Vali ! Ma nouvelle fic ! Ca vous plaît ?
Moi ce qui me plairait, ça serait d'avoir les persos.
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" Ca fait combien de temps qu'il est comme ça ?" demanda Roy.
" Deux semaines. Et toujours pas d'amélioration." répondit le docteur
Roy et son équipe se trouvaient à l'hôpital, dans la chambre d'un homme. Ce dernier était allongé, le regard flou et aucune expression ne passait sur son visage. Roy craqua une allumette qu'il avait empruntée à Havoc et la passa devant les yeux de l'homme. Rien, pas même un clignement de paupières. Le colonel éteignit la flamme et se redressa avec un soupir. Ca faisait déjà la quatrième victime de ce criminel.
La fine équipe s'était en effet retrouvée avec une curieuse affaire sur les bras. Depuis trois mois, des personnes dans un état complètement amorphe étaient retrouvées dans des rues de Central. Personne ne savait ce qui leur était arrivé. On les découvraient dans la rue, inertes. Vivantes, mais inertes. De vrais légumes.
Les militaires quittèrent l'hôpital.
" C'est fou cette histoire. Qu'est-ce qui a bien pu leur arriver pour qu'ils soient dans cet état ?" fit Kain.
" C'est ce qu'on tente de découvrir. Mais quoi que ce soit, il faut qu'on l'arrête et vite, avant que toute la ville y passe." répondit Roy.
Mais cette fois, il y avait eu un témoin. Quelqu'un avait vu le responsable de tout ça déposer sa dernière victime dans une rue. Ils devaient donc aller l'interroger. Riza les informa qu'ils s'agissait d'un petit garçon nommé Joshua. Les soldats arrivèrent devant l'immeuble où vivait l'enfant.
" Inutile d'y aller à cinquante, on risquerait de l'effrayer. Restez ici, je m'en occupe." annonça Roy.
" Bien colonel." clamèrent ses subordonnés.
Roy entra dans le bâtiment. Quelques intants plus tard, il frappait à la porte d'un appartement.
" Oui ?" demanda une femme.
" Bonjour madame. Colonel Roy Mustang, je viens au sujet de ce qu'à vu votre enfant." annonça-t-il en mettant la main à la tempe.
" Ah oui bien sûr. Entrez donc."
Elle le fit entrer, et le conduisiat à une chambre d'enfant. Roy resta sur le pas de la porte, pendant que la mère approchait son petit garçon qui jouait sur la moquette avec un ours en peluche. Il ne devait pas avoir plus de quatre ans.
" Joshua ? Il y a un monsieur qui veut te parler." dit-elle d'une voix douce.
Le garçonnet leva les yeux vers la porte. Sa mère fit signe à Roy de s'approcher. Il s'avança et se mit à la hauteur de l'enfant. Ce dernier serra son ours en peluche contre lui.
" Bonjour Joshua. Je m'appelle Roy. Je voudrais te poser quelques petites questions tu veux bien ?"
Joshua ne répondit rien, si ce n'est qui serra davantage son ours comme s'il avait peur qu'on le gronde.
" Tu as un bel ours en peluche dis-moi. Comment il s'appelle ?" reprit Roy.
" Noah."
" C'est joli. J'en avais un moi aussi, il avait la même couleur."
" Tu l'appelais comment ?" interrogea Joshua.
" Lucas. Tu sais, je ne vais pas te gronder. Je veux simplement savoir ce que tu as vu. Si tu me le dis, je montrerais un petit tour." reprit Roy en souriant.
" Tu sais faire de la magie ?" demanda l'enfant, intéressé.
" Mais oui. Alors, tu es d'accord ?"
" Voui."
" Bien je t'écoute alors."
" Je jouais dans le parc, quand on a perdu le ballon. C'était Tom qui l'avait envoyé trop fort, il joue toujours trop fort. Pis on allait gagner, je suis sûr qu'il l'a fait exprès." commença Joshua en tripotant son ours.
" Le vilain. Et alors ?"
" Alors c'est moi qui suis allé le chercher. Je l'ai pris, et là j'ai vu un monsieur qui traînait un autre, et il l'a mit dans un coin."
" Tu as vu à quoi il ressemblait ?" interrogea Roy.
" Bin ... il avait les cheveux jaunes, et il avait un t-shirt bleu avec un pantalon pas beau. Il lui a parlé, alors que le monsieur y pouvait pas entendre." ajouta Joshua.
" Tu te souviens de ce qui lui a dit ?"
" Euuuuh ... merci pour ton esprit."
Roy fronça un sourcil. Qu'est-ce que ça voulait dire ?
" Bon, maintenant : un petit tour de magie." dit-il.
Il claqua des doigts, et fit apparaître le prénom du petit garçon en lettres de feu. Joshua afficha un air émerveillé assortit d'un grand "whooooaaaaaah !". Roy sourit.
" Vous ne seriez pas l'alchimiste de flamme par hasard ? "demanda sa mère.
" Si c'est moi." répondit Roy en se relevant.
Il vit aussitôt des petites étoiles dans les yeux de la femme.
" Mais c'est incroyable ! Dites-moi ... est-ce que par hasard ... je ... je pourrais avoir votre autographe ?"
Roy haussa les sourcils, surprit par cette demande mais accepta. On aurait dit qu'elle venait de gagner le gros lot quand il le lui tendit.
" Au revoir magicien !"lança Joshua depuis les bras de sa mère.
" Salut bonhomme ! Et continue à marquer des buts." répondit Roy sur le pas de la porte.
" Vi !"
Roy rejoignit ses subordonnés et leur fit part de sa découverte. Armstrong proposa de revenir plus tard pour tenter de faire un portrait robot. En attendant, retour au Q.G. Un peu plus loin quelqu'un les observait depuis une voiture.
" Hmmm ... le gars qui marche raide comme la justice irait très bien."
Quelques jours plus tard, Roy se trouvait en voiture avec Armstrong et Breda. Il leur indiqua l'étage, et laissa le major s'y rendre. La mère de Joshua fut un peu effrayé en découvrant ce militaire haut comme un arbre, plus haut que sa porte d'ailleurs. Le major alla droit vers la chambre. Joshua eut peur de ce géant.
" Bonjour mon petit. Je suis venu faire un dessin du monsieur que tu as vu." annonça le colosse en souriant.
" Il est où le magicien ?" demanda Joshua.
" Moi aussi je sais faire de la magie ! Regarde un peu ces muscles ! Ne sont-ils pas magiques ?" clama le militaire en ôtant sa veste et en faisant saillir sa musculature.
" Baaaaah ! T'es pas beau ! Je veux voir le magicien du feu !" s'exclama Joshua en lui lançant son ours à la tête.
Armstrong en eut le souffle coupé. Ses étoiles tombèrent comme des mouches. Voilà bien la première fois qu'on lui disait qu'il n'était pas beau.
" Mais mais ..." bafouilla-t-il.
" Nan t'es moche ! Je veux le magicien !"
" Joshua enfin ..." fit sa mère.
" Le magicien il est mieux ! Je veux pas lui parler à lui !" répliqua Joshua en désignant Armstrong.
" Vraiment monsieur, je suis confuse." fit la mère de l'enfant qui réclamait le magicien.
" Ce n'est rien. Il s'agit de mon supérieur, il se trouve qu'il est ici. Je vais le chercher." répondit Armstrong.
Roy s'étonna de voir le major revenir en pleurant. Il lui annonça que le petit ne voulait parler qu'au magicien. Roy réprima un sourire et le raccompagna en haut.
" OOUUUAAAAIIIS ! Le magicien !" s'exclama Joshua en le voyant.
Il alla même le serrer contre lui. Ce qui émut le colonel. Il le prit dans ses bras et lui expliqua ce qu'il voulait. Joshua lui demanda un autre tour de magie.
" Après mon bonhomme, si tu es sage."
Quand Armstrong eut fini son dessin, Roy fit apparaître un ours comme celui de Joshua, mais en feu.
" Vééé ! T'es génial magicien !" s'exclama le garçonnet.
Il lui fit une grosse bise. Roy pouffa de rire et le reposa par terre. Plus tard, des affichettes avec le portrait du supposé criminel étaient collées dans tout Central.
Roy rentra chez lui, fatigué de sa journée. Il n'y avait eu que le petit Joshua d'agréable dans tout ça. Roy entreprit de se préparer à dîner. Riza n'avait pas pu venir ce soir, et le colonel songeait de plus en plus sérieusement à prendre un logement rien que pour eux. Après tout, ça faisait dix mois qu'ils sortaient ensemble. Tout à coup, ce fut le noir complet chez lui.
" Les plombs ont sauté ?" se demanda-t-il.
Il sortit de sa cuisine à tâtons. Puis ressentit une douleur dans la nuque avant de s'effondrer.
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Le lendemain, Riza s'étonna de trouver la porte de son petit ami ouverte. Pressentant les ennuis, elle sortit une arme et entra. Dans la cuisine, elle remarqua le couvert. Riza alla voir dans la chambre. Le lit était fait.
" Oh non ... non pas lui ..." dit-elle angoissée.
Riz avait compris que son petit ami s'était sûrement fait enlever par ce type qui lobotomisait ses victimes. La jeune femme alla dare-dare au Q.G sonner l'alerte. Branlement de combat dans l'équipe de Roy. Il fallait le retrouver et vite. Heureusement, quelqu'un avait repéré un individu correspondant au portrait établi par Armstrong. Riza interrogea elle-même cette personne. Il s'agissait d'une vieille dame, une marchande sur les quais :
" Oui, je l'ai reconnu tout de suite. Il habite un entrepôt là-bas. Le malheureux a perdu sa femme il y a quelques mois."
Riza devina que ce malade devait tenter quelque chose qui se rapprochait d'une transmutation humaine. Sans plus attendre, elle fonça vers l'entrepôt, plantant là Havoc et Falman.
" Lieutenant où allez-vous ?" s'exclama Falman.
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Roy se trouvait attaché à une haute table. Son ravisseur lui avait posé un casque sur la tête, casque relié par un tube à une machine pleine de tubes qui prenaient différentes formes. Il avait aussi prit le soin de lui retirer ses gants.
" Ca ne marchera pas. On peut pas créer une âme." dit-il.
" Mais si. J'ai presque fini, et ma Natacha pourra revivre. Je lui ai déjà refait un corps comme vous avez pu le voir." répondit l'homme blond.
Roy avait en effet aperçu une jeune femme assoupie sur une table à côté de lui. Rousse aux cheveux courts, elle reposait couverte par un drap blanc, et avait elle aussi le fameux casque. Le kidnappeur prévoyait de transférer l'esprit de Roy dans celui de la jeune femme.
" Ce n'est pas votre femme, mais un homonculus que vous avez créé !" reprit Roy.
" Elle le sera quand je lui aurais donné une âme avec la combinaison de l'esprit de plusieurs personnes." répondit calmement son kidnappeur en s'approchant d'un levier.
" Mais elle n'aura pas de souvenir de sa vie d'avant ! Plutôt les nôtres ! C'est vraiment ridicule !" continua le colonel.
" Suffit ! Vous n'avez pas votre mot à dire quant à cette histoire."
Il abaissa le levier. Roy sentit une violente décharge l'envahir. Tout à coup, la porte s'ouvrit avec fracas. Riza vit toute la scène en un coup d'oeil. Elle fit feu sur le type, qui s'effondra. Puis elle se précipita vers le levier qu'elle releva. Ensuite elle se précipita vers Roy. Elle constata avec horreur que son regard était vide. Trop tard. Elle était arrivée trop tard.
" Mon chéri ..." dit-elle en mettant ses mains autour de son visage.
Roy ne cilla pas. Riza se tourna alors vers le kidnappeur, qui se redressait en se tenant l'épaule. Le lieutenant l'empoigna et lui colla son arme sur la tempe.
" Comment inverse-t-on le processus ?" s'écria-t-elle.
" On ne peut pas. Vous avez interrompu le processus. Son esprit s'est dissous avant d'avoir pu atteindre un corps." répondit le gars.
Riza le dévisagea catastrophée. Son petit ami, l'homme qu'elle aimait plus que tout venait de perdre son esprit. Au sens littéral. Ce n'était plus qu'une coquille vide. Et ça, elle ne pouvait l'accepter. Riza relâcha le type, et se dirigea vers les deux tables. La jeune femme observa un instant la fille qui dormait. Elle retira brutalement le drap, pour découvrir un cercle rouge sur la hanche. Sans remords ni regret, Riza vida son chargeur sur elle.
" Mais qu'est-ce que vous faites ?" s'exclama le raviseur en se relevant tant bien que mal.
Riza rechargea et pointa son flingue sur lui.
" La ferme. Quand je vous le dirais, vous abaisserez le levier. Autrement je vous truffe de plomb et vous laisse vous vider de votre sang compris ?" dit-elle.
Il la regarda faire tomber l'homonculus morte, et aller embrasser son petit ami.
" Je fais ça pour toi mon amour. Rien que pour toi."murmura-t-elle.
Puis Riza s'installa sur la seconde table et mit le casque.
" Allez-y." dit-elle.
Le gars alla vers le levier, et l'abaissa. Il eut une lumière qui accompagna le ronronnement de la machine. Quelques instants plus tard, les surbodonnés de Roy débarquèrent. Havoc se précipita vers son supérieur.
" Tout va bien colonel ?" demanda-t-il.
" Ca ira mieux quand tu m'aura détaché." répondit celui-ci.
Jean le libéra, Roy se redressa et se frotta les poignets.
" Juste à temps les gars." dit-il.
" Non. Trop tard." rectifia Jean.
Roy leva la tête vers lui, et vit qu'il regardait quelque chose à côté.
" Riza ?" s'étonna Roy en la découvrant.
Il descendit de la table pour aller vers elle. Et s'aperçut avec horreur que son regard était comme celui des victimes de ce fou.
" QUE LUI AVEZ-VOUS FAIT ?" hurla Roy à l'adresse du ravisseur.
" C'est elle qui me l'a demandé. Elle s'est installé toute seule sur cette table, a mis le casque et m'a demandé d'actionner la machine." répondit le blond.
" ET VOUS AVEZ OBEI ?" continua Roy.
" C'était ça ou elle me truffait de plomb. Elle a sacrifié son esprit en vous l'offrant." révéla son ravisseur.
Roy se tourna vers sa bien-aimée, les larmes aux yeux. Puis il la prit dans ses bras pour la faire sortir. Dehors, Roy la posa délicatement sur le sol, et la garda contre lui.
" Riza, ma chérie tu m'entends ? C'est moi Roy. Je t'en supplie dis-moi quelque chose !"
Mais Riza ne bougea pas. Elle restait aussi inerte qu'une poupée de chiffon. Roy ravala ses larmes comme il put. Puis il leva la tête à l'approche de ses subordonnés qui amenaient le responsable de tout ça.
" Dites-moi qu'il y a un remède." dit Roy entre ses dents.
" Non. Les autres ne s'en étaient pas sortis." dit-il.
Roy reporta son regard sur sa petite amie.
" Mais qu'est-ce qui t'a pris de faire une chose pareille ?" lui dit-il d'une voix étranglée.
Il ne put s'empêcher de penser que c'était la plus belle preuve d'amour qu'il aie jamais reçu. Roy conduisit Riza à l'hôpital. L'air du docteur suffit à comprendre que c'était sans espoir. La jeune femme n'était plus qu'une coquille vide. Havoc fit un signe à ses collègues pour qu'ils sortent et le laisse seul.
Quand la porte se referma, Roy s'effrondra sur le ventre de Riza et éclata en sanglots.
