Disclaimers : Gundam Wing appartient à Sunrise, Bandaï et la Setsu Agency. Ceci est juste une fiction – qui elle m'appartient - sans le moindre profit si ce n'est un sourire ou une review, bien mieux que des dollars non ?
Auteur : Mithy la fronde lol
Genre : Sérieux, romantique, passionné et mélancolique. (enfin on a surtout essayé ^^)
Rating : R pour des propos tendancieux ^^
Avertissements : aucun si ce n'est que parfois les propos sont tendancieux, et parfois il y a des références religieuses (Duo a séjourné chez le Padre Maxwell ^^) Si cela vous dérange, passez à autre chose tout simplement.
Couple : pour le moment aucun. Mais Duo se languit d'une certaine personne et je n'en dis pas plus ^_~
Spoilers : Opération Météore & de Endless Waltz (quelques extraits de la version sous titrée que j'ai) en gras dans le texte.
Dédicace : à ma Zorky na moi que j'm ^^
Dédicace spéciale : à ma Lilith je te hais Miss : si on n'avait pas parlé de Hokuto no Ken jamais j'aurais eu cette idée ! ^_~
Remerciements : comme d'habitude, à toutes les personnes qui m'ont reviewée jusqu'ici. Micii ^__^
.
.
.
.
Le Venin
.
.
Pov de Duo
.
.
Délivrez-moi du mal…
Désintoxiquez-moi
.
.
Sors de ma tête
Je le hais…
Comment a-t-il fait ?
Il est entré en moi
J'avais quinze ans…
à la croisée des regards.
Arme au poing.
Ame au bord des yeux.
Ame vide.
Il voulait tuer une fleur à peine éclose.
Il était déjà contre moi.
Mon cœur s'était serré.
Mon corps s'était embrasé.
Et s'embrase encore…
Adrénaline
Il m'a drainé en quelques secondes,
a changé à tout jamais ma ligne de vie
de son seul regard…
Ma vie était entre ses mains
Déj
.
Cette chaleur m'étouffe…
Je suis cerné par les flammes.
Il m'avait détruit de l'intérieur,
me détruit encore
brisé mes barrières,
encore… et sans même le vouloir…
créé des plaies qui ne cicatriseront jamais.
Il avait fait couler le sang.
M'avait saigné à blanc…
Et aujourd'hui je continue à saigner
puisque le sang se renouvelle…
Sans même s'en apercevoir
il avait fait de moi ce que j'étais avant :
rien.
Quand il me parlait j'étais aux anges,
je lui accordais de temps en temps un vrai sourire
malgré moi.
et j'enrageais…
J'enrage encore de cette dépendance qui faisait que,
lorsqu'il prononçait mon nom
de cette voix sans timbre,
je tremblais,
je tremble…
en mon âme
et conscience.
Je n'avais plus de maison.
J'avais refait mes propres fondations…
Il avait tout ébranlé,
Me détruisant encore
et
encore…
J'étais Prométhée…
Au plus près je m'approchais,
au plus je me perdais.
et je me perds encore…
Je suis devenu Tantale…
La fumée m'avait encerclé.
Il m'avait enfumé.
Je ne voyais plus rien.
Je ne voyais que lui.
Ma gorge était prise :
A l'aide ! Je ne suis plus…
… moi-même.
Il m'avait intoxiqué,
m'intoxique…
Ce jour-là je l'ai délivré.
Je l'ai sauvé malgré moi.
Trop tard pour se sauver soi-même.
Je me suis damné à cause de lui,
pour lui.
.
Il est le poison de ma violence.
Il est le chaos.
Il m'a possédé,
m'a fait l'amour à mort,
m'a appris le désir de possession,
le désir d'aimer,
le désir… de désirer pour soi,
le désir… tout court.
Il m'a appris à être égoïste
et à le savourer
et à n'en l'haïr que plus.
Apprendre d'un professeur malgré lui…
Il s'est insinu sournoisement.
Encore.
et encore,
et encore dans mon corps.
Je ne compte plus les fois où je me suis écroulé,
laissant couler ma honte,
m'épanchant entre les draps blancs d'une énième planque,
victime de pensées aussi impures que moi,
où nos sangs se mêlaient ,
où un pacte se créait,
où nos secrets s'emmêlaient,
où nos vies se liaient
à même les draps souillés,
où nos âmes se damnaient ensemble…
.
Mon Venin a été mon destin :
Il avait évalué ma vie et m'avait jugé encore utile.
Il aurait dû me laisser mourir ce jour-là.
C'est ce qu'il a fait en un sens: j'étais définitivement sous l'emprise du crotale innocent,
inconscient de son pouvoir sur moi,
de ses crocs au plus profond de ma chair blanche…
de ses yeux plongés dans mon âme..
Mais l'était-il vraiment ?
Inconscient ?
S'il avait mis fin à mes jours,
je serais parti en ayant partagé un vrai moment d'intimit
avec lui.
Lui, moi et la mort.
Equation à trois inconnues…
Etreinte romantique dans mon esprit trop affecté par lui,
trop parasité…
trop d'or rend fou
trop d'amour tue…
mais était-ce cela l'amour ?
Il a brisé mes rêves de mortelle étreinte…
Egoïste oui : on ne pense pas éternellement à la guerre.
On ne pense pas éternellement à la mission.
Mea Culpa, mea culpa. Mea maxima culpa.*
Non. Il m'a laissé le choix.
« Je savais que j'étais destiné à mourir de ta main »
« …… »
« Allons, allons tu ne me tires pas dessus ? »
« Seulement si tu le désires… »
Le salaud…
Il m'avait bel et bien laissé le choix…
Il a été mon destin, mais je pouvais l'influer.
… avant de me demander si je pouvais me servir d'une arme.
Mon bras autour de son cou,
mon âme autour de lui à défaut d'être en lui.
Mon bras sur son corps… de sa propre volonté.
Il m'a fait toucher sa peau pour me sauver
Il ne m'en avait brûlé que plus.
Il avait ravivé ma dépendance…
Ma drogue… mon Venin.
Il était le Démon
du Dieu de la Mort,
Un Démon dans le corps d'un ange de métal.
même s'il ne lui appartenait pas.
.
.
Moi qui m'interdisait tout attachement…
J'étais près à mourir pour lui
dans la seconde…
Je le suis encore…
Mais il ne voyait que mon utilit
J'étais un combustible.
Je serais brûlé pour la cause,
réduit en cendres.
La passion n'avait pas sa place sur un champ de bataille.
Curieusement ce fut le Démon qui brûla les ailes de son ange.
Pourquoi étais-je si étonné qu'il puisse mourir ?
Après tout, seule l'enveloppe était angélique.
.
Sors de mon corps…
Vivant
En moi
Il était vivant…
Pourquoi étais-je surpris ?
Les Démons n'étaient-ils pas immortels ?
L'ange de métal était hautement remplaçable,
Comme ma faux des enfers.
Même s'il n'était plus,
Il était.
En moi.
C'était tellement plus simple de le croire mort,
d'avoir mal de sa disparition…
Je ne pouvais plus m'enfermer dans les « et si »
Je le connaissais sans vraiment le connaître…
J'étais face à mes fantasmes de noire incandescence,
face à mes ténèbres
face à ma passion coupable.
Je ne pouvais ni fuir,
ni me cacher,
ni me mentir,
ni lui mentir.
Alors pour ne pas me trahir
Je ne lui ai absolument rien dit.
Mensonge par omission ?
Je ne pouvais oublier ce que je ressentais pour lui
simplement il n'avait pas un besoin vital de le savoir.
Il ne le saurait jamais. J'y veillerais.
En tous cas, pas de ma bouche.
J'ai juste laissé parler mon poing.
C'était plus fort que moi.
Allez retenir les larmes des nuages
avec un parapluie :
quelques gouttes vous atteindront
toujours.
Et même si vous les évitez, vous ressentez irrémédiablement
la moiteur de l'atmosphère.
Cocon humide.
Si vous êtes sur la Terre…
Si vous êtes sur L2 vous ne connaîtrez pas la tristesse des cumulus,
mais vous serez touchés par la non-atmosphère.
Il était tout cela.
Il est tout cela.
Il est…
une présence forte, malgré la sensation qu'il est
intensément vide.
Ce n'est qu'une façade…
Quand il est là, on le sent.
C'est comme ça.
Une ombre à l'apparence froide plus intense que le soleil lui-même.
Pour qui l'aime.
.
Il était ma pluie sur une colonie où elle n'existait pas.
Il était mon obsession,
mon saigneur d'âme,
le seul qui avait réussi,
après bien des années,
à faire jaillir
la pluie de mon corps,
de mes paupières égarées.
Mon poing ne fut pas le seul à s'exprimer ce jour-là.
Il avait fait de moi un pauvre pécheur…
J'aurais tout donné pour qu'il ne voie pas ma faiblesse.
.
.
La nuit je ne rêvais pas.
J'avais trop chaud pour dormir et
mon âme était trop glacée
pour ne pas être sensible
au feu.
La sueur glissait sur mon corps.
Je bandais mes muscles.
Je serrais les dents à m'en faire mal.
Je m'exorcisais
Va de retro…
Sors de mon corps… pour le bien des missions, sors de mon corps…
Pour que je garde intacte mon semblant de raison, sors de mon corps…
Je savais qu'il ne fallait pas que je m'approche des flammes.
Je savais que je ne pouvais fuir… mais cela ne m'empêchait pas d'essayer.
Le Dieu de la Mort pouvait craindre la mort du cœur.
Je savais que le péché de chair était mortel.
Pourquoi fallait-il que je désire un homme-machine,
un Démon destiné à cultiver une fleur avant de s'en éprendre ?
Je n'étais pas homosexuel : je n'aimais pas un homme.
Non il n'était définitivement pas humain..
Il est bel et bien inhumain d'aimer de la sorte.
Il m'a tué à petit feu.
Le Démon est plus puissant que le Dieu.
Il me détruit…
Mais qu'est-ce que la mortalit
Une passion…
Pour un Dieu ?
… qui ronge de l'intérieur.
Un amour que l'on s'interdit à soi-même.
Une castration des sentiments et des sensations…
Il était en moi et je voulais le rejeter de toutes mes forces,
de tout mon corps.
Je voulais évacuer le Venin de mon corps.
Les sentiments affaiblissaient les résolutions,
faisaient naître les larmes…
Je haïssais la faiblesse.
faisaient sonner l'alarme
Je me haïssais d'être si dépendant
Fuis, Duo.
Si l'Opération Météore parvient à être éradiquée,
jure-toi de ne jamais croiser son chemin.
Jamais.
Il avait pénétré les masques.
Il te connaîtrait tout entier.
Et, de stoïque, il serait écoeur
ou pire… complètement indifférent.
C'était une chose de se dire que l'on n'avait aucune chance
C'en était une autre de se le faire confirmer.
La folie n'avait rien de doux.
Je me haïssais de l'aimer.
.
Le destin avait réussi à me faire me parjurer.
Le rejeton de Treize avait fait des siennes un an après l'échec de l'opération.
Nous avions gagné.
Il fallait intervenir,
Et merde…
Il fallait le revoir.
me soumettre à nouveau au feu.
Il fallait revoir Le Venin.
Je n'avais pas besoin de ça.
Quand nous nous sommes rencontrés…
Il m'a parlé.
Vraiment.
Sa voix m'avait manqu
n'avait pas manqué de toucher la cible
S'il y en avait une.
Il m'avait dit qu'il avait toujours compté sur moi…
Dès le départ…
Un peu de feu…
… avant de voler au secours de la fleur :
Mon cœur s'était glacé.
- Tout pour la personne que l'on aime…
Puis nous avons laissé parler nos poings.
Mais il a eu le dernier mot.
Etait-ce pour me sauver ?
Etait-ce pour la Fleur ?
Je ne voulais pas le savoir…
A quoi bon ?
Après cela, j'ai fait mon devoir,
plus tard j'ai explosé mon Gundam,
et je me suis juré de cette fois tenir ma promesse
en m'éloignant
à tout jamais.
du poison.
A moins que le destin ne s'en mêle encore…
Je voulais me détruire en silence,
me briser en pensant à lui…
douce violence…mort douloureuse, mort dans l'âme,
mort qui pourtant ravive mon corps…
… et loin des yeux de mon assassin.
J'avais ma fierté.
Comment posséder, s'approprier quelqu'un sans vraiment l'avoir…
Comment vivre autrement, vivre sans rêves et rêver quand même.
Comment aimer un homme dans sa tête, où les sentiments sont chasse gardée,
Où l'homosexualité n'est pas un problème de société,
Pas un problème tout court ?
Où l'on protège son amour dans un jardin secret jonché d'épines, jugé par personne d'autre que soi-même ?
J'ai emprunté l'empreinte du Démon
Puis je suis parti sans laisser de traces.
Il était temps d'aller de l'avant.
.
.
Sors de mon cœur…
J'ai vingt ans…enfin à peu près ^^
Je ne suis plus un pilote : je suis un écrivain.
J'écris des romans d'amour…
Qui l'aurait cru ?
des histoires où les ronces deviennent des fleurs des champs,
où les machines démons ont un cœur,
où j'existe…
où les Lys changent de rêve sans souffrir…
où ma vie est conte sans fées
où il est doux d'avoir mal à l'âme.
Je le fais sous un nom d'emprunt
Diane M.
Parce qu'on dit, à tort, que seules les femmes sont romantiques…
Je dois avoir le cœur d'une jeune fille en fleur,
un cœur paré d'une couronne d'épines.
Aujourd'hui, la fleur est épanouie.
Il va la détruire…à moins que ce ne soit déjà fait ?
Je n'en sais rien… peut-être sont-ils heureux ensemble.
Le Démon s'est peut-être changé en Prince Charmant ?
Je ne peux pas dire que je le souhaite : ce serait mentir.
Mais je ne leur souhaite pas de malheur non plus.
Obtenir ce que l'on désire peut détruire,
surtout s'il ne correspond pas à ses rêves…
mais au fait…
à quoi rêvent les jolies fleurs ?
Le Venin est donc auprès du Lys…
Y fait-il bon dormir ?
Je me fais mal.
Je me sens mal.
Serais-je une Pénélope ?
Il est aussi en moi.
Encore…
On ne change pas… on se donne le change…
Comme toujours.
Je l'ai encore emprisonn
en mon corps.
I got you under my skin…
Comme c'est ironique…
Pathétique…
.
Il a toujours été dans mon enveloppe,
dès le début…
Il a toujours percé mes défenses,
mon cœur,
mon esprit…
alors que je n'ai jamais partagé ma chair avec lui…
Il est entré en moi sans me pénétrer.
Quelle injustice…
Quelle ironie…
Ne dit-on pas que les voies du seigneur sont impénétrables ?
.
.
Bien des années après notre dernière rencontre,
Le Venin paralysait encore et toujours mon système nerveux.
Je viens de rendre visite à mon éditeur…sur L2.
Mon second recueil « Ode à la larme » se vendait comme des petits pains…
Quelle ironie pour moi qui volait pour me nourrir
dans mes jeunes années…
et je brûlais encore qu'il prenne vraiment mon corps.
J'ai hâte de rentrer à la maison,
si vide de lui,
si emplie de mes écrits…
Moi qui ne m'autorise jamais à rêver,
je peux m'évader à travers mes lectures.
Je saigne mes pensées à blanc
et je les couche sur papier
comme j'aimerais l'y allonger.
Malgré ma nouvelle vie,
malgré les années,
malgré tout
Il est encore là.
Je pense encore à lui…
Encore… ah l'habitude…
Et j'en viens à me demander si je suis fou,
parce que face à ma porte d'entrée,
c'est lui que je vois.
.
Délivrez-moi du mal…
Désintoxiquez-moi
.
.
Tzusuku ^^
.
.
Ne me demandez pas ce qui m'a pris ^^ j'ai été inspirée mais d'une force… je suis malade à crever et je tape, tape, tape… Pourquoi fallait-il que ça me tombe dessus !!!!! *main sur le cœur*
Duo : paske tu nous aimes
Heero : paske t'es une baka femelle.
Trowa : on est où dans ta fic ?
Quatre : c'est vrai ça, où sommes-nous ?
Wu : estimez-vous heureux qu'on y soit pas ^^
Mithy : mais heu ! vous allez faire une mini apparition mais cette histoire c'est que pour Heero et Duo ^^ vous aurez votre tour un jour ^_______________^ mais pas maintenant (NANNN trop de boulot)
.
.
La suite bientôt, dans « Le Virus »
.
.
J'espère que ça vous aura plu ^^
.
.
@++++ !
.
.
Mithy *idées nazes forever*
.
.
**mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa : c'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
