Voici le premier chapître. Il est court mais ce n'est que le premier. Soyez indulgent, c'est ma première fic...
Chap 1 : Un ciel éphémère sans nuages.
Le ciel est clair. Les arbres portent dans leur manteau vert d'innombrables fruits de toutes les couleurs. Le soleil est éclatant. Tout comme cette petite fille qui illumine le chemin après son passage. Elle sort sûrement de l'école vus son petit uniforme bleu marine et noir. Elle a l'air si enfantine avec ses petites couettes blondes et ses grands yeux verts innocents. Certains diront que ce petit bout de soleil rayonnant ne connaitra jamais la tragédie... C'était mal connaître la vie et sa succession de fatalités arbitraires... Elle chantonne une contine et sautille, portant dans ses petites mains son cartable de vieille école noir. Elle est fière, cette enfant, car c'est la première fois qu'elle rentre chez elle toute seule... Comme une grande. Elle attendrit tout le monde sur son passage, même les plus grincheux sourient en voyant une telle ignorance de la réalité monstrueuse... On la compart souvent au tournesol : elle ressemble au doux soleil, ne regarde que la lumière et le bohneur tout en tournant le dos aux ombres tristes... Sa course devient plus rapide : elle a aperçut sa maison au loin. Une petite maison de campagne éloignée du village et entourée des champs de blé couleur or. Elle se dépêche et appelle ses parents. Elle arrive devant la porte et l'ouvre en fracas. Elle fait quelques pas en riant, s'attendant à voir sa mère et son père l'accueillirent et la féliciter chaleureusement pour cette première épreuve franchie... Or, personne ne vient. Le calme pesant et les ténèbres font frissoner la fillette qui jusque là fermait les yeux... Elle attendit quelques minutes, ayant peur de les ouvrir et de découvrir la vérité. Peu à peu, ses jolis petites pupilles se montrèrent et restèrent ainsi, vides, sans aucunes expressions apparentes. Sa bouche ouverte restait figée. La lumière du dehors éclairait la pièce ensanglantée. Devant elle, deux personnes gisaient dans le sang rouge morbide, l'air horrifié. Ses parents étaient là, mais pas pour la serrer contre eux... Elle s'approcha lentement d'eux, tout en les appelant doucement et timidement. Elle s'arrêta devant sa mère, s'agenouilla... Elle regarda longuement sa peau livide et ne fit rien d'autre ... Ses larmes coulaient sur ses joues rougit... Elle se mordit instinctivement les lèvres...Soudainement prise d'émotions, elle la secoua vivement tout en criant « maman, maman, maman... ». Pauvre petite, tout cela était vain... Elle relève la tête et appelle aussi son père, sans réponses... Elle a compris... Ses mains vont cacher ses yeux qui pleurent toute sa douleur, elle ne voulait plus voir cette scène. Le ciel qui tout à l'heure lui semblait lumineux devint à ce moment là sombre et sans espoirs... Elle entendit des bruits de pas derrière elle, et se retourna brusquement, apeurée par cette présence indésirée... Qu'allait-il lui arriver ?
C'est ainsi que prit fin le rêve éveillé de Summer, petite anglaise de 6 ans.
Quelques jours plus tard, le village eut vent du massacre de la petite famille... On racontait que les parents avaient été massacrés pendant que la fille était à l'école et qu'ils (des assassins, des agents d'une société secrète, des extraterrestres, un monstre... Cela changeait au fur et à mesure que la nouvelle se répendait, en fonction de l'imagination de chacun) « finirent » le travail à son retour... En effet, Summer n'avait jamais été retrouvée... Elle avait tout bonnement disparue ce jour-là. Cette histoire devint vite une légende tragique du village, puis une petite histoire dérivée en plusieurs variantes que l'on racontait aux enfants pas sages...
« Désormais, je sais faire durer une seconde de bohneur. Il faut la vivre comme si c'était la dernière : le bohneur n'attend pas. » Nicolas Hulot .
« Vous cherchez le bohneur, pauvres fous ? Passez votre chemin : le bohneur n'est nulle part. » Louise Michel .
« On n'est pas heureux : le bohneur, c'est le silence du malheur. » Jules Renard .
