Hello !

Me voici de retour avec une nouvelle fiction sur un couple que je vénère :P

J'ai décidé que je mettais momentanément en pause mes autres fictions pour m'attaquer à Ron & Hermione

Ne vous inquiètez pas, je continuerais aussi les autres mais celle là aura la priorité

Dites-moi ce que vous en pensez

Gossip Monkey


Fiction : Vies antérieures

Chapitre 1 : Une énième dispute

« Hermione ! Allez sors de là ! s'impatienta une jeune rousse en tapant des pieds

-Hors de question, couina la dénommée Hermione. J'ai l'air ridicule »

Une brunette de dix-sept ans s'aplatit nerveusement les cheveux d'un coup de baguette. Elle avait de longs cheveux en broussailles, des yeux marron et l'air sérieux. Cette fois-ci, ses cheveux étaient soigneusement coiffés à l'aide de barrettes en forme de papillon. Ses dents habituellement plus grandes que la moyenne étaient à présent de taille tout à fait normale. Elle portait une longue robe chocolat avec des franges qui épousait ses formes à merveille.

« Hermione, je te jure que si tu ne sors pas de là tout de suite, je vais m'énerver et je n'hésiterais pas à utiliser le sortilège de Chauve-Furie contre toi, menaça la jeune rousse agacée par le comportement de sa meilleure amie.

-Ca va, ça va, je sors, » capitula Hermione

-Maudit banquet ! marmonna-t-elle entre ses dents. Franchement à quoi servait la coopération magique maintenant que Voldemort avait définitivement disparu. En effet, son meilleur ami, Harry Potter l'avait détruit avec brio quelques mois auparavant. Soupirant bruyamment, elle poussa la porte des toilettes des filles et se retrouva face à face avec Ginny Weasley, sa meilleure amie.

« Je t'en prie ! Ne dis rien ! supplia Hermione

-Je ne vois pas pourquoi, rétorqua Ginny avec un sourire. Tu es parfaite

-C'est vrai ? demanda Hermione, d'un ton méfiant

-Bien sûr que oui ! affirma Ginny avec force. Tu en veux la preuve ? Harry ! Ron ! Venez ici !

-Oh ! Non, non, pas Ron, il va se moquer de moi. Il…"chuchota Hermione paniquée

Deux garçons entrèrent, le regard d'Hermione se posa d'abord sur Harry, un garçon avec une cicatrice en forme d'éclair sur le front. Il avait des cheveux d'un noir de jais et ses yeux verts étincelaient de bonheur à travers ses lunettes rondes. Il se dirigea d'un pas décidé vers Ginny et l'embrassa avec fougue.

Hermione détourna son regard pour le poser vers celui qui l'intéressait, Ron, un grand roux dégingandé au visage parsemé de tâches de rousseur et aux yeux d'un bleu azur profond. Il lui sourit, puis se figea, la bouche grande ouverte. Prise au dépourvue, Hermione se figea à son tour et rougit. Qu'il était beau dans sa robe de soirée bleue et noire qui faisait ressortir la couleur de ses yeux océan. La brunette détailla chaque courbes de son visage, ses lèvres parfaites dont elle avait envie de s'emparer, son visage fin et ahuri qu'elle avait envie de prendre entre ses doigts, et enfin, ses yeux d'une profondeur si puissante qu'elle s y perdait. Elle descendit vers le torse du rouquin étonnamment musclé, la robe de soirée moulait ses formes harmonieusement et parfaitement si bien qu'Hermione en oublia tout autour d'elle, de son propre nom au lieu dans lequel ils se trouvaient. Il n'existait plus que lui, seul au monde.

Les visions et les fantasmes auxquels elle était sujette en sa présence se manifestèrent avec intensité, les baisers, les caresses, les nuits de parfaite harmonie…

Une passion si ardemment cachée, aujourd'hui dévoilée. Oh oui ! Elle le rêvait. Mais tout ce ci n'était que le fruit de son imagination immodérée et cela n'existerait jamais. Respire… se disait-elle

Harry s'éclaircit bruyamment la gorge et étouffa un éclat de rire moqueur :

« Hermione, tu es sûre que tout va bien ? demanda le Survivant d'un ton faussement inquiet

-Oui, je vais…bien, tu disais, bégaya Hermione en tentant d'adopter un ton détendu

-Je disais que tu étais très jolie et que CERTAINS garçons voudront sûrement te croquer et céder à la tentation… se moqua Harry en lançant un regard significatif à Ron qui restait toujours figé dans le même état d'hébétude

-Oh ! Merci, » répondit la brunette, en rosissant légèrement

Fixant toujours Ron qui était immobile, Harry leva les yeux au ciel et se dirigea vers Ginny. Il lui chuchota quelques mots rapides à l'oreille. Ginny éclata d'un rire franc, acquiesça d'un hochement de tête, et se rapprocha de son frère. Hermione haussa un sourcil, méfiante. Que préparaient-ils ces deux diables ?

D'une voix forte et intelligible, Ginny s'adressa à Ron :

« Elle est jolie, ce soir Hermione, pas vrai Ron ? »

Hermione rougit violemment. Son cœur palpitait contre sa poitrine, elle fut soudain très intéressée par ses pieds, elle n'osait croiser le regard du jeune rouquin, de peur qu'il lui éclate de rire au nez, mais au lieu de cela, le rouquin devint blanc et balbutia mal à l'aise

« Tu es…

-Herrrmioneûh, » coupa une voix joviale

Qui osait interrompre ce moment, qu'elle le tue ! Ron allait lui dire quelque chose… La brunette se retourna prête à hurler sur celui qui avait osé interrompre son rouquin. Et elle tomba nez à nez avec Vicktor Krum.

« Vicktor, que fais-tu là ? demanda Hermione surprise en le serrant dans ses bras

-Je voulais te faire une surprise, le professeur MacGonagall m'a invité à ce banquet pour les relations internationales, » répondit le bulgare en souriant

Derrière eux, Ron se renfrogna et marmonna :

« Manquait plus que ce crétin de Bulgare »

Hermione l'ignora ostensiblement et se lança dans une grande conversation avec Vicktor au sujet de la Bulgarie. Furieux, Ron sortit à grands pas des toilettes, suivi de près par Harry et Ginny qui lancèrent un regard méprisant au jeune bulgare. Hermione, haussa les sourcils, étonnée d'un tel comportement et dit à Vicktor

« Tu veux bien m'excuser une minute

-Oui, bien sûrrr," répondit le bulgare.

Elle sortit à son tour et vit Ron plaqué au sol par Harry et Ginny. Le rouquin poussait des jurons et se débattait en hurlant comme un fou :

« Lâchez-moi ! Bandes d'abrutis ! Par le caleçon de Merlin, lâchez-moi ! » s'égosillait-il

Harry qui tenait fermement le bras de Ron, lui prit sa baguette et fit signe à Ginny de le lâcher. Ron se leva, brusquement, lançant des regards mauvais à Ginny.

« On peut savoir ce qui se passe, s'écria Hermione avec colère

-Ce qui se passe ?! cracha le jeune homme avec un rire forcé. A toi de me le dire ! Que fait-il ici ?

-Il est ici pour le banquet, rétorqua Hermione sèchement

-Mais oui, c'est ça ! Il est ici pour te voir et tu le sais très bien ! s'exclama le jeune homme, furieux

-Oui et alors ? Je ne vois pas où est le problème, demanda Hermione étonnée par la colère du rouquin. En sept ans, elle ne l'avait jamais vu dans une telle colère. Il tremblait de tous ses membres et ses traits étaient déformés par la haine.

-Le problème c'est que…hésita le rouquin. C'est que ses intentions ne sont pas très nobles.

-Je te demande pardon ?! s'exclama Hermione stupéfaite.

-Enfin, tu es stupide ou quoi ? s'agaça le rouquin. Tu sais très bien que tout ce qu'il veut c'est coucher avec toi !

-Bien sûr que non ! s'écria la jeune fille outrée par les paroles de son ami. Vicktor n'est pas comme ça ! Et puis de toute façon, cela ne te concerne, c'est mes affaires. Et maintenant dégage ! Je ne veux plus te voir ! Jamais ! »

Hermione avait prononcé ces mots sans y penser. Mais à présent c'était trop tard… L'expression du rouquin lui transperça le cœur. Ses yeux s'écarquillèrent, ses traits s'affaissèrent sous le signe d'une douleur intense. Sa bouche se tordit en un rictus mauvais

« Ron, je ne voulais…commença Hermione, les larmes aux yeux

-Au moins, c'est clair, répliqua Ron d'une voix rauque

-Attends, je t'en prie, Ronald… supplia Hermione qui pleurait désormais

-Te fatigue pas, j'ai compris, » répondit le rouquin d'un ton sec

Il tituba, tentant de s'enfuir, loin de cette douleur qui le brûlait. Mais un bras le retint. Il s'apprêtait à le repousser de toute la force dont il était capable.

« Un problème Mr Weasley ? demanda le professeur Dumbledore qui lui tenait fermement le bras.

- Non Monsieur, aucun, répondit le rouquin dont les oreilles devenaient cramoisies.

- Miss Granger, reprit Dumbledore en fixant Hermione d'un regard perçant à travers ses lunettes en demi-lune. Pouvez-vous me dire pourquoi nous vous avons entendu hurler depuis la Grande Salle ? Vous avez effrayé nos invités ! »

Hermione rougit de honte. Elle n'avait pas l'habitude de se conduire avec si peu de dignité et sans aucune retenue. Elle s'était toujours répété d'agir rationnellement pour compenser les crises de colère de Ron. Mais tout cela était plus fort qu'elle…

« Je suis désolée Monsieur, cela ne se reproduira plus, répondit la brunette mal à l'aise.

-Vous n'avez pas répondu à ma question, Miss Granger », répliqua Dumbledore

Hermione poussa un gémissement. Le directeur était si effrayant. Des flammes de déception et de colère dansaient dans ses yeux bleus. Il se tourna vers Ron et demanda d'un ton froid :

-Mr Weasley, quelque chose à ajouter ?

-Non Monsieur, répondit l'intéressé d'une voix faible et emplie de tristesse

-Bien, Miss Granger, Mr Weasley, je ne vois qu'une seule chose à faire, soupira Dumbledore. Dans mon bureau maintenant ! »

Hermione ouvrit la bouche pour protester, mais elle était tellement choquée qu'aucun son n'en sortit. Elle n'avait pas pour habitude de se retrouver dans le bureau d'un professeur et encore moins du directeur. Quant à Ron, il se leva et d'un pas lourd, suivit le directeur sans broncher.

Harry, Ginny et Vicktor qui avaient suivi la scène, tentèrent de protester contre l'injustice qui s'était déroulé devant leurs yeux.

« Vicktor, veuillez retournez dans la salle commune des Serpentards. Harry et Ginny, suivez-nous, vous nous serez bien utiles, » dit Dumbledore en leur lançant un sourire complice.

Hermione lança un regard d'appel à Harry qui lui répondit en un sourire d'excuse. Ils suivirent donc le professeur Dumbledore jusqu'à son bureau. Des tas d'élèves se mirent à chuchoter avidement à leur passage. Les rumeurs iront bon train pensa Hermione exaspérée.

Son cœur battait à la chamade, elle allait se faire renvoyer. Elle le sentait…

« Amortentia, » déclara le directeur alors qu'ils arrivaient à la gargouille qui donnait accès à son bureau.

Celle-ci s'anima et s'écarta pour laisser apparaître des escaliers en colimaçon. Harry et Ron les montèrent d'un pas hâtif, tandis que Ginny et Hermione s'étaient figés, une expression inquiète sur leurs visages.

« Un problème ? s'enquit Dumbledore qui redescendait les marches

-Professeur, veuillez m'excusez, osa Ginny. Mais cette dispute me semble…

-Ce n'est pas à vous d'en juger Miss Weasley », coupa le directeur d'un ton tranchant.

Ginny voulut protester mais Hermione lui ferma la bouche avec son doigt

« S'il te plaît, ne me fais pas avoir plus d'ennuis »

Traînant des pieds, les deux jeunes filles grimpèrent les marches et entrèrent dans le bureau. La pièce était fidèle à son habitude, circulaire, bien éclairée : Le Choixpeau était posé sur une étagère pleine de livres. Le bureau massif était au centre de la pièce. Sur celui-ci étaient posés quelques objets étranges qui bourdonnaient.

Dumbledore s'assit sur son siège et joignit ses mains, un air soucieux sur son visage de vieil homme

« Asseyez-vous tous les quatre », proposa t-il d'un ton poli

Ils obéirent surpris

« Qu'allons-nous faire de vous ? reprit le directeur d'un ton triste.

-Je vous demande pardon, mais je ne comprends où vous voulez en venir, répliqua Hermione d'un ton sec.

-Je vous parle de vos disputes incessantes avec Mr Weasley. J'aurais pensé qu'après ce que vous avez vécu ces derniers temps, vous auriez appris à…relativiser, répondit le vieil homme d'un ton calme.

-Ne vous inquiétez pas ! déclara Ron qui avait retrouvé la parole. Nous ne verrons plus. »

Hermione sursauta, ses mots l'attaquaient en plein cœur. Comme ça, il avait cru à ce qu'elle avait dit. Comment pouvait-il envisager qu'elle pouvait passer une seconde sans lui ? Ce serait comme lui enlever le cœur. Sa respiration devint haletante, son corps se couvrit de sueur. Elle commença à sentir les larmes couler sur ses joues.

« Je crains que ce ne soit pas suffisant et je suis désolé de ce que je vais devoir faire, mais il faut que vous compreniez, tous les quatre, le fond de cette histoire d'amour.

-Qu'est-ce que… commencèrent-ils en chœur

-Animus Spitu restavit ! » s'exclama Dumbledore

Les corps de nos quatre héros s'effondrèrent, endormis. Dubledore sourit. C'était le seul moyen pour faire comprendre à Ron et Hermione leur amour… Les envoyer dans leurs vies antérieures.

Soudain le professeur MacGonagall entra en trombe dans le bureau du directeur. Elle se figea quelques secondes devant l'entrée et jeta un coup d'œil surpris aux quatre Gryffondors allongés sur le sol. Soudain Dumbledore brandit sa baguette magique et hurla :

« Anterior Vitae !

-Professeur Dumbledore ! s'exclama MacGonagall sur un ton de reproche. Ne me dites pas que vous recommencez à jeter sur nos élèves ce fichu sortilège de vie antérieures !

-Si, avoua Dumbledore avec un sourire coupable

-Mr le directeur, dit MacGonagall exaspérée. Vous n'oubliez pas que si le corps de leurs vies antérieures est blessé, eux aussi.

-Oui, mais ne vous inquiétez pas…

-Et si jamais, ils s'en rendent compte, cela pourrait avoir de grandes catastrophes sur l'espace temps et pour eux, plaida le professeur de métamorphose inquiète

-Ils ne seront pas conscients de la réalité de ce qui se passera. Une fois qu'ils seront retournés dans leurs vrais corps, ils auront l'impression d'avoir vécu un rêve. Et quand ils seront dans celui de leurs vies antérieures. Ils auront l'impression d'avoir toujours vécu cette vie, donc cela ne sera pas un problème pour l'espace temps, répondit Dumbledore d'une voix calme.

-Vous êtes sûr, commença la directrice de Gryffondor

-Minerva, répéta le vieil homme d'un ton posé. Ils ne risquent rien et c'est le seul moyen pour leur faire comprendre les réels sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. De plus, Harry et Ginny seront là.

-Bien si vous le dites », consentit le professeur MacGonagall exaspérée.

Elle sortit d'un pas rapide et laissa Dumbledore à ses pensées. Celui-ci regarda le corps inanimé de Ron et marmonna :

« Bonne chance, Chevalier Ronald de Walemby, vous allez en avoir besoin, mais l'amour triomphera