Chers lecteurs !
Me revoici avec une nouvelle fanfic qui je l'espère vous plaira ;)
On remonte au temps des Maraudeurs, pour découvrir leur scolarité et leurs adolescence, pour comprendre comment nous en sommes arrivés à l'histoire que nous connaissons tous : la traîtrise de Peter, la mort des Potter et l'emprisonnement de Sirius. Vous l'aurez compris, il y aura donc plusieurs chapitres à cette histoire.
Je rappelle que tout appartient à la merveilleuse et très talentueuse Miss Rowling, à la Warner et au Wizarding World, ce bel univers qu'elle nous a construit.
Et tout de suite, je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à laisser une petite review, ça fait toujours plaisir (même si je sais que ce prologue est plutôt court).
Prologue :
Il était endormi. Ou du moins, assoupi. Recroquevillé dans sa cellule. Puis des bruits parvinrent du couloir. Lorsqu'il entendit le résonnement de ses talons contre le sol de pierre, il entrouvrit les yeux.
Le noir. Le froid. Les murs épais. Les barreaux. Et le silence, complet, seulement rompu par le bruit régulier de ses chaussures, de son pas, de son allure. Il pouvait déjà l'imaginer : élégante, comme toujours, digne, belle, incroyable. Sans s'en rendre compte, il avait fermé les yeux à nouveau, se laissant aller au sommeil, désireux de s'endormir, et de rêver d'elle pour toujours. Il avait dû halluciner les bruits. Cette prison allait finalement le rendre fou plus vite que ce qu'il avait imaginé.
« DEBOUT ! Tu as de la visite ! ».
Il sursauta alors que l'Auror tapait avec une barre de métal contre les barreaux, faisant un bruit insupportable.
Alors il comprit les paroles de l'homme. De la visite. Il leva les yeux et la vit immédiatement. Elle était là, vraiment là. Il commença alors à bouger, se levant tout doucement, les muscles courbaturés d'être restés trop longtemps dans la même position. Il ne s'était pas rendu compte de l'inconfort, trop perdu dans ses pensées moroses. Il s'approcha des barreaux mais s'arrêta lorsque l'Auror pointa sa baguette contre lui.
« Pas de gestes brusques, pas de contacts physiques, sinon tu recevras un sort plus que désagréable, fais moi confiance sur ce point. » le mit en garde le sorcier.
Il n'écouta que d'une oreille, hocha la tête, mais il n'avait d'yeux que pour elle. Elle. Alors, il continua de s'approcher, et lentement, il déposa ses mains écorchées sur les barreaux, essayant comme ça de se stabiliser, puisque ses jambes tentaient visiblement de se dérober.
Et pour la première fois depuis deux semaines, il ouvrit la bouche pour parler, et fut surpris du son rauque qui en sortit.
« Marlène. »
Les yeux de la jeune femme se remplirent alors de larmes, mais aucune ne coula. Elle se contenta de sourire vaguement de lui répondre un simple :
« Sirius. »
