Note de la Traductrice : Cette fiction appartient à Jikage, qui a eu la gentillesse d'accepter que je traduise son histoire. Les Personnages de KHR n'appartiennent qu'à Akira Amano, sauf certains OC qui apparaitront, mais ne seront que des figurants.

La vitesse de publication n'est pas encore définie finalement, je pense ne poster la suite, que lorsque touts les chapitres déjà publiés de Jikage seront traduits. Je pourrai sans crainte tenir mes délais. Je n'ai, hélas, pas le temps d'y aller rapidos question fiction, c'est pour ça que toutes mes fics sont en pauses, ou en réécritures, et que je traine beaucoup pour cette traduction. Je ne vous poste le prologue, que pour vous donner un avant-gout de la fiction que je traduis. Histoire de vous mettre l'eau à la bouche.


PROLOGUE : THE FIRST NIGHT IT HAPPENED.


C'était pendant un début de soirée, alors que le soleil se couchait à l'horizon, que Tsuna avait supplié ses parents de le laisser regarder un film d'horreur avec eux. C'était étrange, d'autant plus qu'il n'y avait rien de plus détestable pour Tsuna que le sang. Mais il voulait être courageux à leur yeux pour une fois, il voulait être fier d'avoir pu supporter la vue du film, comme les autres enfants de l'école. Ses parents essayèrent de l'avertir dès le commencement du film, qu'il serait probablement plus judicieux d'aller se coucher maintenant, au lieu de rester si tard avec eux. Tsuna avait ignoré leur insistance, les avait aussitôt assuré avec un visage souriant qu'il serait exemplaire.

Iemitsu inséra le disque dans le lecteur, un regard malgré tout teinté encore de doute au visage. La petite famille était assise sur le canapé moelleux, en demi-cercle autour du bol de pop-corn. Dix minutes déjà, après la mise en route du film, Tsuna ressentait une peur insensée lui tortiller les entrailles. Il savait très bien ce qui allait suivre. En premier lieu, le film commencerait dans le bonheur et dans la normalité, comme ça l'était toujours. Alors, viendraient ensuite les mauvaises choses, qui s'aggraveraient de plus en plus au fils du film, et aboutiraient à ce dont il avait peur. Mais même en sachant tout cela, Tsuna regarda l'entièreté du film sans broncher, forçant ses yeux à ne jamais quitter l'écran. Il était déterminé à au moins regarder ce film en entier, pour ne pas avoir à mentir à tout le monde. Ses parents lui avaient jetés des regards inquiets quand la scène la plus effrayante était venue, alors que ses petits poings serraient les accoudoirs du canapé. Il souhaitait de toutes ses maigres forces que le temps passe plus vite. Tsuna refusa obstinément de détourner les yeux de la télévision.

En raison du fait que Tsuna n'était encore qu'un enfant tout jeune, son imagination avait tendance à être plus grande, plus inventive, plus créative que les adultes. Ses fantasmes se détraquaient.

Il pensait souvent à sa mort, ce qui en soi, était un genre de pensée malsaine pour les enfants. Alors que ses parents l'avaient mis au lit, et laisser seul sans lumière, dans sa petite chemise de nuit, il s'était assis dans l'obscurité, ses yeux tournoyant de manière paranoïaque aux alentours de sa chambre. Tsuna s'enveloppa dans ses couvertures, dans un cocon rapide. Il garda néanmoins une légère fente, afin de pouvoir respirer parmi les nombreux plis.

Quand il entendit un doux craquement du plancher, Tsuna pria pour que ce ne soit qu'une pensée trop bruyante venant de sa tête. Quand un autre craquement se répercuta dans la pièce, Tsuna se libéra de son cocon, et agrippa sa lampe de poche sur sa table de chevet, les mains moites. Un autre craquement des planches. Tremblant, Tsuna regarda la direction de son placard à semi-ouvert. Etrange. Il ne se souvenait pas que la porte de sa garde-robe avait été ouverte. Il la fermait toujours avant de dormir. Lentement, Tsuna descendit de son lit, ses pieds touchèrent vite le sol dur et froid. Il contracta ses orteils entre eux pour les garder au chaud. D'un pas hésitant, le brun s'élança vers son placard, et se décida à le fermer.

Mais bêtement, la curiosité eut définitivement raison de lui. La petite main de Tsuna s'enroula autour de la poignée de la porte glacée, et l'ouvrit lentement. Sombre. Il plissa les yeux dans l'abîme. Il reconnu ses vêtements, sa boite de jouets… Il dirigea sa lampe toujours éteinte vers l'intérieur du placard. Tsuna alluma l'interrupteur de sa torche, éclairant l'abîme obscur de la garde-robe.

- « Je vais te mordre à mort. » Siffla une voix basse.

Tsuna cria tellement fort que la maison en vibra. Ce fut la première nuit qu'il apparu.


Note de la Traductrice : Voici enfin le Prologue de « The Boogie Man ». Pour des raisons que je ne citerais pas, je compte laisser tout au long de la fic, l'appellation « Boogie Man », ainsi que les titres en anglais.

Si vous êtes de celles qui avez lu la version anglaise et que vous trouvez une des mes traductions dans le chapitre fausse, faites le moi savoir, je n'ai jamais appris l'anglais, je me sers des mangas/scans pour apprendre XD !

Merci d'avance, et j'espère que le prologue de cette merveille de fiction vous a plus.