MAISON DES EPPES

Les premiers rayons de soleil passent par la fenêtre, Charlie se réveille lentement et passe un bras autour de la taille d'Amita. Il dépose un baissé dans le coup de sa compagne et se lève.

Dans le couloir, l'odeur du petit déjeuner surprend Charlie, il se dit que son père à dû se lever tôt. Il descend l'escalier et arrive dans la salle à manger, au moment où il se dirige vers la cuisine, il entend un bruit de vaisselles qui tombent. Charlie se précipite dans la cuisine et voit son père une main sur la poitrine s'écrouler par terre.

Charlie : Papa !

Charlie s'agenouille devant le corps de son père étendu par terre, il se penche sur lui et s'aperçoit qu'il ne respire plus, Charlie le place en position de premier secours.

Charlie : Ok, (Plus pour lui que pour son père) Papa ça va aller ne t'inquiète pas…. (Hurlant) AMITA

Charlie commence à faire le massage cardiaque à son père ainsi que la respiration artificielle, Amita entre dans la pièce et pousse un petit cri.

Amita : Mon dieu, Charlie, qu'est ce qui c'est passé ?

Charlie : Je sais pas, je crois qu'il a fait un malaise, il ne respire plus….appelle vite une ambulance.

BUREAU DU FBI

Don sort du bureau du directeur au moment où son téléphone se met à sonner.

Don : Eppes

Amita : Don, c'est Amita

Don : Amita ? Il y a un problème avec Charlie ?

Amita : Non, Charlie va bien….mais votre père a fait un malaise.

Don : Quoi ! Comment il va ?

Amita : Il vient de partir en ambulance, Charlie est avec lui, je n'ai pas d'autre nouvelle pour l'instant.

Don : J'arrive, je vous rejoints à l'hôpital

Alarmes hurlantes et gyrophares allumés, Don traverse la ville, Amita lui a envoyé le nom de l'hôpital ou son père est emmené et comme un retour en arrière, il s'agit du même que sa mère. Arrivant devant l'enceinte du bâtiment Don sent l'angoisse l'envahir, il se gare à quelques mètres de l'entrée de l'hôpital. Pendant qu'il longe le mur de cet établissement, les souvenirs de sa mère se rappèlent à lui et il se met même à avoir des nausées. Plus il s'approche de l'entrée et plus il se sent mal, il finit par s'arrêter et se met à vomir. Après un instant, il s'oblige à se reprendre, il ne veut pas montrer son état et surtout pas à Charlie, il prend un chewing-gum, inspire un bon coup et repart.

HOPITAL DE LOS ANGELES

Charlie, debout dans la salle d'attente des urgences de l'hôpital, voit Don arriver et s'aperçoit immédiatement de la nervosité de son frère, il décide de le rejoindre dans l'entrée.

Charlie : Don

Don : (Jette un œil rapide à son frère) Alors, raconte moi ?

Charlie : Papa a fait un malaise, il s'agit d'un malaise cardiaque.

Don : Comment il va ?

Charlie : Don, papa a fait un arrêt cardiaque, il a fallu le réanimer.

Don : Et maintenant comment va-t-il ?

Charlie : Je sais pas, les docteurs ne m'ont encore rien dit.

Au moment où il finit sa phrase un docteur vient les rejoindre.

Docteur : Vous êtes de la famille de monsieur Alan Eppes ?

Don et Charlie : (En même temps) Oui, nous sommes ses fils

Charlie : Comment va-t-il ?

Docteur : Votre père a fait un arrêt cardiaque, nous avons dû le réanimer deux fois

Charlie : Deux fois !

Docteur : Pour l'instant, il est en réanimation, nous l'avons branché sous respirateur artificiel. Dès que son état le permettra nous envisagerons une opération.

Charlie : Une opération ? Dans combien de temps vous pensez pouvoir la faire et quelles sont les statistique sur les réussites de ces opérations ?

Don : (Sèchement) Charlie arrête !

Docteur : Nous n'en sommes pas encore la, pour l'instant il faut attendre et les prochaines heures vont être décisives.

Charlie : (Après un regard noir à son frère) On peut le voir ?

Docteur : Bien sûr, mais je dois vous avertir que tout le matériel autour de lui peut être impressionnent.

Charlie : Merci docteur

Docteur : C'est normal, je reste à votre disposition pour toute question en attendant, je vous envoie une infirmière qui vous conduira jusqu'à votre père.

Lorsque le docteur part, Charlie se retourne vers son frère qui n'avait pas ouvert la bouche depuis l'évocation du service de réanimation.

Charlie : Don ? Ca va ?

Don : Bien sûr…. (mal à l'aise) Par contre, je vais te laisser aller le voir tout seul, je dois retourner au bureau.

Charlie : T'es pas sérieux là ! (Haussant un peu la voix) Ton précieux boulot peut bien attendre un peu non ?

Don : (Ignorant la réflexion de son frère) Tu m'appelle s'il y a le moindre changement.

Don sort de l'hôpital sans même laisser le temps à son frère d'avoir la moindre réaction. Il se met à marcher presque à courir pour être sure que Charlie ne le suive pas. Arrivé à sa voiture, il s'appui contre cette dernière et vomi de nouveau. Il s'assoit un instant pour reprendre ses esprits mais il est submergé par les images de sa mère dans ce même service de réanimation. Pénétrer de nouveau dans ce service était au dessus de ses force mais ça il ne pouvait l'expliquer à personne et encore moins à Charlie, donc il préférait le laisser pensé qu'il fessait passer son boulot avant sa famille.