Parmi les innombrables bâtisses écrasés par la guerre pour une idéologie : la justice. celle dont parlait les marines mais qui, jamais n'avait été respecté fasse au rescapés des villes ruinées par ces conflits incessants. ils se battaient encore dans la montagne. On pouvait entendre leur coeur battre à tout rompre tandis que ceux des civiles faiblissaient. Ils étaient vivant, n'étaient-ce pas le principal ? Quand bien même leur pays serait épuisé, sans défense. Il y aurait toujours des gens pour le défendre. c'était ce qu'on appelait un discours bien trop optimiste pour être une réalité. Les douleurs pouvaient être physiques mais elles restaient morales. les souvenirs de la bataille. L'odeur du sang. toutes ces visions les hanteront jusqu'à leur mort.
Et, parmi ces victimes innocentes, il y avait ce garçon. Il avait observé les épées se fracassant l'une contre l'autre, les cris de terreurs. Il avait vu la mort. Depuis son petit tonneau de bois où sa mère l'avait caché. Ses yeux s'étaient écarquillés d'horreur. Cette nuit-là, il avait entrevu la plus sombre partie de l'homme. Cette vérité qui devait être caché des enfants pour que le monde parfait qu'ils s'imaginaient puisse perdurer. sept ans pour construire un monde parfait. Une seule nuit lui avait suffit pour le détruire. Les cadavres s'empillaient devant lui. Alors il avait fait la seule chose qu'un enfant pouvait faire. Il a couru. Loin de ce monde qui ne semblait plus être le sien. Il pouvait entendre les cris de sa mère au loin mais il ne s'était pas retourné, il serait mort s'il l'avait fait. Mais, cet instant restera à jamais gravé dans sa memoire. Tout les jours en se levant, il se rappellera que c'était lui et lui seul qui avait abandonné sa mère.
Les marines pouvaient bien crier qu'ils faisaient la justice, que sans eux des millions de gens auraient péri. Mais qui lui rendra son innocence d'enfant. Qui rendront aux gens leurs rêves en les débarrassant de leurs cauchemars. Ce ne sera pas eux, et ce ne sera jamais personne. Aucun Homme est capable de faire oublier la perte d'un être cher ou celle de soit même. En voulant détruire des monstres, sans le savoir, ils en créaient de nouveaux. Au fond de son tonneau, le petit garçon n'avait pas vu que des pirates ce soir-là. Il s'était rendu compte que même ceux en qui il croyait avait aussi ce regard, qui n'exprimait pas de la générosité envers le peuple, mais l'envie de tuer.
Merci d'avoir lu mon os ! Je ne suis pas sûr de l'avoir réussi celui-là car j'ai eu beaucoup de mal à le faire mais j'espère qu'il vous plaira quand même. salut o/
