Bonjour ! Aujourd'hui j'ai décidé d'entamer un petit recueil de One Shot plus ou moins courts !

Ce recueil contiendra du Destiel et du Sabriel, et puis pleins d'autre couple selon vos demande ;) !

Je posterai un peu au feeling, mais tâcherai de poster une à deux fois par semaine :)

Le premier ci dessous, ne me demandez pas d'explication, je ne comprends pas moi même x) Envie de rire sûrement x)

Je pense faire beaucoup beaucoup de fluff, les trucs dramatiques c'est pas trop ça en ce moment, j'ai besoin d'un peu 'amour dans cette série ..!

Il y aura sûrement des spoilers au fur et à mesure, j'essaierai de vous prévenir !

Désolée pour les fautes qu'il reste malgré ma correction, n'hésitez pas à poster une review !

Merci de me lire encore une fois, je vous aime fort !

Bonne lecture !


Dean s'était réveillé, ou plutôt s'était fait réveillé par un rire tintant à travers tout le Bunker, la bouche pâteuse et les yeux cernés par le manque de sommeil.

Après avoir péniblement ouvert ses orbes vertes voilées par la fatigue, et s'être redressé en position assise tout en maudissant celui qui osait rire à gorge déployé à – Le chasseur jeta un coup d'œil rapide à son réveil – 3heures du matin.. QUOI ? 3heures ?

Dean se leva brusquement, jurant de tuer l'auteur de son réveil forcé, faisant abstraction de l'élancement que subit sa tête, trop rapidement sollicitée, il s'avança – quelque peu chancelant, vers sa porte, la franchi et la claqua bruyamment, exposant son mécontentement à qui voudra bien l'entendre.

Il s'avança dans le couloir sombre du repère des Hommes de Lettres, jusqu'à apercevoir la porte du salon entre-ouverte, d'où lui parvenait des bruits – qu'il ne tenta pas d'analyser, il n'en était vraiment pas capable à trois heures du matin.. trois heures.

Il soupira.

Lorsqu'il entra dans la pièce, il fut d'abord éblouit, non pas par la beauté du lieu, mais par cette putain d'agressivité lumineuse dont faisait preuve l'ampoule unique qui le narguait au plafond.

« Putain de merde, éteignez moi ce bordel ! »

Ce qu'évidemment, personne ne fit.

« Dean ? »

Cas.

Évidemment. Qui pourrait bien être assez fou pour se lever à trois heures (trois heures bordel), allumer la lumière du salon, et rire bruyamment, sûrement dans l'unique but de réveiller le chasseur.

« Cas putain, c'est quoi ton problème mec ? »

Dean avait rouvert les yeux et était présentement exaspéré par la vision qui s'offrait à lui.

Castiel, une couverture sur ses épaule, assit sur un des fauteuil, les jambes ramené à son torse, une tasse de café en main, était – semblait-il, grandement amusé par sa tasse.

Scène vraiment adorable, aurait pensé le Winchester s'il n'était l'homme le plus viril de la création.

« Dean, viens voir ! »

L'interpellé soupira, mais accéda à la demande de l'ex ange, un petit sourire aux lèvres, parce que .. c'était Cas.

Une fois à la hauteur du brun, celui-ci fit de grands gestes, manquant de peu de renverser le café brûlant sur le Winchester.

« Dean regarde, attends, non, ne regarde pas encore, DEAN ne regarde pas ! »

Le chasseur avait ouvert grand les yeux fasse à son ami, qui lui hurlait à moitié dessus, hystérique, alors qu'il n'avait pas bougé d'un cil.

Castiel d'un geste brusque, baissa le chasseur jusqu'à ce qu'il soit à la même auteur, et lui tendit la tasse.

« Voilà ! Maintenant regarde ! »

Dean, ayant totalement oublié la raison première pour laquelle il s'était retrouvé hors de son lit à trois heures du matin (Trois heures du matin putain), se pencha un peu plus vers la café noir, et attendit.

Mais rien ne se passa.

« Euh, Cas je ne vois rien là »

Castiel releva les yeux, surprit

« Mais.. Il n'y a rien Dean »

Le chasseur haussa les sourcils, dans une totale incompréhension, et planta ses yeux dans ceux beaucoup trop bleus de son brun, avant d'éclater de rire.

« Dean, pourquoi est-ce que tu rigole ? »

Le ton sérieux qu'avait prit Castiel n'eut pour effet que de redoubler le rire du chasseur, rire quelque peu hystérique et incontrôlable.

Ne comprenant même pas pourquoi il rirait, Dean était à moitié par terre, les brass repliés sur son ventre, des larmes de rires aux bords des yeux.

« J'en p-p-.. peux plus ! C-Caaas aide m-m-oiiiahaha.. »

Castiel regarda son ami, en pleine crise de.. truc pas très normal, et fut lui aussi envahi par ce rire, vraiment étrange, et fini également au sol, la couverture répandu sur le parquet froid du salon, les joues douloureuses et les ongles enfoncés dans son ventre, douloureux lui aussi.

Lorsque les deux hommes se furent calmés, ou en tout cas, furent capables de se tourner l'un vers l'autre sans littéralement exploser de rire, ils se regardèrent, mer contre forêt, Ange contre humain, les yeux brillants de larmes de joies contenues.

Aucun des deux ne surent qui avait amorcé le premier geste, mais s'en préoccupèrent peu, préférant s'embrasser comme deux damnés, se frôlant, se caressant, comme s'ils se touchaient pour la dernière fois, voulant s'imprégner du goût de l'autre, de la douceur de sa paume sur leur peau, chaude et frissonnante.

.

Sam, réveillé par la porte claqué de son crétin de frère, était devant la porte du salon, les yeux grands ouvert devant la scène qui se déroulait devant lui.

Son frère était mort de rire, et tenait Castiel par le bras, essayant de se redresser, alors que le brun était aussi mal en point que lui, se laissait tomber au sol, redoublants de rire.

Il hésita à entrer discrètement et réciter un de ses exorcismes apprit par coeur, lorsque les deux hommes se calmèrent, tout en ne se lâchant pas des yeux.

Il vit clairement les deux êtres se rapprocher et échanger un baiser des plus fougueux, sans aucune valeur morale, se dit Sam.

« Vous êtes des putains de malades. »

Il se retourna, exaspéré, et parti de recoucher, parce que, putain, il était que 3heures du matin !