Bonjour !

Titre : Un Autre passé pour un Autre futur

Rating : M

Discaimer : rien de ce monde ne m'appartiens

Résumé : Mort. Il était mort. Mais, s'il avait une nouvelle chance ? S'il pouvait retourner dans le passé pour changer le futur ? Avec la participation non désirée de Draco, ils vont retourner à l'époque où la première guerre a réellement commencé.

Couple : Harry/Devlin (il est fort possible que vous ne le connaissez pas, il s'agit du fondateur de la Société des Balais de Courses Nimbus). Pour Draco, je ne sais pas encore, dites moi si vous avez des idées.

Note : Il faut savoir que j'ai publiée cette nouvelle fic hier mais que je l'ai supprimé parce qu'il y avait beaucoup trop de fautes et que j'ai changée d'avis sur un fait important de l'histoire et que je l'ai donc légèrement changée. J'en suis désolée. Sinon, je ne sais pas combien de chapitre aura cette fanfiction mais je pense qu'elle sera plutôt longue. J'ai l'idée principale de l'histoire de cette fic mais si vous avez des idées à me soumettre, je les prendrais avec plaisir. APAF est une fanfiction qui commencera à la naissance des Maraudeurs mais cela sera précisé au chapitre 2. La longueur des chapitres dépendra de mon inspiration et de mes envies, merci de le respecter. Si l'un où l'une d'entre vous pensez avoir le temps de devenir beta, venez en mp. Et autant vous prévenir toute suite, Harry adoptera Severus et Remus.

Bonne lecture !


Chapitre 1 : Le Maître de la Mort


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On ne veut être maître de l'avenir que pour pouvoir changer le passé.

Milan Kundera

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Harry Potter releva la tête de la Pensine face à lui. Il se laissa tomber sans aucune grâce, à même le sol, et frotta fortement les yeux avec ses mains. Effaçant alors les larmes qui s'étaient échappées. Un soupir tremblant passa ses lèvres et il leva difficilement la tête pour regarder autour de lui.

Le bureau de Dumbledore était affreusement vide. Tout ce qui le rendait si vivant avait disparu avec la mort du Directeur. La plupart des affaires personnelles de ce dernier avaient été déplacées, seules la Pensine, le bureau et les tableaux vides de leurs occupants, étaient encore présent.

Commençant réellement à enregistrer ce qu'il venait de voir, le jeune brun ne put empêcher sa colère faire surface. De quel droit le Directeur, celui qu'il avait considéré comme son mentor, avait-il pu manipuler sa vie ainsi ? De quel droit l'envoyait-il à la mort sans aucune considération ? Il n'était pas une arme et encore moins un pion qu'il pouvait manipuler à sa guise ! Il ne le laissera pas dicter une action aussi importante, ou, quoi qu'il arrive, la seule fin qu'il aurait serait sa mort.

Mais malgré ses pensées, Harry savait qu'il n'avait pas le choix. Et Snape le savait, lui aussi, quand il lui a donné ses souvenirs.

Il devait mourir.

Pour le bien de tous.

Il passa une main tremblante dans ses cheveux, les rendant encore plus emmêlés qu'a leur habitude, et se força à se lever. Regardant une dernière fois le bureau vide, il eut un sourire amer. Il n'aura donc jamais eu la possibilité de vivre sa vie comme il l'entendait. Mais malgré la colère bien présente en lui, il ne pouvait pas en vouloir à celui qu'il avait aimé comme son grand-père. Ce dernier, malgré ses erreurs, à toujours pensé être juste. Et rien que pour cela, il ne pourra jamais cracher sur son nom et sa mémoire.

Le dernier des Potter soupira une nouvelle fois et s'approcha d'un pas lent vers la fenêtre qui donnait sur le parc devant Poudlard, là où la bataille faisait rage. De la où il était, il pouvait voir des dizaines de cadavres joncher le champ de bataille. Ne laissant aucun doute de l'horreur qui était en train de se passer.

Fermant les yeux et trouvant tout le courage que sa Maison lui avait donné, il sortit de la pièce. Ses jambes avançaient beaucoup plus vite que son esprit le voulait. Car oui, il ne voulait pas aller se battre. Il n'avait jamais aimé la violence. Cela lui rappelait beaucoup trop son Oncle quand celui-ci avait bu ou encore son cousin quand il voulait jouer à ''La chasse au Harry''. Et surtout, il ne voulait pas mourir. Enfin, pas de cette façon. Il se serait plus imaginé mourir vieux, entouré de pleins de petits enfants. Pas ici, pas à dix-sept ans et encore moins de la main de Voldemort.

Ses pieds claquaient sur le sol aux rythmes élevés de ses pas. Sa tête souffrait d'un horrible mal de crâne et ses mains tremblaient rien qu'à l'idée que dans moins d'une heure, son corps sera sans vie. Mais il avança, zigzagant à travers les cadavres, ne regardant pas les visages de peur de reconnaître une connaissance. Il avança, évitant les nombreux sorts que ses camarades sorciers se jetaient entre eux. Il avança, la tête haute, malgré la peur, vers la forêt interdite, rejoignant sa mort inévitable.

Et il l'atteint.

Devant les arbres sombres, il s'arrêta. Ne voulant continuer, ne pouvant continuer. Soupirant une énième fois, il recommença à marcher quand un cri l'arrêta de nouveau.

« Potter ! »

Le brun se retourna et regarda son ennemi de toujours, sa Némésis, son rival, courir vers lui avec un air paniqué sur le visage. Le blond , habituellement si propre sur lui, était dans un état inquiétant. Outre les vêtements déchirés et les cheveux recouverts de boue, ce qui marqua Harry fut la partie avant du bras gauche qui semblait avoir été arraché, et aussi la grande morsure qui recouvrait une grande partie de son épaule.

Le Malefoy, arrivé à sa hauteur, suivit son regard et dit avec un air moqueur, absolument pas convenable pendant ce genre de situation. Mais qui semblait surtout cacher toute la peur qu'il ressentait en ce moment. Harry ne pouvait lui en vouloir.

« Oh, ceci ? Ce n'est rien, juste un loup-garou en colère… »

Harry le regarda bêtement, se demandant comment le blond pouvait-il ne pas se rouler en boule de douleur alors qu'une putain de partie de son bras avait été arraché. Comme s'il entendait ses pensées, le garçon lui dit :

« Un sort qui me permet de ne pas ressentir la douleur pendant quelques heures et un autre que empêche le sang de couler » dit-il en haussant ses épaules alors qui semblait sur le point de pleurer en regardant son avant-bras disparu. Le Serpentard se secoua la tête.

« Mais où tu vas Potter ? On a besoin de toi sur le champ de bataille. »

La famille Malefoy, se rappela Harry, avait quitté Voldemort quand celui-ci avait voulu marquer Draco et avait demandé asile chez Dumbledore. Mais celui-ci avait demandé une contrepartie qui consistait à ce que Lucius devienne espion. Les Malefoy avaient été scandalisés, même Harry avait regardé son mentor avec surprise. Mais Lucius avait accepté, voulant plus que tout protéger son fils et sa femme de ses propres erreurs. Malheureusement, Lucius avait été découvert et fut tué, sa femme, elle, mourut de chagrin, laissant alors son fils seul.

Mais, contrairement à ce qu'il avait pu penser, il ne s'était pas laissé abattre et, malgré la haine qu'il avait contre Dumbledore pour avoir forcé son père à mettre sa vie en danger, il resta dans le camp de la Lumière. Devenant, au même titre que Ron, Hermione et lui, un héros de guerre. Et grâce à lui, plusieurs Serpentard, enfants de Mangemorts, avaient défié leurs parents pour ne pas être à la solde de ce fou.

Le Potter, revenant au présent, vit que le blond attendait une réponse. Il ne dit rien mais regarda la forêt derrière lui et le blond fit une drôle de tête.

« J'ai peur de comprendre le Balafré… Ne me dit pas que tu vas rejoindre Tu-sais-qui ?! C'est du suicide ! »

Le brun détourna le regard, ne pouvant soutenir celui accusateur de l'autre.

Un rire sinistre sorti de la bouche du Malefoy.

« Alors c'est ça ? Tu abandonnes ? Tu es beaucoup plus lâche que ce que pensait Potter… »

Harry releva vivement la tête vers lui avec un regard noir.

« Tu ne comprends pas, Malefoy ! Je n'ai pas le choix ! »

« Bien sur que si tu as le choix, espèce de débile ! Tu pourrais combattre avec nous ! » dit-il en s'approchant si près du Potter que ce dernier pouvait sentir l'odeur du sang venant du blond.

« Non, tu ne comprends pas ! Si je ne meurs pas, Voldemort ne peut pas mourir non plus ! »

Le Serpentard se calma instantanément et le regarda avec des yeux ronds. Il demanda plus calmement :

« Que veux-tu dire par la Potter ? »

Harry grimaça.

« Tu te rappelles des Horcruxes ? Je viens d'apprendre que j'en suis un ! » s'écria-t-il, faussement joyeux.

Le regard d'horreur du blond, qu'il aurait tellement aimé voir sur son visage pendant ses premières années à Poudlard fit naître un petit sourire sur ses lèvres. Sourire qui partit bien vite quand un soupire le remplaça. Il regarda Malefoy, qui toujours figé, ne semblait même plus faire attention aux cris qui les entouraient. Il lui sourit gentiment et à la plus grande surprise des deux, il lui fit une accolade, que le blond, après une hésitation, lui rendu. Les deux jeunes garçons en avaient franchement besoin.

Cassant le câlin improvisé, Harry eut un doux rire. Venait-il réellement de faire un câlin à Malefoy, Draco Malefoy ? Il regarda une dernière fois le blond, enregistrent tous les traits de son visage et se retourna.

« Adieu Draco… »

Il rentra dans la forêt.

Ses pas se firent plus rapides qu'avant. Les brindilles craquaient quand il marchait, et des feuilles mortes tombaient dans ses cheveux, bien qu'il s'en fichait. Plus il avançait plus la forêt semblait triste et sombre, les créatures magiques qui peuplaient habituellement avaient disparu, fuyant la bataille.

Il était seul, allant droit vers la mort qui semblait l'appeler sans qu'il ne veuille réellement la rejoindre. Mais il n'avait encore une fois pas le choix.

Perdu dans ses pensées sombres et à force d'avancer, il ne vit que trop tard qu'il était arrivé devant de son bourreau qui, entouré de ses sbires, le regardait avec un grand sourire. Ce qui lui donnait un aspect particulièrement affreux. Il ne put se retenir et frissonna, ce qui sembla plaire à Voldemort puisque son sourire devint plus grand encore.

« Enfin là, Potter. Je pensais qu'avec ta force inexistante tu n'oserais pas te dresser face à moi. » dit-il de sa voix sifflante provoquant le rire de ses Mangemort.

Le brun ne dit rien et le regarda dans les yeux, impassible alors qu'à l'intérieur il bouillonnait. Il ne voulait pas mourir.

« Enfin, nous ne sommes pas là pour parler de toi Potter mais pour te tuer. Es-tu près ? » demanda le chauve inutilement.

Toujours silencieux, Harry ferma seulement les yeux. Non…

Et avec un sourire que l'on pouvait entendre dans sa voix, Voldemort jeta le sort interdit :

« Avada Kedavra ! »

Je veux vivre, pensa une dernière fois Harry avant que le rayon vert l'atteigne en pleine poitrine.

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HP

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Une lumière blanche essayait de passer malgré ses paupières closes. Harry grogna et se retourna sur le ventre. Il entendait une douce voix l'appeler.

« Maître… »

Il grogna encore plus fort, par Merlin qu'elle le laisse dormir.

« Maître… »

Ne pouvait-il pas dormir dans cette école de fous ? Le brun posa ses mains sur ses oreilles pour éviter que la voix le réveille complètement. Attendez une minute… ''Maître'' ?!

Complètement réveillé, Harry se mit vivement en position assise et regarda autour de lui. Il était dans une pièce entièrement blanche seulement munie de trois portes en bois foncés. Commençant réellement à paniquer, le Potter voulu prendre sa baguette qui était censée être dans sa poche mais ne la trouva pas.

Mais que se passait-il ?

« Maître, vous êtes enfin réveillé ? »

Il regarda autour de lui, cherchant l'auteur de la voix mais ne vit personne.

« C'est normal, ne vous inquiétez pas. »

Venait-il de lire dans ses pensées, pensa Harry, interloqué.

Un petit rire venant de nul par résonna dans la pièce.

« Oui, je viens de le faire. »

« Mais… Qui êtes-vous ? Et où suis-je ? »

« Vous ne vous rappelez pas, Maître ? »

Voyant que le brun était perdu. La Voix lui dit sans tact :

« Vous venez de mourir, Maître… »

Et tout lui revint alors en mémoire. La mort de Snape dans la cabane, ses souvenirs, l'Horcruxe qu'il a dans la tête, Draco, la forêt interdite et Voldemort…

« Je suis mort. » se dit-il pour lui-même.

Il regarda autour de lui. Est-ce donc ça l'endroit après la mort ? Si c'est le cas, alors il allait franchement s'ennuyer. La Voix rigola de nouveau.

« Non, Maître, vous n'y êtes pas, enfaite vous n'êtes pas encore réellement mort. »

« Commença ? Et pourquoi m'appelez-vous ''Maître'' ? »

« Parce que vous l'êtes, Maître » dit la voix perplexe. « Vous êtes mon Maître, moi et mes sœurs avons besoin d'un Maître.. »

« Mais vous qui êtes-vous ? » demanda le seul être visible, de plus en plus perdu.

« Je suis la Mort, Maître. »

« Pardon ?! »

La Voix sembla hésiter.

« Quel est le problème, Maître ? »

Soufflant pour se calmer, Harry regarda de nouveau autour de lui. Cela devenait de plus en plus oppressant. La pièce était réellement minuscule. Il se leva et s'approcha vers l'une des portes et voulut l'ouvrir. Il ne supportait plus d'être enfermé cela lui rappelait son ancienne chambre, le placard.

« Non ! » cria la Voix paniquée

Harry arrêta son geste et ramena sa main vers lui. Que lui arrivait-elle ?

« Vous ne devez traverser aucune porte tant que l'on n'a pas parlé ! »

Le brun regarda de nouveau dans la pièce et soupira.

« Ne pouvez-vous pas vous montrer ? »

« Oui je le peux, mais je n'ai pas d'apparence propre et je ne peux que prendre une apparence connue par mon Maître, Maître… »

Le Potter hésita, ne voulait pas forcément voir un ou une ami.e apparaitre devant lui en sachant que ce n'était pas réellement lui. Mais parler au vide était vraiment déstabilisant, alors il accepta d'un signe de tête.

Et, devant lui, apparut alors une jeune rousse aux yeux verts. Le visage d'Harry se ferma comprenant que la femme en face de lui était sa mère. La Voix ne pouvait elle pas prendre quelqu'un d'autre ?

« Je suis désolée, Maître, mais je ne peux choisir mon physique. Je suis dans l'obligation de prendre l'apparence de la première personne qui meurt devant le Maître . »

Elle semblait contrite. Le brun soupira, c'était lui qui lui avait demandé après tout. Il leva les yeux verts dans ceux, si semblables aux siens de la femme en face de lui.

« Bon, comme ça tu es la Mort elle-même ? » demanda Harry, voulant mettre ceci au claire plus vite possible.

« Je suis l'une des Morts pour être plus précise, avec mes sœurs nous somme dix. Mais nous vivons pas à la même dans la même dimension . »

« Comment ça ? »

« Pour faire simple, moi, je m'occupe du monde dans lequel vous êtes, mes sœurs, elles, s'occupent de dimensions jumelles au vôtre . Chacune d'entre nous a un Maître, et vous êtes mon nouveau Maître ! » s'écria-t-elle, étrangement heureuse à cette idée puis elle se reprit. « Et, vous en tant que Maître de la Mort, vous ne pouvez mourir tant que vous ne l'avez pas vous-même souhaité. » Elle le regarda pendant plusieurs secondes, le jugeant. « Les trois portes qui sont dans cette pièce vont changer votre futur. »

Harry, surpris, lui demanda de continuer.

« La première porte vous fait définitivement mourir. » Harry et la Mort grimacèrent en même en temps. L'un ne voulant pas mourir, l'autre ne voulant pas perdre son Maître au bout de si peu de temps. « La deuxième vous ramène là où vous êtes parti. » Cette fois, seul Harry grimaça, son ancienne vie ne lui manquait pas réellement. « Et la dernière vous amène une époque dans le passé ou l'on a le plus besoin de vous. »

« L'époque où on a le plus besoin de moi ? » répéta le brun, perplexe.

« Oui, ce serait l'époque où vous aurez la possibilité de changer votre actuel présent pour ce que vous considérez comme mieux. »

Harry n'en revenait pas. Déjà, il était le Maître de la Mort et celle-ci lui laissait le choix de pouvoir vivre une autre vie ? Mais le brun se méfia, c'était trop facile.

« Oh, mais je vous dis la vérité, Maître. » dit-elle avec la voix de sa défunte mère légèrement déçue que son petit Maître ne la croit pas.

« Et pourquoi je suis ton Maître dans ce cas ? » dit-il provocateur, s'attendant à ce qu'elle soit coincée et ne trouve pas de réponse. Comment pouvait-il être le Maître de la mort ?

« Vous avez eu en main les trois artefacts créés par notre première sœur. La Baguette de Sureau, la Pierre de Résurrection et la cape d'Invisibilité. Ces trois objets, qui ont été réunis, on fait vous mon Maître. » dit-elle, heureuse.

Harry resta estomaqué. Le Conte des trois frères était donc réel ? Car oui il avait eu les trois objets en sa possession, mais ce n'était pas grand-chose. Pouvait-il réellement devenir Maître de la Mort pour si peu ?

« Ce n'est pas ''peu'' comme vous semblez le penser, Maître ! » dit la Mort en colère. « Des milliers d'humains ont essayé mais non jamais réussi » continua-t-elle plus calmement.

Harry soupira et se frotta les yeux. Bon, très bien. Alors, il était le Maître de la Mort et grâce à cela, il pourrait ne jamais mourir. Le brun releva la tête, stupéfait en réalisant que oui, si la Mort disait vrai, il était donc immortel ?

Sans qu'il ne remarque, la Mort sourit en entendant ses pensées. Elle s'approcha doucement de l'homme face à elle et posa, dans un geste doux, une main sur son épaule. Harry sursauta et la regarda surpris qu'on l'interrompt pendant qu'il réfléchissait.

« Je suis désolée, Maître mais le temps est compté. Vous devez vite faire un choix et ouvrir une porte. » lui murmura-t-elle.

« Ma-mais je ne sais pas… » Comment pourrait-il faire un choix aussi compliqué que celui-là en si peu de temps ?

« Non, c'est facile Maître. Voulez-vous mourir ? Voulez-vous reprendre la vie là où vous l'avez laissé ? Ou voulez-vous vivre une vie complètement différente où vous pourrez vivre votre vie avec vos propres choix ? » Le brun n'eut aucun mal à voir l'option que préférait la Mort.

Mais pour tout dire, Harry préférait aussi la dernière solution, mais en quelle année arriverait-il ? Et surtout, il se retrouverait tout seul à un moment où il n'était personne ? La Mort soupira en entendant les réflexions du brun. Elle ne pouvait pas lui dire l'année où il arriverait mais elle pourrait lui faire un petit cadeau.

« Maître, » commença-t-elle pour attirer son attention, elle continua « si vous choisissez la troisième porte je pourrais choisir une personne de votre temps pour vivre avec vous. »

Harry commençait à bien aimer l'idée mais une question vint prendre place dans sa tête.

« Cette personne disparaîtra donc du présent ? »

« Non Maître, parce que à partir du moment où vous reviendrez dans le passé, ce présent disparaîtra. »

« Je ne pourrais jamais faire ça ! » dit Harry, survolté « Ce serait tellement égoïste… » finit-t-il défait. Il ne pouvait définitivement pas détruire ce monde pour son propre plaisir.

« Trouvez-vous réellement que ce présent est beau, Maître ? Il est rempli de peur de crainte et de tristesse, et vous avez le pouvoir de changer cela. »

Et c'est ce qui convainquit Harry, parce que oui, ce présent n'est pas beau ni joyeux. Il remonta son regard dans celle qui avait volé le physique de sa mère. Il était décidé.

« J'imagine que je ne saurais pas qui m'accompagnera ? » demanda-t-il, réaliste. La Mort ne fit que lui sourire.

Le brun eut un soupire entendu et marcha d'un pas sûr vers la troisième porte. Ses mains tremblaient quand il voulut prendre la poignet mais il se ressaisit, regarda une dernière fois la Mort dans les yeux et passa la porte.

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HP

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« Oh par Merlin ! » cria une voix.

« Qu'on appelle de l'aide ! » en dit une deuxième.

Harry fronça les sourcils, alors que les voix tambourinaient dans sa tête. Son corps souffrant de partout. Il essaya vainement d'ouvrir les yeux mais la lumière l'obligea à les fermer.

« L'un d'eux est conscient ! »

« Hey, petit, ça va ? » La voix semblait inquiète.

Il se força les yeux et regarda qui lui parlait. C'était un homme d'une quarantaine d'années qui lui avait posé la question. Il hocha la tête mais le regretta vite et grimaça de douleur.

« Tu t'appelles comment, petit ? »

« Je..Hm, je m'appelle Harry, Harry Leroy. »

« Très bien Harry, et lui, il s'appelle comment ? »

Tournant la tête vers l'endroit où pointait l'homme il tomba sur le corps inerte de Draco Malefoy. Il resta bloqué, à fixer inutilement son ennemi qui était là, devant lui. Et il pesta contre la Mort, elle ne voulait apparemment pas lui faciliter la vie ! Il se reprit quand l'homme lui reposa la question, encore plus inquiet.

« Lui, il s'appelle Draco, » Harry eut un sourire machiavélique malgré les douleurs qu'il subissait, et ayant une vague connaissance du français grâce à Hermione qui lui avait appris les bases, dit : « Draco Lafouine.» Il s'empêcha de rigoler face à sa blague parfaitement immature.

« D'accord, » l'homme continua « comment êtes-vous arrivés là ? »

Harry voulu répondre mais la douleur qu'il ressentait l'acheva et ce fut le noir.

A suivre…


Une review ?

Big bisous !