Note de l'auteur: Ni l'Univers ni les personnages de la saga Harry Potter ne m'appartiennent mais je les emprunte pour cette
histoire ( d'ailleurs la musique d'Anatu: Bleach ne m'appartient pas non plus, mais je vous conseille quand même de l'écouter.)
Reviens une fois de plus
Le 2 mai 1998, Voldemort est mort.
Harry a vécu pour ce moment.
17 années presque 18, passées à ...Respirer, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus.
Quand son ennemis est tombé à genoux, Harry a sentit le poid de son destin se lever. Ce même destin qui le condamnait à tuer un homme où à mourir par ses mains.
Il s'est sentit si léger, soulagé.
Un instant de flottement qu'il passa à fixer Tom Elvis Jedusor dans les yeux.
Il voulait que ce sentiment reste et persiste dans sa chair et dans son coeur. Pour se faire, il devait être sur que celui-ci périsse bel et bien. Une pointe de joie titillait le coin des lèvres d'Harry.
Deux ou trois secondes s'écoulèrent comme si elles étaient des heures. La lueur du matin illuminait paresseusement les iris vermeilles del'homme mourant. Pour une fois des émotions, autre que la rage, s'y dévoilèrent. Et Harry ne les vit que trop bien.
Incompréhension, peur, injustice, impuissance...Tristesse.
C'est étrange à dire mais, quand il vit la colère montée dans le regard de l'autre, il comprit que celle-ci n'était pas dirigée qu'à lui.
Non, elle était destinée à tous, pour le monde entier. Un bien sinistre dernier cadeau.
Le Seigneur des Ténèbres a, ensuite, tourné sa tête vers le ciel pour lui hurler sa douleur et sa rage si coutumière avant de disparaitre, bouts par petits bouts. La cendre se mélangea à la poussière sous le soleil endormis.
Harry expira longueument en regardant la scène.
En aucun instant, il n'avait vu une lueur d'abandon dans les pupilles de l'homme, même à la toute fin.
Alors il se dit qu'enfin de compte, même si la mort est sa plus grande peur, Voldemort l'affrontera, comme il s'est battu contre le monde tout entier.
Le symbole de la lumière voulut tout d'un coup s'agenouiller, lui aussi, sur les dalles défoncées de Poudlard.
Ne serai-ce que pour ne plus se sentir aussi déboussolé, perdu , déraciné.
Le 31 décembre 1934, Tom est emplit de satisfaction.
En fait, il se sent plus que satisfait.
Ce n est pas du bonheur, ni même de la joie. Mais il pense que ça doit s'en rapprocher.
C'est un mélange entre une bonne dose de fierté, d'excitation et d'anticipation.
Il se tient aussi immobil que le lapin qui pends devant ses yeux.
Les pattes de l'animal frétillent encore de la vie qui l'a quitté, mais, ses oreilles restent baissées, mollasses et le sang qui tâche ses poils sous son cou tranché commence à sécher. Quelques gouttes écarlates, seulement, s'écrasent encore sur les pavés froids.
Aujourd'hui Tom s'offre un cadeau. Et une promesse.
A partir de cette date:
Personne ne lui prendra ce qui est sien.
Personne ne lui fera du mal.
Personne ne l'humiliera .
Et si quelqu'un s'égare à dépasser ses règles établies, il ne voudra pas en voir les conséquences.
L'enfant peut entendre les cris de joies et les rires des autres orphelins dans la cours même à travers la lourde porte en bois de l'entrée principale.
La vie à l'orphelinat est réglée comme du papier à musique.
A 18h00 on mange, à 18h30 on débarasse,à 18h40 temps libre.
Il est 20h10 et c'est pour ça que Tom s'attends à voir dans 10 minutes deux lignes d'oprhelins rentrer par cette même porte pour monter dans les étages supérieurs.
Il lui reste encore un peu de temps, alors il se tient au milieu du corridor, seul, avec le lapin et ses petits yeux sans vie.
Il l'a attaché avec une vieille cordelette trouvée dans une rue. Elle est noire, aussi noire que les ongles de Jedusor plein de la terre qu'il a dût trifouiller pour la sortir de là. Il ira se laver les mains dés que se sera finit. Il déteste être sale.
Il a égorgé la bête avec un couteau volé aux cuisines. Ensuite il a remis l'arme néttoyée à sa place.
Depuis ,Elle repose sagement à côté des autres lames. Elles ont étés mises hors de portée des pensionnaires de l'orphelinnat car évaluées trop ... coupantes par les surveillantes.
Tom à du monter sur un tabouret pour la prendre et la redéposer sur la septième planche de l'étagère.
Ensuite, il a utilisé son ''pouvoir'' pour faire léviter la bête sur les chevrons d'une poutre. Il eut quelques difficultés avec cette action
précise... Mais après beaucoup de concentration et de volonté, l'animal fut accroché avec succès.
Pour un effet plus spectaculaire, Jedusor l'a pendu par le cou en face de l'entrée.
L'enfant observe son oeuvre encore une minute avant de se décider à bouger. Ses jambes le mènent au premier palier où il s'accroupit.
Là où le pan du mur le dissimule tout en lui offrant une pleine vue sur le corridor.
Le glas de la cloche résonne et le coeur de Tom bat un peu plus fort.
Comme prévus, Mademoiselle Cole ouvre la porte d'entrée, le dos droit et le regard sévère. Elle n'a encore rien remarqué.
Derrière elle, deux rangées d'orphelins, avec des bottes de pauvres qualités, qui ramènent la neige et un peu de boue à l'intérieur.
Ils enlèvent leurs manteaux pour les poser sur les portes-manteaux, un peu de neige tombe encore par leurs mouvements et vient
s'ajouter à la flaque brunâtre qui s'agrandit sur le carrelage gris.
Car tout est gris à l'orphelinat Wool où presque. L'escalier est en bois,
les portes sont en bois, les tables sont elles-aussi en bois mais tout ces meubles bruns finissent par se ternir de noir à cause des poêles à charbon qui réchauffent la bâtisse. Alors, ici, tout est noir , ou gris ou maussade. Même la peau de mademoiselle Cole a finit par devenir grisâtre.
La porte d'entrée encore ouverte laisse s'engouffrer une langue de vent glacial qui vient laper la peau de Tom et par la même occasion agiter le petit corps suspendus. "Crii""CRIISSS" gémit la corde avant qu'un cris lui réponde.
Le brun voit enfin son cadeau, Billy Stubbs et son visage déformé par la tristesse et l'effroi. Ses grands yeux, où des larmes pointent, rivés sur son pauvre, pauvre lapin qui se balance avec le vent de glace.
Les autres enfants se mirent à crier à leur tour en apercevant l'animal. Mademoiselle Cole et la surveillante qui l'accompagne s'agitent pour les garder sous contrôle. La directrice de l'orphelinat ouvre la bouche et sa voix, coupante comme le couteau de Tom, s'en échappe.
-Silence! Remettez-vous en rang!
Mais pour la première fois, Tom détecte dans son regard ce qui ressemble à de la peur.
Un sentiment de puissance l'envahit mais il ne peut plus s'attarder ici sous peine d'être découvert.
il se retourne rapidement pour mieux se figer.
il croise le regard de deux yeux d'un vert éblouissant.
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