Magnifique.
Salut mes fraises tagadas, aujourd'hui petit OS sur le thème des creepypastas selon vos retours j'en ferais peut être d'autre, donc je vous dis bonne lecture et à bientôt !
Magnifique.
C'était le seul mot qui me venait à l'esprit en le voyant. Il venait de tué toute ma famille, alors pourquoi je n'arrivai pas à le détester. Son teint livide qui contrastait avec l'obscurité du salon, ses cheveux noirs corbeaux en batails, ses paupières brulées montrant ses yeux remplis de joie, qui fixaient le cadavre de mon père comme un lion face à sa proie dont il s'apprêta a mangé le cadavre et son sourire taillé au couteau dévoilant ses dents blanches comme neiges. Son couteau taché de sang qui se refléta dans les rayons de la lune. Tout son être je le trouvais étrangement sublime.
Il venait de tué mon père sous mes yeux mais cela ne m'a pas rendu triste, au contraire, le mouvement de l'être qui a instantanément tuer mon géniteur sous mes yeux m'a fait penser à une danse. Une dance d'une grasse infinie avec, comme projecteur : la lune se reflétant sur son couteau qui brillait de mille feux et moi-même comme spectatrice de se slow étrangement sublime.
Et quand ce dernier posa les yeux sur moi, un frisson me parcouru, mais pas un frisson de peur ou de terreur, plutôt de frisson d'excitation.
-C'est la peur qui t'empêches de bouger ? Ses mots me traversaient comme une lame, sa voix me glacent le sang mais me brulant le corps.
-Non… il venait de tué toute ma famille, il me menaçait et mon salon était devenu aussi rouge que le drapeau Chinois mais le calme qui régnait dans ma voix m'était inconnu, je n'ai jamais été aussi calme de toute ma vie.
-Alors qu'est ce qui t'empêche de t'enfuir ? Me demanda-t-il intrigué.
-Je ne sais pas, j'hésite entre l'excitation et l'émerveillement, Je ne comprenais toujours pas, comment je pouvais rester aussi calme avec un homme comme lui face à moi. En enlevant le sang et le cadavre au milieu de la pièce on aurait pu croire à une discussion tout à fait normale entre deux personnes aussi calmes l'une que l'autre. Et c'est après quelques instants d'un silence presque religieux le brun me déclara de sa voix calme mais remplie de soif de sang :
-Dans une autre vie j'aurai adoré discuter avec toi et me baladé pendant des heures, Je pense qu'il fallait sûrement remplacer « discuter et balader » par les verbes « tuer et torturer ».
-Je pense que tu t'es trompé de verbes, Je le voyais à son regard qu'il voyait de quoi je parlais.
-Sûrement, Me répondit-il en étirant encore plus son sourire.
Et c'est sur cette dernière phrase, ce dernier mot qu'il s'approcha de moi d'une démarche lente mais impatiente, jusqu'à être à moins d'un mètre, il leva alors son coteau taché de sang et me déclara :
-Bonne nuit.
-Merci, lui répondis-je avec un léger sourire.
Il balança alors son bras sur le cotée, faisant passé le couteau sur ma gorge tel un étoile filante et tranchante. Le brun releva ensuite son bras et abattit l'astre sur ma poitrine. En quelques secondes le monde se teinta de noir et je plongeai dans les limbes de la mort.
Ce n'est malheureusement qu'à la toute fin de ma vie que je pu voir la plus belle chose au monde : lui.
Son teint livide qui contrastait avec l'obscurité du salon, ses cheveux noirs corbeaux en batails, ses paupières brulées montrant ses yeux rempli de joie et son sourire taillé au couteau dévoilant ses dents blanches comme neiges. Tout son être je le trouvais étrangement sublime. Il était… était…
Magnifique.
