Disclaimer : Les personnages sont la propriété de J.K Rowling. Je ne fais que les emprunter le temps de cette histoire !

Pour cette histoire, c'est aussi une "idée" de mon amie Colyne.

Voici déjà le premier chapitre. Bonne lecture à vous !


Hermione

Poudlard !

Ce qui se passait dans cette salle commune était méconnue de tous mes amis. Personne ne savait qu'entre Drago et moi, et bien ce n'était pas du tout une relation platonique. Depuis que nous étions devenus Préfets-en-Chef en début de notre dernière année… Non, je disais des bêtises. Ça s'est passé bien avant les vacances d'étés de cette année. J'avais rompu avec Cormac McLaggen, mon petit-ami depuis trois ans, qui avait été mon premier en tout. Premier petit-ami, premier baiser, premier Je t'aime, première fois… Nous étions très heureux ensemble, mais j'ai quand même rompu. Toujours pour la même raison stupide. Il est allé voir ailleurs une seule fois, et je l'ai appris. J'étais incapable de lui pardonner. Même des jours après avoir fait le deuil de ma relation avec Cormac, je ne pouvais pas passer au-dessus. C'était quelques jours avant les examens de fin d'année, mais j'ai réussi à les obtenir sans problèmes. Je n'allais pas laisser mon ex et ses conneries influencer mes études à Poudlard.

Pour en revenir à Drago… On faisait notre ronde ensemble un soir, deux jours avant la fin des cours. Il a engagé la conversation, nous étions dans les cachots qu'il connaissait comme sa poche, et ça a failli dégénérer…

Flashback !

Quatre mois plus tôt !

J'étais épuisée, et il ne restait plus que les cachots à vérifier. Cela nous a pris vingt minutes à Drago et à moi pour nous assurer qu'aucun Serpentard ne trainait hors de leur salle commune.

« Alors, McLaggen a fini de faire le toutou ? » a dit soudainement Drago.

« Quoi ? » ai-je dit en m'arrêtant. Il a fait de même, et s'est retourné vers moi. « De quoi est-ce que tu parles ? »

« De ta rupture avec ce débile. » m'a-t-il dit. « Il a arrêté de te tourner autour en espérant que tu lui pardonnes ? »

« Premièrement, ce n'est pas mon toutou. » ai-je dit, et quelle erreur parce que Drago a souris, et qu'il a toujours eu un sourire à tomber. « Deuxièmement, je ne vois pas en quoi ça te regarde. Ça m'étonne même que ça t'intéresse. »

« Ça ne m'intéresse pas. » a-t-il dit. « Mais, je me demande juste comment il a pu être aussi con pour se faire prendre. »

Ma main est partie toute seule, mais il avait de très bons réflexes. Cet imbécile a attrapé mon poignet sans mal avant que ma main n'atteigne sa joue. Dommage pour lui, j'avais une autre main, mais là encore je n'ai pas réussi à le gifler. Sans que je ne l'aie vu venir, il m'a poussé dans un recoin sombre des cachots. Il a emprisonné mes mains sans mal au-dessus de ma tête, d'une poigne ferme, mais étonnement, sans me faire mal.

« Je peux savoir ce que tu fais ? » ai-je demandé.

« Un truc que je crève d'envie de faire depuis des mois. » a-t-il dit.

Il m'a embrassé. Pas d'un baiser ordinaire, doux ou quoi que ce soit. Non, ce fut un baiser brutal, sauvage. Et étrangement, quand il s'est écarté et qu'il a relâché mes mains, je l'ai attrapé par le col de sa robe de sorcier, et je l'ai embrassé à mon tour.

Je me souvenais de l'avoir senti sourire à ce moment-là, trop heureux de ma réaction. On n'a pas couché ensemble, mais on est resté là à s'embrasser jusqu'à ce qu'on entende du bruit venant d'une pièce voisine. Heureusement, on ne s'est pas fait prendre. Quand on a couché ensemble la première fois, j'étais de retour chez mes parents, et je me baladais dans Londres. J'ai vu Drago avec des vêtements tout ce qu'il y a de plus normal. Pas de noir comme je m'y attendais, mais en jean délavé, sweat-shirt et baskets. Il était tout seul et se balader au milieu des Moldues. J'ai fait comme si je ne l'avais pas vu, et je suis rentrée chez moi. Quelle ne fut ma surprise en le trouvant dans ma chambre, une heure plus tard. Mes parents étaient au travail encore pour plusieurs heures.

Flashback !

« Qu'est-ce que tu fous chez moi ? Comment tu sais où j'habite, putain ? »

« Whou, Granger, si j'avais su que tu étais du genre à parler comme ça, j'aurais agi plus tôt. » a-t-il raillé.

« Dégage de chez moi ou bien… »

« Quoi ? Tu vas me faire enfermer à Azkaban ? »

Il marquait un point. J'ai croisé les bras, et j'ai demandé :

« Qu'est-ce que tu me veux ? »

« Tu m'as ignoré, tout à l'heure. »

« Et alors ? Ce n'est pas comme si on était super copain, tous les deux. » ai-je dit en allant jusqu'à ma penderie.

J'ai enlevé mon gilet, rangé mon sac à main, et je me suis baissé pour défaire mes bottes, mais je me suis relevé aussitôt quand j'ai senti sa présence derrière moi. Trop près, derrière moi.

« Pourtant, ce qui s'est passé dans les cachots entre nous, ça nous a bien rapproché, non ? »

J'avais les cheveux attachés si haut sur la nuque que j'ai pu sentir son souffle sur ma peau.

« On s'est embrassé, et alors ? » J'avais le souffle court, malgré tous mes efforts pour ne pas me laisser déstabiliser par ce sale type. « Tu peux me croire, ça n'avait rien d'extraordinaire. »

« Menteuse ! »

Il l'avait dit dans un murmure érotique. Bon sang, j'étais en manque. Dès que j'ai rompu avec Cormac, je m'étais dit que je faisais une croix sur les mecs, mais Drago m'a embrassé, et il se trouvait dans ma chambre en plein mois de juillet. J'aurais pu être indifférente au baiser, mais c'était tellement bon que j'y ai pensé pendant des jours entiers.

« Allez l'intello, ce n'est que du sexe… »

« Ne m'appelle pas l'intello… » ai-je grimacé.

Sa main s'est glissée sous mon haut, et je me suis maudite de ne pas avoir mit une autre couche de vêtements. Sa main sur la peau de mon ventre était douce. Non Hermione, c'est un Serpentard… Je ne pouvais pas faire ça.

« Personne ne saura. »

Son corps s'est collé au mien. J'étais dos à lui, incapable de bouger, et sa main libre s'est retrouvé à encercler mon cou.

« Je ne te crois pas. Tu vas t'empresser de dire à tes copains que tu t'es tapé la p'tite Miss Je Sais Tout de Gryffondor. »

« Hermione ! » a-t-il chuchoté à mon oreille. Résiste Hermione, résiste. « Tu es célibataire, et moi aussi. Jamais je n'irais dire à qui que ce soit ce qu'il y a entre nous. Personne ne sait qu'on a passé deux jours à se retrouver en cachette pour s'embrasser. »

J'ai cédé, et on a couché ensemble. Après ça, il m'a retrouvé chez moi au moins trois fois par semaine. Parfois dans la journée, parfois en pleine nuit. Mes parents n'ont jamais rien su. Personne dans notre entourage n'a jamais rien su. Je m'étais dit qu'une fois de retour à Poudlard, je réussirais à l'éviter comme la peste, mais manque de bol, on s'est retrouvé avec une promotion, et une salle commune à partager, rien que tous les deux. Je l'ai évité, mais pas longtemps. Aujourd'hui, un mois et demi après notre rentrée en dernière année, on continuait de coucher ensemble. Même si avec moi, il était tout ce qu'il y a de plus charmant, il ne changeait pas pour autant en dehors de notre salle commune. Ce qui était bien dommage, parce qu'avec moi, il ne faisait jamais preuve de méchanceté. Sauf quand il veut se donner un genre devant ses p'tits copains de Serpentard. Et bien, quand on parle d'un serpent venimeux… Il entra dans notre salle, vêtu de sa tenue de Quidditch. Il revenait de l'entraînement, et on dirait qu'il était sur le point de tuer quelqu'un.

« Si tu voyais ta tête ! » l'embêtais-je en refermant le livre que j'avais sur les genoux.

J'étais à moitié allongé sur le canapé vert et or face à la cheminée, vêtue de mon uniforme mais sans ma robe de sorcier. Je l'enlevais toujours quand j'étais dans notre salle.

« Quel connard ce type ! » grogna-t-il. « Si jamais il recommence, je lui démonte sa p'tite gueule d'angelot. »

« Si jamais tu parles d'un de mes amis… »

« Mais non ! » répliqua-t-il en jetant son balai par terre. « Je parle de cet abruti congénital de quatrième année qui a rejoint l'équipe. Ce salopard m'a confondu avec un poteau de but et je me suis reçu le Souaffle sur la gueule à deux reprises. J'ai cru que j'allais le tuer. »

« T'as pas de marques, pourtant. » fis-je remarquer.

« Qu'est-ce que tu crois ? Je suis allé voir Madame Pomfresh. » dit-il. « Tu peux m'aider s'te plaît ? »

Il me montra ses protections, et me servit une moue de petit garçon qu'il pensait adorable, mais que je trouvais exaspérante.

« Arrête avec cette tête de bébé, ça ne marche pas avec moi. » lui rappelai-je en me levant du canapé. « Et ça ne te va pas du tout. »

Il éclata de rire tout en allant dans sa chambre. Je posais mon livre sur la table basse, et je le rejoignis dans sa chambre. Une chambre que je connaissais par cœur désormais. On y passait presque tout notre temps. Dans la mienne aussi. Tout dépendait de qui faisait quoi. Sauf quand on était en train d'étudier. Il avait l'air vraiment épuisé par cet entrainement, ou alors c'était ce fameux nouveau joueur qui le mettait dans cet état. Je m'approchais de lui et commençais à défaire les attaches de ses protections des épaules.

« Tu me fais couler un bain ? » demanda-t-il.

« Va te faire voir. » répondis-je en dégrafant ses gants. « Je ne suis pas ta boniche. »

« J'aurais essayé. » dit-il.

« Idiot ! » marmonnai-je, en lui enlevant les protections des genoux.

Il prit ses aises sur son lit car il savait que j'allais aussi lui enlever ses bottes. Quand j'eus terminé, je rassemblais le tout pour les ranger dans son armoire.

« J'adore te voir ranger mes affaires. » me dit-il.

« Macho ! » répliquai-je en lui faisant face. « Tu profites de ma naïveté. »

« Tu es tout sauf naïve. » me dit-il en m'attrapant par les hanches quand je passais près de lui. « Tu ne le ferais pas si tu n'en avais pas envie. »

« Disons que je suis un peu trop gentille. » rectifiai-je.

« Ou que c'est ta façon de me remercier pour toutes les fois où je te fais jouir comme une vraie lionne. »

Et voilà, c'est parti pour les insinuations grivoises.

« Tu n'es qu'un sale serpent obsédé. » lui dis-je en cherchant à m'éloigner.

D'autant plus qu'il avait profité que j'ai le dos tourné pour enlever le haut de sa tenue. Il était désormais torse nu, et carrément sexy. Toutes ces années de Quidditch ont payé. Il est… pfff !

« Arrête, tu me fais trop de mal là. » s'amusa-t-il, en m'emprisonnant entre ses jambes.

Même assis – et grâce à la hauteur du lit, il me surplombait d'une tête. Déjà qu'il est grand…

« Macho, idiot et prétentieux. » énumérai-je. « Je peux rajouter arrogant et vantard ? »

« Rajoute absolument tous les adjectifs que tu veux. » me dit-il. « Bordel de merde, je vais te faire l'amour. »

« Tu rêves ! » dis-je sans grande conviction.

« Je sais que t'as envie de moi. » dit-il en ramenant une main sous ma jupe.

« Qu'est-ce que je disais ? » haletai-je. « Arrogant. »

« Oui, mais avoue-le que tu aimes ça. » dit-il en caressant ma cuisse.

Non, je ne l'avouerais pas. Du moins, pas à voix haute. Je me mordis la lèvre pour ne rien laisser échapper. Sa main droite caressait ma fesse à travers ma culotte. De son autre main, il déboutonnait ma chemise blanche, sans toucher à ma cravate. Ce salaud savait ce qu'il faisait. Je me taisais, mais mon corps parlait pour moi. J'étais très excitée, et j'avais réellement envie de faire l'amour avec ce prétentieux. Il écarta les pans de ma chemise – sa main droite avait quitté le dessous de ma jupe, et il s'en servit pour m'ôter la chemise. Lentement, il jouait avec ma cravate rouge et jaune sans me quitter des yeux. Il la desserra, et quand il la fit glisser sur ma poitrine, je la lui pris et la passa autour de son cou.

« Toi, t'as vraiment de la chance d'être si doué. » lui dis-je.

« Je suis doué dans tout ce que je fais, Granger. » me dit-il en se levant du lit.

Il me dépassait encore plus maintenant, mais son regard intense ne me quitta pas. Sans prévenir, il m'attrapa les fesses fermement et me souleva. D'instinct, et parce que j'en meurs d'envie autant que lui, j'enroulais mes jambes et mes mains autour de lui. Sa bouche dévora la mienne, et je me suis retrouvée assise sur son bureau après qu'il ait tout envoyé valser par terre.

« Tu me rends complètement fou. »

Je souriais pour masquer mon trouble. Il entortilla mes cheveux dans son poing pour dégager mon cou. Je préférais ne pas relever le fait que je le rendais complètement fou, ça me perturbait et risquait de couper toute envie de câlins. Je défis le pantalon de sa tenue de Quidditch, qui retomba sur ses chevilles. Sa bouche descendit de mon cou jusqu'à mes seins cachés par un soutien-gorge… vert. Il mordit la dentelle pour du bonnet pour libérer mon sein avec ses dents. Il m'étonnerait toujours. Chaque fois qu'on s'apprêtait à s'envoyer en l'air, il avait de nouvelles… tactiques, on va dire. Il m'a fait des tas de choses incroyables, que je n'avais encore jamais expérimentée. Il était doué. Intelligent, talentueux au Quidditch même s'il perdait toujours contre ma Maison, et sacrément imaginatif quand ça touchait au sexe. Comme en ce moment même. Je m'arc-boutais sur le bureau alors qu'il titillait mon téton de sa bouche, et l'autre de ses doigts. J'enlevais mon soutien-gorge avec peine tant j'étais sûre de jouir s'il continuait comme ça, mais il s'arrêta pour m'attirer davantage contre lui. Il ne lui restait plus qu'un boxer noir. Oh, il semblait à l'étroit. Il colla son érection contre moi, me faisant gémir contre sa bouche alors qu'il glissait sa langue à l'intérieur. Drago me porta jusqu'au lit où il me posa. Je le poussais pour m'échapper mais au bout du lit. Il savait que je ne voulais pas m'échapper à proprement parler. Je mourrais de désir pour lui comme je n'ai jamais désiré personne. Je n'osais même pas imaginer ce que penserait les autres en apprenant que je couchais avec Drago, et que j'aimais ça. Parce que OUI, Nom d'un Strangulot, j'aimais m'envoyer en l'air avec Drago Malefoy.

Et lui aussi, vu le regard qu'il me lança en grimpant sur le lit. Sans grands efforts, il m'attrapa par les chevilles pour m'immobiliser le temps de remonter jusqu'à moi, entre mes jambes. Il m'attira une première fois à lui pour m'embrasser, puis entièrement jusqu'à ce que je sois totalement à sa merci. Ce n'était pas la première fois qu'il me coince de cette façon, je sais donc ce qu'il m'attend. Mais chaque fois ça me surprend. Je le sentis glisser sa main dans ma culotte, aussi verte que mon soutif, qui trainait désormais sur le sol de la chambre. Il le faisait à chaque fois pour attiser mon désir, et surtout pour me rendre chèvre. Dragon fit glisser son majeur entre les plis humides de ma chair déjà prête à l'accueillir, et tout en me caressant du pouce, il inséra son majeur en moi. Son doigt allait et venait en moi, tout comme son pouce qui torturait délicieusement mon bouton de plaisir. Je sentais l'orgasme venir, j'étais à bout de souffle. Retombant sur le dos après avoir lâché la bouche de Drago, je serrais les draps très forts parce que je savais que ça n'allait pas durer. Mon orgasme était sur le point de m'envahir, mais cet enfoiré de serpent s'arrêta aussitôt. Je le maudissais de me faire ce coup-là sans arrêt. Je le laissais enlever ma culotte et j'attendis qu'il se protège. Ma mère savait que je n'étais plus avec Cormac, mais elle savait que je voyais quelqu'un, sans connaitre son nom, et je pouvais toujours compter sur elle pour m'envoyer des réserves quand j'en avais besoin. Le corps de Drago pesa soudain sur le mien.

« Avoue que ça t'excite. » me dit-il.

« Je te déteste. » répondis-je, sans le penser.

« Tu me sors cette connerie tout le temps. » me dit-il en entrant en moi. « Hum, j'y ai pensé toute la journée. »

« Tu n'es qu'un sale pervers de… hum… »

Il me fait taire d'un puissant coup de reins qui, étrangement, ne me fait pas jouir, mais il a dû faire exprès d'y aller doucement. Un vrai cinglé. Comme pour notre premier baiser, il s'empara de mes mains et les emprisonna au-dessus de ma tête. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait aujourd'hui ?

« T'es plus fougueux que ça d'habitude. » lui fis-je remarquer.

« Et moi qui voulais me montrer sympa pour une fois. » dit-il. « Puisque tu le prends comme ça. »

Merde, j'ai raté une occasion de me taire. Il redevint le Dragon volage et sauvage que j'ai toujours connu. Il me roula la galoche du siècle, remuant ses hanches plus vite, plus fort. Je ne m'en plaignis pas, ni du baiser ni du sexe parce que je n'avais pas mal du tout. Bien que j'aurais aimé voir ce que pouvait donner le Drago tendre, mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.

« Regarde-moi ! »

Il a cessé de m'embrasser et de bouger. Il me surplombait de toute sa stature. Ses mèches blondes retombant sur ses yeux bleu-gris intense. Il voulait que je le supplie.

« Tu peux toujours courir pour que je te supplie. » le prévins-je.

« Tu finiras par le faire un de ces jours. » dit-il sûr de lui.

Pour lui prouver le contraire, je libérais une main de sa poigne et, sans cesser de le fixer, je fis glisser mes doigts sensuellement le long de mon corps tout en me mordant la lèvre. Son regard se détourna du mien pour suivre ma main, qui arriva près de mon intimité. Le souffle suspendu, Drago attendit, se demandant sans doute si je comptais aller jusqu'au bout. Un râle puissant lui échappa lorsque mes doigts entrèrent en contact avec mon clitoris.

« Tu vois… » haletais-je. « Je peux finir toute seule. »

Il releva la tête si vite que j'en eu un sursaut, sans pour autant enlever ma main d'où elle était. Drago clôtura la distance de nos corps tout en recouvrant ma main de la sienne.

« Vas-y, continue de te caresser. » me supplia-t-il.

« Qui supplie qui, maintenant ? » le taquinai-je.

Il me fit taire d'un baiser. Sa main guida la mienne tout en reprenant ses vas et viens. Oh mince, c'était encore meilleur. Mon orgasme me frappa de plein fouet, et Drago me suivit tout de suite après, laissant son corps peser sur le mien.

« Merde, qu'est-ce qui vient de se passer ? »

Il était aussi essoufflé que je ne l'étais. Wow !

« Tu es… » dit-il en me mordillant le cou. « Etonnante, pour une intello. »

Crétin, il venait de tout gâcher. Je délivrais ma main entre nous pour le pincer aussi fort que je le pouvais.

« Aïe, Hermione stop… » se plaignit-il.

« T'es un sale con. » lui dis-je en le poussant de moi. Il retomba lourdement à côté de moi, mais je ne fis aucun geste pour me relever. « Je sais qu'entre nous ce n'est que du sexe, mais tu pourrais au moins éviter de gâcher des moments comme celui-là avec tes commentaires à deux Noises. »

« J'en prends bonne note. » dit-il, en laissant échapper un rire. « Merde, t'es une vraie teigne quand tu veux. »

« Je suis une lionne. » dis-je en me redressant. Faisant valser mes cheveux sur le côté, je lui lançais un regard par-dessus mon épaule. « Je sais me montrer dure quand il le faut. »

« Et si tu revenais près de moi, que je te montre que je peux être dur moi aussi ? » suggéra-t-il en écartant les jambes.

C'était tentant, mais l'heure du dîner approchait, et on devait encore prendre notre douche. J'ignorais sa suggestion et je me levais du lit. Je récupérais mes vêtements éparpillés sur le sol, direction la salle de bain.

« T'es pas drôle, Granger ! »

Ce type était un véritable obsédé. Quand on était que tous les deux, il faisait tous les temps des blagues de ce genre, et il fallait toujours que ses mains soient sur les miennes, que sa bouche s'active sur moi. Dans ma chambre, je déposais mes vêtements sur le lit, et je retournais dans la salle de bain pour me glisser dans la douche. Je ressentis une plénitude totale, l'eau chaude me fit le plus grand bien, mais ma douche en solo fut de courte de durée quand Drago me rejoignit sans même me demander mon avis.

« Fais comme chez toi. » raillai-je en me reculant pour lui faire de la place.

La douche était assez grande, ainsi que le jet, pour nous accueillir tous les deux. Il le faisait souvent d'ailleurs, me rejoindre dans la douche sans y avoir été invité.

« Prête pour le deuxième round ? » demanda-t-il à moitié amusé.

Il m'attrapa par la taille pour me tenir contre lui.

« J'espère que tu plaisantes. » lui dis-je. « Je suis épuisée. »

« Je le disais. T'es pas drôle. » dit-il avant de m'embrasser.

Non, je n'allais pas craquer. Je ne voulais pas être en retard au dîner, qui plus est en même temps que lui, et risquer d'éveiller les soupçons. Personne ne savait pour nous, et c'était très bien comme ça. On termina de prendre notre douche, ensemble bien sûr, et, emmitouflé chacun dans son peignoir ou sa serviette, on regagna nos chambres respectives. Au bout d'une heure, je m'étais rhabillée avec ma jupe, ma chemise et ma cravate. Je terminais de lacer mes chaussures quand Drago entra dans ma chambre via la salle de bain.

« Tiens, t'as oublié ça dans ma chambre. » me dit-il en venant déposer ma baguette à côté de moi, sur le lit.

« Merci ! » dis-je en me levant.

Je glissais ma baguette dans ma robe de sorcier après l'avoir mise. Attrapant un élastique dans le tiroir de ma table de nuit, je m'attachais les cheveux en une queue de cheval. Je sentais la présence de Drago derrière moi, et quand je me retournais, il avait le visage grave, le regard pénétrant.

« Quoi ? » demandai-je, terrorisée à l'idée que je n'ai fait quelque chose de contrariant sans le savoir.

« Rien ! » répondit-il en se collant à moi. Je butais contre ma table de nuit, sans possibilité de m'échapper. « Je te trouve sexy, c'est tout. »

« Merci, tu n'es pas mal non plus dans ton genre. » dis-je, soulagée.

Un sourire vint dérider son masque de garçon sérieux.

« Je vais retrouver mes amis alors merci pour ce… moment délicieux. » lui dis-je en souriant. « C'était vraiment super. »

« Tout le plaisir était pour moi, Granger. »

Je ne l'embrassais pas comme il l'espérait. A la place, je passais devant lui et lui pinçais les fesses, ce qui lui fit lâcher un hoquet de stupeur. Quand il se retourna, j'étais déjà sur le point de passer la gargouille qui gardait l'entrée de notre Salle Commune. Dès qu'elle se referma derrière moi, je descendis la première salve de marche et m'arrêta un instant. Je ne l'avais jamais vu me regarder de cette manière. J'ignore ce qui peut bien se passer dans sa tête, mais ça n'inaugurait rien de bon, surtout s'il continuait sur cette voie-là.


Alors, qu'en pensez-vous ? C'est assez sexy comme début, mais ça fait partie de l'histoire.

A très vite pour la suite, Aurélie !