Bonjour ou bonsoir,
Voici une nouvelle fiction. Bon alors, Le pouvoir de l'Elu se résume assez facilement, au début cela devait être juste un petit Os, et puis finalement, plus j'écrivais, plus j'avais des idées qui me venaient en tête, tant et si bien que c'est carrément toute une histoire que j'ai écrite.
Encore une fois avec mon thème principale, la romance, des caractères un peu OOC, j'ai hésité entre ceux de J. et les miens puis finalement j'ai fait un peu de mix des deux (rires)
Elle n'est pas très longue, je dirais sept chapitres pour l'instant car telle qu'elle est je la trouve pas mal mais d'autres scènes viennent à moi et je me demande si je ne vais pas les incorporer à l'intérieur du coup, cela peu peut-être augmenter, qui sait... Je débute tout de même la publication sachant que de toute manière elle a un début et une fin et ne risque pas d'être arrêté en plein milieu (ma hantise )
Je vous souhaite à tous une bonne lecture, en espérant que ça vous plaise.
Les pouvoirs de l'Elu
Chapitre 1 : Le pouvoir de l'Elu.
- Salut. Chuchote l'homme en relevant légèrement la tête.
Il a senti sa présence comme si d'un coup quelqu'un a allumé un grand feu dans la pièce. C'est cet effet qu'il lui fait à chaque fois. Il a beau essayer de passer outre, jamais il n'a réussi à se dire… que cela ne lui fait pas du bien.
- Bonsoir… Ça va ?
- Comme toujours…
Il s'assoit à côté de l'autre, le dos contre le mur et le regarde lentement. En même temps, il n'a pas vraiment le choix. Quoi d'autre peut-il regarder à part le lit ? En même temps, il n'a pas d'autre envie… Il ne veut regarder que lui.
- Tu as mangé aujourd'hui ? Déplie tes jambes.
Le premier obéit sans faire d'histoire. Avant, il en faisait des histoires. Oui, il en faisait beaucoup, pour un oui ou pour un non. Chaque fois que quelqu'un lui en donnait l'occasion ou qu'il en avait envie. Il aimait ça. Crier sur n'importe qui, n'importe quoi. Maintenant, il n'a plus envie de rien d'autre que de sortir. Sortir d'ici. Alors, il obéit tranquillement en dépliant ses jambes et les allongeant sur le sol.
- J'ai mangé, répondit-il laconiquement.
- Beaucoup ?
- Suffisamment.
- C'est bien.
- C'était horrible.
- Peu importe…
Il soupire. Peu importe… c'est à peu près tout ce qu'il peut lui retirer. Entre lui obéir et l'entendre dire « peu importe ». Peu importe qu'il soit là, avec lui. Peu importe pourquoi, peu importe comment… Un mage passe. Il regarde par la petite fenêtre comme à chaque fois qu'il passe… Il regarde l'homme et l'homme le regarde, le défie. Le mage s'étonne un instant. Le voir si sûr de lui, si bien alors qu'il y a moins d'une semaine, il était tout recroquevillé sur lui-même et n'osait qu'à peine respirer. Il renifle un moment, ne sachant que faire. Devait-il venir lui rapprendre la politesse ou laisser cette porte close ?
Il opta pour la seconde solution.
Le mage regarde alors autour de l'homme puis satisfait s'en va. Le deuxième, assit en tailleur, sourit. Il n'a pas pu le voir. Il regarde à nouveau le prisonnier, le dévisage longuement. Ce dernier retourne la tête vers lui. Il y a des questions qui lui brûlent la langue. Mais il lui avait dit la première fois qu'il l'avait vu. Pas de question. S'il voulait sortir de cet enfer, pas de question. Il lui avait juste dit : « Azkaban, c'est pas pour toi. » Et lui avait dit qu'il allait le faire sortir de là.
- C'est demain ? Chuchote-t-il et l'autre hoche la tête.
- C'est demain…
Ils restent là, des dizaines de minutes sans rien dire. Le prisonnier se frotte les mains, intrigué, désireux et impatient. Demain, il serait libre. Il lui avait juré… Libre de s'enfuir, de partir très loin et de ne jamais revenir.
- Ça va faire mal ?
- Je ne peux pas te dire, ce sera la première fois.
Le prisonnier le regarde encore. C'est… tellement impossible et incroyable, qu'il avait pensé les premiers jours que c'était son esprit qui lui jouait des tours. Il croyait qu'il était devenu fou. Mais l'autre lui a assuré… Il lui a assuré qu'il était réel. Encore une fois, il passe une main en lui, ne rencontrant rien d'autre que de la fumée. Là où sa main passe, l'image se floue puis se nette. L'autre le regarde, surpris.
- Tu ne me croies toujours pas ? Je ne viens pas de ton imagination.
- Je sais… Je sais.
Il ne peut s'empêcher de recommencer.
- Arrête ça.
Alors il arrête. Il remet son bras le long de son corps et il attend. D'habitude, il n'aime pas attendre, il aime arpenter les quelques mètres de sa geôle, il aime s'appuyer sur le barreau. Il aime faire peur aux Aurors qui passent. Il aime aussi s'étendre parterre quand il est trop fatigué parce qu'il n'aime pas manger. La nourriture, ici, c'est la pire selon lui. Il s'empêche, quitte à ne ressembler qu'à un petit tas d'os. Quitte à mourir de faim. C'était ce qu'il voulait. Maintenant il attend, et il aime ça. Il ne veut plus mourir.
- A quoi tu penses ? Demande l'image.
- A demain. Je me demande où j'irais demain…
- Et… Où tu iras ? Tu veux bien me le dire ? Ce n'est pas comme si je vais te dénoncer… C'est moi qui te fais sortir d'ici. Ce n'est pas pour t'y remettre.
L'autre le regarde à nouveau, il le dévisage longuement, il ne sait pas quoi faire. Il était certain de déceler quelque chose dans son regard mais il n'arrivait pas à mettre un nom dessus. Il se rend compte alors qu'il n'a jamais, pas une seule fois, mesuré les conséquences sur la vie de son futur sauveur. Et si jamais il était choppé. Si jamais, ils savaient pour lui ? Qu'allait-il devenir ? Sortir un dangereux criminel de sa prison. Ou du moins… L'aider à sortir. Il a envie de lui demander mais il se retient. Pas de question…
- Ce n'est pas grave si tu ne veux pas me le dire, fit-il déçu en détournant sa tête de fumée vers la porte. Ce n'est pas comme si j'allais venir te chercher de toute manière. Tout ce qui importe c'est que tu sois libre.
Il a envie de demander pourquoi. Il a tué des gens, il est coupable, il a massacré des familles, l'a fait avec le sourire. Il n'a aucun remord. Pourquoi ?
Pas de question.
- En France, murmure-t-il tout bas, comme s'il avait peur que quelqu'un d'autre que lui l'entende. Je crois que je vais aller en France d'abord, puis je descendrais jusqu'en Espagne. Si jamais en me retrouve, j'irais en Amérique. C'est bien là-bas, tu as tout plein d'endroit pour te cacher et il y a plus de moldu que de sorcier. Sans magie, je serais intraçable…
Il s'étonne, c'est la plus grande phrase qu'il a fait depuis ces deux mois qu'il est ici. L'autre sourit, il est content qu'il lui parle. D'habitude, le silence règne dans leur conversation.
- Et toi ?
- Pardon ?
- S'ils finissent par comprendre…
- Je ne sais pas trop. J'aimerais bien retourner en France aussi. Mais j'aime aussi l'Irlande. J'aime beaucoup l'Irlande, je pense que ce serait ma dernière destination. C'est doux, c'est calme… C'est beau l'Irlande.
- Tu as de drôle de goût.
- Je suis persuadé que tu aimerais. Tu adorerais même.
- Peut-être.
Le silence le tue un peu plus. Il n'a pas envie qu'il continue. Il a envie de parler, encore et encore. Même si ce n'est pas vrai, même si c'est le fruit de son imagination. Il a envie de l'entendre. Ce n'est pas lui qu'il a envie d'entendre, ça aurait pu être n'importe qui, il s'en ficherait. Mais il n'a pas envie que le silence gagne.
- Pourquoi tu…
- Je vais y aller. Le coupe-t-il.
- Non. Attends ! Je suis désolé. Je n'ai rien dit. Reste.
Il est déçu. Il regarde froidement la porte et sent le regard de l'autre posé sur lui. Du coin de l'œil, il le voit aussi. Il a un visage si indifférent. On dirait qu'il lui ressemble. Deux mois qu'il ne l'avait pas vu et il a changé du tout au tout. On dirait lui sauf qu'il n'est pas un criminel… un tueur. Ce n'est pas un mangemort. Il sourit. Il n'y a pas moins mangemort que lui, en même temps.
- A quoi tu penses…
- A toi, lui répond le prisonnier sans même essayer de se cacher.
Il relève la tête et aperçoit sa surprise juste avant qu'il ne referme son visage dans un masque sans expression. La chose est toujours là pourtant. Enfoui au fond de ses yeux, comme s'il ne pourrait jamais le cacher. C'est sûrement cela. Comme un doux secret que l'autre ne découvrirait sûrement jamais. Ou alors il le découvrirait mais dans tellement longtemps. Quand il y repenserait un beau jour parce qu'il l'aurait revu chez quelqu'un d'autre et qu'il dirait : « Ah ! C'était donc ça ! ». Mais finalement, cela n'aurait plus d'importance.
L'homme immatériel a envie de lui demander. Pourquoi d'un coup il pense à lui ? Il a peur pour lui ? Il s'inquiète ? Son cœur fait un bond dans sa poitrine. Il l'entend d'ici alors que son véritable corps est très, très loin. Il l'entend, il fait boom… boom… De plus en plus fort, de plus en plus vite. Il ne se contient plus, il ne veut plus. Il a envie de crier : « Arrête de me tuer. Tu me gardes aussi prisonnier que lui dans cette pièce. » Son cœur lui parle comme ça. Mais il ne l'écoute pas. Il préfère lui faire mal en détournant les yeux. Il n'a plus envie de savoir.
- Demain… Demain, ne pense pas à moi… Ne pense à personne… pars, fuis et ne te retourne pas… Je me débrouillerais… Je saurais quoi faire.
- J'imagine bien ! Il faudrait être stupide pour croire que toi, tu n'arriverais pas à t'en sortir.
Il ne répond pas. Ce jeu les agace. Autant l'un que l'autre. Ils en ont marre de s'éviter, de ne pas répondre aux bonnes questions. L'homme immatériel attend quelque chose qui ne viendra jamais. Et l'autre attend des réponses qui lui ferait comprendre « Pourquoi ? »
Pas de question…
- Il se pourrait qu'il y ait une complication. Quand mes pouvoirs seront tiens, tu imagines bien qu'ils ne vont pas t'obéir correctement. Ils vont se battre pour sortir de toi et me revenir avant… avant la fin… du rituel… Alors, il faudra que tu fasses tout pour les contenir jusqu'à ce que tu aies transplané une bonne fois pour toute à l'abri.
- Je vais faire tout ce qu'il faut ne t'inquiète pas.
- Après… un moment. Ils s'habitueront à leur nouveau corps… Je vais… maintenir la connexion le plus longtemps possible. Dès que tu es sûr d'être complètement hors d'atteinte, tu n'auras qu'à me faire signe…
Il fronce les sourcils. L'homme ne le regarde plus. Non, il regarde la porte comme s'il avait peur qu'il lise sur son visage. Le prisonnier comprit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Le voilà qu'il se lève et marche. C'est tellement beau à voir qu'il ne peut détourner le regard. Il flotte légèrement. C'est… irréel. Ces gestes laissent une traînée qui finit par s'effacer lentement. Il le voit poser la main sur un des deux barreaux de la porte. Il regarde à l'extérieur. L'autre ne le fait plus. Il connait bien trop par cœur le long couloir sombre et sans vie.
Et il revient… Le silence.
Longtemps après, le prisonnier se décolle du mur et s'allonge parterre. Il regarde le lit, blanc, dur et froid. C'est pareil, alors pourquoi s'embêter à monter dessus. Non, il est bien là. Il ferme les yeux un moment. Il sent l'autre flotter dans la pièce avant de s'asseoir sur le lit. Ses yeux s'ouvrent et rencontrent ceux de son sauveur. Il le regarde avec tant d'intensité. Mais pourquoi ! Il a envie d'hurler. Pourquoi ! Son calme est mis à rude épreuve. Il n'arrive plus à se contenter de ce qu'il va lui donner.
- Après ça… Je ne te reverrais plus, murmure l'homme immatériel en regardant le sol.
- Oui…
- Tu vas…
Il se tait. Un sourire se dessine sur ses lèvres… Un sourire triste. Si triste qu'il brise légèrement la carapace du cœur de l'autre.
- Je suis un monstre, chuchote-t-il brusquement.
L'image relève la tête vers lui sans comprendre ou il voulait en venir. Il n'avait jamais rien dit de tel.
- Tout ce que j'ai fait… Je ne regrette rien. Je suis un mangemort, je suis un monstre. Tuer… c'était si facile. Je ne peux pas te dire que j'y avais pris goût… Non, au contraire, ça me dégoutait. Mais si on me l'avait demandé, je l'aurais encore fait. Je le ferais encore…
Il sourit. Contre toute attente et surprenant un peu plus l'homme allongé.
- Sauf que ta mère n'est plus en danger.
Il se relève d'un coup, en tailleurs. Alors l'autre fronce les sourcils.
- Décroise tes jambes.
Et il obéit.
- Comment tu sais ? Pour ma mère, comment tu sais ?
Il hausse les épaules avec temps d'indifférence que cela le tue. Il a envie de lui mettre une baffe, juste pour le réveiller.
- Je ne sais pas, entendit-il dans un soupir.
Sa phrase l'énerve. Et pourtant il ne peut pas, il a trop besoin de lui. Cette promesse que demain il serait libre lui fait trop d'effet. Et en plus, il venait de répondre à une de ses questions. Il était au courant qu'il avait dû agir sous la contrainte. C'est peut-être pour cela qu'il l'aide. Mais cela ne changeait rien. Le prisonnier ne regrettait toujours rien. Normal, il n'avait pas d'âme. Pas de cœur. Il se recouche sur le sol et referme les yeux.
Il aimerait bien s'endormir tout de suite. Comme ça, demain n'arrivera que plus vite.
- Malfoy ?
- Hum ?
- Il y a… un truc… que… que…
Il ne dit plus rien. Encore. Il se tait, il réfléchit. Il a peur. C'est écrit dans ses yeux qu'il a peur. Mais de quoi ?
- Non, rien.
Encore un retour en arrière. Il ne veut pas lui dire. Comme s'il s'attend à ce que l'autre se moque de lui ou que sa réponse ne soit pas celle qu'il attend. Il a peur de ça. Il doit sûrement se dire quelque chose comme : « Je vais le laisser partir en restant dans un rêve. » Draco Malfoy aurait bien voulu savoir comment il était dans ce rêve. Qu'est-ce qu'il attend de lui. Qu'est-ce qu'il lui veut. Mais il ne dit rien. Il n'est sûrement pas prêt pour entendre la réponse. En plus il ne veut pas qu'il parte…
Il ne ressentirait plus la chaleur qu'il dégage.
- Quelle heure il est ? Demande-t-il.
- Tu aimerais être à demain…
- Oui. J'aimerais être loin. Je m'ennuie ici.
- Qu'est-ce que tu vas faire au faite ? Une fois dehors ? Il va falloir que tu travailles dans le monde moldu. Tu sais que tu as la trace sur toi maintenant. Il ne sera pas question de faire de la magie.
- Je vais travailler oui. Ce sera dur au début mais ça ira je pense…
- Tu vas avoir du mal. Tu n'as que dix-sept ans.
- Et alors ? Je suis majeur…
- Pas dans le monde moldu. La majorité est à dix-huit ans en France et dans certain pays à vingt-et-un… Tu comprends que tu vas un peu ramer au début. En plus tu ne pars sans rien. J'aurais aimé être une petite mouche pour te voir te débrouiller.
Il sourit à cette image. Il n'y avait rien de mal dedans. Alors l'autre ne s'énerva pas.
- Je pense que si je fais un tout petit peu de magie, des sorts sans importance comme fabriquer de l'argent moldu, je ne me ferais pas repérer. Non ?
- Peut-être si ce n'est pas une grosse somme…
- J'essaierais. Au pire, si je me fais repérer je n'aurais qu'à déguerpir et je saurais !
- Fais attention à toi… Je ne pourrais pas te sauver une deuxième fois. C'est la dernière chance que je t'offre…
- Je ne vais pas la gâcher, ne t'inquiète pas…
L'image se lève et vient s'allonger tout près de lui. Il place ses bras en dessous de sa tête et regarde le plafond. L'autre tourne un peu la tête et dévisage son profil. Il est serein et doux.
- Qu'est-ce que je dois faire… Pour te remercier ?
L'autre tourne la tête et sourit.
- Vivre… C'est tout ce que je te demande… Je veux juste que tu vives…
- Pourquoi, Potter ! Pourquoi ?
Il est sûr d'avoir vu des larmes au fond de ses yeux. Certain qu'il allait se mettre à pleurer. Mais soudain, il disparaît. Draco reste seul et regrette. Il voudrait lui demander de revenir, il n'aurait pas dû… La chaleur est partie avec lui. Il a froid. Il ferme les yeux et se remémore toutes ses années, surtout les deux dernières. Après qu'il ait ramené les mangemorts dans Poudlard, qu'Albus Dumbledore soit mort et qu'il se soit enfui avec son parrain. Il soupire.
Il avait permis le meurtre du directeur et en avait commis tellement d'autres.
Finalement le froid l'oblige à se lever et regagner le lit. Il rabat le fin drap sur lui et grelotte un peu. Ce froid qui l'avait mordu ces deux mois, il lui était impossible d'en faire abstraction. Il le sent et pensait qu'il le sentirait toute sa vie. Et puis la chaleur revient et il cesse de claquer des dents. Potter est revenu. Il le sent, pas besoin d'ouvrir les yeux. Comme un feu, plus il se rapproche de lui, plus il se sent mieux. Draco finit par les ouvrir et fut très surpris.
Ces yeux sont rouges comme s'il avait pleuré. Il a pleuré. Il se jure pourtant de ne rien dire, de ne pas faire de commentaire là-dessus, il ne veut pas qu'il parte. Il veut qu'il reste ici jusqu'à ce qu'il arrive à dormir. Il se rend compte que Potter ne lui a pas répondu, il ne sait toujours pas quelle heure il est. Il devait sûrement être tard.
Potter s'assoit sur le lit et se frotte ses mains
- Demain, on ne se verra plus… Murmura Draco.
- Oui, hoche-t-il.
- Alors, j'aurais aimé savoir…
- C'est pour ta mère que je fais ça… Elle m'a tout dit et m'a demandé de l'aide. Alors je lui ai dit que je l'aiderais. Ça ne me coûte rien, pourquoi je dirais non.
Il se contente de ça et hoche la tête. Cela ne l'étonne pas. Il aime sa mère comme elle, elle l'aime. Il savait bien qu'après tous les sacrifices qu'il a faits pour elle, elle viendrait l'aider. Bizarre qu'elle soit passée par Harry Potter. Ce dernier soupire.
- Ferme les yeux… Endors-toi… Demain, tout ça ne sera qu'un immense cauchemar.
Il obéit encore. Il veut lui dire merci. Il veut qu'il sache, qu'il est touché par ce qu'il fait pour lui. Mais Draco Malfoy reste Draco Malfoy et son caractère ne lui permet pas. Se rabaisser à dire merci ? Peut-être demain. Peut-être quand il sera loin et qu'il sera certain que plus jamais il ne le reverrait, ni lui, ni le ministère, ni personne… Doucement, il s'endort. Un mage passe encore et le trouve comme ça.
Potter le regarde. Il se lève et le regarde. Il le voit poser ses yeux sur l'homme sale. Ses cheveux ne sont même plus blond tellement la poussière et la crasse le recouvre. Son visage est presque totalement noir, ses vêtements déchirés sont couverts de suie. Potter ne s'est pas arrêté sur ses détails. Il le voyait tout de même. Draco Malfoy, le seul, l'unique… Et il savait aussi bien que l'Auror qui regardait l'ancien Serpentard ne voyait qu'un mangemort écœurant.
Son visage n'est qu'à quelques centimètres du sien. Il pourrait hurler ou lui cracher dessus. Il ne ferait que réveiller Draco. Il penche la tête et sourit sadiquement. Peut-être qu'il ferait parti des blessés, celui-là. C'était la seul condition qu'il lui avait imposé. Tu ne tueras personne. Potter avait hâte aussi. Il voulait savoir comment il allait faire. A la manière douce en se faufilant à travers l'endroit sans qu'on le voie ou à la manière forte.
De toutes les manières possibles, il ne leur faudra pas longtemps pour s'apercevoir de sa disparition. Draco devra faire preuve de grande prudence. Mais avec son pouvoir, il aura toutes les chances de vivre. Potter sourit, c'est tout ce qu'il voulait… Qu'il vive.
L'Auror s'en va et il se retourne vers l'homme qui dort profondément. Son souffle sort de sa bouche légèrement ouverte. Le brun rit en pensant que la première chose que fera l'homme en sortant d'ici, c'est prendre une douche. Le connaissant, il n'y avait que ça qui l'intéresserait…
Quand il se réveille le lendemain, il a encore froid. Et pourtant, il se lève complètement surexcité. Il a pour la première fois un véritable sourire sur ses lèvres. Il va sortir d'ici, il va être libre. Il va enfin savoir s'il ne s'agit que d'un rêve ou si c'est réel. Il attend. Il attend avec une impatience et quand l'Auror vient lui apporter sa gamelle, il mange en se fichant éperdument du goût. L'Auror revient et est tellement surpris qu'il ne peut s'empêcher d'ouvrir de grands yeux.
- Qu'est-ce qu'il y a Malfoy, qu'est-ce qu'il t'arrive pour que tu sois si dynamique, sale chien !
Il le frappe. Mais l'autre s'en fiche. Il n'a pas mal, il s'en fiche, il est trop heureux. Du sang coule sur ses lèvres, il le crache hors de sa bouche. Son sourire ne risque pas de partir, il est trop heureux. Il croit en Potter plus qu'en n'importe qui d'autre. Il croit à sa magie, en son pouvoir. Il croit en son aide. Il ne lui aurait sûrement pas donné de faux espoir. Il ne pouvait pas faire ça. Il n'était aussi horrible que lui…
L'Auror ne comprend pas. Il n'avait jamais vu un de ses prisonniers aller aussi bien. Et pourtant il continue d'insulter et de frapper. Il veut que le mangemort soit aussi détruit que ceux qu'il a tué. Mais cela ne marche pas. Allongé par terre, Draco continue de sourire. Il a envie de lui dire : « Je vais partir. Profite parce que c'est la dernière fois que tu vas me frapper. » Mais il ne dit rien. Même s'il y croit, il ne veut pas se rendre ridicule. Alors l'Auror lui donne un bon coup de pied et s'en va. Le laissant seul et en sang. Draco ne se plaint pas. Il passe une main sur sa bouche et s'essuie puis il regarde. Du sang et de la poussière… Il pense à une douche. C'est la première chose qu'il ferait sûrement !
Les heures passent et glissent, il n'a pas bougé du sol. Pourquoi faire ? De toute manière, il lui a demandé de ne pas trop bougé. Il doit se ménager. C'est pour ça qu'il a refusé toutes les sorties durant cette dernière semaine. Il lui a dit aussi de ne pas trop user ses articulations. Il aurait mal après. Draco s'en fiche, il éprouverait mille douleur juste pour sortir d'ici. Il allait sortir…
La chaleur revient. Elle revient et il sourit. Il se lève d'un bond et ses mains tremblent sans qu'il ne le veuille vraiment. Il soupire de bonheur. Il sent son cœur battre de plaisir. Cela fait longtemps qu'il ne l'a pas senti ainsi. Il se sent revivre. Le brun se retourne et le regarde, hébété.
- Que t'est-il arrivé ?
- Ce n'est rien ! Sort moi de là !
Il hoche la tête mais ne fait pas un geste. Il a l'air de réfléchir tout en s'abreuvant de son image, comme si c'était la dernière fois qu'il le verrait. Et pour cause, il est persuadé que c'est bien la dernière fois qu'il va le voir.
- Bien, mets-toi là, écarte les jambes et les bras et attend. Je reviens…
Il obéit avec une excitation qui lui démange le corps et le fait trembler de joie. La chaleur disparaît, Potter est parti. Il attend ce qui lui sembla être des heures alors que ce ne fut que quelques secondes. Même pas une minute. Il se met brusquement à illuminer. Tout son corps se tend comme si on le tirait par les membres. Cet écartèlement le fait souffrir, il sert les dents et ferme les yeux si forts. La sensation le rend dingue, il croit qu'il va mourir. Puis il les rouvre. Ces yeux sont jaunes-orangés. Ils brillent comme des diamants, ils pulsent… ce ne sont plus des yeux humains mais comme ceux d'un animal féroce.
Il baisse la tête et remarque qu'il vole légèrement au dessus du sol. A l'intérieur de lui, son sang boue. Il a l'impression que ses veines vont s'ouvrir et qu'il va surgir en le vidant complètement. Il peut sentir la magie pulsait en même temps que ses yeux et son cœur. Mais soudain, elle glisse. Elle veut s'en aller alors il la retient. Il ne sait pas du tout comment il fait mais il la retient comme s'il la tenait au bout d'un fil et qu'il tirait le plus fort possible.
- C'est bien, entend-t-il dans sa tête.
Potter est là. Il lui souffle des paroles réconfortantes, il lui dit de bien la maintenir en lui. Que son pouvoir allait s'habituer. Il lui conseille de redescendre sur le sol. Alors il obéit. Quand ses pieds nus touchent le sol, il n'a jamais plus l'impression qu'ils ne font que glisser. C'est si doux. Il a beau faire tout ce qu'il peut, sa magie ne veut pas se calmer, elle veut retourner dans le corps de l'autre. C'est dur en même temps de contrôler tout le pouvoir d'Harry Potter.
Mais le bonheur est là. Il fait de la magie dans un endroit où il ne pourrait pas du tout. Il sursaute brusquement. Dans sa tête, Potter hurle. Il a mal… Puis il se calme et soupire.
- Allons-y… chuchote-t-il. Essaye de bouger le plus lentement possible, et surtout ne plies pas tes bras et tes jambes trop vite.
Le blond obéit, il fixe la porte et celle-ci se décroche. Elle vole et se pose parterre. Draco commence à marcher. La douleur le fait souffrir. Ses jambes… il avait l'impression que les pliures sous ses genoux allaient soudainement se mettre à saigner. Il se mord la lèvre et continue de marcher. Vraiment lentement.
- Eriges un bouclier… Il s'en vient.
Le premier Auror apparait au bout du couloir que Draco essaye de rejoindre. Il le regarde en écarquillant les yeux. D'abord ces yeux, puis son aura visible à l'œil nu et enfin… sa liberté. Il sort alors sa baguette et lui lance un sort qu'il tonitrue. Le sort s'arrête à quelques centimètres du corps du blond, avalé par une force invisible. Il recommence encore et encore, jusqu'à donner l'alerte. Potter remarque. Il a choisi la force…
- Endors-le…
Il ne sait pas comment il fait… Il obéit, il a l'impression que ce n'est pas lui qui jette les sorts. Il fronce les sourcils et l'Auror devant lui s'endort et s'effondre. C'est tellement facile. Il se sent tellement puissant… Trop puissant… Il prend peur. Mais il se dit que cela ne durera pas. Bientôt, il rendrait son pouvoir à l'Elu et il commencerait une vie sans magie. Son regard est froid quand il remarque que d'autres hommes arrivent. De chaque côté du couloir, des prisonniers se mettent à leur portes. Des gens qu'il connaît.
- Ignore-les… Je ne te permets pas de les faire sortir.
- Ce n'était pas mon intention. Fait-il en écarquillant les yeux.
Sa voix est différente, elle a un peu de lui et un peu… d'autre chose.
Ils hurlent, ils appellent à l'aide, mais Draco ne s'arrête pas. Il continue d'avancer lentement dans les couloirs. Il endort un à un les Aurors qui lui barrent la route. Aucun sort ne le touche, pas de bataille. C'est presque trop facile, se répète-t-il. Mais bientôt, la liberté. Il voit la sortie. La grande porte d'Azkaban. Il la passe sans difficulté, son sourire est immense. Dehors, il fait rage.
L'océan est à perte de vue, il fracasse les falaises de la grande prison. Le vent hurle, il se plaint d'être à cet endroit plutôt qu'à un autre. Cet endroit qu'il trouve tellement horrible. Heureusement qu'il n'y a plus de détraqueurs depuis la Guerre. Il n'aurait pas voulu voir comment ça se passerait avec eux…
- Tu es libre, entend-t-il de cette voix trop douce à son oreille.
Draco transplane. La première chose qu'il a pensée ? Quelque part dans Londres. Il sent que la douleur s'amenuise. Petit à petit, il peut marcher plus vite. Il ne le voit pas mais ses yeux se sont grisé et sont presque redevenu normaux. S'il avait parlé, il aurait entendu sa voix. Et son corps ne reflète presque plus. Il ne reste pas là, s'enfuit en courant. Il a raison car les Aurors ont été prévenu par les gardiens d'Azkaban et sa trace les conduit directement à lui. Il se cache derrière un mur alors qu'il les voit apparaître un par un.
- Là, à droite. Fuis sans te retourner. Cours.
Et c'est ce qu'il fait, il court, il court même s'il a mal. Il entend du remue-ménage, beaucoup de personnes qui font beaucoup de bruit. Ça lui permet de repérer où sont les Aurors. Il finit par se reprendre, essoufflé.
- Je suis à bout, murmure Potter. Draco… Bonne chance…
Puis plus rien. Le vide total dans sa tête. Mais le blond sent toujours cette force en lui et sans Potter il double d'attention pour la maintenir. Il se dit qu'une fois qu'il serait loin de tout ça, il la lui rendrait. Alors il recommence à courir. Il se sent pratiquement mieux d'ailleurs. Il passe devant les regards intrigués. Il ne peut pas faire de magie mais il connait Londres comme sa poche. Il se dit alors qu'il ne doit pas être vu par les sorciers. Heureusement qu'il est si sale que personne ne le reconnait.
Il saute quelques rues et se retrouve dans une ruelle très froide moldu. Là, il s'adosse au mur et souffle comme un taureau. Son cœur va exploser. Il reste quelques minutes en se rappelant… Se rappelant ce ton si fragile quand il avait soufflé son nom… Qu'était-il arrivé à Harry Potter ? Il ne prend pas le temps d'y réfléchir plus et sort de la ruelle d'un pas normal. Certains moldus se retournent à son passage mais personne ne dit rien. Des clochards, ils en voyaient trop…
Il marche jusqu'à un arrêt de bus. Juste à ce moment, l'un d'entre eux apparait et se gare. Il monte et copie les faits et gestes de l'homme devant lui. En faisant apparaitre un billet d'un dollar, il se redressa pour regarder tout autour de lui. Ce tout petit sort ne semblait pas avoir alerté qui que se soit. Il sourit. Comme il le pensait, il faut canaliser plus de magie pour les avertir. Il paye et va s'asseoir. Le bus part…
Son espoir revient…
Il sourit. Il sourit malgré les regards dégoutés des moldus sur sa personne. En même temps, il ne sent pas très bon. Ca le fait rire de l'admettre… Il est libre… Pas complètement hors d'atteinte mais libre. Il recommence à penser à Potter. Il avait tenu parole, il l'avait sorti de cet enfer. Il n'était pas qu'un rêve. Que lui était-il arrivé ?
Pas de question… La prochaine fois qu'il lui parlerait il lui dirait.
Draco descendit du bus en ayant mit une bonne distance entre là où il a réapparu et lui. Il prend un autre bus qui l'emmène à la gare. Il fallait qu'il se dépêche. Il prend un train. Chaque fois qu'il fait ces petits sorts, ses poils se hérissent et il a peur mais pourtant tout va bien. Il n'est pas repérable. Il soupire de bonheur quand il s'assoit dans le train. Il est enfin hors de porté… Bientôt, un bateau le prendrait et l'emmènerait très loin… Loin de tout ça, loin de l'Angleterre et du ministère. Loin des sorciers… La vie de sorcier, c'était fini pour lui. Il vivrait comme un exilé, il n'attendait que ça…
Le train démarre. Il soupire de bonheur et se glisse un peu plus sur sa chaise. Il pense à sa mère qui va lui manquer. Mais elle ne sera que mieux sans lui et son père. Elle va refaire sa vie en sachant que son fils est en sécurité et qu'il est libre. Il espère que Potter lui dira tout ça. Il pense à Potter. Il aimerait tant le remercier. Il en pleurerait de bonheur, mettant sa fierté à rude épreuve, il en pleurerait de bonheur…
Son regard s'arrête sur ses mains. Elles ne brillent plus. Son corps tout entier ne brille plus, ses yeux sont de nouveau gris et le pouvoir de l'Elu semble s'adapter à lui. Il ne souhaite plus partir en tout cas. Mais Draco n'en voulait plus.
- Potter… Chuchote-t-il. Reprend-le… Tu m'entends ?
Il regarde à droite, son wagonnet est presque vide. Quelques gens devant, mais pas beaucoup de bruit. Il chuchote un peu plus fort.
- Reprend-le Potter, je n'en ai plus besoin ! Je suis libre.
Mais dans sa tête, c'est le silence total. Il ne sait pas comment l'interpréter. Il attend patiemment qu'il revienne. Le train file à la vitesse du Poudlard Express… Draco est de plus en plus inquiet. Plus il s'éloigne de Londres, moins de chance il a d'arriver à transplaner vers Potter. Il le sait, il n'a qu'à suivre sa magie. Sa magie sait exactement où il est. Et alors qu'il répète inlassablement le nom de Potter dans sa tête pour l'appeler, il ressent un trouble. Il est triste … Le pouvoir de l'Elu est triste. De plus en plus, et cela l'affecte car il se met à pleurer doucement. Ses larmes glissent sur ses joues avec lenteur.
Et alors, il a le choix. Aller voir ce qu'il se passe ou entendre tranquillement que les effets disparaissent. Parce qu'il sait qu'il n'est pas obligé d'aller voir. Il peut laisser les choses comme telles. Mais la tristesse passe à l'angoisse. Le pouvoir de l'Elu l'oblige à s'inquiéter. Alors il s'inquiète.
- Potter, reprend-le, nom de Merlin !
Mais pas de réponse. Il y a quelque chose qui ne va pas. Comment Potter peut-il être connecté à lui sans l'entendre ? Il ne comprend pas. Alors Draco fit quelque chose d'impensable. Quelque chose que jamais auparavant il n'aurait fait. Il se lève brusquement et rejoint les toilettes de ce maudit train moldu. Il claque la porte de rage. Il ne devrait pas. C'est se rejeter dans la gueule du loup. C'est obliger Potter à fuir aussi… C'est le condamner à être comme lui… Un exilé… Il ne peut malheureusement pas résister. Le pouvoir de l'Elu l'oblige. Il lui dit que ce sont les bons gestes à avoir…
Alors Draco obéit, docile. Comment cela se fait-il qu'il soit si docile avec cet homme ? En même temps, Draco se réjouit… Il aurait ses réponses. Il transplane.
Le blond atterrit mollement dans une pièce qu'il ne connait pas. Passant outre les systèmes de protections, il a réussi à pénétrer la maison comme un couteau coupe du beurre. Il entend dehors des « pops » sonores… Les Aurors sont déjà là. Mais il s'en fiche… La pièce est un couloir. Derrière lui, il y a une porte. Une porte d'entrée sûrement. Il appose un sort de colle glue. Personne n'entrera. Il marche doucement vers le fond de la maison. Son cœur bat un peu plus fort à chaque fois. Il entre dans ce qui s'apparente à un salon.
Les meubles sont tous disposé au fond de la pièce, le canapé a été renversé sur la table. Il n'y a aucune décoration comme si personne n'avait pris le temps de s'installer. Au beau milieu, il voit un corps… le corps de l'homme qui l'a aidé… Au sol, une sorte de pentacle est dessiné, il s'arrête un instant sur les bougies, les pierres et autres matériels de rituel. Puis finalement, ses yeux s'arrêtent sur les poignets du brun. Ils sont tous les deux transpercés de cristaux transparents qui semblent comme drainer son énergie…
- Ce n'est pas un emprunt, murmure Draco en comprenant.
Il est effaré. Potter est pratiquement sans vie, il se penche sur lui en tentant d'arrêter l'écoulement du sang hors de ses poignets. Il pose un sort et ceux-ci se soigne doucement. Draco l'attrape d'un bras par les épaules en relevant sa tête. De l'autre main, il prend son menton et secoue sa tête violement.
- Potter ! Réveille-toi, Potter ! Tu n'avais… tu n'avais pas le droit… je t'interdis de mourir tant que je ne saurais pas pourquoi !
La porte vole en éclat et des hommes pénètrent la maison. Draco se relève brusquement en prenant le corps sans vie du jeune homme. C'est la dernière image qu'il donne aux Aurors alors qu'ils rentrent dans la pièce… Ils jetèrent beaucoup de sorts mais ceux-ci sont stoppés par un bouclier trop puissant. Et le blond transplane… il transplane ailleurs pour tout recommencer…
A suivre...
Voilà, fin du premier chapitre, comment l'avez-vous trouvé?
Comme je l'ai dit, cela devait être un Os au départ. Je ne sais absolument pas pourquoi j'ai mis ce chapitre au présent de l'indicatif mais je trouvais que cela rendait un peu mieux l'histoire... Bon après c'est mon point de vue hein . Cependant, sachez que le reste de l'histoire est écrite au passé comme tout bon narrateur. Je sais pas, quand j'ai commencé à écrire je trouvais ça joli... Après...
Bon bref, je m'enfonce moi.
Merci pour votre lecture et à bientôt pour un autre chapitre...
