A la recherche de la vérité.
Je cours. Je cours jusqu'à en perdre haleine. Je ne sais pas ou je vais, ils me pourchassent. Je ne sais pas pourquoi.
Je cours. Il le faut. Ma vie en dépend. Je ne sais pas se que me veulent ces personnes, certainement rien de bon.
Je cours. Je ne sens plus mes jambes mais je continus quand même...Ce doit être l'instinct de survie. Un regard en arrière me prouve qu'ils me chasse comme leur proie.
Je cours. Mes yeux humides n'arrangent rien a la situation. Je sens que je vais lâcher prise, je le sais je le sens. Je ne peux pas sinon ils m'attraperont.
Je cours. Je trouve une « cachette » en réalité je me cache derrière un stand de vente dans un fête foraine. D'ailleurs je n'avais même pas remarquer que j'étais arriver dans un endroit aussi glauque et effrayant à une heure aussi tardive. Je m'assois contre le mur du stand et attend en silence, essayant de reprendre mon souffle. Tout et calme d'un seul coup. Cela me surprend, je regarde donc mes alentour. Je trouve en fasse de moi un autre stand semblable a celui sur lequel je me suis adossé. Mais le contenus me surprend. Sur l'étagère se trouve des aquariums dans lesquels des poissons morts restent a la surface. J'en suis un du regard. Arriver en haut de l'eau je reprend contenance et refait le lien avec la réalité. Je tourne la tête et mon regard se pose sur une peluche géante. Elle représentait un lapin rose dans une salopette bleu. Il semble regarder au loin. Soudain, sa tête tourne brusquement dans ma direction. Je sursaute en hurlent.
Alerter par mon hurlement mon père accourt dans ma chambre pour me caler dans ces bras. Il ne cesse de me dire que ce n'était qu'un mauvais rêve et que tout était fini.
Un rêve qui paraissait si réel...
Mes sanglots commence a se calmer et soudain, un créature ignoble sans lèvres et yeux transperce le corps de mon père, son sang gicle sur moi et je hurle d'effrois.
Cette fois personne ne vient. Je me rend conte que c'était un rêve dans un rêve. Je me passe une main tremblante sur le visage, je me penche pour attraper le calepin dans le tiroir de ma table de chevet et j'écris les deux mots que j'ai pris trop l'habitude d'écrire depuis des années. : « Beacon Hills ».
