Bonjour,
Les personnages et l'univers Assassin's Creed appartiennent à UBISOFT.
Rating T par prudence. Peut contenir des scènes de violence physique et/ou verbale et autres actes pouvant choquer l'opinion publique.
L'histoire ce déroule après les évènements d'Assassin's Creed III. Tout en ayant fait les précédants opus et lu pas mal d'info à coté.
SPOIL donc pour ceux/celles qui n'ont pas fini le(s) jeu(x).
C'est une fanfiction, alors
RIEN N'EST VRAI, TOUT EST PERMIS
Bonne lecture.
La Menace Fantôme.
Et la Terre continua de tourner autour du soleil, les jours à se lever, les nuits à tomber.
Et les Hommes et les Femmes à s'aimer, se manipuler, et s'autodétruire.
Et tout cela, sans Desmond.
L'Humanité attendait inconsciemment le jour où le courroux de Junon s'abattrait, priant des Dieux qui les avaient dore et déjà abandonné à leurs sort.
Les heures étaient longues, les jours devenaient des mois, et les mois pesaient comme des années.
Le grand maître de la confrérie était abattu par la perte de son fils unique. Trop souvent il divaguait, le regard dans le vide; ses pensées l'amenait loin, il revoyait son petit démon jouer avec d'autres enfants. L'insouciance. Et le temps où il pouvait encore s'appeler père.
Cet homme dont le cœur s'était endurcit au fil des années et des aléas du métier, lui, il était aujourd'hui brisé et serait éternellement en deuil. Si la mort pouvait l'embrasser maintenant, il lui sourirai sans hésitation.
-Mr. Miles ? fit doucement la voix de Shaun. L'homme était entré dans le bureau de son supérieur après avoir frappé à la porte et attendu quelques interminables minutes.
Revenu à la dure réalité, William laissa s'échapper un soupir de lassitude et de fatigue. Être responsable d'un groupuscule prônant jadis la liberté des peuples, et être confronté à une menace fantôme n'était pas sa qualification première.
Du regard, il invita le roux à s'exprimer. Ce dernier ne cacha pas son enthousiasme plus longtemps et déballa son sac à vive voix.
-Avec l'aide de Rebecca et de certains ingénieurs, j'ai pu créer un logarithme qui modifiait la structure même du programme de l'animus afin de convertir les données immatérielles...
-Ce charabia informatique pour dire que ? Questionna le maitre d'un ton incisif, plein d'ennui et d'agacement.
Dans un geste se voulant défensif, Shaun replaça ses lunettes sur son nez droit, et s'éclaircit la gorge pour reprendre contenance, comme s'excusant pour son laisser aller. Il continua:
-L'animus est en quelque sorte devenu un espace de dialogue holographique géant où tout les assassins peuvent se connecter et intéragir les un avec les autres.
Enfin... connecter leur esprit via un animus remastérisé qui sera disponible dans chaque section. Chacun y déposera une copie de ses souvenirs et pourra alors y débloquer la mémoire de ses ancêtres en évitant les dédoublements de personnalité. Une fois les mémoires des anciens récupérées, le nouveau programme calculera leurs potentiel ADN, se qui revient à dire qu'elles seront d'une certaine manière autonomes. Et de leurs propres souvenirs pourront être extraites des données viables sur des assassins dont nous ignorons encore tout, et eux même pourront lorsque leur mémoire sera réparée, contribuer à faire revivre leurs confrères et nous pourront remonter, si les serveurs de l'animus le supporte, jusqu'aux tout premiers d'entre nous.
-Et Desmond ? Demanda une voix lointaine.
Oui le système était prodigieux, l'avancée nouvelle et majeure, mais que leur apporterai donc tout ces vieux croutons sinon des témoignages véridiques sur leurs temps. Peut être qu'il n'avait pas bien expliqué le fonctionnement du monstre qu'ils étaient en train de créer. Idée pourtant si brillante. Shaun prit sur lui ce manque de reconnaissance spontanée.
William ne pouvait pas penser une seule seconde à faire revivre le souvenir de son propre paternel, où un de ses glorieux ancêtres, il ne pensait qu'à ce fils qu'il pleurait, Desmond.
-Ce sera difficile je vous le concède. Mais avec vos souvenirs de lui, ceux de votre femme, de Rebecca... et les miens bien-sur, et ceux d'autres encore; nous pouvons peut être reconstituer une mémoire assez concrète de lui pour qu'elle s'auto-régénère et vive d'elle même en tant qu'entité.
Il restait donc un espoir. Un mince espoir pour lui de rattraper le temps perdu auprès de son fils.
-Quand peut-on l'essayer ? Fut la dernière question du maître alors qu'il se levait de son siège.
Merci d'avoir lu jusqu'ici.
A tout bientôt.
M.
