Les personnages ne m'appartiennent pas, sauf Akia ;)
J'espère que ce one-shot vous plaira, c'est ma première histoire sur Junjou Romantica.
Ce sera un receuil de plusieurs one-shot.
Voilà le premier.
Bonne lecture
Une jeune fille à la longue chevelure brune se dirigeait lentement vers le luxueux appartement de ses parents.
C'était une fille de 16 ans, qui allait au lycée M.
Elle n'était pas trop proche de ses camarades de classe, car son père était un homme connu.
Elle a été adopté à l'âge de 7 ans, dans un orphelinat tout près d'ici.
Elle connaissait quelques soucis dans ce même établissement, et fuguait régulièrement.
Elle pénètra dans l'immeuble et s'enfonca dans l'ascensseur.
Arrivée à son étage, elle se dirigea vers la porte d'entrée.
Elle eut un léger frisson en touchant la poignée de la porte :
-[Je ferais mieu de ne pas rentrer...]
Elle ouvrit quand même la porte et tomba sur la scène qu'elle redoutait un peu de voir, bien qu'elle y fût habituée.
Son père était couché par terre, plaqué sur le sol, se débattant et criant son mécontentement alors que son deuxième père le maintenait sur le sol et faisait glisser ses lèvres dans le cou du premier.
Quand Misaki posa ses yeux sur leur fille encore dans l'entrée, son visage vira au rouge pivoine, et il se débattit encore plus :
«Usagi Baka ! Arrête, Akia est là !»
L'auteur de Boy's love tourna son visage vers sa fille :
«Bienvenu à la maison» Dit-il tranquillement
«Je suis rentrée...»
Elle enchaina directement :
«Je monte dans ma chambre, j'ai un travail à préparer»
Akihiko lui fit un léger sourire, avant de hocher la tête la tête :
«Bon travail»
«Attend, reste ici, ne me laisse pas avec lui !»
Acheva-t'il, alors que Akia montait les escaliers avant de s'enfermer dans sa chambre.
L'écrivain reporta son regard sur sa proie, avec un petit rire :
«A nous deux maintenant»
«Baka, lâche-moi ! Je dois préparer le repas !»
«Oui oui»
Il ne lui laissa ensuite plus l'opportunité de protester.
Ils n'avaient jamais pensé à avoir un enfant tous les deux.
Ils n'en avaient jamais discuté, c'était venu comme ça.
Le petit ami d'Hiroki, ami d'enfance d'Akihiko, devait traité une petite fille de 7 ans à l'hôpital. Elle avait fugué de l'orphelinat, et s'était blessée durant son périple.
A la suite de plusieurs consultations, il apprit que cela n'allait pas bien à l'orphelinat, et que cela faisait plusieur fois qu'elle fuguait.
A la suite d'une nouvelle fugue, elle arriva à l'hôpital pour voir Nowaki, tard dans la nuit.
Devant ses larmes et son refus de retourner à l'institution, il n'eut d'autre choix que de la ramener chez lui et Hiroki.
Nowaki s'était attaché à la petite, mais malheureusement, à cause de leur travail respectif, il était impossible pour eux de l'adopter. Non pas que Hiroki était contre, mais celui-ci rentrait des fois tard à la maison, et Nowaki pouvait enchainer des jours de garde à certains moments.
Un jour, alors qu'Hiroki rendait visite à Akihiko (pour une fois), il vint à lui en parler :
«C'est impossible pour nous de l'adopter, il arrive que nous rentrions tard le soir, voir pas du tout pour Nowaki»
«D'où l'avantage pour les écrivains de travailler à domicile»
«Tes livres se vendent bien»
C'était plus une constatation qu'une question.
«Bien sûr. C'est Misaki qui m'inspire, comme cela pourrait être un échec ?»
Le dit Misaki, qui préparait le repas, laissa échapper un grognement de méconcentement, ce qui fit rire le plus vieux.
[Pauvre gamin] Pensa Hiroki.
«Pour en revenir au sujet d'Hiroki... Misaki tu ne voudrais pas devenir papa ?»
Lança-t'il innocement.
Misaki sursauta et laissa échapper ce qu'il tenait en main.
«...Qu....Q....Quoiiiiiiiiiii ? Mais tu es malade ! Nous n'avons jamais parlé de ça !»
«Justement, c'est le moment»
«...»
«Bon, je vais vous laisser discuter. Laissez moi juste ajouter que Nowaki seratit rassuré si c'était vous qui l'adoptiez»
Dit-il en détournant le regard, rougissant légèrement. Il s'en alla ensuite.
Un silence pesant s'installa dans l'appartement, puis Misaki prit enfin la parole :
«Tu étais sérieux ?»
«Pourquoi pas ?»
«Mais ce n'est pas une décision à prendre à la légère, c'est une petite fille, et je suis jeune moi»
«Tu n'es pas trop jeune, et puis je t'aiderais»
«On ne l'a encore jamais rencontré !»
«C'est l'occasion, et on avisera ensuite»
Il fut donc décidé qu'ils iraient chez le couple le lendemain.
Quand il pénètrèrent dans l'appartement, ils découvrirent une petite fille aux boucles brunes et aux grands yeux de la même couleur.
Au début de la journée, la petite était méfiante, réservé, mais elle se dérida au fil de la discussion, et se rapprocha même de Misaki, qui avait également perdu ses parents jeune.
Ala fin de la journée, le couple repartit.
Une fois rentré à leur appartement, Misaki se retourna vers l'écrivain :
«Cette petite est adorable, ce qu'elle a vécue n'est pas facile. Perdre ses parents à 6 ans, n'avoir personne d'autre pour s'occuper d'elle,...»
«Adorable,oui»
«Qu'est-ce qu'il y a ?»
«Rien»
«Dit moi. Au départ tu pensais que ce serait une bonne idée de l'adopter. Pourquoi faire cette tête à présent ?»
«Elle s'accroche un peu trop à toi. Je ne pourrais plus te sauter dessus»
«...»
«...»
«Tu es jaloux ?»
«Très»
«D'une petite fille ?»
«Oui»
«Baka !»
Usagi vint soudainement le prendre dans ses bras.
«Misaki, je t'aime»
«Arrête, idiot !»
«Je t'aime, dit moi que tu m'aimes aussi»
«Tu es trop suffisant, cinglé !»
«Je t'aime Misaki»
Il lui prit les lèvres, et s'en suivit un baiser fougueux.
En plein milieu de leur étreinte, Misaki s'écarta légèrement de son amant, détournant le regard en rougissant.
«Tu sais... tu m'auras tout à toi la nuit, et quand elle sera à l'école...»
L'écrivain rit légèrement, et le souleva pour le mettre sur son épaule, et l'emporta vers la chambre.
«Lâche moi, Baka !»
Akia arriva chez eux une semaine après.
L'adoption fût rapide grâce aux diverses ficelles d'Akihiko.
La petite était heureux d'être avec ses nouveaux parents.
Deux papa. Elle remarquait bien les regards perçant de l'auteur quand elle s'accrochait à son papa Misaki.
A présent, elle en jouait, s'amusant à embêter son auteur de père.
Misaki, lui, ne savait pas trop quoi faire au milieu des deux.
-Retour au présent-
La jeune fille effleura la photo posée sur son armoire.
Une photo d'elle, petite, avec Akihiko et Misaki.
Elle avait de la chance d'être tombé sur eux. Elle avait une vie heureuse, même si elle rencontrait souvent le genre de situation de tout à l'heure.
Saisissant ses feuilles, elle alla toquer à la porte du bureau de Usagi, une fois qu'elle fût assuré qu'ils avaient fini.
«Papa...»
«Oui ?»
«Je voulais te montrer ça»
Dit-elle, en lui tendant les feuilles.
Alors qu'il commençait la lecture, elle expliqua :
«J'ai écris ça en vitesse en cours... J'avais de l'inspiration»
C'était l'histoire de deux hommes qui s'aimaient, mais avaient trop peur de se le dire.
«C'est des camarades de classe qui m'ont inspiré. Il faut encore que j'écrive la suite»
L'écrivain sourit. Elle lui ressemblait quand même.
«Tu me ressemble»
Elle esquissa un sourire en coin, alors que de l'autre côté de la porte, le brun secouait légèrement la tête avec une mine dépitée
«Il ne manquait plus que ça. Tant qu'elle ne s'inspire pas des idée perverses de son père...»
øøøøFinøøøø
