Coucou !

J'écris à des heures impossibles, nous sommes d'accord : le problème est que la Muse n'a pas d'horaires pour venir me visiter, donc je fais avec. Rien à voir avec la quiétude de la nuit, agrémentée d'un clair de lune romantique. Je m'ennuyais, j'ai décidé d'écrire un 221B. Le deuxième, je suis fière ! \o/ Il s'agit de Sherlock et son violon : encore. J'adore le détective (oui je vous apprends un truc) et le son d'un violon enchante toujours mes charmantes petites oreilles. Le mélange des deux équivaut donc à la perfection selon mes critères universels, précis et incontestables. =$ Et, tant que j'y suis, je dédie ce drabble à mon Tit chat (qui se reconnaîtra), qui aime la nuit pour les raisons que nous savons, et comprend mieux que personne les obsessions pour un personnage précis. C'est une auteure talentueuse (plus que ça, tu meurs) et une personne merveilleuse dont je ne sais vraiment plus me passer ! (oui je pense vraiment tout ce que je dis, au cas où tu en douterais)

L'air résonne d'une mélodie, fait danser les notes échappées d'un Stradivarius. Son de cristal, murmure d'une âme humaine. Posté derrière la fenêtre, Sherlock observe la circulation silencieuse de Baker Street. Il sent le bois doux sous ses doigts sensibles de détective l'archet entame la peau pâle, le corps danse au rythme de l'inspiration du musicien. La musique s'adapte au rythme de son esprit calmé par la seule joie de tenir le violon entre ses mains, elle chante, elle raconte, insatiable bavarde. Il sent chacun de ses muscles se détendre, son rythme cardiaque ralentir il n'a pas peur de la fausse note.

Elle n'est qu'un fantôme insignifiant et craintif, qui erre dans son palais mental, perdue et tourmentée. Il entend vaguement la bouilloire, les pas de John, une page de journal froissée les bruits du quotidien s'entremêlent avec la musique, l'entourent de leurs bras banals mais réconfortants, aussi rassurants que la présence de son colocataire. Puis, le médecin s'arrête, et écoute dans un silence religieux Sherlock ne sait pas s'il saisit une bribe de ce qu'il exprime, mais John écoute, John rassure, John inspire. Il a joué pour lui, il a joué pour Redbeard, il joue maintenant pour son meilleur ami. Mélodie embellie car elle enchante les oreilles. Interlocuteur prêt à entendre une histoire contée par le bois.