Disclaimer :

Pause dramatique : Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Oui, POURQUOI les personnages ne m'appartiennent-ils pas ? Pourquoi Kuro et Fye ne se marient pas dans Tsubasa ? Pourquoi hein ? ah, bah parce qu'ils sont aux Clamp =_= Pfeuh.

Je sais, je sais… Je n'ai jamais posté sur , et je trouve le principe UN PEU compliqué si vous voulez savoir -_- mais bon voilà… Ne m'en voulez pas pour la bizarrerie de cet OS u_u c'est une song fic !

Les paroles de la chanson sont les paroles qui ont été écrites par le groupe Ekymose (pas la troupe de danse hein ! Mais G*ogle est votre ami u_u et Skyr*ck aussi u_u pour écouter la chanson, supprimez les espaces (j'ai compris ça à force de lire des fanfics ici ') :

http : // ekymose – music . skyrock . com/ player_ music . html?track = 2722797222

Voilà u_u )

Mmh que dire d'autre ? ^^''' Ah oui, je publierai sans doute d'autres OS u_u en revanche, je n'aime pas mes productions, donc si vous me descendez, je ne vous en voudrai pas =w=' et VIVE LE KUROxFYE

En passant, je remercie toutes les fanfiqueuses, toutes les merveilleuses écrivaines de KuroxFye qui me font rêver à chaque fois, Cycy (bah t'es où toi ? On te voit plus T.T), Sanashiya (je te voue un culte u_u), Butterflyfollow et bien d'autres dont j'ai zappé le surnom (oui, oui, tapez moi mes chères amies, je le mérite )

Bref, j'en posterai d'autres… Mais je vous avouerai que les fanfics dans la section TRC c'est un peu mort là… Non ? (je désespère tellement que je vais lire carrément les fanfics espagnoles et anglaises =_=) bref… Pitié, postez T__T ceci est un appel aux fanfiqueuses !

Enfin bon, assez bavassé u_u bonne lecture ^^


On dit que lorsqu'on meurt, toute notre vie défile devant nos yeux.

Que crois tu que j'ai ressenti à ce moment là ? A cet instant où nos deux vies ont basculé. Il aurait suffit d'un souffle, d'un pas, d'un simple courrant d'air, pour tout changer. Une décision, aussi infime qu'elle aurait pu être. Mais tout ne se passe pas comme prévu dans la vie.

Tu étais un ange parmi les hommes,
Tu étais le bonheur au fond du cauchemar,
Ton sourire étrange
Réchauffait mon coeur comme un coup de flamme.

Je revois nos moments de bonheur, nos peurs, et nos peurs. Je me remémore ta main si forte, qui réchauffait la mienne si frêle et si glacée. Je me souviens de ton souffle brûlant sur la peau pâle de mon cou, de chaque parcelle de ton visage, de tes yeux envoûtants. Tu ne le laissais pas voir, mais tu étais les plus gentil des démons, et le plus magnifique de tous les diables. Je me rappelle de notre première rencontre, notre premier baiser, notre première dispute, et notre première étreinte. On s'était parlés, déchirés, haïs, retrouvés, enlacés, on s'était encore perdus, puis tu es revenu. Tu m'as sorti deux fois du désespoir, et tu as noyé ma peine dans ton amour. On s'aimait.

Tu étais la sincérité,
Mon havre de paix..

Tu me trouvais insupportable, incurable, exécrable. Mais un jour, tu m'as dit que j'étais la plus belle chose qui te soit arrivée dans la vie. Tu m'as avoué que j'étais ton oxygène, ta bouffée d'air pur. Toi, t'étais le lingot d'or entre les mines, la rose rouge parmi les buissons de ronces, le diamant sur le champ de bataille, une perle au milieu des déchets radioactifs. On était inséparables, si tu tombes, je tombe avec toi. On était détruits, on s'était reconstruits à deux. On menait une vie à peu près normale, on oubliait l'opinion des gens. Peu importait, tout ce qui comptait, c'était toi, ma personne la plus précieuse, et la seule qui m'acceptait vraiment comme je l'étais. L'après midi, j'ai voulu aller au cinéma. Tu m'as répondu « oui, on va voir quoi ? », mais je voulais te faire une surprise. Sur le chemin, on est passé à côté d'une banque. Mais on n'a pas vu le braquage, on n'a pas aperçu les bandits qui sortaient avec les otages, on n'a pas entendu la police arriver. Et là, tout est allé très vite, l'altercation, la folie d'un homme. Une fusillade, des tirs, des cris, des balles, des larmes, du sang.

Mais on t'a brûlé les ailes,
Et tu es tombée
J'ai vu ton regard au ciel
Et tu me souriais
Je me souviens d'un gyrophare
Qui arrivait beaucoup trop tard
L'étoile a cessé de briller
C'était l'automne, la rose fanée.

Tout ce que j'ai pu réaliser à ce moment, c'était l'horrible mouvement qu'a fait ton corps lorsqu'il est parti en arrière, et tes yeux s'agrandissant de stupeur. Tu as flanché sur le sol, une main sur le cœur. Tes yeux flamboyants ont croisé les miens. J'ai cru pendant un moment qu'ils étaient éteints. Je me suis accroupi à côté de toi, et j'ai pris ta main dans la mienne. Par chance, tu vivais encore. Tu étais fort, tu sais ? Mais le destin n'a pas volé à notre secours, quelqu'un a appelé les pompiers. J'entendais seulement le bruit de l'ambulance au milieu du chaos. Je ne voyais plus qu'une chose : L'énorme tâche de sang sur ta chemise blanche qui grandissait au fil des minutes. Gardant ta main dans la mienne, j'essayais avec mon autre bras de boucher le trou béant de la balle. Autour de moi, tout était flou. Tu étais en train de mourir et je n'y pouvais rien. Des larmes coulaient sur mes joues, mais je ne m'en rendais pas compte. Ma vision se brouillait, mais je m'en foutais. J'avais l'impression que l'on m'arrachait un morceau de mon âme. Et l'ambulance... Cette fichue ambulance, que faisait-elle ? J'angoissais, j'essayais de te retenir, de te dire de t'accrocher à la vie. Tu serrais ma main comme pour me dire que tu ne voulais pas partir, et soudain, j'ai senti ta force disparaître, j'ai vu ton visage devenir plus pâle, tes paupières qui frémissaient. A ce moment là, tu as senti que te vie allait s'arrêter, et tu as éprouvé le besoin de faire une dernière chose. Tes lèvres ont bougé lentement, et j'ai pu lire ces derniers mots : « je t'aime », avant que, dans un sourire d'adieu, tu ne fermes enfin les yeux. Pour toujours.

J'étais à genoux, tenant ta main
Bouche bée, je ne comprenais rien
Un infirmier m'a dit de te lâcher, et soudain j'ai réalisé
Je me suis mis à hurler, encore
À me débattre, à injurier la mort
Mes cris se perdaient dans le vent
Ta chemise blanche, couverte de sang..

L'ambulance arrivait enfin. Elle déboula dans la rue rapidement, puis des infirmiers descendirent et nous trouvèrent. J'étais agenouillé à tes côtés, immobile, et pleurant. Tout me semblait si irréel que je pensais être en plein milieu d'un cauchemar. Je ne pouvais pas imaginer une seule seconde que je te perdrais un jour. L'un des infirmiers est arrivé, il m'a demandé de m'éloigner. J'ai refusé, mais on m'a forcé à me réveiller. Et puis enfin, j'ai vraiment compris. L'or a fondu, la rose a fané, le diamant s'est brisé, et la perle s'est ternie. Et ma vie a volé en éclats. J'ai hurlé, crié, pleuré, mon coeur se pourfendait. Comme dans ces tableaux où le protagoniste ouvre grand la bouche en vous fixant de ses orbites vides*. Je courrais vers toi pendant qu'on emportait ton corps loin de moi. Je perdais la raison, un policier est venu pour essayer de me contrôler, me dire de me calmer. Je l'ai envoyé balader, je me suis débattu, il m'a retenu encore. J'ai commencé à le mordre, à le griffer jusqu'à ce qu'il saigne. Mais quoi que je fasse, c'était inutile, tu ne m'entendais plus, on ne pouvait plus rien pour moi, et on n'échappe pas au destin. Le destin n'est pas juste, ni injuste. Il est simplement. La mort, la fatalité ne sont pas des choses qui peuvent comprendre la douleur humaine, et moi, me démenant encore avec acharnement contre elles, j'étais impuissant.

Mais on t'a brûlé les ailes,
Et tu es tombée
J'ai vu ton regard au ciel
Et tu me souriais
Je me souviens d'un gyrophare
Qui arrivait beaucoup trop tard
L'étoile a cessé de briller
C'était l'automne, la rose fanée.

Cela fait un an depuis ta mort, Kurogane. J'ai essayé de vivre, pour toi. De continuer, avec la force que tu avais, mais c'est inutile. Une vie sans toi est pâle, inexistante. Je compte les jours depuis que je t'ai perdu, je compte mes verres, mes pas dans la rue, pour me distraire. Tout est vain ici. Les gens sont ignobles, et ce monde perd de sa couleur. Je n'ai plus envie de marcher dans le vide, de faire l'équilibriste sur un fil de coton. M'accrocher au néant n'est qu'une perte de temps, je n'ai pas d'avenir. Ma vie a commencé quand on s'est rencontrés, et elle s'est terminée avec ton dernier souffle. Je ne suis plus qu'une enveloppe vide, je suis mort. Lorsque mon âme est partie avec la tienne, j'ai revu tout ce que nous avions vécu ensembles. Ne m'en veux pas pour ce que je vais faire maintenant. Tu me détesteras, sûrement, de ne pas avoir réussi à me reconstruire. Mais moi, je préfère mourir, que mourir de vivre sans toi. Passion brûlante, qui m'a entièrement consumé, ce verre empoisonné sera le dernier d'une longue et pathétique existence. Kurogane, attends moi j'arrive.


* Référence au tableau : Le cri, d'Edvard Munch.
Encore une question complètement HS, mais ça me perturbe... Vous pensez qu'il y a un lien entre les Monster Munch et le tableau dont je viens de vous parler ?