Rating : T
Disclaimer : Hetalia appartient à Himaruya !
Eren et Armin à Ishiyama !
Nagito et Hinata à l'équipe de Spike Chunsoft !
Red et Blue à Satoshi Tajiri !
Et le papa à Hongrie et Watashi no Nori de mon cerveau malade !
Pairing : Rien... Pour le moment.
Prologue : Du Mylène Farmer dans la tête
Personnage : Hongrie (Elizaveta Hérdervàry) - secreeet
Les mangas s'empilaient dans sa chambre. Partout. Sur le lit, dans un recoin sombre, sur le bureau… Partout. Et des images bien organisées sur un tableau de liège trônaient sur le mur orienté sud. La pièce avait un papier-peint jaune pastel, avec des fleurs roses et girly. Papier-peint bien recouvert par de grands posters de couples. Seule l'armoire, remplie de robes plus belles les unes que les autres, semblait épargnée par cette invasion.
Et Elizaveta s'excitait une fois de plus sur une fanfic Slash, assise sur son lit en pyjama, son oreiller fétiche dans les bras, à dérouler Fanfiction-point-nette. Cette auteure, elle la soutenait, et la connaissait personnellement. Ses lemons étaient si intenses, si sensuels ! Les ébats d'Eren et d'Armin, ceux de Nagito et Hinata, de Red et Blue… Ah, que de plaisir, que de désir.
« ELI ! C'est l'heure de manger ! Cria son père de la cuisine. Tu es habillée ?
Et merde. De dépit, elle ferma son ordinateur et attrapa des sous-vêtements, sa robe verte et un t-shirt clair. Lentement, en s'effleurant à peine, la brune retirait les boutons de son haut et l'envoya valser à l'autre bout de la pièce. Elle baissa son pantalon informe de synthétique, puis sa culotte rose et s'en défit doucement. Ensuite, elle attrapa le soutien-gorge chair et la culotte assortie et les passa sur son corps. Elle enfila le sous-pull, puis revêtit la robe et remonta la fermeture éclair.
Il faisait beau dehors, non ? Pas la peine de prendre de collant, alors !
– Oui, papa, j'arrive, j'arrive, soupira-t-elle en descendant les marches de l'escalier de bois qui grinçaient.
– Encore à lire ces histoires qui ne tiennent pas debout ? Lui demanda sèchement monsieur Hérdervàry. Mets la table.
– On est combien ce midi ?
– Deux. Comme toujours ma fille.
– Ah.
Elizaveta embrassa son père du bout des lèvres et sortit les assiettes du meubles. Elle les répartit sur la table, comme à son habitude.
– Je croyais qu'on avait de la visite, aujourd'hui.
– Non, tu confonds Eli. Tu confonds.
Elle s'installa, quand son père mit une casserole sur le dessous de plat.
– C'est du poulet au paprika ? L'interrogea-t-elle, alléchée par l'odeur.
– Exactement.
– Génial !
La jeune fille se saisit presque violemment de sa fourchette et avala goulûment d'énormes quantités de nourriture. Son père sourit tristement, en mangeant un peu, moins vite que sa fille.
– Elizaveta, tu sais quoi ? Lança-t-il soudainement.
Elle se redressa, la fourchette dans la bouche, et pencha la tête sur le côté.
– Hm ? Qu'estchkichpasse ?
– Tu ressembles beaucoup à ta mère.
La demoiselle finit son repas.
– Ah bon ? Tu ne me parles jamais de ma mère, et on a pas une photo d'elle… Comment veux-tu comparer !
– Elle mangeait comme toi, et avait la même manie que toi, celle de pencher la tête.
Des larmes faisaient briller les yeux verts de l'homme. Il les ravala bien vite.
– Bon, tu veux un dessert ? Fit-il en tapant sur ses cuisses, pour se redonner contenance.
- Non, ça ira, merci papa. Je débarrasse, c'est mon tour de faire la vaisselle.
Elle ramena toutes les assiettes vers elle, et les couverts aussi, puis les plongea dans l'évier et commença à les frotter. Ensuite, elle les mit dans le lave-vaisselle.
– J'ai rien de prévu avec Katya ou Lili, je remonte dans ma chambre, ok ?
– On se revoit ce soir, alors ?
Erzi embrassa son père.
– C'est pas juste que tu travailles le dimanche, se plaignit-elle en faisant une moue boudeuse.
– Tu viens de perdre dix ans, ma puce », lui signala-t-il.
Elle ricana gentiment, et partit telle une gazelle dans sa tanière mystérieuse et colorée pour se replonger dans sa lecture. Un chapitre qu'elle lut avec attention, le suivant avec gourmandise, celui d'après avec lubricité.
… C'était une scène de sexe. Très hard, la scène.
« Eliza, j'y vais ! Cria son père d'en bas.
- Au revoir p'pa ! À ce soir ! »
Elle reprit sa lecture. Le héros, un personnage du manga Watashi no Nori, Nori lui-même pour ne pas le cité, se faisait cordialement sauter dessus par son petit-ami Hachi. Purement jouissif.
« Je me demande ce que ça fait, d'être un seme ou un uke mec », soupira-t-elle en finissant sa fanfic.
En tant que bonne lectrice et en tant qu'amie de l'auteure, elle laissa une review anonyme pas constructive, mais une review anonyme quand même. Pas décidée à sortir de sa chambre, elle commença la lecture d'un doujinshi, puis d'un second. Enfin, elle se décida à aller faire du jeu de rôle sur un de ses fora fétiches.
Plus vite qu'elle ne le pensa, elle s'endormit comme une pierre, toute habillée.
Le lendemain matin, quelque chose la serra au niveau du pantalon. Attendez une seconde… Elle ne portait pas de pantalon, hier ! Elle se redressa. Une bosse lui déformait ce mystérieux pantalon dont elle n'avait même pas le souvenir
« Mais c'est quoi ce bordel ?! » s'écria-t-elle… avec une voix étrangement grave et… masculine… Une minute… Quoi ?!
Elle se dévêtit entièrement. Plus de poitrine. Des pectoraux à la place. Plus de vulve. Un service trois-pièce à la place. Une pomme d'Adam visible. Des cheveux qu'elle sentait plus courts. Elle regarda sa chambre. Ses posters yaoi remplacés par du yuri. Ses posters yuri par du yaoi.
« Qu'est-ce qui m'arrive putain ?! » paniqua-t-elle.
Elle se jeta sur son miroir. Son visage… C'était son visage, en version masculine. Elle était devenue… un homme. Oh misère… Une terrible question s'imposa là : comment c'était possible ?
Elle se saisit de son téléphone, et défila ses contacts. Tout le reste du monde était normal. Ses relations avec les autres ne semblaient pas altérées par son changement de sexe.
Elle ouvrit son armoire. Ses robes n'étaient qu'un lointain souvenir, voici des t-shirts, des sous-pulls, des pantalons ! Et l'uniforme masculin de son lycée. Putain de bordel de merde.
Son père, à moitié réveillé, s'approchait de sa chambre.
« Daniel… Tu fous quoi là ? bailla-t-il. Tu peux dormir encore deux heures, tu sais…
Elizaveta tomba presque dans les pommes. Qu'est-qu'il venait de se passer ?!
Tuez-moi. C'est même pas Saint-Judes. *balancez-lui des pommes pourries !*
Sinon, j'espère que cette lecture vous a plu !
Si vous voulez du SEXE (car là, il y en aura... Mais pas tout de suite), followez !
Si vous voulez qu'Eliza s'en prenne encore plein la face, favoritez !
Si vous voulez un couple complètement WTF comprenant Nyo!Hongrie, reviewez !
