Note de l'auteur:
Ici vous trouverez les traductions de mes One Shots de l'anglais au français.
Les One Shots (histoires courtes) n'auront aucun lien entre eux, sauf exceptions où cela sera indiqué.
Appréciez...

Première Traduction:
Note:Cette fic est sur le thème de la traduction pour la bonne raison que sa version d'origine à étée écrite pour remplir le même rôle: servir d'introduction à une série de traductions.
Genre:Général & Humour.
Personnages: Magic Kaito (Hakuba et Kaito.)
Auteur: Dagron.
Traduction:YokoT. (Merci!)

Traduction, s'il vous plait?

Tout commença de façon assez innocente.

Les élèves préparaient leurs examens, et certains professeurs avaient décidé, pour une fois, de leur donner des heures d'étude au lieu de tenter de leur bourrer le crâne avec des leçons de dernière minute. Le professeur d'Anglais en faisait partie.

Elle entra, exposa son projet, puis écrit le sujet des plan des révisions au tableau, avant de s'asseoir à son bureau.

Là, elle sortit un livre de sa poche et se mit à ignorer l'ensemble de la classe. Seule une explosion atomique lui ferait relever la tête.

J'étais bien tenté de faire la même chose.

Je décidai cependant d'observer mes camarades de classe, tout en m'interrogeant sur l'intelligence de celui qui avait décidé qu'un élève aussi brillant que Saguru Hakuba, devait obligatoirement assister au cours d'Anglais.

Ah, quelle injustice!

Ma mère est Anglaise, et j'étudiais à Londres l'année dernière!

Je peux parler un bien meilleur Anglais que notre enseignante!

Ok, c'était un peu injuste de ma part de dire ça.

Au Japon, on enseigne l'Américain, un hybride de l'Anglais, et je sais aussi parfaitement qu'étudier à Londres ne garantit pas forcément une bonne maîtrise de la langue... ( L'exemple de certaines brutes de mon ancienne école me vient à l'esprit. )

Donc, j'écoutais, amusé, les maladresses des adolescents qui m'entouraient et pour qui l'Anglais était vraiment un langue étrangère.

Quoique, je devais reconnaître leur mérite. Les différences entre les deux langues accentuant la difficulté pour eux, par rapport à leurs homologues Européens.

Le bruit d'une chaise bousculée et d'un bureau traîné, me fit délaisser le spectacle assez innovant d'une fille entrain de décrire le dernier souhait d'un monsieur Lambda.

Je dissimulais un sourire amusé derrière ma main, mais il s'effaça quand je remarquai qui s'était approché de moi.

"What is it Kuroba?" ( Qu'y a-t-il Kuroba? ) Demandai-je en Anglais puisque c'était le contexte idéal pour ce faire.

"Can you give me a hand here?" ( Peux-tu me donner un coup de main? ) Répondit le garçon aux cheveux noirs, souriant malicieusement. Il déformait seulement un peu les mots, et son accent était assez compréhensible.

Je soulevai un sourcil.

"What for?" ( A quel sujet? )

Il se pencha en avant, me montrant une feuille de papier sur laquelle il avait écrit différents mots.

"Can you tell me what this word is in Japanese, please?" ( Peux-tu me donner le sens de ce mot en Japonais, s'il te plait? ) Il indiqua le mot occidental impliqué.

Je le lui dis, puis me calai dans ma chaise, m'attendant à ce qu'il retourne à sa place.

Il griffonna la traduction en Japonais près du mot, mordilla un peu son crayon et griffonna autre chose dans un coin libre de sa feuille.

Puis il relut le tout et le ratura.

"What about this word?" ( Et pour ce mot-là? ) M'interrogea-t-il en désignant un autre mot.

Je répondis; puis après réflexion, je lui demandai pourquoi.

"Deux secondes..." Répliqua-t-il distraitement en Japonais.

Il se concentra sur sa feuille, essayant apparemment d'obtenir quelque chose de sensé. Je notai qu'il se grattait la tête d'agacement; manifestement, il n'avait pas beaucoup de succès.

"Tu sais..." dis-je, "Ces deux mots mis ensemble auraient un sens totalement différent."

"Vraiment?" Dit-il en se rassérénant. Nous parlions tous les deux en Japonais à présent.

"Qu'est-ce cela donnerait?"

"Eh bien..." Je réfléchis à la meilleur façon de le formuler. Ce n'est pas toujours simple de trouver un équivalent pour toutes les expressions anglaises. "Je pense que la meilleure façon de le formuler est : quelque chose dans ce genre là." Expliquai-je.

Ses yeux s'écarquillèrent, puis il émit un petit rire.

"Je vois, cela signifie donc ça!"

'Bien.' Pensai-je, 'Maintenant tu peux partir.'

Le jeune magicien, cependant, ne semblait prêter aucune attention à mes souhaits.

"Si ils étaient ensemble, ces deux mots auraient-ils aussi un sens différent?" Demanda-t-il en désignant une autre expression griffonnée sur sa feuille.

Je rougis en la lisant.

"Oui. Absolument." Et je me mis à espérer qu'il ne me demanderait pas le sens obtenu par la combinaison de ces deux mots innocents.

"Donc..." Insista-il. Son sourire béat indiquait qu'il était parfaitement conscient de mon embarras.

Je soupirai, écartai mon malaise, et lui donnai l'équivalent Japonais.

"Ouah!" Il regarda les deux mots d'un œil un peu plus inquiet.

"Est-ce tout? Ou y a-t-il autre chose que tu aimerais que je te traduise?" Demandai-je sèchement.

"Eh bien, en fait, oui." Il remua sa main en l'air et, dans un nuage de fumée et de confettis qui était sa signature tant en classe que dans son travail nocturne, il fournit une liasse de feuilles imprimées.

"Penses-tu que tu pourrais me les traduire?"

Je louchais sur la pile de papiers qu'il avait posé devant moi.

"Et qu'est-ce que j'y gagnerais? Je suppose que ce n'est pas pour tes révisions?"

"Bien sur que non." Il sourit largement. Je ne pus m'empêcher de penser qu'il avait probablement déjà volé une copie des sujets d'examens.

"Que penserais-tu de..." Il continua malicieusement. "Deux semaines sans aucune contrariété de ma part, quelle qu'elle soit, je suis sérieux, et..." Il était en effet sérieux, ses yeux me criant même 'Kid est sérieux'. "Et... à part une occupation pour les quelques prochains cours d'Anglais... Oh, je ne sais pas .Une faveur qu'un magicien comme moi te devrais?"

J'examinais les feuilles.

J'estimais qu'il y en avait une trentaine, et la police d'écriture n'était pas trop petite.

Ca ne devrait pas être trop difficile à traduire. Peut-être pourrais-je même trouver dedans quelque chose qui prouverais que Kaito était bien Kid the Phantom Thief, ou quelque indice sur son agenda secret.

"Deux semaines entières sans aucune raillerie ou taquinerie quelle qu'elle soit ? Sans aucun vol ou supercherie?"

Il me regarda avec l'air de dire 'Ne pousse pas trop le bouchon.' mais acquiesça.

Cela signifiait donc qu'il était vraiment sérieux à propos de me laisser tranquille, et probablement qu'il n'y aurait aucun cambriolage du Kid pendant ce temps.

L'offre était trop bonne pour la laisser passer.

"Très bien, j'accepte." Déclarai-je. "Je te donnerais la traduction d'ici deux semaines, d'accord?"

Pourquoi ai-je accepté?

J'aurais du savoir qu'il avait quelque chose derrière la tête!

Non, il a bien tenu sa promesse.

A aucun moment, il ne m'a insulté, taquiné ou même abordé d'une façon qui aurait pu être interprétée comme telle.

Il n'y eu en effet pas de cambriolage du Kid non plus, et je dois avouer que la traduction m'a empêché de m'ennuyer pendant les cours d'Anglais.

Non, le problème était ailleurs.

Au début, j'ai pensé que ces textes étaient une sorte de série d'articles sur le voleur.

Son nom et sa description apparaissaient assez souvent.

Puis je remarquais que l'inspecteur Nakamori et moi apparaissions pour être impliqués dans le récit pour quelque obscure raison.

Ce qui se passait alors, je n'ai aucun moyen de le décrire, et je ne vais certainement pas vous dire ce que contenait le texte.

Il suffira de dire que cela me brisa le cerveau. A maintes reprises.

C'est la dernière page qui donna le coup final.

En déchiffrant un texte assez obscur en américain abrégé, il devint évident pour moi que Kid the Phantom Thief, que je connais comme étant Kuroba Kaito dans le civil, avait découvert que son fan-club existait aussi de l'autre côté du Pacifique.

Et ses fans écrivent des fanfictions.

FIN