Bonjour à tous ! Oui, je n'ai pas posté depuis longtemps, pour ceux qui me suivent... et je suis heureuse de poster mon premier OS Stackson ici ! ** Je saiiis, le Sterek c'est la BASE (le Steo aussi, et le Stydia, le Stalia, le Sciles, quand y'a Stiles c'est la base, quoi !), MAIIIS... Tumblr m'a eu. Ce qui fait que je vous ai écris un petit OS en une demi-heure ! DONC. Je sais pas trop quoi dire... xD Je vous conseillerai une musique d'ambiance, et si vous voulez bien mettre une review, ça fait plaisir et ça ne prend pas trois heures ! Sauf si vous écrivez un pâté, ce qui fait très plaisir ! ;) En tout cas, je vous propose de commencer !
Le rating est en K+, il y a du Stackson, tout appartient à Jeff Davis. J'ai trouvé l'image sur le blog Tumblr stackson.
Musique d'ambiance : Naughty Boy ft. Bastille - No One's Here To Sleep
Bonne lecture !
INTRODUCTION
La première chose qui parvint aux oreilles de Jackson, ce fut ce bruit. Ce bruit insupportable. Celui qui provenait de sa chambre. Le bip de la machine. Il s'imagina les lignes droites. Lui qui avait toujours aimé les choses droites, qui ne dépassaient pas, il les détestait à présent. Parce que ça voulait tout dire. Il aurait aimé voir ces stupides lignes monter, descendre, monter, descendre. Il aurait aimé. Parce qu'à présent, il détestait le droit et la symétrie. Ces choses trop parfaites. Il aimait l'imparfait.
La deuxième chose qui parvint aux oreilles de Jackson, ce fut les pleurs. Les pleurs de quelqu'un ayant perdu un proche. La personne de cette chambre. S'il avait été d'un naturel compatissant, Jackson serait allé serrer la main de cette personne. Ne pas lui dire d'arrêter de pleurer, juste serrer sa main. Mais il ne fit rien. Il n'était pas comme ça. Ce n'était pas lui, la gentillesse, la compassion, la culpabilité. Même là, à cet instant, avec cette personne dans une foutue pièce de l'hôpital, il ne ressentait aucune culpabilité.
La troisième chose qui parvint aux oreilles de Jackson, ce fut le silence. Puis cet affreux bourdonnement. Le bourdonnement qui arrive quand on se prend un coup, ou quand tout est trop dur à supporter. Il avait parfois l'impression que ses oreilles se bouchaient toutes seules, volontairement. Ce bourdonnement s'en est vite allé, pour laisser entendre quelque chose de plus fort, de plus violent. La colère d'un père. La tristesse d'un père. La peur d'un père. Toutes ces putains d'émotions qui venaient d'un père, qui ne comprenait rien.
« Où est mon fils ?! »
C'était ce qu'il lui hurlait. Ce qu'il lui postillonnait. Jackson a ouvert les yeux. Les sons s'étaient diminués, mais la voix du shérif restait toujours aussi menaçante. Il en aurait presque tremblé, s'il n'avait pas appris à se contrôler. S'il n'avait pas appris à se contrôler, il se serait actuellement effondré, peut-être en larmes. Il aurait fondu en larmes, bien que l'expression soit idiote. Personne ne fond en larmes. La peau peut fondre, mais seulement grâce à la chaleur. Le fils du shérif lui avait dit ça, un jour. Jackson l'avait retenu.
« Qu'est-ce que tu lui as fais ?! »
Sa voix ne sortait pas. Ses cordes vocales ne marchaient plus. Il était muet. Qu'est-ce qu'il aurait pu dire ? Qu'il n'avait rien fait ? La blague. Pas que c'était de sa faute, mais il n'était pas non plus innocent. Il n'était pas celui qui conduisait, mais était le bourré. L'ivrogne de service. Quelques heures qu'il était assit sur cette chaise, dans cet hôpital. Il s'en était sortit avec une blessure à la tête, rien de trop grave. Lui, il ne savait pas. Il avait disparu de son champ de vision.
« Papa ! »
Le chevalier sur son vaillant destrier. Le chevalier blessé qui claudiquait plus qu'autre chose. Le visage parsemé de rouge, comme quand on se prend des coups. La chemise tâchée, déchirée, comme quand on se bat avec un puma. Il était blessé, bien amoché. Il continuait de courir, il s'en fichait. Stiles était peut-être son chevalier, son chevalier sarcastique, à toujours l'aider, même quand Jackson ne le voulait pas. À obliger son père à le lâcher, à le serrer dans ses bras, les yeux brillants. Il était un chevalier.
Jackson n'a rien fait. Il s'est rassit, comme s'il attendait toujours que Stiles sorte du coma, même s'il n'était pas dans le coma. Mais un accident pouvait provoquer le coma, non ? Il l'avait lu quelque part, il ne savait plus où. Il attendait sur cette chaise en plastique, telle une âme en peine. Perdu. L'âme perdue. Le gamin qui attend sa mère à la caisse, au supermarché. L'élève en faute qui attend son jugement, devant le conseil de classe. Le gosse insolent qui attend sa gifle, devant ses parents.
Il n'a jamais culpabilisé. Ce n'était pas de la culpabilité, il le saurait, sinon. Il n'avait que peu de choses à se reprocher. C'était Stiles qui conduisait, qui avait insisté, qui voulait le faire rentrer. Puis il y avait eut cette personne inconsciente qui traversait la route. Elle n'avait pas été blessée. Jackson l'avait vu se reculer à la dernière seconde, assez pour éviter le véhicule, pendant qu'ils fonçaient sur le côté de la route. Dans un arbre.
La première chose que Jackson sentit, ce fut la main de Stiles sur son épaule. Il a alors relevé la tête, nullement blasé, seulement perdu dans ses émotions. Que devait-il ressentir, à cet instant ? Rien, quelque chose, quoi ? Il sentait la froideur du garçon, pas la froideur intérieure, l'extérieure. Il faisait chaud, pourtant, dans cet hôpital. Si l'on oubliait l'odeur, on y était bien. Mais Jackson n'était pas bien. Parce que c'était la moitié de sa faute, maintenant. Stiles avait froid. Toute cette stupide moitié était donc de sa faute.
La deuxième chose que Jackson sentit, ce fut le nez mouillé de Stiles contre son cou. Son souffle le fit trembler. Il le chatouillait. D'un côté, Jackson se demandait s'il devait demander des mouchoirs. De l'autre, il se disait que Stiles allait bien. Que cet idiot était comme un animal, un petit chien. Que si son nez était mouillé, c'était parce qu'il était en bonne santé. Et puis, Allison lui avait dit que pleurer faisait du bien. Que c'était bon pour la santé, une connerie du genre. Et s'il la croyait ?
La troisième chose que Jackson sentit, ce fut les doigts de Stiles dans son dos. Jackson avait beau porter une belle chemise et une veste Hugo Boss, il sentait tout. L'idiot, le petit chien lui faisait presque mal, à serrer autant. S'il tirait, il déchirait tout. Jackson en était persuadé. Et, dans ce genre de situation, il n'était pas censé le rassurer ? Si ? Ce n'était pas lui, tout ça. Serrer la main d'une personne en pleurs, non. Même le serrer lui dans ses bras, ce n'était pas possible. Il est resté comme ça. Sans rien dire. Dans ses bras.
La première et dernière chose que Jackson vit, ce fut le regard du shérif. Peut-être qu'il l'étranglait ? Qu'il l'embrassait ? Le remerciait ? Il n'a jamais su.
Une review ? Et si ça vous intéresse, je peux toujours faire une suite. ;) Oh, et si vous avez des idées d'OS, qu'importe le pairing, dîtes-le dans les commentaires ! Bisous !
