Bonsoir ! (oui vu l'heure de publication...)

Je n'ai pas publié depuis un moment... mais je vais corriger ça je pense...

Donc je reviens avec un GrimmIchi !

Ce texte qui d'OS est passé à Two-shoot (minimum) à cause de mon talent inné à étaler des fadaises...
Le Lemon sera dans le chapitre 2 évidements !

Petite... nan ENORME précision : ce texte est OOC à presque... 120% ! Grimmjow et Ichigo comme vous ne les avez je pense encore jamais vu ! (mais surement imaginé !)

Sur ce... bonne lecture !


Cours particulier

Pairing : Grimmjow x Ichigo

Rating : M

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Par une belle journée ensoleillée sur le toit du lycée de Tokyo.

- Renji, il fait chaud… Arrête de me coller comme ça… pesta Ichigo en écartant les bras du rouge qui l'entouraient.

- T'es chiant ! Pour une fois j'avais rien fait ! râla le concerné en reculant.

Pas découragé pour autant, le lycéen aux cheveux rouges observa une seconde son ami accoudé à la rambarde et vint se placer à côté de lui, entourant les hanches de celui-ci d'un bras possessif. À ce contact, Ichigo frissonna mais ne fit rien, jetant simplement un regard mauvais à son camarade.

- Renji… C'est bien parce qu'on se connait depuis longtemps que je te laisse faire ça, mais ne va surtout pas plus loin… Ou tu le regretterais vraiment ! siffla-t-il menaçant.

Renji savait bien que la menace n'était pas que des mots en l'air. Il avait déjà vu Ichigo mettre en pièce des bandes de 4 ou 5 mecs qui avaient eu le malheur de le prendre pour une cible facile, voire un derrière ouvert à toute proposition. Par précaution, il retira son bras pour le placer sur la rambarde, bien à l'abri du terrible rouquin.

- Ichi… Tu sais, je suis sérieux quand je dis que je t'ai…

« DRING ! » Le hurlement strident de la reprise des cours coupa court la déclaration du rouge.

- Allez Ren, on a cours là.

- Je…

- On verra ça plus tard.

Résigné, Renji suivit son camarade jusqu'à la salle de cours.

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Fin des cours

- Allez Renji ! On se voit demain !

- Ouais, pas de soucis. Je te préviens, tu vas pas t'en remettre !

- Pff ! Le jour où tu me battras à la salle d'arcade n'est pas encore arrivé !

- Kurosaki-kun !

Lorsqu'il entendit le cri strident, Ichigo se figea et soupira. *Encore elle*

- Kurosaki-kun ! Tu… tu rentres ?

- Nan ça se voit pas, je vais faire mon marché sur le toit de l'école…

- Ah… Ah bon ?

- Mais non ! Bien sûr que je rentre ! Qu'est-ce que tu veux que je fasse après les cours !

- Mais… Mais je sais pas, on pourrait aller faire autre chose…

- Non ! J'ai un rendez-vous de prévu là.

- Un… Un… ren…Rendez-vous… AVEC QUI ! s'excita la rousse, les yeux enflammés.

- Inoue, lâche-moi un peu… Je fais ce que je veux avec qui je veux.

- Kurosaki-kun !

- Inoue, tais-toi avec ça…

- Kurosaki-kun ! Qui… avec qui as-tu rendez-vous ?!

- Inoue, la ferme ! Tu ne m'intéresse pas ! J'en ai marre que tu me colles tous les jours ! En plus, ta voix stridente me casse les oreilles ! J'en ai marre !

Sans lui laisser le temps de répondre, Ichigo attrapa son sac et se rua dans le couloir. Alors qu'il se pressait pour rejoindre le hall d'entrée, il fut arrêté par un professeur.

- Ichigo ! T'es passé à l'infirmerie ?

- Kenpachi-sensei ?! Euh… non…

- Alors tu fais demi-tour et tu vas voir le médecin !

- Mais je…

- Maintenant, grogna l'homme de deux mètres de haut.

- D'accord.

Trainant des pieds et pestant contre un professeur embêtant, Ichigo finit par arriver devant la salle de soins. Soupirant une énième fois, il toqua finalement d'un geste plutôt mou. Lorsqu'une voix grave lui répondit, il frissonna.

- Euh… Unohana-sensei ?

- Désolé petit, Retsu est en déplacement à l'extérieur, je la remplace pour le moment.

Avançant à petits pas, Ichigo savait que la situation actuelle ne lui plaisait pas. Se trouver dans l'infirmerie avec pour seule compagnie Muguruma Kensei, l'infirmier pervers, n'était vraiment pas ce qu'il voulait.

D'un geste lent, le professeur à la tignasse d'argent plaça la chaise du patient face au bureau. Désignant d'un doigt impérieux la chaise en question, il susurra quelques mots.

- Viens donc t'asseoir, je vais pas te manger. Alors pourquoi es-tu là ?

Sans cesser de fixer l'homme en blouse blanche dont les yeux semblaient le déshabiller, Ichigo prit place là où on l'avait invité à s'asseoir. Déposant son sac à côté de la chaise, il releva ensuite les yeux, pour croiser ceux gourmands de son interlocuteur.

- Alors… En quoi puis-je t'aider, mon petit, fit Kensei d'une voix chaude.

- Je suis venu pour ma jambe… Je suis censé faire un contrôle pour savoir si je pourrai bientôt reprendre le Kendo. Kenpachi-sensei aimerait que je participe au tournoi d'hiver.

- Je vois… Il va falloir t'examiner… Va donc t'étendre sur le lit là-bas. Je te rejoins tout de suite.

Méfiant, mais forcé d'obéir, Ichigo alla s'asseoir sur le matelas et regarda l'heure. *Je suis sûr qu'il doit m'attendre… Je veux le rejoindre !*

Lorsque Kensei revint pour l'examiner, le rouquin remarqua une chose étrange, l'infirmier ne portait plus de tee-shirt sous sa blouse fermée. Ou bien il l'avait retiré, ou bien Ichigo ne l'avait pas remarqué en entrant. Toujours était-il que là, le roux pouvait voir une bonne partie du torse musclé du soignant. Il devait avouer que l'argenté était plutôt pas mal pour quelqu'un de son âge.

- Allonge-toi, ça sera plus simple.

Allongé sur les draps, Ichigo observait d'un œil suspicieux le manège de l'infirmier qui ressemblait un à enfant devant un sac de bonbons. Lorsque l'argenté lui toucha la jambe, il frissonna mais se laissa faire, après tout il devait se faire examiner.

- Hum… ça ne va pas… Retire ton pantalon, je ne sens rien avec le tissu.

Docilement, le rouquin s'exécuta avant de reprendre sa position allongée. Cette fois, le contact des doigts fut légèrement différent. Ils couraient sur la peau, la caressant légèrement, palpant ses muscles et découvrant la forme de ses jambes. Il ne savait pas pourquoi mais chaque fois que l'infirmier appuyait sur sa peau, il ressentait du bien-être et du confort, il appréciait d'être touché. Lorsqu'une main glissa ensuite sous le tissu de son boxer et que l'autre agrippa l'intérieur de sa cuisse, Ichigo se redressa pour protester.

- Sense…

- J'ai besoin de sentir toute la jambe… Jusqu'au bout… souffla l'argenté en rapprochant son visage de celui du rouquin. À moins que tu ne veuilles autre chose…

- Kh… Non… Rien du tout… Vous avez fini ?

- Non, j'en ai plus pour très longtemps…

Ichigo ne supportait pas de se faire toucher ainsi, mais il ne pouvait rien y faire. Ce qui le gênait surtout, c'était le fait que son corps réagisse autant à cet homme. Certes, il se savait gay, et certes, cet homme était plutôt son type, vu qu'il les préférait bien taillés, mais là… il y avait déjà un homme qui l'attirait, alors se faire peloter par un autre était comme tromper le premier, même s'il ne sortait pas vraiment avec.

La main du médecin s'enfonça un peu plus dans son boxer pour venir recouvrir sa partie charnue. Il sentit les doigts tâter sa chair et retint son gémissement à temps, il ne voulait surtout pas montrer qu'il prenait du plaisir sous les caresses. L'autre main, qui lui caressait l'intérieur des jambes, se glissa lentement sous son boxer pour venir frôler ses bourses. Se mordant les lèvres pour se contenir, il était furieux de sentir son érection grandir.

- Laisse toi aller, c'est normal après tout pour un jeune homme comme toi… En particulier quand on a un si beau corps, susurra l'argenté en accentuant un peu plus ses caresses.

Là, Ichigo paniqua un peu plus et voulut se dégager, mais la poigne de l'argenté était beaucoup trop forte et il le maintenait sans effort sur le matelas.

- Oh, ne t'en va pas comme ça, je n'ai pas fini mon « inspection ». Il semblerait que cette partie-là aussi a besoin d'un traitement approprié, ricana Kensei en caressant doucement la verge dure de l'étudiant. Rassure-toi, je sais comment m'y prendre…

Rapidement, la main de l'argenté enveloppa la colonne de chair palpitante et commença à lui prodiguer une attention toute particulière. Immédiatement, le corps d'Ichigo s'enflamma. Il se redressa et voulu repousser l'infirmier mais son corps avait perdu toute force.

- Arrê…tez… Je… J'ai chaud…

- Laisse toi aller, laisse toi faire… psalmodia le soignant un sourire aux lèvres.

Cueillant le lycéen entre ses bras, Kensei continua de le masturber d'une main tandis que de l'autre, il pelotait la chair tendre du postérieur qu'il trouvait fort à son goût. Installant le rouquin sur ses genoux, il observa avec délice le jeune homme lutter contre le plaisir qu'il lui infligeait, et avait une terrible envie de capturer les lèvres entrouvertes qu'il pouvait voir.

- Sensei… Non… Je… Je vais venir… Je…

- Hum… Moi aussi, j'ai hâte de passer aux choses sérieuses.

Replaçant son élève sur le matelas, il l'immobilisa une nouvelle fois sur le lit avant de s'agenouiller entre ses jambes. Gobant la jeune verge, il dégusta la friandise avec gourmandise et ne se retint pas. Léchant, suçant, aspirant et mordillant la pauvre colonne de chair, il abreuva le jeune corps d'innombrables caresses. C'était l'une des raisons pour lesquelles Kensei Muguruma appréciait tant les infirmeries de lycée, pouvoir apprécier la vigueur de jeunes corps.

- Sensei ! Je… Aaah ! gémit le pauvre Ichigo en se couvrant les lèvres tant bien que mal lorsqu'il jouit, inondant la bouche de l'argenté.

Pantelant sur le matelas, le rouquin reprit lentement sa respiration en réalisant ce qui se passait. Il venait de se faire tailler une pipe par l'infirmier… Et il avait aimé ça…

- Bon, passons au plat principal maintenant… grogna le soignant en déboutonnant sa blouse, dévoilant un torse musclé parfait.

Si Ichigo fut surpris, il n'en oublia pas sa situation, si les choses continuaient ainsi, il allait se faire violer lors d'un simple examen.

- Allons, n'aie pas peur… Je ne te ferai pas de mal… au contraire…

- Ça va pas ! Ne m'approchez pas !

- Tu vas pas dire que tu n'as pas aimé ça…

- Je… Arrêtez ! Je veux pas…

- Tu peux crier autant que tu veux, les cours sont finis personne ne t'entendra…

- J'ai rendez-vous… Je dois partir !

- Allons, comment peux-tu refuser une proposition comme la mienne.

« TOC TOC »

Alors qu'Ichi allait protester, deux coups secs furent portés sur la porte de l'infirmerie. Sans être invité, la personne entra, faisant se figer les deux personnes déjà présentes.

- Sensei ? Vous êtes là ? C'est Hisagi… Je devais passer vous voir.

Jetant un rapide coup d'œil à l'état de la chambre, Kensei pesta doucement.

- Tss j'avais oublié, allez rhabille toi et rentre chez toi… J'arrive !

Incrédule, Ichigo vit l'argenté reboutonner sa blouse et essuyer d'un revers de manche le reste de la jouissance du rouquin qui lui tachait le coin de la bouche, avant de sortir pour accueillir l'élève. Une fois seul dans la pièce, Ichigo attrapa le rouleau de papier qui trônait sur la table et s'essuya rapidement. Il se sentait sale…

Enfilant son pantalon, il sortit rapidement de la pièce pour tomber sur l'infirmier qui s'afférait devant une boite. Attrapant son sac, il ouvrit la porte sans dire un mot et s'enfuit à toutes jambes sous le regard amusé de l'argenté. Avant de sortir, il avait pu voir l'infirmier glisser un préservatif dans la poche de sa blouse.

- Ce mec est un malade ! Même si je dois en crever, je ne retournerai jamais à l'infirmerie !

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Presque au même moment, au bout du couloir.

Inoue ne se laissait pas abattre aussi facilement, au contraire après avoir pris l'air faussement choqué d'avoir été repoussée par Ichigo afin d'avoir le soutien des filles de la classe, elle s'était excusée et était sortie de la pièce. Elle devait poursuivre sa proie. Oui, elle désirait Ichigo, elle le voulait… Ou plutôt elle voulait devenir la chose d'Ichigo… Depuis ce jour où il lui avait dit qu'avoir une énorme poitrine ne faisait pas d'elle une princesse de cristal et qu'elle pouvait très bien porter une pile de feuilles comme tout le monde. Son charme ne marchait pas sur l'orangé, cela l'avait surprise ou plutôt, séduite.

C'était à moment-là qu'elle s'était découvert une sorte de penchant pour le masochisme… avec Ichigo bien sûr. Lorsque celui-ci lui jetait un regard méchant, lui parlait mal ou la repoussait… Elle adorait ça !

Voyant son prince à la chevelure de feu sortir de l'infirmerie, elle fut prise d'une violente bouffée de chaleur, le voir sortir de cette pièce la chemise défaite et le visage couvert de quelques gouttes de sueur l'excitant comme jamais. Incapable de se retenir, elle se saisit de sa très large poitrine et se pelota sauvagement.

- Aaah… Ichigo… Je veux que tu me rabaisses… que tu m'emmènes dans un coin sombre pour me faire tout plein de choses… Aaah !

Le visage rouge de plaisir, elle s'adossa au mur en haletant, son désir atteignait un sommet qu'elle n'aurait jamais imaginé… Elle devait se satisfaire… Et pour ça, retourner chez elle pour retrouver ses jouets.

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Juste après dans le hall.

Jetant un coup d'œil à sa montre, Ichigo grogna en voyant qu'il avait perdu une bonne demi-heure à cause de ça et pressa le pas lorsqu'il arriva au niveau des casiers à chaussures. Au moment où il refermait son casier, il vit une chevelure rouge bien connue apparaître à sa droite.

- Tiens Ichi, t'es pas parti ?

- Je devais passer à l'infirmerie pour ma jambe…

- Et ?

- Ben tout va bien.

Le rouquin se sentait un peu nerveux. Il savait que Renji n'était pas du genre à lui sauter dessus mais il se sentait observé et l'assaut dont il avait été victime il y a peu ne l'aidait pas à se calmer. Une fois prêt, Ichigo se redressa et fit face au rouge.

- Désolé j'y vais, j'ai un truc.

- Ouais, ton rendez-vous…

- A demain donc !

Sortant au pas de course, Ichigo se sentit mal en voyant le regard perdu de son ami. Cela le perturbait, mais il ne pouvait rien y faire, son cœur était déjà pris par un autre.

Franchissant le portail du lycée un grand sourire aux lèvres, Ichigo se dirigea vers le petit café sur le trottoir opposé au lycée. Ce lieu était fort apprécié des élèves pour ses prix abordables et surtout pour son agréable terrasse. Trottinant jusqu'à sa destination, il se surprit à trembloter en gravissant les deux marches qui permettaient d'accéder à la fameuse terrasse. Lorsqu'il leva les yeux et aperçut une chevelure bleu fort reconnaissable, son visage s'illumina une nouvelle fois.

*Oh bon sang il est là ! Il est… il est… Trop magnifique !*

Attablé sur la terrasse, une fine paire de lunettes glissée sur le nez, la monture bleue nuit se distinguant de ses cheveux bleus Azur, l'étudiant que rejoignait le jeune Ichigo était d'une pure beauté. Plongé dans ses notes de cours, celui-ci ne remarqua pas l'arrivée du lycéen. Ce faisant, le rouquin en profita pour déshabiller son jeune professeur du regard. Commençant par retirer les chaussures en cuir, il se visualisa en train de mordre la chaussette bleu ciel qu'il pouvait voir. Léchant lentement les pieds, son regard remonta ensuite au niveau du cou de l'étudiant, pour déposer un baiser virtuel sur la peau lisse et tentatrice. Plongeant son regard dans le col entrouvert de la chemise, Ichigo avala difficilement sa salive en distinguant nettement le creux des pectoraux de ce dieu vivant. Laissant son imagination s'envoler, il se voyait en train de mordiller le téton qui pointait sous la chemise moulante de son jeune prof, ses mains courant sous le tissu pour palper les moindres muscles de la bête. Lorsque ses yeux pointèrent plus bas sur l'entrejambe de l'étudiant, le souffle d'Ichigo s'accéléra une nouvelle fois, la bosse naturelle qu'il voyait faisant naître des dizaines de fantasmes dans son esprit. Il mourrait d'envie de savoir ce qu'il y avait dans ce jean trop serré. Enfin, le roux posa son regard sur les mains du bleuté qui, équipées d'un stylo, courraient sur le papier et noircissaient la page à une vitesse folle. Oui les mains, c'était sûrement le pire fétichisme que le rouquin pouvait se citer, mais il en était follement amoureux. Tout chez ces mains le faisait fantasmer, les larges paumes, les longs doigts fins et agiles, le revers sur lequel pouvaient se voir deux veines gonflées, Ichigo les voulait ces mains, il voulait les sentir explorer son corps, il les voulait partout ! Sur son ventre pour lui caresser les abdos, dans son dos pour le rassurer, sur ses hanches pour le posséder, sur ses fesses pour le soumettre, fermement enroulées autour de sa verge pour le faire jouir… Il les voulait ! Tout comme il voulait leur propriétaire !

- Ah ! Ichigo-kun ! Je t'avais presque oublié, ça va ? Tu baves là.

Ramené à la réalité par la voix grave et sensuelle de son fantasme ambulant, le rouquin rougit en répondant.

- Je… Euh… Oui ! Bien sûr ! Tout va bien ! glapit le lycéen en s'essuyant d'un revers de main.

- Bon alors, je paye et on rentre chez toi, les examens approchent et tu as beaucoup de matière à revoir pour consolider les bases.

- Bien Jaggerjack-sensei ! claironna Ichigo, des étoiles dans les yeux.

- Je… Je t'ai dit que tu pouvais utiliser Grimmjow… Sinon j'ai l'impression d'être un vieux, grogna le bleuté en détournant le regard, gêné.

*Il est adorable lorsqu'il est troublé !* hurla intérieurement le lycéen. *Il me suffit d'être près de lui et je bande déjà… Je le veux !*

Lorsqu'une serveuse passa pour apporter l'addition, Ichigo remarqua avec horreur que celle-ci se tenait très… trop proche de son Grimmjow et qu'en plus elle allait le plus lentement possible pour rester plus longtemps avec lui. Jetant un regard mauvais à la jeune femme un peu trop ambitieuse, il la foudroya du regard lorsqu'elle caressa avec évidence la main du bleuté qui rougit, troublé.

- A-allons-y Ichigo-kun, souffla-t-il en accrochant son sac à bandoulière à l'épaule.

Suivant docilement son prof, le rouquin passa près de l'impudente serveuse et lui glissa quelques mots.

- Pas touche, c'est une chasse gardée… grogna-t-il menaçant.

La jeune femme se retourna étonnée et rougit de confusion en apercevant le beau lycéen qui l'avertissait. Celui-ci n'en dit pas plus et trottina vers son bleuté qui l'attendait à l'entrée. Côte à côte, ils se dirigèrent vers la station de métro la plus proche. Nombreux étaient les regards à se retourner sur leur chemin et Ichigo était à la fois fier et jaloux. Il aurait hurlé de joie d'avoir pour lui seul Grimmjow Jaggerjack, le meilleur étudiant de l'université G. Il ne savait pas comment ses parents avait pu lui dégoter ce prof mais il ne les remercierait jamais assez.

Marchant lentement, ils formaient un couple atypique entre le lycéen orange aux traits fins dont l'expression heureuse rayonnait autour de lui et l'étudiant bleu au regard et au visage sévère, dont la carrure indiquait qu'il n'était pas que plongé dans les bouquins.

- Tu sais, cette semaine j'ai pu utiliser ce que tu m'avais expliqué en plus en histoire… Le prof a été surpris !

- Hum… C'est une chose qui aurait dû être dans le programme d'après moi, c'est donc le prof qui a mal fait son cour.

- Je suis content d'avoir un tuteur aussi doué ! Je suis sûr que l'entrée du l'uni G ne sera qu'une formalité pour moi ! lâcha Ichigo en souriant comme un bienheureux.

- Mais non… C'est rien… N'importe quel étudiant pourrait en faire autant… Il suffit que l'élève soir doué… répondit Grimmjow en rougissant légèrement et en tentant de cacher son trouble.

Cela frappa le lycéen droit au cœur et l'orange se mordit la lèvre de frustration. Il avait une furieuse envie de sauter sur son jeune professeur et de l'embrasser, mais se retint en se rappelant qu'ils étaient maintenant arrivés sur le quai du train.

- Grimmjow… Lorsque j'aurai eu mon diplôme… tu vas choisir un autre élève ?

- Et bien si on me demande, oui je le ferai.

- Je vois… soupira Ichigo alors qu'ils montaient dans la rame. Lorsque je deviendrai étudiant moi aussi… Je pourrai encore te voir ?

- Bien sûr, il est pas interdit de demander de l'aide à un élève plus âgé, expliqua le bleuté en souriant.

Sourire qui fit fondre le cœur déjà rempli de rose d'Ichigo. Avant qu'il ne puisse répondre en bafouillant, le train freina soudainement, emportant la plupart des voyageurs qui n'étaient pas stables. C'était le cas du jeune rouquin qui sentit son corps basculer sur le côté. Une poigne ferme lui attrapa le bras et le tira dans une autre direction. Avant qu'il n'ait pu se cogner sur qui que ce soit, il atterrit doucement contre un torse ferme et musclé. Relevant lentement la tête après le choc, il fut surpris de voir Grimmjow aussi près de lui.

- Ça va, Ichigo-kun ?

- O…Oui merci, murmura le rouquin sans quitter le torse chaud du bleuté.

Le train arriva alors à la station suivante et une horde de passagers plutôt remontés et pressés évacuèrent la rame. Le mouvement de foule ainsi créé surprit le duo qui fut sauvagement bousculé. Ichigo fut ainsi poussé contre la paroi vitrée du wagon, il n'était pas vraiment à une bonne place, mais il était en face de la sortie au moins. Comme pour le protéger des autres bousculades des voyageurs entrants dans la rame, Grimmjow se plaça derrière le lycéen pour faire rempart de son corps.

POV Grimmjow

Je dois avouer que la foule qui vient d'arriver me surprend un peu, certes c'est la période de sortie des bureaux, mais quand même. La masse de travailleurs rentrants chez eux est telle que je me retrouve collé contre le rouquin et forcé de le plaquer contre la paroi de la rame. Pas que cela ne me gêne vraiment, je dirais plutôt que c'est le fait de sentir son derrière moelleux contre moi et surtout contre mon entrejambe qui me trouble.

*Oui, moi, Grimmjow Jaggerjack le déclare, je suis gay, je le sais, je l'ai admis depuis un moment déjà (depuis le collège je pense). J'en pince pour les garçons, plus ils sont mignons et plus je craque, on me prête un charisme et une prestance que je n'ai pas. Je ne suis pas le genre de mec dragueur qui saute sur tous les culs fermes et ouverts… Je sais que de nombreuses personnes aimeraient sortir avec moi, mais je n'ose pas… Je suis encore trop… immature pour ça…

Lorsque j'ai rencontré Ichigo, son visage jeune et innocent a été comme une flèche de Cupidon pour moi, il était la quintessence de ce qui me séduisait, il alliait tous mes désirs en un seul être. J'avais été surpris. Lorsqu'au fil des séances de cours je découvrais sa vraie personnalité, rebelle et enfantine, je n'en étais que plus séduit. J'avais envie de le garder pour moi, de le câliner et de le chouchouter encore longtemps. Je ne voulais pas qu'il plonge dans le monde des adultes, dans ce monde perverti et néfaste. Je voulais garder pur ce sourire qu'il m'offre à chaque fois que nous nous voyons.

J'ai l'air d'un amoureux transi en disant ça, voir même un poil possessif, mais oui, je ne veux pas dégrader sa jeunesse. Je sais bien qu'il n'est que mon élève jusqu'à ce qu'il rentre à la fac, je suppose que nombre de filles doivent lui courir après, voire même des garçons, ça ne m'étonnerait pas qu'il ait des soupirants, beau comme il est.*

Pour en revenir à la situation, j'ai voulu l'aider à ne pas tomber, je l'ai donc placé dans mes bras, entre la paroi du wagon et moi, mais je n'avais pas vraiment pensé qu'il y aurait autant de monde. La foule me pousse encore et encore vers Ichigo, si bien que je suis obligé de l'écraser. Je me retrouve complétement contre lui, ses doux cheveux juste sous mon nez. Pour limiter le ballotage du train, je place mon bras contre son flanc et ma main sous son nombril pour le soutenir, mon autre main s'accrochant fermement à la barre du métro.

- Ça va Ichigo-kun ? Désolé pour ça, mais on y est presque…

- Pas… Pas de soucis, Grimmjow-sensei, halète-t-il, le visage rouge sous ses mèches oranges.

Pour moi, le calvaire ne fait que commencer, il reste 2, voire 3 stations et je n'en peux déjà plus. Le nez plongé dans sa chevelure, j'hume son parfum et ne peux m'empêcher d'avoir envie de le goûter, il sent si bon… Son corps jeune et pourtant bien développé parait si chaud contre moi, son postérieur bien charnu me donne envie de le pincer. La flamme qui s'embrase dans mon entrejambe est telle que je suis obligé de me mordre les lèvres pour ralentir l'afflux de sang.

Nous arrivons à une nouvelle station, la foule reste dense et je suis sur le point de craquer. Le train repart rapidement et dans ma tête, défilent les secondes qui restent avant l'arrivée à notre station. Balloté par les mouvements du métro, je sens mon entrejambe grossir et durcir. Nous tanguons et les mouvements deviennent de rapides coups de rein sur sa croupe. Involontairement, ma main se crispe et s'accroche à ton tee-shirt, je sens ses abdos, chauds contre mes doigts.

Pour ne plus respirer son odeur envoûtante, je décale mon visage et regarde le paysage défiler à travers la vitre. Rien à faire, mon esprit est obnubilé par son corps contre le mien… Ma respiration s'est accélérée et j'ai chaud… Lentement, il se plaque contre la vitre, la respiration saccadée, de longs gémissements étouffés s'échappant de sa fine bouche. Je me penche un peu pour lui souffler à l'oreille.

- Tu es sûr que ça va Ichigo ? Tu es tout rouge et tu trembles…

- Ou…Oui… ça… va… ronronne-t-il à ma grande surprise.

Avalant difficilement ma salive, je rougis en voyant mon jeune élève se tortiller contre moi, les frottements de sa croupe contre ma virilité sont d'une obscénité sans nom. Je sens le plaisir jaillir en moi comme un volcan en éruption. Pour l'empêcher de bouger plus et pour ne pas atteindre une limite que je ne veux pas dépasser, je place délicatement ma main sur ses lèvres pour étouffer ses gémissements et le pousse complétement contre la paroi.

La bosse de mon pantalon, formée par ma verge à l'étroit dans sa prison de tissu, s'enfonce presque complètement entre ses fesses moelleuses. Je serre les dents pour ne pas grogner de plaisir et sens le jeune lycéen bouillir entre mes doigts.

- Désolé de faire ça, on est bientôt arrivés et tu bouges trop.

La main que j'avais placée sous son nombril glisse sous son tee-shirt et caresse le torse du jeune homme. Je me réprimande sévèrement pour tous ces attouchements déplacés et me sermonne de me laisser aller à tant de débauche sur mon élève si pur… Lorsque notre station est annoncée, je soupire de soulagement.

Relâchant lentement le corps bouillant collé contre moi, je me tourne et suis le mouvement de la foule qui sort du wagon. Attrapant la main du lycéen qui semble complètement retourné, je le tire vers la sortie en respirant lentement.

- Bon, déjà désolé pour tout à l'heure… Avec le monde, je t'ai un peu bousculé contre la paroi… Et… Je… ,je bafouille en glissant un regard gêné vers Ichigo. Je voulais pas que tu bouges trop, pour pas que tu te fasse mal !

- Pas de soucis… C'est pas si grave…

- Bon dépêchons nous d'aller chez toi ! On a des choses à faire…

- Quoi ? Mais je…

- Tu as des examens je te rappelle… Même si c'est le week-end, tu ne dois pas te relâcher , je fais d'un air très sérieux.

- Oui ! Oui évidemment ! Des examens !

POV Ichigo (retour à la bousculade du train)

- Ouch ! je lâche en me faisant bousculer contre la paroi du métro.

La horde de cols blancs qui se rue dans la rame m'effraye un peu, j'entends des centaines de chaussures claquer contre le béton. Avant de me faire écraser par les travailleurs pressés de rentrer dans leur foyer, un corps large se met en travers de leur chemin pour me protéger. *Mon professeur adoré fait rempart de son corps pour me protéger… Je suis comblé !*

Forçant un peu plus pour entrer dans la rame, la foule pousse encore et toujours, si bien que Grimmjow se retrouve plaqué contre mon dos. Lorsque son entrejambe vient se poser contre mes fesses, une puissante vague de chaleur me traverse. Alors que, je me fais douloureusement plaquer contre la vitre du métro, mon esprit déverse des centaines de bénédictions aux gens présents dans le compartiment.

Je sens ses cuisses fermes contre moi, la bosse de son jean s'appuyant délicatement contre le haut de ma raie, me faisant hurler intérieurement de frustration. Me mordant les lèvres pour ne pas gémir de bonheur, je manque de m'arracher ladite portion de peau lorsque le bras de Grimmjow vient s'enrouler autour de moi et que sa main se pose au niveau de mon nombril. Pendant une fort longue seconde, mon esprit un poil pervers projette toutes les façons dont le bleuté peut me dépuceler sur place.

- Ça va Ichigo-kun ? Désolé pour ça, mais on y est presque… me souffle-t-il à l'oreille, me poussant au bord du gouffre de la folie.

- Pas… Pas de soucis Grimmjow-sensei, j'halète tant bien que mal, mon rythme cardiaque ayant doublé.

*Pas de soucis, c'est vite dit… J'ai plus envie qu'il m'enlève mon pantalon qu'autre chose…* Mon érection, déjà bien réveillée par la présence de mon fantasme de prof, est maintenant sur le point d'exploser. Je suis bien content d'être contre le mur. Son nez vient alors se perdre dans mes cheveux, son souffle chaud et bestial caresse mon crâne et chatouille mon oreille qui menace de fondre de bonheur.

Plus le temps passe et plus je sens nettement son entrejambe durcir contre mes fesses. *Il bande… Il bande !* Je ne sais ni pourquoi ni pour qui, mais cela a pour effet d'embraser une nouvelle fois mon corps déjà bien chaud. Le métro arrivant dans un léger virage, les ballotements de la rame sont une torture mentale, chaque secousse force Grimmjow à me donner un coup de rein, me frustrant toujours plus.

Incapable de me retenir, je me penche doucement vers la vitre et y colle mon front. Ma respiration est saccadée, j'étouffe tellement j'ai chaud, et un gémissement s'échappe de mes lèvres, ponctué par les mouvements du bleuté. D'un coup, je le sens se pencher vers moi, son torse se plaquant contre mon dos. Sa respiration, bien trop rapide pour être normale m'indique que lui aussi n'est pas indifférent à la proximité des corps.

- Tu es sûr que ça va Ichigo ? Tu es tout rouge et tu trembles… me souffle-t-il comme pour me stimuler.

- Ou…Oui… ça… va… , je ronronne doucement.

Mes hanches me brûlent, mon érection me démange, mon cerveau ne réfléchit plus, j'ai la gorge asséchée, je deviens fou tellement l'excitation dégouline de tous les pores de ma peau ! Si je ne me satisfais pas un minimum, je vais en mourir… Sans vraiment le vouloir, mon corps commence à se déhancher contre l'être de tous mes fantasmes. Je sens son érection contre mon postérieur et cela m'excite au plus haut point, mon gémissement est devenu un couinement d'excitation. Je me sens comme sur un petit nuage.

Soudain, sa main libre vient caresser ma gorge, remonte vers ma bouche et palpe mes lèvres avant de les recouvrir, étouffant mes couinements. Le corps de Grimmjow me plaque fermement contre la paroi et son entre-jambe s'appuie sur mon derrière, la bosse de son érection s'enfonçant fort loin entre mes fesses. *Il va me violer, il va me violer, il va me violer !* Mon esprit semble alors atteindre le point de non-retour, mes yeux roulent dans leurs orbites tandis que plus aucune information cohérente ne me parvient.

- Désolé de faire ça, on est bientôt arrivé et tu bouges trop, me grogne-t-il à l'oreille

Je ne l'entends pas, je ne sens que mon corps s'affaisser entre ses bras. J'en suis venu à jouir abondement lorsqu'il m'a "pénétré" d'un seul coup. Mon visage est cramoisi de honte et de plaisir. Sa main qui caressait mon nombril fait une incursion sous mon tee-shirt à mon grand bonheur. Un filet de bave s'écoule du coin de mes lèvres et mon regard hagard se perd dans le paysage urbain qui défile lentement par la fenêtre.

J'entends à peine la station se faire annoncer et laisse mon professeur me tirer à travers la foule.

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POV omniscient

Arrivés au seuil de l'immeuble, les deux jeunes gens saluèrent l'une des voisines de palier d'Ichigo, qui sortait faire ses courses, puis montèrent dans l'ascenseur. Si le grand bleuté gardait un visage imperturbable, il n'en était rien à l'intérieur de lui, il ne faisait que ressasser les évènements du train. À l'inverse, Ichigo, le visage rouge de honte, restait prostré dans le coin de la cabine, contemplant avec horreur son pantalon sur lequel s'étalait une large tache d'humidité constellée de blanc.

Il avait eu un orgasme en sentant son fantasme le coller et cela dans un train rempli d'inconnus. Il avait si honte qu'il n'osait pas croiser le regard de Grimmjow, de peur que celui-ci ne soit dégouté de cette réaction. Il utilisa alors son sac comme d'une barrière pour masquer l'étalement de sa jouissance. Arrivés à l'étage, ils sortirent rapidement et faillirent rentrer dans les valises entreposées dans le couloir.

- Ah ! Ichigo te voilà ! Jaggerjack-sensei aussi est là, parfait ! Il faudrait que nous nous voyions au sujet ce week-end.

- Ce week-end ? demanda Ichigo, surpris.

- Ta mère et moi devons absolument nous rendre au mariage d'amis et comme nous savons que tu dois travailler pour tes examens nous t'épargnons cela. Jaggerjack-sensei, serait-il possible que vous vous occupiez d'Ichigo durant ce week-end ?

- Hein ?

- Je… C'est que…

- Oh bien sûr, ce n'est pas dans le but de jouer la nounou ! Il sait se débrouiller ! C'est plus pour que vous puissiez travailler plus facilement avec lui ! Nous pouvons appliquer un tarif différent pour le week-end si vous voulez… Oh mais vous avez peut-être une petite-amie… Je me mêle un peu de ce qui ne me regarde pas…

- Je… Non, je n'ai personne… Et je veux bien m'occuper de lui ce week-end… Ça ne me dérange pas. Par contre, serait-il possible qu'il passe le week-end chez moi plutôt ? Ça sera plus petit, mais je serais plus tranquille en terrain connu.

- Bien entendu ! Je comprends que vous préfériez être chez vous ! J'espère qu'il n'envahira pas trop votre espace personnel ! Ichigo, j'espère que tu sauras te tenir !

- Ouais… Je vais prendre mes affaires, lâcha Ichigo en courant vers sa chambre.

Abandonnant son père et son prof, le jeune lycéen se rua dans son sanctuaire, incapable de se retenir plus longtemps.

POV Ichigo

Relâchant mon sac qui s'écrase mollement sur le sol, je regarde mes pieds en tremblant. Me remémorant les événements de la dernière heure, je me revois tout d'abord retrouver mon divin professeur au café avant d'aller prendre le métro ensemble. Metro dans lequel j'ai connu un moment d'euphorie intense lorsque mon fantasme m'a pratiquement violé habillé contre le mur. Enfin, dernière chose pour laquelle j'ai failli hurler de joie, l'absence des parents et le fait que je vais passer le week-end chez Grimmjow. Parcouru de spasme d'excitation, je me laisse glisser au sol en pouffant de rire nerveusement.

C'est comme un rêve qui se réalise. Caressant mon entrejambe, je me rends compte que le tissu est vraiment bien inondé. Récoltant le liquide visqueux du bout du doigt, je regarde la goutte couler le long de ma main, un sourire béat accroché aux lèvres. Cette honteuse jouissance est la preuve que Grimmjow m'a enlacé et collé.

Cet échange, court mais intense, a fait naître en moi une détermination certaine. Lorsque je retournerai en cours lundi, je serai un homme nouveau, je ne serai plus un jeune lycéen puceau. Je suis déterminé à partager ma première fois avec Grimmjow, quitte à devoir forcer le beau professeur, mais aussi quitte à me faire haïr par celui-ci.

- Je… Je le veux… je soupire en me caressant les lèvres, répandant ma propre jouissance sur mon visage rouge.

« Toc, Toc »

- Mon chéri, ton sac est prêt ? demande ma mère à travers la porte.

- Ah ! Non pas encore, je me dépêche !

Sautant sur mes pieds, je me rue dans ma salle de bain où je me débarrasse de mon jean souillé et de mon boxer qui est dans le même état. Ressortant comme une furie, je me dirige vers mon armoire et l'ouvre en grand. D'un œil critique, je sélectionne les vêtements les plus beaux et les plus aguicheurs que je possède.

Etalant un sac de sport grand ouvert sur le lit, j'y fourre mes vêtements sans trop les froisser. Y plaçant au passage MP3 et bouquins de cours, je retourne ensuite dans la salle d'eau pour préparer mon nécessaire de toilette. Sifflotant joyeusement, je range méticuleusement mes affaires dans une large trousse.

Lorsque ma main arrive au tiroir inférieur de mon meuble de salle de bain, je me fige et l'ouvre lentement.

Sortant le paquet de préservatifs et la bouteille de lubrifiant, je me mordille les lèvres d'impatience. *Ce soir… Je vais hurler !* Repérant une serviette qui traine dans un coin, je l'attrape et y fourre mon précieux trésor avant de revenir près de mon sac.

- Ichigo-kun ? Tu es prêt ? Il faut qu'on y ail…

Frissonnant à l'entente de cette voix rauque qui me fait bander, je me tourne vers la source et vois mon professeur sur le seuil de ma chambre. Son visage devient rouge en me voyant, il se détourne et claque la porte en bredouillant une dizaine d'excuses. Baissant le regard, je remarque alors ma tenue. Si mon tee-shirt est encore là, je me balade depuis plusieurs minutes sans aucun vêtement, trottinant les fesses à l'air. Réalisant que mon fantasme ambulant m'a vu à moitié nu, une longue trace blanche s'étalant entre mes cuisses, je meurs de honte en tombant à genoux.

Une fois mon sac terminé, je rejoins mon professeur dans le hall où attendent mes parents et je remarque qu'il ne me regarde pas, les rougeurs qui s'étalent sur ses joues le rendant plus séduisant que jamais. Mon lourd sac entre les mains, je me permets de le détailler une nouvelle fois et ne peux m'empêcher de le trouver désirable.

- Ah ! Ichigo te voilà ! Bon, Jaggerjack-san, nous vous confions notre petit. Encore une fois, je vous remercie d'accepter notre requête.

- Mais c'est un plaisir de vous aider, et puis Ichigo est un bon élève qui ne m'a jamais posé de problèmes.

- Chéri, soit sage avec ce cher Jaggerjack-san ! Je ne veux pas qu'il nous dise que tu t'es mal comporté ou que tu t'es relâché.

- Rassurez-vous, je veillerai sur lui très attentivement. Je ne compte pas le laisser tranquille ce week-end ! Nous n'allons pas trop perdre de temps et rentrer chez moi, pour ne pas dîner trop tard.

- Oh mais faites, faites ! Appelez nous s'il y a le moindre problème !

- Oui, c'est bon… je soupire en me dirigeant vers l'ascenseur.

Ecoutant Grimmjow et mes deux sangsues de parents échanger les formalités d'usage, j'appuie sur le bouton d'appel de la cabine en soupirant. Lorsque la porte s'ouvre, précédée d'un léger tintement, je sens une présence juste derrière moi. L'aura du bleuté m'enveloppe d'un seul coup, les poils de mon dos se hérissent, ma gorge s'assèche, mes mains se mettent à trembler et un feu intense s'embrase au creux de mes reins.

Le désir qui enflamme mon corps est insupportable, une faim insatiable, un besoin presque vital d'assouvir mon fantasme. Paralysé par cette aura animale et magnétique, je le vois passer devant moi, marchant calmement tel un félin sur son territoire. Arrivé dans la cabine, il se retourne et me fixe de ses yeux étincelants comme des saphirs.

- Ichigo ? Tu viens ?

Comme hypnotisé, je marche vers lui, je m'approche de cette bête et ne peux quitter son regard si sérieux, si envoûtant, si… dominant.

- Tu sais… commence-t-il en appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée. Je… Je voulais pas tout à l'heure, j'aurais dû faire attention en entrant dans ta chambre… déclare-t-il, le regard fixé sur les différents nombres du panneau, une légère rougeur illuminant son visage.

- Non ! C'est moi qui aurais dû me dépêcher… et m'habiller… je murmure en rougissant dans mon coin.

- Je m'excuse aussi de pas te laisser seul chez toi, j'ai confiance en toi, mais…

- Pas de soucis ! je m'exclame alors que l'ascenseur arrive à destination. Si… si c'est plus simple pour toi, alors pourquoi pas !

*Rater une chance d'aller chez lui ?! Plutôt mourir !*
Sortant du hall de l'immeuble en discutant de tout et de rien pour se distraire, nous croisons l'une de mes voisines, la pulpeuse Matsumoto. Son regard m'indique que Grimmjow rentre parfaitement dans son carnet de chasse et grinçant des dents, je la fusille du regard.

- Booonjour mon petit Ichigo, comment vas-tu aujourd'hui ? Oh ! Je manque à tous mes devoirs. Enchantée de vous rencontrer, je suis Rangiku Matsumoto, j'habite l'appartement en face du sien, roucoule la rousse en jouant avec son décolleté.

- Grimmjow Jaggerjack, son prof particulier pour l'année à venir, enchanté de rencontrer une si belle femme, déclare très poliment le bleuté.

Au vu du visage choqué de la jeune femme, il semble qu'elle ait elle-aussi remarqué. Durant le court échange, pas une seul fois le regard du bleuté ne s'est posé sur l'avantageuse poitrine de la rousse. Aucune rougeur ni de trouble, surpris, je salue Matsumoto avant de repartir suivi par le bleuté, la laissant dévisager l'homme qui a ignoré ses charmes.

*Comment ?! Lui qui rougit pour un rien, a réussi à ignorer les charmes de Matsumoto sans soucis…*
Mon sac de cours sur le dos et mon sac contenant mes affaires sous le bras, je marche en ruminant mes pensées.

- Donne-moi ton sac, je vais le porter, souffle Grimmjow lorsque nous arrivons à la station de métro.

- Ah… Merci Grimmjow.

- C'est… C'est rien, bafouille-t-il lorsque nos mains se frôlent en échangeant les poignées.

Continuant de marcher à ses côtés, je ne peux m'empêcher de glisser un regard gourmand vers son torse. Sa chemise, partiellement entrouverte, est maintenant plaquée contre lui à cause du sac, moulant parfaitement ses abdos et ses pectoraux. Louchant sur les plaquettes de chocolat que je dévorerais sans modération, je les imagine sans problème onduler sous mes caresses, frissonner sous mes coups de langue, se contracter lors d'un orgasme ou même servir d'oreiller moelleux pour une sieste.

Lorsque nous arrivons à la station de métro, nous remarquons l'agitation des voyageurs présents sur le quai, signalant l'arrivée imminente d'une rame. Nous nous pressons donc pour ne pas la rater et, chargés comme des mulets, courons vers les portes qui s'apprêtent déjà à se refermer. Grimmjow saute rapidement dans la rame et me fait signe de me dépêcher. J'ai juste le temps de poser les pieds dans le wagon que la porte claque derrière moi.

- C'est pas passé loin… je murmure en reprenant ma respiration.

- Ouais, bon on a que 5 stations à faire.

Passant entre les voyageurs, Grimmjow va se placer entre la paroi et l'une des barres servant à se tenir. Adossé à la paroi, il resplendit, faisant exploser une nouvelle fois la flamme au fond de moi. À la station suivante, une horde de voyageur s'engouffre dans la rame et une horrible sensation de déjà-vu me traverse.

Comme prévu, bousculades et grognements énervés des personnes présentes. Lorsque les portes se referment et que la masse de gens s'immobilise enfin, je me retrouve compressé entre plusieurs dos. Mal à l'aise, je cherche du regard le bleuté, qui se trouve en réalité face à moi mais de dos, à moitié caché par une autre personne.

Quittant sa chevelure des yeux, je descends un peu pour observer son visage, je ne le vois que de profil vu qu'il tourne légèrement la tête, mais c'est amplement suffisant pour admirer ses traits fins. Il me dévoile un visage sérieux et songeur que j'ai rarement vu, comme s'il réfléchissait à un dilemme auquel il devait faire face. Son regard est perçant et sa bouche à peine entrouverte, comme s'il murmurait quelque chose.

Faisant glisser mon regard le long de son dos, je m'extasie en voyant les puissants muscles de son dos apparaître, moulés par la chemise. Arrivé au niveau du pantalon, je me mords les lèvres en détaillant le postérieur de la bête. Rond, ferme, lisse et à l'étroit dans son jean moulant, il est une friandise mise sous le nez d'un gourmand. Se tenant à l'une des barres de la paroi, il est sans défense… Un léger tintement résonne et je le vois sortir son téléphone portable pour consulter le mail reçu.

Après un rapide coup d'œil autour de moi, je remarque que personne n'est en mesure de voir ce que je fais. Inspirant lentement, je tends la main vers le tissu tendu. Lorsque je pose la main sur la fesse du bleuté, je le sens sursauter et se raidir mais malheureusement pour lui, la foule l'empêche de se retourner ou de se défendre. Le toucher est euphorisant, doux et moelleux, et je pince doucement la chair pour tâter de ce fessier musclé. Prenant la fesse à pleine main, j'entame un léger mouvement en rond pour caresser ce galbe divin.

La bave aux lèvres, je relève les yeux et le vois rougir de honte et de colère en agrippant la barre, sa main blanchit vu la force avec laquelle il serre le pauvre morceau de métal. Soudainement affamé de découverte, je tends ma main libre pour attraper la deuxième fesse et lui prodiguer le même soin, mais je me rends compte que je n'y arriverai pas sans me faire remarquer. Mes doigts dansent sur le tissu tendu, ils glissent, caressent, tâtent, malaxent et pétrissent cette chair emballée.

Je sais que je lui fais du bien, par le simple fait de le voir haleter. Son visage écarlate fait ressortir un peu plus sa chevelure bleue et il se mord les lèvres pour ne pas soupirer de bien être face à mes caresses. Envouté par ce visage soumis chez un être pourtant si dominant extérieurement, je laisse ma main vagabonder plus haut. Glissant sous la chemise, mes doigts caressent lentement le creux de son dos, le forçant à se cambrer un peu. Il n'aime pas ça et cela ne m'incite point à arrêter.

Flattant sa hanche, je laisse ma main ramper plus bas cette fois, chatouillant et gratouillant la peau. Arrivé au niveau de l'élastique du sous-vêtement, mon index soulève le tissu puis plonge directement dessous, ouvrant une voie vers la chair du postérieur. Cette fois, le corps de Grimmjow est pris d'un petit spasme de surprise et je le sens gigoter un peu plus. À peine ma main a-t-elle commencé à caresser le haut de sa raie que je vois la main du bleuté se glisser dans son dos pour attraper celle qui l'agresse.

D'un geste vif, je la retire et la glisse dans ma poche, avant de reculer lentement entre les voyageurs présents. Juste après, je vois la panthère se retourner complétement et balayer l'assistance pour trouver le fautif. Son visage encore rouge et couvert de sueur, montre qu'il a souffert de plaisir et jetant un rapide coup d'œil en bas, je vois que mon sac cache la majeure partie de son entrejambe mais sur le côté, sous la poche, je peux voir le bout d'une longue bosse.

Me mordant les lèvres jusqu'au sang, je me retiens de lui sauter dessus et de l'embrasser. Lorsque son regard croise le mien, je souris et lui renvoie un regard innocent. Comme pris en faute lors d'une séance de pelotage, il détourne les yeux. Notre station annoncée et le train ralentissant à l'approche du quai, nous nous dirigeons tant bien que mal vers la porte. Une fois sortis, il me fait signe de le suivre hors de la station, ce que je fais sans broncher.

- Grimmjow, ça va ? Ton visage est rouge… je susurre, machiavélique.

- Trop de monde… Trop chaud… C'est tout, grogne-t-il en se mordant les lèvres.

Marchant rapidement dans les rues, nous arrivons bientôt devant un immeuble plutôt récent. En entrant dans le hall, nous croisons d'autres étudiants qui saluent Grimmjow. Empruntant les escaliers nous arrivons au premier étage, où nous tombons sur deux nouvelles personnes.

- Hé ! Grimmjow, tu pourrais sortir le nez de tes bouquins et venir t'amuser à la soirée de ce soir, non ?

- Nnoitra, tu sais bien que ça m'intéresse pas, surtout si c'est pour finir dans un coin, acculé par une horde de furies, déclare le bleuté sans s'arrêter.

- Comment un mec peut râler alors qu'il se fait courser par des dizaines de filles… T'es vraiment bizarre toi ! T'es qui, la citrouille ?! m'aboie-t-il dessus.

Surpris, je sursaute et le fixe. Ses longs cheveux noirs de jais sont retenus en un chignon, ce qui aurait dû lui donner un air féminin, et pourtant cela ajoute plutôt une force et une puissance à cet être. Nnoitra vu que c'est son nom, a les traits fins et un corps bien proportionné pour sa taille. Ses yeux perçant semblent voir en moi et je suis presque paralysé lorsqu'il fait un pas vers moi. À ses côtés, un jeune homme portant un cache-œil et une serviette, observe la scène en silence.

- Tu le touches pas, Nnoitra, il est sous ma responsabilité, gronde la voix envoûtante du bleuté dans mon dos.

Lorsqu'il pose sa main sur mon épaule, je sens un bien-être m'envahir, je me sens protégé et complétement intouchable. Le grand brun recule d'un coup et nous dévisage.

- Je vois… Tu fais dans le plus jeune que toi et un mec en plus… Je savais que tu étais taré !

- Nnoi ! T'es lourd à la fin ! Tu peux arrêter deux minutes de faire chier le monde ! Je te jure que ça vaudrait toute les B.A. du monde ! hurle une voix plus aigüe dans le dos dudit Nnoitra.

- La ferme Nel ! J'y peux rien si l'autre taré choisit de se taper des gamins !

- Va-t'en ! Sors ! File ! C'est pas ton étage en plus ! fait la voix féminine en tapant son talon au sol.

- C'est bon… Calme-toi ! J'ai pas assassiné quelqu'un encore !

- Nan, mais moi je pourrais le faire si tu disparais pas !

- Ça va, j'y vais… Tesla, on s'arrache…

- Bien, monsieur.

Pestant et grognant, Nnoitra se dirige vers les escaliers, suivi de son ombre vivante. L'énervée se tourne alors vers nous, avant de sauter au cou de Grimmjow.

- Ah ! Grimm ! Je suis désolée pour ça, j'aurais dû faire attention !

- Du calme Nel… Tu peux pas leur interdire de circuler non plus et puis, Nnoitra est juste chiant, c'est pas grave non plus.

- Oui, mais… Je veux pas qu'il t'embête, après ça te rend tout grognon !

- Nel… arrête ça… Je suis pas ta peluche… Et puis tu ne veux qu'une chose c'est jouer avec « Pantera »

- Exactement ! Après tout, elle est si douce, si maligne, si excitée… toujours réactive et prête à me bondir dessus ! J'adore la tenir entre mes doigts !

À cet instant, j'hésite entre adopter un visage choqué, jaloux, furieux ou même dégouté, mais je n'ai pas le temps de choisir vu que Grimmjow nous présente, m'obligeant à prendre une attitude neutre.

- Ichigo, voici Nelliel Tu Odelschwanck, elle a deux ans de plus que moi et finit son Master. C'est elle qui s'occupe de l'étage, en cas de problème et autre, une sorte d'ange gardien. Elle habite juste à côté de mon appart, qui est celui au fond du couloir.

- Bonjour mon petit ! Alors qui es-tu ? T'es un peu vieux pour être son enfant illégitime, alors quoi d'autre…

- Enchanté, je suis Ichigo Kurosaki, lycéen, et Grimmjow est mon prof particulier pour les exams de fin d'année, je déclare, fort poli.

- Oh ! C'est lui dont tu t'occupes ?! Il est trop mignon ! T'avais trop raison, en plus il a l'air à croquer, sifflote-t-elle en se mordillant la lèvre. Je vois pourquoi tu tiens tant à faire ces cours du soir…

- Nel, arrête ça ! Il va rester avec moi ce week-end vu que ses parents doivent s'absenter, déclare le bleuté en entrant la clé dans la serrure de la porte.

- Pas de soucis, je t'apporterai un autre futon… si besoin. Oh… Mais tu rougis mon petit Grimm ! Serais-tu jaloux que je te préfère Ichigo ? glousse-t-elle en l'enlaçant par derrière.

- Mais nan ! Rah, arrête !

La porte ouverte, ils entrent dans le petit vestibule et sont immédiatement accueillis par un miaulement.

- Nya !

- Pantera ! couine la jeune femme à la chevelure verte en se penchant.

Attrapant une boule de poils noire, elle la lève au niveau de son nez et l'embrasse. Le chaton gigote en miaulant mais ne peut rien face à l'humaine, et celle-ci se tourne vers moi en me tendant le félin.

- Ichigo, je te présente Pantera, la petite boule de poils, le trésor de Grimmjow !

- Nya ! miaule le chaton comme pour me saluer.

- Euh… bonjour toi ! je murmure en caressant la petite tête poilue, soulagé de trouver un simple chaton.

Ronronnant doucement, le micro-félin me lance alors un regard interrogatif, comme s'il se demandait qui je pouvais bien être. C'est alors que je vois ses pupilles, d'un bleu intense et puissant, similaires aux yeux de son propriétaire, des saphirs. Amusé, je tends la main pour le caresser une nouvelle fois quand celui-ci disparait de mon champ de vision.

- Vous avez fini de le gâter en câlins ? Il devient fou après… Et puis c'est l'heure de manger pour lui, je pense.

- Nyaaa ! miaule le chaton en protestation.

- C'est bon toi, je vais te servir… Ichigo, va poser tes affaires près de l'armoire là-bas. Nel, tu peux aller prendre un autre futon ?

- J'y vais… Mais je veux Pantera !

- Nel…

- Pas longtemps… après je dois sortir de toute façon…

- D'accord, d'accord, mais tu iras dans ta chambre, je veux pas que vous dérangiez Ichigo dans ses révisions.

- Nya ! couine la boule de poils affamée.

- Goinfre… ronronne le bleuté en embrassant le chaton qui miaule, avant de repartir vers la cuisine.

- C'est fou ce qu'il peut être gâteux avec ce chaton… soupire la verte amusée, avant de refermer la porte derrière elle.

- J'ai vu ça, je souffle en entrant dans la pièce principale.

Devant moi s'étend une pièce plutôt bien rangée, avec à ma gauche un lit simple placé contre le mur, au-dessus du quel une étagère stocke une vingtaine de livres qui semblent être des livres lus et relus. À droite du lit trône un Kotatsu, sur lequel sont entreposés un ordinateur portable et des documents. Le chaton s'est allongé dessus et me fixe à nouveau de son air interrogateur. Posant mon sac près du meuble à ma gauche, je m'agenouille près de la table et caresse le félin noir qui ronronne.

- Ah, il t'a fait les yeux doux, c'est ça ? Quand il veut être caressé, il y arrive toujours… Un vrai manipulateur ce matou ! Allez toi, viens prendre ton repas et va gambader ailleurs, ronchonne Grimmjow en déposant deux coupelles dans le coin de la pièce où se trouve un petit panier.

Attiré par la nourriture, le chaton s'échappe de ma main et file vers sa gamelle. Grimmjow s'approche alors de moi et se pose près du Kotatsu pour le débarrasser.

- Ah ! Désolé du bazar, j'avais pas prévu que tu viendrais…

- Pas de problème, je vais pas prendre beaucoup de place non plus… Et c'est que pour deux jours.

- Haha, oui… Mets-toi à l'aise surtout ! Je te montre l'appart et puis on pourra s'y mettre.

Après m'être débarrassé de mes affaires inutiles, manteau et sacs, je suis le bleuté à travers son royaume. Dans la cuisine, simple mais suffisamment équipée, Grimmjow me précise bien que je suis autorisé à me servir dans le frigo comme bon me semble. La salle de bain est assez étroite et étant remplie de l'odeur de mon fantasme ambulant, je vais avoir du mal à me laver sans m'évanouir ou sans « réagir ». Une fois revenus dans la pièce principale, nous nous installons face à face sous le Kotatsu et je sors mes livres.

- Bon, on revoit les leçons du jour et on voit les devoirs du week-end, psalmodie-t-il par habitude.

- D'accord, je réponds en étalant feuilles de math et d'anglais.

- Voyons ça…

- Nya !

Une boule de poils noire bondit soudain au milieu des feuilles pour atterrir entre les bras du bleuté, qui soupire et la place sur ses cuisses. Le chaton se roule alors en boule contre le nombril du bleuté, reposant gentiment sur la bosse du jean. La bave aux lèvres, je me mets à écorcher mentalement ce pauvre petit félin dont je jalouse la place, laissant le temps à mon professeur de lire mes notes. Triturant mon critérium, je cherche à me concentrer sur mon sujet de devoir, mais mon regard est irrémédiablement attiré par la chemise entrouverte du bleuté.

- Je vois… La leçon que tu as eue est assez simple et si tu maîtrises les formules de base, il suffit ensuite de les enchaîner une par une pour arriver au bout. On va commencer par un exercice plus simple de ton livre, pour être sûr que tu connais ces formules.

- D'accord, je souffle en sortant mon livre.

- Montre-moi ça… Hum… Oui voilà, les 2 exercices en bas de la page.

Me laissant travailler tranquille, Grimmjow prend mon cahier d'anglais et s'allonge au sol. Parcourant rapidement mes traductions, je le vois bouger légèrement les lèvres à mesure qu'il lit, chuchotant à peine. Ses lèvres, rouges et bien gonflées, lisses et pulpeuses, me tentent. J'ai envie de les sentir sur ma peau, embrasser mes doigts et caresser ma main, glisser le long de mon bras et remonter jusqu'à mon cou pour l'explorer et goûter sa chair, puis croquer mon menton, avant, d'enfin, capturer mes lèvres sans défense.

Regardant ma feuille, je remarque que je n'ai pas écrit un mot ou même un chiffre mais que par contre mon pantalon se trouve à l'étroit. Me giflant mentalement j'essaye de reprendre contenance et entame la lecture du sujet. La première question est facilement résolue et mon attention se fait une nouvelle fois détourner, par la boule de poils noire que je vois remuer avant de disparaître sous la chemise du bleuté dans un miaulement étouffé.

- Pff… ha… Haha… saleté va ! pouffe Grimmjow en se tortillant sur place.

- Nya ! lui répond le chaton en sortant par le col de la chemise, au niveau du menton de son maître.

- Qu'est-ce que tu veux encore ? murmure Grimmjow en caressant le petit félin. Tu viens de manger en plus…

À cet instant, mon regard doit briller de haine et de jalousie. Moi aussi je veux ramper sous cette chemise, caresser de mes doigts ou de mes lèvres le torse si parfait de Grimmjow, pouvoir embrasser son cou ou encore me frotter à lui sans pudeur. Mordillant mon crayon avec hargne, j'observe le petit chat noir s'allonger en sphinx sur le poitrail du bleuté sans que celui-ci ne bronche. De temps en temps, la main du bleuté lui dispense une rapide caresse, faisant ronronner le félin.

Fin de la partie 1


Voilà !

J'espère que cela vous a plu !

En tout cas, moi je me suis trop amusé à écrire ce texte !

Que dire... Oh ! N'en voulez pas trop à pantera... C'est un gentil chaton (ouais ok je l'avoue c'est moi... projeter dans l'histoire...)
Il a pas encore finit d'embêter Ichigo !

...

Sur les bons conseils et la forte insistance de ma chère correctrice... Je dois plancher (avant même d'avoir finit la partie 2)
à une partie 3 et 4 pour respectivement Renji et KenseiHisagi.

ça va que j'ai de l'inspiration !

...

Oh ! Et merci d'avoir lu !