Le premier chapitre d'une nouvelle saga (Saga est une fille ? :P) avec DM comme personnage important... Enfin ! Amusez-vous bien.
Désolé pour les fautes d'orthographe! Je m'applique, je le jure!
Les personnages sont encore et toujours à Masami Kurumada.
Je pousse la porte et entre dans l'établissement. Je jette un rapide coup d'œil pour avoir une vue d'ensemble de l'endroit. Un jeune homme est vautré sur un canapé en cuir gris et me fixe ardemment. Je détourne mon regard de lui. L'endroit est plutôt vide. Ça fait deux semaines que je ne suis pas venu et ça se fait sentir un peu. L'ambiance a changé depuis la dernière fois. Mais, je ne suis pas là pour ça : pour commenter l'endroit. Non, mon envie est toute autre. Je m'accoude au comptoir de la réception un instant. Je défais l'écharpe qui m'enserrait le cou et le fait pendre à mon bras. J'attends un moment jusqu'à ce que quelqu'un vienne me voir. Le tenancier des lieux arrive les bras grand ouvert. « Ah ! C'est un véritable plaisir de vous voir. Ça fait un moment, tout de même. J'ai commencé à penser que vous aviez trouvé un nouvel endroit où aller. » Cette dernière remarque me fait sourire. Un autre endroit ? Il y en a beaucoup de ce genre de lieu dans les parages. J'en ai essayé plusieurs, mais en eux tous c'est bel et bien celui-ci le meilleur. Il a la plus belle « marchandise » et la plus fonctionnelle, si je peux me permettre. Le patron de la place me sort de mes pensées en me disant d'une voix mielleuse : « Vous voulez la même chose qu'à l'habitude. » Le mot « chose » fait s'amplifier mon sourire. C'est le terme le plus méchant qu'il peut employer et pourtant le plus juste dans la circonstance présente. « Il n'y a rien de nouveau ? J'ai envie de changement cette fois. » Il semble songeur un instant, mais soudain une flamme allume son regard. Il me fait un signe de la tête. Puis, voyant que la personne qu'il veut me désigné n'est pas là, il fait une grimace de découragement. « Oui, j'ai un petit nouveau. Vous le voulez ? – je lui fais signe que oui.- Bon, ça me va. La chambre huit est libre. Allez-y, je vous l'envoie dans l'instant. » Je le salue de la main et fais mon chemin jusqu'à l'escalier. Rendu là, je m'arrête et me tourne vers le tenancier. « Envoie-le prendre une douche avant de monter. » Il accepte ma requête. Comme toujours, d'ailleurs. Je paye assez cher qu'il ne peut rien me refuser. Un client comme moi, il n'en a pas tous les jours.
J'arrive à la chambre numérotée huit. J'entre et laisse la porte débarrée pour que la personne puisse entrer sans frapper. Je fais le tour des lieux. Un lit double, un sofa, une table de chevet, une fenêtre, une télévision et quatre murs. Voilà ce qu'il y a ici. J'ôte mes chaussures et vais me coucher sur le lit. Il a été lavé récemment. Il l'est environ trois à quatre fois par jour. Je soupire. Je ne sais pas à quoi m'attendre du nouveau. À mon avis, il ne doit pas être vierge, sinon le patron me l'aurait dit en ajoutant, bien sur, le prix qu'il me faudrait payer en plus pour un tel luxe. Un luxe ! Ce n'est pas un luxe dans le sens qu'on ne peut pas laisser libre cours à nos pulsions autant qu'on le veut si on désire que le petit reste encore un temps. Ou bien, on risque de le blesser et là… C'est loin d'être amusant. Donc, tout ça pour dire que le gars qui va rentrer ne devrait pas être puceau. Quoique, moi, je trouve ça drôle dépuceller les gosses. C'est long, mais c'est drôle !
Je ferme les yeux et attend jusqu'à ce que la porte s'ouvre, puis se referme avec un déclique de verrou. La clé est jetée sur le lit à côté de moi. Je suis désormais le seul à pouvoir ouvrir la porte. Les chambres se barrent de l'intérieur et de l'extérieur. Ce qui fait que sans cette clé, le gamin ne peut pas quitter la pièce sans mon accord. Je me relève sur mes coudes. Je pose mon regard sur l'arrivant. Nous restons immobiles tous les deux, aussi surpris l'un que l'autre. Le silence s'installe, mais je suis le premier à le rompre. Je pars dans un fou rire incontrôlable et dément. Jamais, au Grand Jamais, je ne me serais attendu à ce genre de scénario. Là, c'est l'apogée de l'amusement. Lui ? Ici ? Non ! Je dois rêver. « Toi ? Poussai-je à son intention. » Il reste un moment à me fixer, le rouge lui est monté au visage et rapidement il regarde ses pieds avec nervosité. « Donne-moi la clé. Je m'en vais. » Il s'avance vers le lit et allonge le bras pour attraper la clé. Je prends cette dite clé dans ma paume et l'éloigne de lui. Il me fusille un moment du regard. « J'ai payé pour quelque chose et je compte bien l'avoir, mon très cher. » Je suis en train de lui mentir. Je n'ai pas encore donné l'argent, mais ça c'est quelque chose qu'il ne sait pas. C'est un peu mon mode de fonctionnement à moi. Je pais une fois le service rendu, pas avant. Il me dit qu'il va aller me chercher quelqu'un d'autre. Je refuse. J'avais « déboursé » pour lui alors qu'on ne vienne pas me refiler quelqu'un d'autre. Il semble soudainement abattu. « Comment savais-tu que j'étais… entama-t-il de demander.
-Je ne savais pas. On m'a dit qu'il y avait un nouveau alors j'ai voulu essayer la recrue. »
Il a une mine dépité. Lui, il devait s'attendre à un client inconnu et qu'il ne reverrait probablement jamais, mais, à la place, il a un de ses frères d'arme qu'il serait obligé de revoir le lendemain matin à l'entrainement. Pas de chance, mon grand ! Ce n'est pas ton jour il semblerait. Je lui attrape le bras. Il relève les yeux vers moi avec inquiétude. Il doit se demander ce que je vais faire. Je le tire vers moi. Je fais comme je faisais avec chacun de mes amants. Je le sens. Il a bel et bien prit une douche. Je le lâche. Il se recule de moi. Il ne comprend pas ce que je viens de faire. Je n'en ai cure. Je me place à mon aise sur le lit et je le fixe un long moment du regard. Ces longs cheveux lui donnent un air féminin qui ne me déplait pas du tout. Son être entier inspire une féminité infinie. Ses grands yeux me fixent avec une certaine crainte. Il est en ce moment totalement à ma merci. Il ne peut rien faire pour fuir, car je suis la seule personne capable d'ouvrir la porte. Il est coincé avec moi, jusqu'à ce que je décide de le laisser quitter les lieux. Évidemment, cela n'adviendra que lorsque j'en aurai finit avec lui sur le plan qui m'intéresse. Sur le plan sexuel, oui ! Je suis venu ici pour baiser et pour rien d'autre. « DeathMask, s'il te plait, je veux partir et que rien de tout ceci ne s'ébruite. » Je me mets à rire violemment. Il veut que je garde mort ce qui se passe actuellement ? Non mais il est fou ou quoi ? J'ai entre les mains une vraie mine d'or. Il est sous mon emprise maintenant. Je peux désormais le faire chanter à ma guise avec ce que je viens d'apprendre sans le vouloir. Mon pauvre petit, t'es mort ! De tout le Sanctuaire, il fallait que ce soit moi qui le découvre… Ta vie va devenir un véritable enfer à partir de maintenant. Si tu ne te compte pas comme quelqu'un de malchanceux, et bien là tu peux. Tu me connais tout de même assez grâce à ma réputation pour savoir que je ne suis pas un tendre et que je ne suis pas un exemple de gentillesse. Ta vie est finie !
Je lui demande de se dévêtir. Il me regarde avec un air à la fois outré et apeuré. Tu croyais vraiment au fond de ta petite tête que j'allais te laisser partir ? Non, pas question ! Je veux jouer un peu avec toi, avant que tu ne me quitte pour qu'on se revoie demain à l'entraînement. Il continue de me regarder, mais toujours sans bouger. Il a peur, je le sens jusqu'ici. « Allez ! Déshabille-toi que je t'ai dit ! » J'ai crié. Il a fait un pas en arrière. Ses yeux se remplissent d'eau, mais s'assèchent rapidement. Il baisse la tête et fait tomber le peignoir qu'il portait sur lui. Il ne veut pas ça, je le sais, et c'est justement pour ça, pour cette raison-là, que je ne compte pas m'arrêter. Non, pas en si bon chemin. Je l'observe, détaille son corps avec mes yeux. Mon regard glisse sur sa peau pâle, le long de son ventre, jusqu'à son nombril, sur ses longues jambes fermes et minces et sur sa petite gueule d'ange. Ses joues sont rouges de gêne et de honte. Il tient ses bras collés à son corps. Je le scrute intensément. Il lève enfin la tête. Je l'évalue, comme une statue dont je tenterais de définir le prix. Il détourne la tête de nouveau. Je le hèle. Il relève le menton. Je lui fais signe de s'approcher, de monter sur le lit avec moi. Il s'exécute avec une lenteur toute pucelle. Oui, comme celle d'un jeune puceau qui a peur de faire le grand saut !
Il arrive enfin sur le lit. Il reste à genou, à attendre mes autres instructions. Il n'est pas à son aise en ma compagnie. Je décide de véritablement commencer à jouer. Je lui dis de défaire ma chemise. Ses mains tremblent lorsqu'il les avance vers mon corps. Un à un, les boutons sont défais. Je le laisse aller à son rythme, ne voulant pas trop l'apeurer, le pauvre petit. Une fois ma chemise défaite, je la fais glisser le long de mes bras et la dépose au sol. J'effleure sa joue du bout des doigts. Il frisonne. Est-ce que je serai gentil avec toi cette nuit ? Je ne me sens pas l'âme meurtrière ce soir. Tu as de la chance tout de même. Cette première baise que tu auras avec moi ne te sera pas trop désagréable.
Je continue de frôler délicatement sa peau : ses bras, son cou, son visage, son torse et ses jambes. Je le vois frémir parfois. Je le découvre, comme tous mes autres amants. Son cou est très sensible, je le sens sous mes doigts, tout comme son ventre et ses cuisses. Je l'étends sur les draps. Il me stoppe un moment. « S'il te plait DeathMask… Arrête-toi. Je ne veux pas baiser…
-Mais alors, qu'est-ce que tu fiche dans cet endroit, si tu ne veux pas baiser… T'es justement là pour ça… »
Je sens son cœur qui bat vite, très vite, sous ma main. J'adore toucher aux gens qui sont dans mon lit, mais j'aime encore plus goûter. Délaissant son corps de mes mains, je m'applique à lui donner du plaisir avec ma bouche. Je parcoure son cou, laissant des traînées de salive sur mon passage. Je lui mordille la peau, ce qui le fait se tordre et gémir de plaisir. Il aime ça ! Je lui mords doucement les épaules, les tétons, la clavicule, la peau du ventre et les cuisses. Ma langue dessine des formes imprécises sur ses pectoraux et ses abdominaux. Son corps est sublime ; à la fois musclé et mince. Il a un goût fruité qui n'est pas pour me déplaire ! Je retourne torturer doucement son cou. Je lui lève la tête pour pouvoir lui mordiller la nuque. Il aime vraiment ça ! Il est simple à satisfaire et ça me plait. Des taches rouges apparaissent là où je l'ai mordu. Je les relis avec de la salive. Ses mains parcourent mon dos. Il se tortille contre moi. Il en veut plus. Je continue de me balader sur son corps avec ma bouche. Je lui lèche un orteil. Il est à la fois surpris et excité. Pour moi, tout le corps peut être source de plaisir. Je cesse de le licher et m'assois à côté de lui. Il ouvre les yeux et les pose sur moi. Je commence à me sentir étroit dans mon pantalon. Je lui dis de défaire mon pantalon. Il est bien dressé. Il s'approche de moi et le dégrafe. Je le fait descendre le long de mes jambes et le pose au sol. Mon futur amant reste un instant hébété à m'observer. Tu ne t'attendais pas à ça, hein ? Si je te dis que je suis toujours très apprécié ici, tu me crois ? On ne tente pas pour rien d'avoir le « privilège », si on veut, de coucher avec moi. Tu vas faire quoi maintenant. Pas la statue de pierre en tout cas. Je ne veux pas que tu t'occupe de moi. Pas maintenant. Peut-être plus tard. Je le recouche sur le lit et me place entre ses cuisses. Je recommence à baiser son corps de mes lèvres. Il se remet à gémir et à caresser mon dos avec ses doigts.
Je crois que je me suis assez amusé avec tout ça. Il me reste la partie de l'anatomie la plus fragile et la plus érogène de toutes. Ma bouche glisse le long de son ventre en laissant une trainée mouillée sur son sillage pour descendre toujours plus bas, jusqu'à cet endroit auquel je n'ai pas encore touché, donc pas donné d'attention. Il sait où je vais et ce que je veux. Il se redresse sous moi. « Non, je ne peux pas te laisser… Je …
-Pourquoi ?
-Je suis sensé te donner du plaisir, pas tout le prendre pour moi.
-Pff ! Laisse-toi donc faire ! J'aime ça comme ça, c'est tout ce qui compte ! Alors, ta gueule ! »
Il se laisse docilement recoucher sur le dos. Je reprends tranquillement ma descente là où je l'avais laissée : à son nombril. D'une main j'attrape sa verge et de l'autre je lui caresse la cuisse. Ma main va et vient sur son sexe. Je l'entends qui gémit de plus en plus fort. Il prend son pied, le chéri ! Je le regarde intensément. Sa bouche s'ouvre grand, l'air lui manque, ses ongles me griffent un peu le dos et sa voix résonne dans la pièce comme une mélodie saccadée dont je suis le chef d'orchestre. Je sens que je pourrais lui donner encore plus de plaisir. Mais comment ? La question a-t-elle vraiment besoin d'être posée ? Non. Je suis, au complet, un moyen de faire atteindre à quelqu'un le septième ciel. Le septième seulement ? Bon, soyons humble un peu tout de même.
Mu se tord sous moi. Il en veut plus, je le vois dans ses yeux qui se fixent sur moi dans une supplique silencieuse. Je lui souris. Allez, tu me demande de te faire perdre les pédales pour de bon ? Oui ? Bah, je vais te faire attendre encore un peu, mon beau. Je ne vais pas te prendre tout de suite. Je ne suis pas pressé d'en terminer. Toi oui ? Dommage. C'est moi qui mène le jeu ici. Tout de même, je me sens un peu l'âme charitable ; je le prends en bouche et débute une succion qui le surprend autant qu'elle ne l'excite. Son sexe gonfle encore plus dans ma bouche. Ses doigts jouent dans mes cheveux. Il gémit avec force dans la pièce. Ce son humain et incontrôlable m'envoie des décharges électriques tout le long du dos. Ma queue s'enflamme, mon bas-ventre chauffe. J'aime cette sensation dont je ne pourrai jamais me lasser. J'entame une fellation à gorge profonde ; je l'aspire jusqu'à la garde. Je le suce avec force. Une de mes mains caresse son corps sensuellement. En glissant sur son torse, je sens son cœur qui bat la chamade dans sa poitrine.
Je continue une bonne dizaine de minutes avant de cesser, car je sens que sa libération est proche. Je ne te laisserai pas terminer si vite. Je te veux encore vaillant pour un petit moment. Mon plaisir à moi ne fait que commencer ! Il va falloir que tu endures jusqu'à ma fin à moi. Je me mets à quatre pattes pardessus lui. Il ouvre ses grands yeux et m'observe, reprenant peu à peu son souffle et contenance. « T'es bon… qu'il murmure. » Je secoue la tête en souriant. Je ferme les yeux et passe ma langue sur mes lèvres. Sa main glisse ma joue. Je pose mes pupilles sur lui dont le rouge recouvre ses joues. « Prends-moi DeathMask, s'il te plait… » Je ne peux empêcher un sourire carnassier et amusé d'étirer mes lèvres. C'est fou, mis je m'attendais à cette déclaration bientôt. Il veut passer aux choses sérieuses. Moi aussi. J'attendais juste qu'il me le demande. J'adore qu'on me supplie. J'acquiesce de la tête. Je me lève du lit et vais chercher une capote dans la table de chevet. Je suis un habitué. C'est toujours là qu'il y en a. Je prends aussi la bouteille de gel. Ça va m'être utile. Je reviens vers lui. Il me regarde un moment. Il ne me propose même pas son « aide ». Il sait que je l'aurais refusée. Je m'enfile le condom et l'enduis de gel. Il se met à quatre pattes sur le lit, le cul en l'air. Je le regarde un instant. Je lui applique du gel sur le trou, lui enfonce deux doigts au passage. Il gémit. Il est impatient.
Là, je crois que ça devrait être correct. Il ne devrait pas trop souffrir, le pauvre. Je le retourne brutalement sur le dos. Il me regard, ébahi. J'aime voir le visage de mes amants quand je les possède. Je lui fais passer ses jambes pardessus mes épaules. Je lui caresse encore un peu son torse et son visage. Il appréhende ce qui va se passer. Je fais glisser mon gland entre ses fesses. Je vois qu'il aime ça ! Je lui fais comprendre que le vrai plaisir va débuter sous peu. Il glisse sa main sur mon front et ma joue avec une féminité qui me ferrait rire si on n'était pas ici, en train de baiser. « Fais attention pour ne pas me faire trop mal… me supplie-t-il.
-Je fais ce que je veux ! Lui répondis-je en souriant cruellement. »
Mais je ne compte pas lui faire mal. Non. Je ne suis pas dans la mentalité pour cela. Je commence doucement à m'introduire en lui. Sa bouche s'ouvre en grand. Il cherche son air. Ses yeux aussi suivent le mouvement. Ses ongles s'enfoncent dans la chair de mon dos. Je le tiens solidement par les hanches et continue de m'approprié son corps. Le passage est étroit. J'aime. On ne doit pas lui « rendre visite » très souvent. Il me lacère la peau du dos. J'ai mal et ça m'excite encore plus. Je fais rouler mes épaules, amplifiant ma douleur. Ça m'envoie un frisson qui se répercute dans tout mon corps. J'en frémis de plaisir. Je continue d'entrer plus profondément en lui. Je suis à mi-chemin. Il se mord la lèvre inférieure. « J'ai l'impression de me fendre en deux, hoquète-t-il. » Je sors de son cul, pour mieux y entrer. Le changement de direction le fait gémir. Un gémissement qui est entre le plaisir et la douleur. Je recommence, encore et encore. Le plaisir, le vrai, le pur, commence à le submerger. À chaque assaut, je m'enfonce toujours plus profondément. J'entends sa voix qui monte en gamme. Je ne laisse échapper que quelques soupirs de bien-être et d'épuisement, plus le nombre de coups de butoir augmente. J'accélère la cadence. La sueur perle sur nos deux corps.
Ça fait environ vingt minutes que je lui lime l'intérieur. Ses mains se crispent dans mes cheveux. Sans que j'ai le temps de ralentir le rythme ou de lui faire comprendre de ses retenir, le sperme jaillit de son sexe et vient se déposer sur son ventre. Et puis merde ! J'augmente encore davantage le tempo. Je ne suis pas encore près à me déverser moi. Je continue de le défoncer. Ses cris et ses gémissements sont à mes oreilles d'un raffinement indéfinissable. Ça augmente encore plus mon plaisir.
Une quinzaine de minutes plus tard, je sens ma fin approcher. Je me retire de lui et ôte le condom que j'ai. Je me branle. Il se relève et, sans autorité, retire ma main de mon sexe. Il commence à me sucer. Je le regarde intensément pendant qu'il s'applique à me faire venir. Je sens que l'orgasme qui se trame sera violent. Le sperme monte dans mon sexe et j'éjacule sans prévenir mon amant à l'avance. Ma semence inonde sa bouche et coule même à la commissure de ses lèvres. Il relève la tête vers moi, mais ne me regarde pas. Je glisse mon pouce sur sa bouche et y recueille ce qu'il n'a pas avalé. Je le garde pour moi et le liche avec application. Je prends dans ma main son petit minou angélique et je l'observe un moment. Lui qui avait eu tant de détermination à la guerre contre Hadès est maintenant si vide de combativité. Ça me plait. Je me lève et pose les pieds au sol. Je m'étire de tout mon long et enfile mes vêtements posés à même le sol. Une fois ma chemise enfilée, je l'interpelle. Il pose enfin ses yeux sur moi. « On va se revoir demain. » Je passe ma langue sur mes dents et fait tourner la clé dans la serrure de la porte. « En passant : ce ne sera pas la seule fois qu'on va baiser ensemble. J'ai trop aimé. Je compte bien répéter l'expérience. Pas toi, Mu ? » Mu reporte son regard ailleurs sur la pièce. Le rouge lui monte aux joues. Oui. T'as aimé, n'essaie pas de me le cacher. Tu sais que c'est vain. J'attrape mon manteau et mon écharpe. Je laisse tomber la clé au sol ainsi qu'un montant d'argent fort important. « T'iras tout porter à la réception. »
Sur ce, je quitte l'endroit. Je retrouve avec découragement le froid extérieur. Je serre mon manteau contre mon corps et pars d'un pas satisfait vers le Sanctuaire d'Athéna. Tu sais, Mu, que ce n'est qu'une question de temps avant que je ne revienne te voir. La différence avec cette fois-ci ? Ce ne sera pas dans ce bordel, mais bien au Sanctuaire. Je ne veux pas avoir à payer encore une fois. Ce n'est pas l'argent qui me manque, mais tout de même… Pourquoi payer lorsqu'on a la chance de l'avoir gratuit ?
J'espère que ça vous a plu. Laissez-moi des reviews pour me donner votre avis.
Je ne peux dire quand le prochain chapitre sera en ligne, mais je faire ce que je peux pour que ça ne tarde pas trop !
Bisou
