Une voiture s'engagea dans une rue fleurie. Elle longea de jolies maisons de taille et de couleurs différentes qui bordaient la rue. Ce quartier puisqu'il s'agissait plus d'un quartier que d'une simple ruelle se trouvait à quelques petits kilomètres de la capitale de l'Angleterre, Londres. A première vue le quartier semblait calme et agréable à vivre. En ce premier jour de Juillet, il régnait une chaleur peu habituelle pour les habitants de la Grande Bretagne. L'herbe des pelouses ressemblaient plus à de la paille bien jaune qu'à du gazon bien vert. La voiture se gara au numéro 15 de la rue. Une jolie maison de taille moyenne se dressa devant la voiture. La bâtisse était toute simple, dans le style anglais bien évidemment, avec ces célèbres briques rouges qui caractérisent si bien l'architecture britannique. Il s'agissait d'une maison sur deux étages qui d'un point de vue extérieur semblait bien entretenue et chaleureuse. Les fenêtres, qui étaient grandes donnaient de la clarté à l'intérieur dans les différentes pièces où elles se trouvaient. Un jardin entourait la maison. Il était fleuri, harmonieux et coloré. Toutes sortes de fleurs, d'arbustes et d'arbre prenaient part au ballet de couleur. La voiture fut stoppée une fois garée devant le garage juxtaposé à la maison.
Un couple sortit de la voiture. Il semblait relativement jeunes, un tout petit peu moins 45 ans. Le conducteur était brun, grisonnant au niveau des pattes, les yeux vert foncés avec une pointe de marron. Il était de taille moyenne, il était ni trop grand ni trop petit, sa taille suffisait à impressionner certaines personnes grâce à une stature athlétique. Son épouse, elle, était grande comparé à la moyenne, 1m75, avec une taille finie et athlétique tout comme son mari. Les cheveux très frisés châtains foncés et des yeux en amande marron doré. L'homme se dirigea vers la porte du garage afin de l'ouvrir alors que la femme se dirigea vers la porte d'entrée. Une troisième personne sortit de la voiture. Leur fille.
- « Mione, ma chérie, attend que papa ait rentré la voiture pour sortir ta valise. Viens. » Demanda Jane Granger, la maman de Hermione Granger, élève surdouée à la prestigieuse école de sorcellerie, Poudlard. La jeune fille terminait sa sixième année, avec une attaque de mangemorts dans Poudlard et le décès de Dumbledore qui a été tué par Drago Malfoy, élève et « camarade » de classe de Hermione à Poudlard. Ce même jeune homme avait permis aux mangemorts de son Maître de rentrer dans l'enceinte de l'école. Un combat s'en suivit entre le camp de Voldemort composé de mangemorts et de quelques élèves contre l'Ordre du Phoenix et une bonne partie des élèves de l'école. Hermione avait naturellement participé à la défense de son école, aider un de ses meilleurs amis dans sa tâche était devenu une priorité, cette priorité se située maintenant au même niveau que ses études et l'obtention de ses ASPIC. La jeune fille avait passé la première matinée de ses vacances à l'enterrement de son directeur disparut et tant aimé. La cérémonie fut sobre mais un grand nombre de sorcier de la communauté sorcière anglaise comme étrangère c'était réuni pour rendre un dernier hommage à ce grand sorcier qu'était Albus Dumbledore. Elle avait ensuite pris le train à midi pour n'arriver qu'en toute fin de journée dans une partie du monde où elle a laissé son enfance. Le monde sans magie ou le coté moldu comme l'appellent les sorciers.
- « Bien maman. » Répondit Hermione avec une petite voix, elle avait eu du mal à croire que son directeur pouvait avoir disparu, la réalité la frappa ce matin, comme beaucoup d'autres, et depuis ce matin, elle ne réussit pas à sourire. Son père rentra la voiture et sortit la valise de sa fille et la rentra dans la maison.
- « Mi, j'ai mis ta valise dans le salon ! » Cria Peter. « Tu crois que ça va lui remonter le moral notre cadeau ? J'espère que ça ne posera aucun problème au nouveau directeur de son école ce que nous avions conclu avec le Professeur Dumbledore. »
- « Je pense pas que cela pose de problèmes. On ira demain si tu ne travailles pas, j'ai pris ma journée. » Répondu Jane Granger en préparent le dîner. « Je vais envoyer un courrier demain à Poudlard comme ça nous serons fixé. »
Pendant ce temps là, Hermione était descendue et avait récupéré sa valise. Elle rentra dans sa chambre pour la première fois depuis presque un an. Beaucoup de changements avaient eu lieu, on pourrait même qualifier ces changements de tornade Maman. En effet cette dernière trouvait la chambre de sa fille trop « enfant », elle avait maintenant 17 ans et était majeure dans le monde qui à son plus grand désespoir lui restait encore inconnu, même s'ils avaient été deux fois sur le chemin de Traverse et qu'elle leur raconté tout. Donc Jane avait pris les choses en main. Le résultat final était le cadeau de Noël de sa fille unique. Le reste de sa famille lui avait offert de quoi remplir et aménager les pièces. Parce qu'il y avaient plusieurs petites pièces dans cette chambre. Tout d'abord le « coin dodo » comme l'avait baptisé Peter Granger, le « coin boulot », le dressing et la salle de bain personnelle de sa « Demoiselle ». Elle resta un moment pantoise devant la beauté de la pièce, sa mère n'aurait pas dû faire dentiste mais décoratrice d'intérieur ! Elle visita d'abord les lieux avant de vider sa valise. Ses parents avaient réussi à lui redonner le sourire. Elle commença par ses livres que hier soir elle avait mis en dernier dans sa valise, toujours de la précaution pour les livres. Elle allait classer par année scolaire ses livres scolaires et extrascolaires. Chaque été, une bouffé de nostalgie la gagnait, une année venait encore de s'écouler. Une année pleine d'aventures, de joie, de tristesse, d'amour pour certains, de réussite… Une année habituelle pour le Trio d'Or.
Une fois l'étagère de la sixième année remplie, Hermione passa à l'étape penderie. Du changement avait eu lieu aussi au niveau vestimentaire. Sous les directives des deux femmes les plus influentes de sa vie, sa maman et Ginny, et aussi grâce à l'argent qu'elle avait reçu pour les fêtes de fin d'année, elle avait pu améliorer sa garde-robe. Elle avait dû remplacer les trois-quarts de ses vêtements qui avaient mystérieusement brûlé ! Donc il lui fallut plusieurs week-end de séance shopping à Pré-au-Lard pour enfin obtenir une garde-robe aux goût de Ginny qui après plusieurs luttes et batailles avait enfin finir par faire admettre à Hermione que ces vêtements était « moches, démodés et même ta tante au style épouvantable ne mettait pas ça ! », à la pensée de ce souvenir, Hermione sourit pour la deuxième fois de la journée. Elle entra dans son dressing avec sa valise à moitié vide, les vêtements n'avaient pas entaché la passion des livres de Hermione, les livres et fournitures scolaires prenaient donc une place aussi importante que les vêtements. Elle s'arrêta devant le miroir de pied que sa mère avait installé. Elle se regarda et évalua les changements qu'elle avait subis. Elle avait encore grandi, atteignant bientôt la taille de sa mère, elle avait aussi hérité de sa morphologie athlétique et longiligne. Ses cheveux avaient aussi fait l'objet d'un « grand ravalement » comme l'avait appelé sa meilleure amie, elle avait enfin réussit à force d'essais de produits, d'hurlements de Hermione et de patiente à les maîtriser, ils étaient à présent bouclés de façon harmonieuse et ils lui arrivaient au milieu du dos. Hermione avait dû se battre contre le maquillage et finalement capituler quand elle vit le résultat. Ses vêtements étaient plus féminins et mettaient en valeur ses formes sans pour autant paraître pouf comme Lavande Brown, une de ses colocataire de dortoir à Poudlard. Elle déballa sa valise et rangeant ses acquisitions de l'année et mis de coté certains habits, qui maintenant lui sortaient par les yeux tellement ils étaient moches, elle garda néanmoins quelques vieux tee-shirt trop grands et un jogging qu'elle mettait pour rester glandouiller dans sa salle commune avec Ginny et ses deux meilleurs amis, Harry Potter et Ron Weasley. Elle finit par la salle de bain où elle entreposa ses affaires de toilette et maquillage.
- « Hermione ! A table ! » Elle fut interrompue dans la fin de son rangement par son père. Elle descendit et rejoignit ses parents dans la cuisine et leur fit un gros câlin pour les remercier pour sa belle chambre, parce qu'ils lui avaient manqué et qu'elle avait peur pour eux avec les temps qui courent. Elle remercia au moins cent fois puis se mit à table. Une fois le repas terminé, elle aida ses parents à débarrasser et à nettoyer ce qui avait était salit. Une fois fait, elle alla avec ses parents regarder la télé.
- « Hermione, ma chérie, demain tu pourras te lever assez tôt, nous voudrions avec ton père faire un tour avec toi. » Lui demanda sa maman en revenant avec des glaces qu'elle avait préparées pendant la pause publicitaire. Elle se réinstalla sur le canapé avec son mari et sa fille, son trésor.
Le lendemain, Hermione se fit réveiller par sa maman. Lorsqu'elle descendit encore endormie, elle vit son père lire le journal, elle constata avec soulagement qu'aucun événement tragique et bizarre aux yeux des moldus n'avait eu lieu durant la nuit. Elle avala son petit déjeuné en vitesse puis elle alla se préparer pour la promenade qu'elle allait faire avec ses parents. Au grand étonnement de Mr Granger, elle mit plus de temps pour se préparer que d'habitude.
- « Hermione ! Tu es prête ? » Cria-t-il du bas de l'escalier.
- « Oui oui, deux secondes, j'arrive, j'ai fini ! » Répondit de la même façon la jeune fille. Elle finit en vitesse de mettre son mascara en évitant de se le mettre dans les yeux, parce que la dernière fois lui avait sufis ! Une fois prête, elle descendit en courant les escaliers pour rejoindre son papa qu'il attendait pour fermer la maison à clé.
- « Ne va pas non plus te casser une jambe. »
- « T'inquiètes pas papa ! » Répondit-elle en lui faisant un bisou sur la joue et alla jusqu'à la voiture, son père sur les talons.
- « On allons nous ? » Demanda Hermione.
- « On va commencer par une visite à ton oncle, parce que sinon je suis dans de sales draps. » Enonça Jane. « Puis enfin nous irons faire quelques courses, si ça te dérange pas. »
- « Non non, j'ai hâte de voir tonton Simon ! » Exclama la rouge et or heureuse de pouvoir profiter de la famille qu'il lui reste. Le reste du trajet se passa en silence, l'endroit où habitait l'oncle de Hermione ne se trouvait qu'à une dizaine de kilomètres de son domicile. A l'arrivée elle put constater quelques changements depuis l'année dernière. Son oncle tenait un centre équestre assez grand et assez renommé dans l'élevage de chevaux de concours. Elle sortit en vitesse et courut jusqu'au manège où son oncle donnait un cours au débutant. Elle ne se soucia pas des poneys, elle prit son élan et sauta dans les bras de son unique oncle.
- « Tonton ! » Cria Hermione. Son tonton lui fit un gros bisou puis posa sa nièce.
- « Tu sais Mi, un jour tu vas provoquer un accident, si les chevaux n'étaient pas habituer à tes courses je crois que j'aurais fermer boutique depuis longtemps pour blessure grave d'un de mes cavaliers ! » Sermonna en souriant Simon Parker, le frère de Jane Granger. « Alors cette année c'est bien passée ? » Un voile de tristesse passa dans les yeux de la Griffondor. Mais elle se repris bien vite et sourit à son oncle en se rappelant les bons moments passés.
- « Oui, comme toutes les années. » Répondit-elle sans trop rentrer dans les détails. « Toujours la même chose, Harry s'attire toujours autant d'ennuis et Ron fais toujours autant de bourdes et Ginny et moi on temporisent ! » Développa un peu la jeune fille toujours en souriant. « Et toi comment ça va ? Je vois que tu as fait des changements dans ton centre ! »
- « Oui, j'ai vendus un bon cheval assez cher donc ça a permis de rénover un peu. » Hermione resta avec son oncle au centre du manège pendant que ses parents discutèrent autour d'une tasse de thé avec la tante de Hermione. Elle aida son oncle à s'occuper des petits cavaliers en herbe. Depuis qu'elle est toute petite, elle passe ses étés dans ce centre équestre, son oncle lui avait fait découvrir les joies de l'équitation et le plaisir des écuries. Même les étés de retour à Poudlard, elle les passait ici, ses parents travaillant, elle s'occupait. Leurs vacances Jane et Peter Granger venaient les passer tous les jours au centre équestre voir Simon et Hermione. « Mi, viens avec moi, j'ai quelque chose à te montrer. » Sourit Simon, une fois les poneys rentrés et les petits élèves partis. Ils arpentaient les écuries en discutant. « Tu te souviens du cheval l'année dernière qu'un monsieur avait abandonné et que tu avais trouvé en venant ici ? »
- « Oui, d'ailleurs si je tiens le salop qui a fait ça, je le tue ! » S'énerva Hermione en pensant au cheval noir qu'elle avait trouvé au début des vacances d'été l'année dernière. Elle s'était occupée de lui en le soignant, pansant et le détendant sans pour autant monter dessus. Aussi difficile que cela puisse paraître ces deux là étaient liés par quelque chose de puissant, dès lors où Hermione était rentrée dans la vie de ce cheval et vice et versa, plus personne n'a pu approcher la bête sauf Simon qui avait aider Hermione dans les tâches où elle était encore inexpérimenté. Au fur et à mesure que Simon expliquait le nombre fois que certaines personnes avaient essayaient d'approcher l'étalon noir aux yeux vert et que à chaque fois ça se terminait mal pour l'aventurier, Hermione souriait et imaginait les cascades. Arriver devant le box qui était parmi les chevaux de propriétaire et les chevaux à vendre, Hermione ne put s'empêcher se rire.
- « Attention cheval dangereux ! » Lut-elle sur une plaque en dessous de « Solaris » « Je vois que tu fais dans la prévention de choc tonton ! Bonjour toi, tu sais que tu m'as manqué ! » Salua Hermione en caressant le haut de la tête de l'étalon. L'étalon reconnu directement sa sauveuse.
- « Tu vas le monter Mi. » Déclara soudainement son oncle. Hermione se retourna tellement subitement qu'elle aurait pu se rompre le cou toute seule.
- « Tu es fou, il n'est pas dresser, même toi tu peux pas monter dessus ! » S'exclama Hermione surprise.
- « Tu n'as rien à perdre ! Essaye, au pire tu tombes ! » Sourit Simon.
- « Ouai au pire je tombe. » Maugréa Hermione en se dirigeant vers la sellerie, il était inutile de discuter avec son oncle, quand il avait une idée dans la tête, elle ne partait pas de si tôt. Elle prépara le cheval qui resta calme, il ne bougea pas une oreille lorsqu'elle le sella. Une fois fait, tous deux se dirigèrent vers le manège, elle allait l'utiliser pendant que les cavaliers du cours suivant préparaient leur monture. Elle entra dans le manège vide. Elle ferma la porte, puis passa les rênes par-dessus l'encolure du cheval. Elle le re-sangla. Elle inspira. Puis elle mit son pied gauche dans l'étrier gauche et se hissa souplement pour arriver sur la monture. Hermione souffla, étonnée que Solaris n'est pas bronché, elle se souvenait très bien de la façon dont avait été éjecté un collaborateur de Simon. Elle se détendit et caressa le cheval. Et ajusta ses rênes et commença à avancer. Jane, Peter et Simon, ainsi que d'autres personnes, cavaliers et accompagnateurs de cavaliers, admirèrent la façon dont Hermione montait la bête. Tous leurs mouvements étaient fluides et harmonieux. Certains cavaliers restèrent béats devant la prouesse de la sorcière, personne ne pouvait approcher cet étalon et elle, elle faisait ce qu'elle voulait avec. Simon intervint et lui demanda de laisser la place à ses cavaliers. Hermione quitta donc le manège à dos de cheval et se dirigea vers les écuries pour s'occuper de son ami. Une fois terminé, ses parents la rejoignirent avec un sourire sur le visage.
- « C'est toujours un vrai plaisir de voir monter ! » Complimenta son papa en lui baisant le front. Sa maman approcha du box et observa Solaris.
- « Vous faites un couple complet tous les deux » Ajouta-t-elle. Hermione sourit. Ses parents et son oncle étaient les rares personnes à la faire sourire, avec Harry, Ron et Ginny. Ils rejoignirent Simon qui était, au moment de leur arrivée sur un cheval alezan et sa cavalière était à terre et regardait son moniteur lui expliquer ses défauts. Hermione s'installa dans les tribunes avec ses parents. Son oncle, toujours à cheval, arriva à leur hauteur et sourit de toutes ses dents à sa nièce.
- « Tu vois je t'avais dit, il faut laisser la magie opérer. » Déclara-t-il avec un sourire malicieux. Savait-il quelque chose ? Non impossible, il était moldu, ses parents étaient les seuls au courant de sa condition et elle n'avait jamais utilisé la magie dans le monde moldu. Il doit sûrement utiliser l'expression sans savoir que le monde magique existait réellement. Elle décompressa un coup. « Comme tu es une jeune, jolie et gentille fille et que tu es ma nièce préférée, je te le donne. » Sourit-il.
- « C'est facile je suis ta seule nièce ! » Rigola Hermione, puis la fin de la phrase atteignit son cerveau. « Tu quoi ? » Cria-t-elle presque.
- « Bah je te le donne, après tout tu l'as trouvé et soigné, vous formez un beau couple harmonieux et surtout tu es là seule à pouvoir l'approcher, donc je-te-le-don-ne. » Articula Simon en souriant de toutes ses dents. Hermione sauta littéralement de joie. Elle remercia son oncle, puis ces parents qui laissèrent échapper un soupir de soulagement face à la réaction de leur fille unique.
- « Vous étiez au courant, c'est pour ça que vous vouliez aller dès ce matin ici ? » Demanda Hermione, toujours avec son sourire sur les lèvres. Sa mère hocha la tête positivement. Soudain Hermione se réveilla. « Oh mince, vous deviez aller faire des courses, je range tout ça et on y va. » Déclara subitement la rouge et or.
- « Euh, en faite les courses c'est pour Solaris, histoire que tu es ton propre matériel pour t'occuper de lui et le monter. » Dit Mr Granger. Hermione sauta dans les bras de ses parents et ils se dirigèrent vers leur voiture non sans saluer et remercier le frère de Mme Granger. Ils mangèrent dans leur maison, puis ils passèrent une bonne après-midi à faire du shopping, au départ ça devait uniquement être le « nouveau membre de la famille » comme l'appelait le père de la sorcière, Mais finalement tout le monde y passa. Du cheval, en passant par la mère et la fille, jusqu'au seul homme de la famille. Ils rentrèrent tard ce soir là. La soirée se passa comme celle de hier. Ils mangèrent puis regardèrent la télé ensemble avant d'aller se coucher. Il était convenu que demain et les autres jours des vacances jusqu'aux deux dernières semaines des vacances Hermione passerait ses vacances au centre équestre à monter son cheval et aider aux tâches. Ses parents travaillant toutes les vacances cela ne posant aucun problème, ils se verraient les matins et les soirs.
Beaucoup plus loin de la joie de vivre de la famille Granger, dans un lieu reculé où toute vie semblait avoir disparu, s'étendait un immense manoir sur une colline, entouré d'une forêt, qui surplombée toute une vallée complètement désertée de toute trace de vie humaine, seule la vie animale semblait persister à perdurer. La colline semblait baigner dans les ténèbres, en pleine après-midi, alors qu'un soleil radieux berce toute la région, ici, au manoir il y régnait un orage important et dévastateur. Autour de la bâtisse régnait une sobriété sans fin, probablement due aux orages qui frappaient les lieux. Aucun rayon de soleil ne pouvait transpercer l'épaisse couche de nuages. Le manoir en lui-même était lugubre. Sa taille l'était tout autant comparativement, il était beaucoup moins grand que Poudlard mais sa taille impressionnait tout de même. Les murs étaient gris et vieillis par le temps et les orages, le rendant encore plus impressionnant. Pour faire simple un énorme bloc de rocailles sombres s'étendait sur plusieurs dizaines de mètres, dominant toute la vallée du fait de sa position sur une colline boisée.
Un homme entra dans le manoir. L'intérieur du manoir donnait encore plus la chaire de poule que l'extérieur. C'est à peine si l'on pouvait distinguer une forme après deux mètres. Le manoir était un vrai labyrinthe de couloirs sombres, froids et humides, très peu de torches éclairaient les couloirs, à peu près une tous les dix mètres. En fait chaque torche se trouvait à coté d'une porte. Un cri retentit, ce qui glaça le sang de la personne qui osait s'aventurer dans ce dédale. Néanmoins il continua sa route, mais pressa un peu plus le pas, qui sait ce qui pouvait surgir et d'où. Il commençait à voir plus clair, signe qu'il aboutissait au but de sa présence dans ces lieux. Devant lui se tenaient deux énormes armoires à glaces tout de noir vêtues. Les deux hommes considèrent le visiteur.
- « Tu es en retard. » Se contenta de déclarer un des hommes. Le troisième homme regard son interlocuteur et sourit.
- « Sache que je ne suis jamais en retard. » Répondit-il froidement. « Maintenant, je vais vraiment finir pas être en retard, et à cause de toi. Sache que je n'aurais aucun scrupule à te dénoncer si je devais justifier un éventuel retardement. » Les deux hommes ouvrirent chacun le battant de porte qu'ils gardaient. Une lumière un peu plus forte que celle des couloirs accueillie le visiteur. Toutefois la lumière resta faible.
- « Entre. » Entendit-il. Il s'avança dans la pièce qui avait une allure de salle de réunion. Il s'inclina respectueusement puis se releva attendant les raisons de son déplacement dans ces lieux morbides. « J'ai une mission pour toi, je sais que tu ne fais pas partir de mes mangemorts, mais que tu es fidèles à mes convictions tout comme l'est ta mère. Je n'attends pas de toi que tu acceptes la marque, cela risquerait de toute façon de faire échec à ta mission. »
- « Bien. » Répondit simplement l'intrus. Après avoir obtenu la réponse qu'il attendait, Lord Voldemort, puisqu'il s'agit bien de lui, continua.
- « Je veux que tu te débrouilles pour entrer dans Poudlard et me renseigner sur tous les faits et gestes de ses occupants. Professeurs comme élèves. Surtout sur certaines personnes qui me donnent du fil à retordre, je te ferai parvenir une liste. »
- « Pardonnez mon audace, Monseigneur, mais vous avez … » Il n'eut pas le temps de finir que le Lord répondait à sa question.
- « déjà un espion ? On n'est jamais trop prudent. Deux espions valent mieux qu'un mais je ne veux pas que Severus Rogue sache que tu es là en tant qu'espion. Et je le répète, trouve un moyen d'entrer dans Poudlard. Aucun échec ne sera toléré. Même si tu n'as pas la marque, tu m'appartiens et tu es un atout majeur à ma stratégie de supprimer ce satané gamin une bonne fois pour toute. Ne me déçoit pas. Maintenant tu peux disposer. » Le plus grand mage noir de tout les temps fit un signe de la main signe qu'il pouvait partir, les protes s'ouvrirent. L'homme s'inclina et disparut dans les couloirs obscurs. Une fois dehors, il souffla puis transplana loin de ce paysage morbide.
Il arriva au Chemin de Traverse. Une chaleur étouffante comparée au manoir froid et humide l'accueillie. Il retira sa cape, la réduisit et la mit dans sa poche de pantalon. Il flâna dans les rues plus aussi bondées de monde que dans son enfance. Certains magasins avaient disparus d'autres avaient ouverts comme la boutique de farces et attrapes des frères Weasley, jumeaux des traîtres à leur sang. Il avait eu l'occasion de les « fréquenter » à Poudlard, école où il avait fait son apprentissage. Finalement, ils avaient fait de leur connerie leur profession. Mais la plupart des nouveaux magasins étaient des magasins de protection, sur une des vitrines on pouvait lire « Comment empêcher Vous-Savez-Qui de vous agresser. » Il émit un ricanement en voyant cette affiche, ce n'est pas en achetant des attrape-cons que l'on sera sauvé des mangemort et de la volonté du Seigneur Noir. La puissance magique et la ruse restaient le seul moyen de faire face à un ou plusieurs mangemorts. Sinon, autre solution, moins éthique mais sauveuse aussi : faire partie des fidèle de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Après c'est chacun fait comme il veut.
Après être passé au nouveau pub, qu'un de ces amis avait ouvert, il transplana à l'entrée de la maisonnette qu'il venait d'acheter, au sud du Chemin de Traverse. Sa petite maison était toute simple, pas du tout m'as-tu vue pour un sang-pur. Il entra dans son petit jardin fleuri sans trop y prêter attention. Il rentra directement chez lui et se posa dans son salon. Il souffla. Cette entrevue avec le Seigneur des Ténèbres c'était mieux passait qu'il ne le pensait. Il s'était attendu à pire, déjà à recevoir la marque puis à une mission quasi suicidaire, là tout ce qu'il voulait c'était qu'il intègre l'école de magie. « Bon ça va pas être une mince à faire non plus. » Pensa-t-il à juste titre, on ne rentre pas dans Poudlard aussi facilement, ça se saurait sinon. Quoique.
Plus tard, en toute fin de soirée voire en début de nuit si on peut parler ainsi, l'homme fut déranger par des coups à sa porte. Sortant le nez de son bouquin, il se dirigea méfiant vers sa porte. Il entrouvrit la porte et quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu'il reconnut son visiteur nocturne. Il en laissa tomber sa baguette.
- « Je suis désolé, de vous déranger à cette heure tardive de la nuit, mais c'est assez urgent Romain. » Expliqua l'homme. Voyant qu'il ne rajoutait rien, il continua. « Je sais qu'il fait assez chaud dehors, mais puis-je me permettre de vous demander de me laisser entrer ? » Romain réagit, et laissa entrer l'homme. Ce dernier entra et fit comme chez lui, il se dirigea vers le salon où il prit place dans un fauteuil.
- « Mais… » Fut les seuls mots qu'il sortit face à son visiteur.
- « J'ai une autre mission pour vous mon cher. » Déclara le visiteur. « Ca pourrait même vous faciliter la tâche pour la première. » Renchérit-il encore plus mystérieux.
- « Qu … Quoi, mais comment ? » Romain n'eut pas ses réponses parce que son visiteur disparut aussi vite qu'il n'était arrivé. « Un verre, sinon, je décède ! » Déclara-t-il en se dirigeant vers un bar installé dans le coin du salon, puis il s'avachit dans son fauteuil et en soufflant. Le monde magique est toujours surprenant !
Presque un mois c'était passé depuis ces événements. Hermione travaillait au centre équestre de son oncle, le soulageant grandement en l'aidant à effectuer certaines tâches comme nettoyer les box et les pailler pour les chevaux dis de club et sur copeaux de bois pour les autres, les nourrir. Elle et Solaris, ils ne se quittaient plus, partaient même en balade avec des touristes, ce qui permit de maintenir certains cours. Comme tous les soirs elle partait à 18h, heure à laquelle ses parents finissaient leur travail. Elle passait toutes ses soirées avec ses parents à faire différentes activités et à répondre aux lettres de Ron, Harry et bien sur Ginny. De temps en temps elle recevait une lettre de Neville ou Luna à laquelle elle répondait avec le même empressement, comme s'il s'agissait de Harry ou autres.
Un soir, alors qu'ils étaient tous les trois installés devant un documentaire qui tentait de convaincre de l'existence de la magie, Mr Granger entendit un bruit qui lui paraissait louche. Depuis que Hermione leur avait expliqué ce qu'il se passait dans le monde sorcier, ils étaient sur leurs gardes. Ce dernier se leva et scruta la rue qui était trop calme. D'habitude pendant les vacances d'été, le quartier regorgeait d'enfants jouant entre eux assez tard dans la soirée. Il n'était que 21h, ils rentraient tous bien tôt. Hermione ayant remarqué le comportement de son papa, baissa le son de la télé puis tendit l'oreille pour voir ce qui mettait son père dans cet état de stress. Quelques secondes après le silence provoqué, elle entendit comme un « plop ». Un transplanage ? Qui viendrait chez elle, et à cette heure là en plus ! « L'Ordre ? Non, Harry m'aurait prévenu avec la pièce ! » Analysa-t-elle. « Les mangemorts ? Oh merde ! »
