Disclamer : Tous les personnage appartiennent à Akimine Kamijyō, sauf le petit bébé.
Note : J'ai eu l'idée de cette fiction en essayant de m'endormir, j'ai plusieurs autres petites idées qui me trottent dans la tête donc ça sera une petite série de one shots sans lien direct.
Il se redressa et trouva l'enfant dans ses bras tellement petite. Du sommet de sa petite tête blonde jusqu'aux bout de ses petits pieds dodus, elle faisait à peine plus que son avant bras.
Son instinct lui hurla de rendre ce bébé à sa mère car les enfants, il les détestait. Pourtant il observa chaque petits détails de ce petit être. Son visage de poupon, son tout petit nez, ses joues roses, ses paupières fermées, ses lèvres, les mêmes que celles de sa maman.
Elle gigota les bras, premier mouvement qu'elle faisait depuis son arrivé. Cela lui donna envie de partir rejoindre Luciole pour vagabonder et ne plus jamais revenir.
Du saké, des femmes, des batailles. La vie qu'il avait toujours vécu et qui, jusqu'à aujourd'hui pourtant, ne lui avait pas tant manqué. Il se sentait comme prisonnier d'une existence monotone, normale, banale à mourir...
C'est alors qu'elle ouvrit les yeux. Pas en une seule fois. Ses paupières tremblèrent quelques secondes avant de s'ouvrir en grand et qu'elle ne plonge son regard dans le sien. Ses pupilles étaient identiques aux siennes, rouge comme le sang, rouge comme la mort... Non rouge comme la vie.
A nouveau, il se sentit prisonnier, mais prisonnier de ce regard pareil au sien. Il voulu encore du saké, pour fêter cet événement, encore des femmes, où plutôt sa femme, et encore des batailles. Celles qu'il mènerait pour protéger cette petite fille. Sa fille.
Kyo ?
Il lâcha des yeux son enfant pour en regarder la mère. Elle lui sourit tendrement, voyant ce qu'elle seule savait voir, et tendit la main vers lui. Il maintint la petite contre lui tout en saisissant cette main tendue et en s'asseyant. Alors Yuya passa le bout de ses doigts sur le front de sa fille et s'appuya contre Kyo.
Comment va-t-on l'appelé ? J'étais pourtant si sur que ce serait un garçon...
Pourtant, aucun regret dans la voix de la jeune femme, juste la fatigue d'avoir enfin finit le travail, et toujours son sourire accroché aux lèvres.
Kaede.
Ce fut comme une évidence. Pourtant, ce ne fut qu'un murmure quand le nom sortit de sa bouche. Comme s'il ne voulait pas brusquer l'enfant en parlant trop fort.
Oui, Kaede, c'est parfait.
Quelqu'un frappa à la porte et ouvrit lorsque Yuya donna son accort. Kyoshiro, le plus grand sourire affiché sur le visage, s'approcha doucement et regarda le bébé dans les bras de son père.
A ton tour de connaître la joie d'être père.
Le mot de la fin : J'espère que ça vous a plu. A bientôt.
