Bonjour ou bonsoir !

Me revoilà sur le fandom pour un nouveau récit ! Grande première pour ma part d'ailleurs … Voici ma première fanfiction a plusieurs chapitres que je suis sûre de publier jusqu'au bout puisque tout est déjà écrit. Non, je ne fais pas le coup de Partition.

Du coup, il n'y aura pas d'attente entre les chapitres à part une petite semaine !

Il s'agit d'un écrit pour lequel je me suis beaucoup investie. Je ne compte pas le nombre de choix où j'ai réécrit certains chapitres … Mais ça y est, je publie !

Malgré le paring « original », j'espère que vous aurez plaisir à lire cette histoire !

Merci d'avance pour la lecture

Et pour les cages à miel au menu ce sera ?

Running Up That Hill – Kate Bush OU Falling down – Oasis (registre différent mais les deux m'ont inspirés)


Le portrait maudit

A seize ans, Minerva portait déjà des robes à bustier moulantes qui mettaient en valeur ses formes voluptueuses. En montrant au reste du monde son corps métamorphosé, l'adolescente voulait être considérée comme une femme. Pour être la fierté de son père, elle se devait d'être forte non ? Or, comment pourrait-elle l'être si elle restait cacher derrière ses vieux vêtements bien trop larges ? C'était dans cet objectif qu'elle avait entamé cette transformation radicale. Le temps où elle était une petite fille pleurnicheuse et idiote était révolu. Envolé ce visage craintif et soumis.

Avec ce nouveau look, elle s'était parée d'un masque d'arrogance et de suffisance, le tout accentué par son maquillage oriental. C'était une parure au travers de laquelle ses traits à présent si fiers étaient accentués. Oui, elle était sûre d'elle à présent. Elle montrait son statut de prédateur dans les rangs, telle une tigresse prête à bondir sur une proie désobéissante. L'exemple à suivre pour survivre à Sabertooth.

C'était sa décision. Plus de plaintes, plus de larmes, plus de coups pour punir sa faiblesse. Par ce choix radical, elle se débarrassait de ses sentiments humains. Son père avait raison. Si elle chérissait ses émotions, cela la conduirait dans le rang des perdants. Et cela ne lui était pas permis. Pas dans une guilde de vainqueurs.

Son père lui avait appris à ses dépens que l'expression des larmes étaient la marque des plus faibles. Ces personnes-là, la guilde n'en voulait pas. Elles étaient dénigrées, méprisées puis, oubliées. Pour le maître, elle avait fait partie de cela et reçu la pénitence des coups toute son enfance. Il était hors de question de suivre cette voie à présent. La loi du plus fort décidait qui était au sommet. Elle comptait suivre cette règle et gouverner pour la reconnaissance et le confort de ce statut.

Désormais, la jeune femme arrivait à la guilde avec son regard de glace et nul n'osait l'importuner à présent. Les anciens ne raillaient plus ses vieilles lacunes de peur d'être maudit par sa magie destructrice. Les plus jeunes admiraient sa force de loin, la puissance de la demoiselle était devenue un objectif à atteindre pour beaucoup. En somme, elle n'échangeait plus qu'avec les quatre mages les plus puissants de la guilde après le maître, les seuls qu'elle considérait comme des égales.

En tout cas, le résultat était là. Elle était forte et jouissait d'un certain pouvoir sur ses compagnons d'infortune. La puissance de son aura en écrasait plus d'un. Dans l'ombre, elle pouvait entrevoir l'approbation de son père qui n'avait plus rien à lui apprendre désormais. La jeune femme s'imaginait qu'un certain respect avait été gagné pour sa personne.

La tigresse de Sabertooth était née et rien ne pouvait arrêter son ambition d'être la mage numéro un de Fiore.

Cependant, un soir d'automne, un évènement imprévu perturba ce quotidien parfait qu'elle venait de se construire.

A l'origine, cette soirée calme était semblable aux autres. Les dragons jumeaux s'entrainaient dans le dojo de la guilde et elle avait décidé de s'occuper l'esprit en cuisinant un coq au vin qu'elle leur servirait une fois qu'ils auraient fini. Partager sa table avec ces deux-là lui convenait. Après tout, ils appartenaient au quatuor dont elle respectait la puissance et personne d'autre n'était à la guilde en ce moment pour être témoin de ce semblant de convivialité.

Malheureusement pour son envie d'avoir un peu de partage, la demoiselle termina la préparation de son plat trop tôt. A son grand dam, elle n'avait rien pris avec elle pour s'occuper.

Perdue dans ses songes, son regard las se posa sur la couverture d'un livre qui dépassait du sac de Rogue Cheney. Parfaitement visible, il n'en était que plus tentant.

C'était que la demoiselle avait toujours voulu en savoir plus sur les dragons jumeaux. Comme elle avait la cuisine pour s'évader et méditer entre entrainements et missions, ils avaient bien leur moyen à eux de se détendre. L'ouvrage devant ses yeux était la relique parfaite pour connaître un peu mieux le dragon Slayer de l'ombre, le plus mystérieux des deux.

Décidée à satisfaire sa curiosité juvénile, Minerva se saisit du livre noir où l'absence de titre et de résumé sur la couverture la fit quelque peu tiquer. Original. Elle caressa la couverture du bout des doigts. Risquait-elle une altercation avec Rogue en l'ouvrant ? Ce serait fâcheux compte tenu de leur puissance réciproque, il risquait de balayer la guilde en un clin d'œil. Mais son envie était trop forte pour que la jeune femme puisse t'être raisonnable. Après tout, ils s'estimaient assez pour se pardonner. Et Rogue avait été le seul à lui parler comme un égal avant sa transformation. Ce souvenir fut l'excuse pour se décider à lire cet ouvrage.

Elle avait seize ans et, contrairement à ce qu'elle pensait, Minerva avait une curiosité de petite fille.

L'adolescente s'allongea de tout son long sur le canapé en velours rouge près de la cheminée où le feu crépité joyeusement réchauffant suffisamment le froid salon aux murs de pierre. A son humble avis, elle allait certainement attendre les deux autres pendant un moment, autant patienter avec du confort. La demoiselle pourrait aussi voir arriver les dragons jumeaux rentraient de leur entrainement, le dojo se trouvant dans la pièce en face. Dès qu'elle entendrait la porte grinçait, la demoiselle s'extirperait des pages de lecture et rangerait ce qu'elle avait pris à sa place.

La tête sur un accoudoir, elle ouvrit le livre emprunté sans permission et fut agréablement surprise à la lecture de la première page. Bien loin d'y trouver les prémices d'une intrigue, il s'agissait en réalité d'un carnet à dessins.

La demoiselle ne put empêcher son sourire de s'élargir. Certes, elle entrait par inadvertance dans l'intimité d'un de ses partenaires de guilde. Cependant, son coup de crayon lui plut tellement qu'elle avait entamé sans crier gare la deuxième page. Après tout, ils avaient une bonne entente, pas vrai ? Il n'allait pas lui en vouloir pour si peu ! Rogue faisait partie des rares personnes avec qui elle partageait des missions. Il était de ce noyau qu'elle estimait pour sa force et elle savait que la réciproque était vraie. Alors, il n'y avait vraiment pas de mal à le connaître d'avantage. Comme pour se convaincre de son geste, elle en était venue à s'avouer que l'art était fait pour être vu et non caché au fond d'un sac.

La première esquisse était en pastel et représentait un immense dragon sombre –certainement Skiadrum. La douce lumière sur ses écailles noires lui donnait un air plutôt chaleureux. Il était en position assise, les ailes repliées et ses yeux rouges la dévisageaient, humble spectatrice qu'elle était. Si les portraits pouvaient s'exprimer, elle aurait juré que la bête lui délivrait un conseil empli d'une importante sagesse. La lueur qui brillait dans ses pupilles était sereine, teintée par un fort sens de la justice.

Minerva ne se rendit pas compte du sourire amusé qui naquit sur ses fines lèvres. Le talent de Rogue était indéniable et elle savait apprécier à sa juste valeur un travail bien fait. Aussi prit-elle plaisir à feuilleter d'avantage son carnet.

Durant sa lecture, son regard s'attarda avec beaucoup d'amusement sur un croquis de Sting en train de réaliser un coup de pied latéral dans un kimono vert clair en compagnie de Lecter, son petit exceed qui le suivait partout depuis un an. Comme dans la réalité, le petit chat imitait son maître avec fierté. En bas de page, Rogue avait laissé une petite note :

« Le disciple et son maître. Reste à savoir qui est qui. Sans Sting, Lecter n'aurait personne à admirer. Sans Lecter, Sting n'aurait personne pour apprendre à se contrôler ».

L'adolescente émit un petit ricanement moqueur. Avant la venue de l'exceed, il était vrai que Sting était du genre à s'emporter facilement. A cause de ses accès de colère, le maître avait dû reconstruire deux fois le dojo lors de son arrivée à Sabertooth. Être pris pour exemple lui avait donné du bon sens apparemment. La base de tout mage était le contrôle de ses actes selon elle. Depuis qu'il contrôlait sa force pour ne pas blesser l'exceed, ses mouvements étaient devenus plus précis et maîtriser. Sa lumière n'en était devenue que plus radieuse.

Le croquis suivant représentait un œuf assez énorme à en juger l'espace qu'il prenait dans le coin de la pièce dessinée. Comme sur un œuf de caille, des éclats blancs venaient tacher le vert profond de la coquille. Sur le côté de la page était annoté ce qui suit :

« Ramené suite à une mission, je l'ai mis à l'abri dans ma chambre. C'est plutôt joli. Je ne sais pas s'il va éclore. Au cas où, je le mets à l'abri de Sting et Lecter. Avec eux, on ne sait jamais ! ».

─ Il n'a pas tort, commenta-t-elle.

Les esquisses s'enchainèrent au fil des minutes, représentant tour à tour divers paysages, personnages connus ou non ... Soudain, la jeune femme s'arrêta devant un visage plus familier que les autres : son père. Elle ne put retenir un frisson d'horreur en jetant un coup d'œil à son portrait. Même exposé sur du papier blanc, il arrivait à lui inspirer une certaine crainte, tant sa sévérité et sa noirceur transparaissaient sur son visage. C'était la même expression froide qu'il prenait autrefois avant de lui porter des coups et de l'enfermer dehors. Elle devait attendre que ses larmes se sèchent d'elle-même épuisées d'avoir trop coulé … Ce portrait ne lui inspirait que de mauvais souvenirs. Autant ne pas s'attarder dessus.

Cependant, ce fut le dernier chef d'œuvre qui lui apporta le plus d'émotions.

C'était elle, représentée au pastel en de fins traits.

Ses cheveux relevés en deux chignons étaient identiques à la coiffure qu'elle arborait, bien que quelques mèches corbeaux s'y échappent. Même sur un tableau, ses cheveux ne pouvaient être disciplinés. Il l'avait croqué dans une robe de velours orange. Non un orange criard et vulgaire, mais un orange plus doux, comme celui des braises qui endormit dans la cheminée près d'elle. Cette lueur de douce lumière avait le pouvoir de raviver des flammes étincelantes à tout moment. Les nuances chaudes recouvraient sa robe telle une flamme incandescente et bienveillante. Un ouvrage unique, une seconde peau pour réchauffer le cœur comme une couverture en hiver.

Il l'avait entouré d'un décor hivernal matérialisé par des arbres morts, un univers cruel balayé par un souffle de vent qu'elle s'imaginait glacé. L'ambiance était désolée et sombre. Le paysage de souffrance avait terni la beauté écarlate de la neige, qui était mêlé à de la boue. Ce triste décor rendait l'espace plus vide, sans trace d'un soutien quelconque.

Et pourtant, sur le visage dessiné, son expression ne pouvait tromper. Ses yeux verts jetaient un regard empli d'un espoir résigné vers ce pays dévasté. Comme si entrer dans cet univers pouvait la sauver. Sa seule et unique chance de survie. Oui, ce visage était apeuré par le froid qui l'entourait mais résolu à y entrer, résolu à ne faire qu'un avec les ténèbres. Pour survivre, il fallait s'adapter. C'était une métaphore de l'ambiance oppressante dans laquelle elle était obligée de vivre constamment.

Avec effarement, elle s'aperçut que ses fines mains blanches commençaient à défaire les bretelles de cette robe qui lui paraissait si douce et agréable mais bien trop légère pour ce rude paysage. Elle ôtait cette palette d'émotions pour devenir aussi froide que le décor et se fondre dans la masse. Le seul élément perturbant du décor. La seule lumière qui ne devait pas lui servir pour survivre. Et pourtant, Minerva avait envie de lui hurler de ne pas l'enlever.

Bon sang, pourquoi était-elle dessinée avec une telle détresse dans le regard ? Pourquoi cette robe étrange ? Pourquoi ce décor ?

Frustrée devant cette avalanche de questions, une note de Rogue l'éclaira quelque peu :

« Mademoiselle a changé, elle est devenue plus froide. J'espère juste qu'elle ne perdra pas ce qu'elle est vraiment en chemin. J'ai l'impression qu'elle a perdu son vrai sourire. Je n'aimerais pas que ce soit le prix à payer pour survivre ici. »

A ces mots, la rage bouilla en elle jusqu'à la faire exploser de colère. De quel droit osait-il mettre un avis sur sa personne ? Ses actes ne regardaient qu'elle ! D'où se permettait-il de dresser un portrait d'elle aussi odieux ?!

Elle avait choisi d'être forte tout simplement ! Cela était-il trop compliqué à comprendre ? Rien à voir avec des sentiments ou un quelconque sourire ! Elle était bien mieux depuis qu'elle contrôlait ses émotions. La demoiselle avait la main mise sur son destin. Elle ne subissait plus le courroux des coups et des moqueries mesquines. De quel droit émettait-il une description sur sa personne ? Il n'avait pas à remettre ce qu'elle était en doute par un simple dessin qui la montrait aussi vulnérable. Personne ne devait la voir ainsi.

Haïssant ce portrait du plus profond de son âme, Minerva l'arracha sans vergogne des autres pages du cahier. Ce dessin n'avait pas sa place dans son monde parfait. Une fois ôté de son socle elle froissa le croquis, le déchira en multiples morceaux avant de les jeter au feu. Ce dessin maudit devait disparaître, c'était la seule certitude qu'elle avait en cet instant.

Ce fut à ce moment-là que les dragons jumeaux terminèrent leur entrainement. La demoiselle n'avait pas entendu la porte grincée qui aurait annoncé leur arrivée. Se tenant de l'autre côté du salon, ils avaient tout vu, témoins impuissants de sa colère dévastatrice. Bien que cette scène de folie furieuse fût incomprise de Sting, Rogue avait tout compris. Cependant, il était trop stupéfait par l'attitude de Minerva pour répliquer quoi que ce soit.

— Ne t'avise plus jamais d'apporter ceci à la guilde ! ordonna-t-elle à son attention. Comment as-tu osé… Comment as-tu pu dessiner cela ?

— Il n'y a que ce que je vois là-dedans. Ce n'est que mon point de vue mademoiselle, répliqua-t-il froidement. En quoi cela vous importe-t-il ?

— Ce ne sont pas tes affaires ! Et si tu te ramènes avec ce carnet une seule fois, je te tue. Tu m'entends ? Estime-toi heureux que le reste de ton torchon n'ait pas rejoint le feu !

Son ton était sans appel. Sting avait mis un bras sur l'épaule de son ami pour éviter qu'il ne s'attaque à la fille du maître. Inutile de s'attirer des ennuis ou de terminer la soirée sur un bain de sang, les deux étant d'excellents combattants pour leur âge.

S'il y avait eu un autoportrait de ce dernier, la demoiselle songea brièvement qu'il aurait été le seul asymétrique. A ses yeux, Rogue était un Ying et un Yang en perpétuel conflit. La part sombre prenait le dessus en cet instant. Elle voyait bien la fureur frustrée qui déformait son visage, elle ressentait parfaitement l'aura destructrice qu'il retenait en ses yeux rubis. Cette obscurité qui n'était pas sienne pourrait se déchainer ici-même si elle prononçait un mot de plus.

La demoiselle n'était pas la seule à masquer ses émotions au sein de Sabertooth. Elle avait deviné depuis longtemps le self-control dont le dragon Slayer de l'ombre faisait preuve. Il retenait cet abysse obscur et dévastateur qui pouvait exploser à tout moment. Ces envies de meurtre sur le monde entier qui se déchainait dans ses entrailles. Cette dualité entre le calme blanc et la noirceur explosive, elle était sûre que cela gisait en lui. Minerva n'était même pas sûre de pouvoir lutter contre le déclenchement de cette personnalité étrange. Ce ne serait pas affronté le vrai Rogue Cheney mais, un dément. La colère ne l'avait pas rendu stupide au point de risquer cela. Qui savait vraiment le fou qui avait élu domicile dans le cœur du jeune mage ?

Désireuse de ne pas le provoquer davantage, la demoiselle leur tourna les talons, sortie de la guilde et, s'engouffra dans la nuit noire. Dans la rue, le claquement de ses chaussures résonna avec violence sur le trottoir. Sans desserrer les dents, sa démarche énervée lui permit de gagner de la distance entre elle et Rogue. Cet idiot de dessinateur. Ses pas finirent par ralentir et, tout doucement, des larmes coulèrent le long de ses joues.

Elle jura dans la nuit sombre avant de hurler des insultes envers elle-même.

La jeune femme avait parfaitement conscience qu'elle n'aurait jamais dû traiter Rogue ainsi et salir son travail. Elle n'aurait jamais dû violer son intimité. Son émotion n'aurait jamais dû déborder ainsi. Seulement, sa colère envers elle-même avait éclaté à la vue de son maudit portrait.

Ce portrait s'était son cœur mis à nu, elle qui pensait avoir fait une croix dessus. Le voilà qui saignait abondamment, libérant ses larmes pour s'exprimer. N'était-elle pas censée être hermétique en devenant plus forte ? C'était pourtant le cas, les autres la respecter à présent non. Elle était dans la sécurité de sa puissance. Alors pourquoi ce poids dans sa poitrine, cette résignation qui persistait depuis ? La vue de cette esquisse avait fait ressurgir cette fatalité qu'elle se cachait depuis longtemps. Pour survivre à Sabertooth, il devait accepter d'être engloutie dans un abysse de désespoir.

Il n'y a que la vérité qui blesse après tout.

Et les dessins de Rogue étaient criants de vérité.


J'espère que ce début vous a plu et que vous appréciez les personnages mis en valeur ainsi. Personnellement, je trouve que Minerva a une dynamique plus intéressante avec Rogue. Comme il n'y avait pas d'histoire sur eux en français, je m'en suis occupée toute seule ! ^^

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! Oh et si vous avez des propositions de musique aussi, j'aime bien avoir des avis là-dessus aussi !

Bonne journée ou bonne soirée !

Prochain chapitre le 03/06/17