Bonjour, je vous retrouve pour une nouvelle Fanfiction Star Trek ! Le thème prédominant ici étant le loooove, ne vous attendez pas à de grandes intrigues judiciaires ou à des histoires de familles de fifou : juste une petite histoire qui se passe dans l'espace durant la mission de 5 ans et se déroulant juste après Star Trek Beyond dans la timeline.
Titre : Star Trek : La voie du Docteur.
Personnages : James T. Kirk, Léonard Mccoy ( Bones), Mr. Spock, Nyota Uhura, Pavel Chekov, Hikaru Sulu, Montgomery Scott.
Résumé (je suis toujours une quiche en résumé, ça ne change pas) : Bones avait d'abord remarqué ses silences, il avait fini par les comprendre et était bien décidé à aider son meilleur ami à sortir de la Friendzone instauré par le gobelin au sang vert… ! Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu… Surtout quand cela implique James T. Kirk.
P.o.v multiples, Paring : Kirk/Mccoy.
Bonne lecture !
Prologue : Quand tu as commencé à te taire.
Je crois que la première fois que ça m'a marqué, c'est quand tu t'es réveillé après avoir ressuscité :
« Oh oui bon, ça va ! N'en fais pas des caisses, tu n'es pas mort très longtemps ! » avais-je déclaré. « C'est surtout la transfusion qui t'a mis dans le cirage. » Je l'avais ausculté, profitant du fait qu'il était encore dans les vapes : « T'as été dans le coltard deux semaines. »
« Transfusion… ? » avais-tu demandé, essayant d'habituer tes yeux à la lumière, ne comprenant que la moitié de ce que je te disais.
« Tes cellules étaient complètement irradiés, on n'a pas eu le choix. » je t'avais expliqué, continuant mes mesures de tes signes vitaux.
« …Khan ? » tu avais finalement compris qu'on parlait de l'autre mégalo.
« Quand on l'a choppé j'ai synthétisé un sérum à partir de son… Super sang. » Je m'étais interrompu puis je t'avais demandé, voulant plus te détendre que m'en assurer : « T'aurais pas des velléités d'homicides ? De coups d'états ? De despotisme ? »
Tu avais fini par sourire et par me répondre en secouant la tête :
« Pas plus que d'habitude… » Tu avais ensuite plissé tes petits yeux de fouine du mec qui venait de s'réveiller de son coma et qui confondait ses chaussettes et son slip et tu m'as demandé : « Khan… Tu l'as eu comment ? »
Je t'avais regardé agacé et m'étais dirigé de l'autre côté de ton lit, te laissant voir oreilles pointues qui t'observait depuis le début :
« J'y étais pas. » avais-je précisé.
Il y eut ce premier silence, ça m'a sauté aux yeux. Vous vous êtes fixés pendant une dizaine de secondes, sans rien vous dire. Tu as souris, un sourire que je ne t'avais jamais vu :
« Vous m'avez sauvé la vie… » avais-tu murmuré à Spock.
« Uhura et moi on a un peu contribué nous aussi ! » avais-je dis sarcastique. Et c'était vrai, le gobelin n'avait fait que chopper l'espèce de mégalo pour le mettre sur ma table d'auscultation. Sans Uhura, cet abruti l'aurait tué.
« Vous m'avez sauvé la vie capitaine, ainsi qu'à tout notre équipa… » Oreilles pointues avait tenté de te remercier aussi. Ne faisant cure de mes protestations.
« Oh ça va… Ce… Non… » tu l'avais coupé. Tu avais fait encore ce fichu sourire et tu avais lâché un « Merci. »
Encore un nouveau silence. Il te répondit finalement :
« Je vous en prie... Jim. »
Et là, à cause de cette petite intonation dans sa voix quand il avait prononcé ton prénom, tu l'as regardé avec des yeux transis. Vous vous êtes tût et vous vous avez continuez à vous fixer longtemps.
Au départ, j'avais juste mis ça sur le compte de l'émotion. C'est vrai, tu venais de te réveiller d'un gros coma, tu étais mort en face de lui, vous vous étiez pris la tête quelques jours avant. Voilà, c'était normal en soit que vous soyez si gnangnan.
Le problème gamin, c'est que toi tu l'es resté et que lui non.
De nombreuses fois, je te voyais te taire face à lui. Tu l'observais juste. Le plus souvent c'est quand il faisait référence au lieutenant Uhura. Tu te baignais alors dans un mutisme total, sans jamais donner ton avis à ce sujet.
Comme cette fois quand nous étions prisonniers d'Altamid. Où Scott avait réussi à nous téléporter jusqu'à l'ancien vaisseau. Tu t'étais jeté sur Spock, réclamant qu'on le soigne et ne discutant de rien d'autre. Quand il avait désiré faire partie de l'équipe de terrain, citant comme raison Uhura, tu t'étais tût, encore. Comme un abruti, j'avais même dit :
« Et bien ! Heureusement que je ne suis pas l'élu de son cœur ! » en commentant le collier de lieutenant qui lui servait de balise GPS.
Je t'avais regardé, fier de ma petite blague et tu avais eu ce regard triste, tu avais fixé le sol et je crois que c'est là que j'ai compris. Mais la situation était tendue, notre équipage était en danger. Je n'ai pas pu me poser sur cette idée.
En rentrant de mission, après avoir organisé ta petite fête d'anniversaire : j'ai pu t'observer. Tes yeux allaient naturellement vers lui, et quand tu surprenais un moment intime entre Spock et Uhura, tu détournais les yeux. Je me suis alors dit que l'intimité des autres te dérangeait tout simplement et que je ne l'avais juste pas remarqué avant.
Puis… J'ai réalisé que tu ne draguais plus ces gamines que tu croisais dans les bars, ni les étudiantes de l'académie ou certaines races Alien que nous croisions en mission… En fait, tu ne draguais plus personnes. Tu te complaisais dans ton célibat et ce – contrairement à avant – dans ton abstinence.
Je pense que c'est là que j'ai vraiment compris qu'il y avait un problème chez toi. Mais je n'avais pas encore fait le lien avec Spock. Pour moi, vous étiez des amis spéciaux. Tu n'étais pas aussi proche de lui que de moi mais ce que vous partagiez était particulier, c'est tout ce que je savais.
Je crois que c'est maintenant, que je te vois adossé à la porte de l'infirmerie pendant qu'Uhura embrasse Spock, couché sur son lit d'hôpital, blessé en mission. Que je te vois ne pas t'approcher, regarder le plafond, c'est maintenant que je comprends enfin bordel de dieu.
Tu es amoureux du gobelin…
Fin du prologue…
