Tout d'abord j'aimerais spécifier quelques petites choses, dans ce chapitre, je l'admet, je dévalorise assez les lycées publics ... Je tiens à dire que non je n'ai pas de soucis avec cette sorte de lycée, c'est juste que quand l'idée m'est venue, mes parents m'avaient fait le même coup. Donc, je me suis dit que ça pouvait faire une bonne idée de fiction ...
Les opposés s'attirent.
POV Naruto :
Pff ... Le lycée, c'est toujours aussi ennuyeux. Pourquoi faut-il supporter toutes ces heures de cours ? Pourquoi aller dans un endroit où je ne voulais pas aller au départ ? Dans le lycée où je voulais aller, là-bas, il y avait les gars, j'entends par ce synonyme, Shikamaru et Kiba, mes meilleurs amis. Et bien non ! Iruka a voulu que j'aille dans ce lycée, alors il ne fallait pas discuter. Pourtant, j'ai tout fait pour l'en dissuader, mais rien n'y a fait, mon tuteur a voulu ici alors c'est là !
J'ai dit mon tuteur, parce que depuis tout petit, je suis orphelin. Depuis ma naissance, plus précisément, tout le monde a pitié de moi pour ça, mais je le vis bien. Après tout je n'ai jamais connu mes parents, donc je ne peux pas les pleurer pour le restant de ma vie ... Mais bon, personne n'a l'air de le comprendre ... Suis-je à ce point bizarre ?
-Mr Uzumaki, qu'est-ce que j'ai dit ?!
Et voilà que je me suis fait interrogé alors que je n'écoutais pas ... Ah oui, j'ai oublié de me présenter, Naruto Uzumaki, de taille moyenne, cheveux blond (plutôt couleur soleil) et des yeux azurs, de la couleur de l'océan ... Ah oui, c'est vrai, le prof attend une réponse, bon bah on ne va pas le faire attendre.
-Je n'en sais strictement rien.
-Eh bien écoutez un peu !
Et voilà, c'est si exaspérant que ça ne m'intéresse même plus. On voit bien que c'est un lycée public et non privé ; les profs passent l'éponge sur tout ! Je soupirai, une énième fois, sans quitter mes pensées ... Qu'est-ce qu'il lui avait pris de m'inscrire ici ?! Faudra poser la question au premier concerné, je parle bien sûr d'Iruka.
-Bien, prenez une feuille, et sur celle-ci j'aimerais ...
Génial, il faut faire cette put*in de fiche de renseignement des débuts d'année ! Ça nous bouffe pleins de feuilles en plus, mais ils ne peuvent pas se mêler de leur vie les profs ?! D'ailleurs, en parlant de ça, ça me fait penser à ce que m'a dit Kiba un jour ; ils font ça car ils n'ont pas une vie aussi intéressante que la nôtre. Cette remarque m'avait fait rire aux premiers abords, et me fait encore sourire maintenant, mais après mûres réflexions, je pense qu'il avait raison. N'empêche, j'ai l'impression que cette discussion date de longtemps alors que ça doit faire 6 mois. Bien que cette durée est longue, elle n'est pas aussi longue comparé à ce que je ressens ...
Bon, en enfant bien éduqué, je sors quand même cette satanée feuille et marque nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, profession père-mère, ça marche si on écrit décédé ?, loisir etc. Au bout de 10 minutes, j'avais fini, comme un peu près la majorité de la classe, et m'ennuyais en attendant les prochaines explications du prof.
Ce qui arriva très vite, puisqu'il avait compris qu'on avait tous terminé et ramassa les feuilles. A peine avait-il eu le temps de finir ma rangée que, la principale entra avec un nouvel élève. Et ben, ça promet si c'est toujours ainsi ici, on risque d'avoir un paquet ce nouveaux …
Le professeur finit de ramasser toutes les feuilles, et demanda au nouvel élève de se présenter, tout en indiquant qu'après lui, ça reprendrait par ordre alphabétique. Et ben, le pauvre, il est nouveau et il doit commencer à se présenter en premier. Vraiment, je le plains. Bien que je n'aie jamais commencé, tout au contraire, je suis souvent dernier. Donc, ça signifie que plus personne ne m'écoute, parce que ces présentations sont barbantes.
Et voilà, il démarre en disant son nom, enlevant le suspens au prochain, Alors, il s'appelle Sasuke Uchiwa. Attendez un peu, ça veut dire, si je ne m'avance pas trop, que le prochain, c'est moi ?! Nan, mais je vous jure, ce c*n, il ne pouvait pas avoir un autre nom ? Et bien non, il a fallu, qu'il en ait un, juste avant le mien ...
Bon, je vais écouter, sinon je me taperai bien l'affiche lorsque ce sera mon tour et que je ne saurai pas quoi dire ... Et, enfin, les loisirs, ouais, en gros c'est les trucs de bases ...Après avoir fini sa petite présentation, il alla à sa place assignée par la directrice, c'est-à-dire, à côté de moi, non sans attiré le regard de plusieurs, voir toutes, les filles dans la classe. Qu'est-ce qu'elles lui trouvent au juste ?
Je n'en savais rien, mais une chose dont j'étais certain c'est que le professeur d'histoire, attendait impatiemment que je fasse la mienne afin qu'à leur tour, mes camarades la fassent, et que l'on puisse commencer les cours. Mettant en pratique mon "plan", je le faisais encore languir, avant de me lever :
_ Je m'appelle Naruto Uzumaki, j'ai 16 ans, je suis dans ce lycée parce qu'on m'y a obligé, et je n'ai pas de loisir particulier.
Et voilà, en moins d'une minute s'était fini, laissant la classe, prof y compris, estomaquée. Après tout, mon voisin en avait, peut-être fait une plus longue, ou alors sa vie était plus intéressante que la mienne. Sérieusement je ne savais pas, et je m'en foutais à un haut point. Le silence régna, jusqu'à ce que mon prof principal décide de le briser.
_Et bien, c'est ce que l'on appelle une présentation faîte à la vas-vite. Et, monsieur Uzumaki, en ce qui concerne vos parents, qu'elle est leur profession ?
Et mer*e, voilà qu'il lance LE sujet que je ne voulais pas aborder. En principe, je n'en parlais jamais, ni avec mes amis du privée, sauf Shika et Kiba bien sûr, à eux je ne leur cachais rien, et réciproquement. Résigné à répondre, je poussais un long soupir, retentissant dans la salle, que tout le monde put entendre.
_Pas envie d'en parler.
Alors là, c'était le pompon, enfin pour le professeur, il ne s'attendait pas une réponse aussi spontanée. En tout cas, je sentais qu'il attendait autre chose de ma part, mais je ne lui fis pas cet honneur. C'est donc, un peu contrarié, qu'il demanda à une autre personne de faire sa présentation. Ainsi de suite pendant 2 longues et ennuyeuses heures.
Pendant ce cours, je détaillais de plus près mon voisin de table, en tout cas, pour ce cours-là, il avait les yeux et les cheveux de la même couleur, c'est-à-dire, noir. Mais, pas un noir commun, c'était un noir intense, qui pouvait faire plonger n'importe qui dans les méambres des ténèbres. Ses cheveux étaient regroupés à l'arrière de son crâne en pics, sauf deux mèches qui lui encadraient son visage aux traits fins. Il était habillé avec l'uniforme du lycée ; pantalon noir, une chemise blanche qui, chez lui, comme chez moi, dépassait du bas, et, pour accompagner le tout, d'une veste de la même couleur que le pantalon. Pas étonnant que toutes les filles bavaient sur lui ...
Après ces deux heures, pour le moins barbantes, ce fut la pause du matin pour mon plus grand soulagement. Enfin, jusqu'à ce que je me souvienne, que je ne pourrais pas retrouver mes meilleurs potes cette année. Cette pensée me mit le blues, et c'est avec air désespéré, et en poussant un soupir, que je partis de la classe.
Enfin, partir est un bien grand mot, en fait, le prof me retient lorsque j'allais passer le pas de la porte. Bon, d'après ce que je pense, il veut savoir pourquoi j'ai rien répondu sur mes parents, en tout cas, je n'espère pas que ce soit ça.
_Monsieur Uzumaki, j'aimerais savoir pourquoi vous n'aviez rien répondu sur vos parents, aussi bien à l'oral, que sur la feuille que je vous ai demandé de remplir.
Bingo ! C'est bien de ça qu'il voulait me parler. Put**n, ils ne peuvent pas mêler de leur affaires et d'arrêter de me casser les coui**es avec ça ?! Décidé de ne pas répondre, je me retournais sans un moindre regard vers l'adulte, et allais tranquillement dans la cour. En compagnie, d'un certain brun qui m'avait attendu devant la salle, et restais à côté de moi tout en se dirigeant vers la sortie du bâtiment. Aucun de nous ne parlais, et c'est d'autant mieux ainsi. Après tout, qu'y avait-il à dire ?
On alla s'installer sur un banc, non sans difficultés, puisque toutes les filles de classe, voire plus, ont foncé sur mon accompagnateur en criant des : "Sors avec moi !"-"Tu es vraiment trop beau !"-"Tu ne parles pas ? Tant mieux, ça te rend plus mystérieux et sexy !". Et, j'en passe. Même en étant assis, aucun de nous ne parlais, comme si on se comprenait sans avoir à parler. Non, mais je ne vais pas bien moi, je disjoncte ... Quelques minutes passèrent, lorsqu'il décida de briser le silence qui pesait sur nous, et je dois bien l'avouer, c'est tant mieux, je n'aime pas trop le silence, je trouve ça trop reposant, moi qui suis d'une nature dynamique.
_Alors, toi aussi, tu as été obligé d'être ici.
_Faut croire que tu m'as écouté lorsque je me présentais.
Bon, d'accord, je l'admets, ce n'est peut-être pas la meilleure façon de le remballer, pour engager une discussion qui me permettrais de parler. Mais, je ne sais pas, je le sens pas ce lycée, mais c'est sans doute, ma colère envers mon tuteur qui me fait ressentir ça ... Comme, il m'a inscrit de force, je n'aime pas le lycée, ni les personnes qui s'y trouvent. Essayant de le cacher, ce qui n'a pas réussi, Sasuke soupira avant de recommencer à parler.
_Et bien oui, j'écoute en classe, même si je déteste être ici.
Sa réplique fit "tilt" dans ma tête. Alors lui aussi n'a jamais voulu être ici ? Lui aussi fut contraint de fréquenter ce lycée ? J'étais content, je n'étais pas le seul ... Donc, j'engageais à mon tour la discussion, et pas avec une réplique où il est presque impossible de répondre.
_Pourquoi t'es là ?
Il haussa les épaules, comme si c'était une réponse évidente aux yeux des personnes, mais non, je ne suis pas divin mon gars, alors je ne peux pas savoir ce que tu ne me dis pas...
_Mes parents trouvent que j'ai mauvaise opinion des personnes "normales", alors ils m'ont envoyé ici.
Hein ?! Je ne comprenais pas tout là. Des personnes normales ? Ça veut dire quoi pour lui ça ? Alors, je risquais une autre phrase.
_Comment ça normales ?
_Ben, je suis plutôt aisé si tu vois ce que je veux dire ...
Ah ! C'est bon, je crois que j'ai compris le sens de "normales" dans ce genre de situation. Pour lui répondre, j'optais pour un simple hochement de tête, signifiant que j'ai compris de quoi il parlait. Je suis peut-être bête, mais pas à ce point-là.
_Et toi, pourquoi tu as été obligé à être ici ?
Sa question me prit de court, mais, tout de même, je pris le temps de lui répondre, lui expliquant que c'était mon tuteur qui m'y avait obligé, sans me donner de raison précise, et bien sûr, je ne donnais pas trop de détails.
_Tuteur ?! Tu as perdu tes parents ?!
Et encore une question qui me prit de court. Vraiment ce mec, il avait le chic pour me mettre dans des situations embarrassantes. Mais, je sentais que la chance était avec moi, enfin, parce que jusque-là, ça n'a pas été fameux, puisque la cloche retentit, pile à ce moment-là. Je soufflais de soulagement, ce qui n'échappa au brun, mais bon, je n'aime pas parler de mes parents, parce que toutes les personnes, ou presque, me traitent de quelqu'un d'inhumain lorsque je dis que je ne suis plus en deuil à cause de la mort de mes parents, que je ne l'ai pas vraiment été d'ailleurs, et qu'ils ne me manquent pas.
Après quelques minutes rester sur le banc, évitant ainsi la flopée d'élèves qui se dirigeaient au même endroit, on se levait à notre tour pour se rendre dans notre prochaine salle. Mais, comme nous avions mis un certain temps, quand nous arrivions en classe, toutes les places étaient prises. Sauf trois, mes pas à côté. Je me dirigeais tout de suite vers le fond, là au moins, le professeur ne me verra pas, ou ne fera pas attention à moi. Et, Sasuke, dû aller vers un mec avec une coupe au bol affreusement laide, mais, c'était soit ça, soit allé vers un bubble-gum artificiel ! En faite, c'était une élève de notre classe, mais vu ces cheveux roses, ses trois couches de fond de teint, et la tonne de mascara qu'elle s'est mise, ben, il a préféré le mec à la coupe au bol. Ce que je comprend parfaitement.
Comme l'heure précédente, ou les heures précédentes, le prof nous fit sortir une feuille, et marquer tous les renseignements basiques de début d'année. J'ai bien envie de marquer que des conn**ies, d'ailleurs, je ne suis même pas sûr qu'ils les lisent vraiment ces saletés de fiches ... Mais bon, malgré le fait que l'envie était grande je marquais la vérité dessus, seulement à la question concernant les parents, je laissais un blanc. Ce qui n'échappa pas au prof quand il ramassait les bouts de papiers me demandant une explication. Rebelote, je déclarais que je n'avais pas envie d'en parler et encore moins à lui. Ce qui me valut d'être expulser du cours, ce prof-là, il ne faut surtout pas l'énerver ou répondre de travers... Ça va être amusant.
Revenons-en à notre sujet principal, qui est : mon exclusion de cours ... Je fermais ma trousse et la mise dans mon sac avant de le prendre, à son tour, pour me diriger vers la porte. Mais, à mon plus grand étonnement, je ne fus pas le seul qui fis ces actions, mon voisin d'histoire me rejoignis quelques minutes après, sous l'œil étonné de la classe, mais surtout du prof. Tout le monde, y compris moi, ne savait quoi penser de lui, après tout, pourquoi est-ce qu'il a pris ses affaires pour partir, de son plein gré ? Mystère ... Mais, les faits sont bien là, il m'avait rejoint à la sortie de la salle, mais en plus, il se permettait de me tirer par le bras pour me faire avancer plus vite...
Celui-là, s'il n'était pas aussi beau, je l'aurais étripé sur place. Perdu dans mes pensées, je ne compris pas immédiatement que Sasuke nous avait emmenés dans la cour, et il nous fit nous asseoir sur un banc. Enfin nous, plutôt moi, j'étais le seul à être assis, alors que le brun se tenait debout devant moi, me surplombant de sa hauteur. Il était déjà plus grand que moi quand j'étais debout, mais là, je me suis senti tout petit comparé à lui...
-Tu vas me dire pourquoi tu ne veux pas parler de tes parents !
-Rappelle-moi, pourquoi je te le dirais ?
-Parce que tu n'aimerais pas m'avoir comme ennemi !
Pas faux. Pas pour le côté sentimental, mais par instinct. Mon instinct me disait qu'il valait mieux l'avoir comme ami que comme ennemi ce brun. Dans un soupir, pas du tout caché, je lui répondis, omettant les détails.
-Je ne vois pas pourquoi il faut parler des morts.
-Oh ! Désolé ...
-C'est pour ça que je ne veux pas en parler, tout le monde me sort les mêmes phrases ... Et, ça en devient chiant à force. Quand j'en parle, les autres me prennent en pitié parce que je ne les ait plus. Mais je les ai jamais connu, alors je ne vois pas pourquoi on s'excuse pour des personnes que je ne porte pas en deuil.
Et voilà, je ne voulais pas déballer ma vie aux autres, mais c'est ce que je viens de faire. Mais, il est si facile de tout lui dire, de se confier à lui, on lui donnerait le bon Dieu sans confession à celui-là, avec ses yeux qui nous hypnotisent, on comprend pourquoi.
Quand je relevais les yeux, que j'avais baissé à la fin de ma tirade, j'observais un tout nouveau Sasuke, et, pendant un instant, j'ai cru qu'il allait me dire la même chose que les autres : tu es vraiment un monstre de penser ça, alors que ces tout de même les personnes qui t'ont donné la vie. Je le sais très bien, je sais aussi très bien que, malgré le peu de temps que l'on a passé ensemble, ils m'aimèrent beaucoup, et c'est réciproque. Mais je ne vois pas pourquoi je dois pleurer des personnes que je n'ai jamais connues, pour ainsi dire. Au lieu de ça, l'homme en face de moi fit seulement un hochement de tête, signifiant qu'il comprenait très bien.
-Bon, on n'a plus de 3/4 d'heures devant nous à rester ici, on fait quoi ?
-J'en sais rien Sasuke, qu'est-ce que tu proposes ?
-Parler, et faire connaissance.
Alors, les prochaines minutes furent utilisées à papoter, comme l'avait suggéré mon ami, si je peux l'appeler ainsi. C'est vrai, on est à côté dans plusieurs cours, deux en l'occurrence, les deux premiers, et que l'on parle assez. Mais, je ne pense pas qu'il me considère comme tel. Moi, en tout cas, je préfère le voir comme un ami, plutôt que comme un ennemi.
Plus que 10 minutes à rien foutre avant de retourner faire connaissance avec nos profs que j'aurai tout au long de l'année … Avec Sasuke, on s'est un peu parler, mais sur la majorité du temps, il y avait quelques blancs … Lassé de rester assis, je me levais et partit vers les grilles du lycée … Je ne savais pas si Sasuke me suivait ou pas … Et, j'en avais un peu rien à faire …
Même s'il est mon voisin dans quelques matières, et qu'on vient de rester 30 minutes à parler, et que je le considère, maintenant, comme un ami, je me foutais bien de ce qu'il fait, et où il va … Bref, comme je le disais, je me dirigeais vers les grilles du lycée et en sorti un petit paquet … Oui, bon, une autre chose sur moi : je fume … Quelle révélation qui va changer la vie de toutes les personnes présentes ici …
Je pris tout mon temps à fumer … Donc, ce n'est pas étonnant, qu'après avoir fini, la sonnerie retentit, me faisant souvenir que la matinée n'était pas finie. Lui, il était resté sur le banc, la tête en arrière, les yeux fermés … Sans doute en train de se reposer de cette matinée à être avec des gens « normaux » comme ils le disaient, en gros moins aisés, que lui.
La sonnerie lui fit rouvrir les yeux, surpris sans doute. Il ne l'attendait peut-être pas de sitôt, se disant qu'il s'était peut-être trop reposer … J'en sais rien, je ne suis pas divin. On regardait vite fait notre emploi du temps et la prochaine salle pour s'y diriger, même si l'envie de sécher était vraiment présente dans mon esprit … Peut-être pas le premier jour.
Je ne suis pas du genre délinquant à ce point. Donc, sans une parole échangée, on se dirigeait vers notre destination. Quand on n'y fut arrivé, toute ma classe me regardait bizarrement, ils pensaient peut-être que mieux ne valait pas me mettre en colère vu comment je répondais au prof. J'ai la grande joie de sentir que ce sera moi, le petit rebelle de la classe. Qu'est-ce que je suis ému ! Non, mais sérieux, quelle mentalité ! Pourquoi faut-il TOUJOURS un petit rebelle, un soumis, un pitre, un intello, et j'en passe, dans une classe ?
Franchement, je ne comprends … Vive les lycées public, moi je dis … M'enfin bon, puisqu'Iruka a voulu, je ne fais que suivre … Alors, la littérature, avec Mr Hatake, ben ça promet … Au moins, en l'ayant, je suis sûr de ne pas avoir de soucis particulier puisqu'il connaît mon histoire … Enfin, histoire est un bien grand mot, il connaît ma situation familiale, voilà qui est mieux.
Non, je ne lui ai rien raconté à lui non plus. Pourquoi il y aurait du favoritisme entre professeur ? Seulement, c'est le copain d'Iruka donc ça doit être lui qui a dû tout lui dire … Enfin, c'est sûr que c'est lui qui lui a tout dit. Voilà, peut-être, un avantage sur le fait que je suis dans ce lycée. Ca, et le fait que je n'ai même pas 10 minutes à marcher pour venir au lycée. Quoique, ce dernier atout est plutôt un désavantage : je n'ai plus d'excuse valable auprès de mon tuteur sur les raisons de mon retard. Avant, je disais le bus, comme ça pas de questions, maintenant, cette excuse est à bannir de mon vocabulaire.
Et, encore une fois, je me mis au fond de la salle, près de la fenêtre, avec Sasuke sur mes talons. Le temps que j'aille à ma place, je pus entendre quelques chuchotements derrière mon dos, ni une, ni deux, je me retournais et leur fis un regard qu'ils ne sont pas près d'oublier. Non mais franchement, de un, je ne voulais pas venir (je l'ai déjà dit, je sais), alors quand on parle derrière moi, je réagis, et de deux, faut pas abuser ! Ce n'est pas parce que je réponds aux profs que je suis un délinquant … Bon je me tais.
En tout cas, j'espère qu'avec ça ils ont compris que je ne rigole pas ! Après tout, je ne veux pas parler de mes parents c'est mon droit, et si on m'oblige, je montre mes crocs ! Pour le cas Sasuke : il ne m'a pas forcé … Enfin, pas trop. Donc qu'ils ne viennent pas parler derrière moi, sinon ça va barder c'est moi qui vous le dit. Mais, je dois avouer que j'étais plutôt fier de moi. Je ne fais pas souvent de regard trop méchant, après tout, je suis LE Naruto Uzumaki, le garçon qui sourit tout le temps, et qui n'a pas une moindre once de méchanceté en lui. Sauf quand on me cherche. Et, je pense que les élèves vont très vite le comprendre.
Une fois bien assis confortablement sur ma chaise et les autres remis à leur place, dans tous les sens du terme, je tiens à préciser, le cours pouvait commencer …
…
…
…
Si le prof pouvait être là … Je le savais que ça serait trop beau pour être vrai qu'il soit à l'heure … Les seules fois où il l'est, c'est quand il a rendez-vous avec mon cher et tendre tuteur …
-Hé les mecs ! Si ça se trouve il est absent ! » Cria un mec dans la classe. Sans doute pour attirer l'attention sur lui
-Merci pour les mecs ! Y a des filles aussi ! » C'était au tour d'une fille, sans doute assise au premier rang de prendre la parole
-Expressions tu connais ?! »
Oulla, le mec commence à s'échauffer, on va avoir droit à un joli combat verbal !
-Ouais, c'est une expression sexiste surtout ! »
Ben punaise, je sais qu'on est en littérature, mais faut pas abuser, on peut laisser les mots scientifiques à la porte.
-Ouah ! Le bubble-gum connaît un mot de vocabulaire ! »
En même temps, il n'avait pas tort … Pas sur le fait qu'elle connaisse un mot de vocabulaire, ça j'en avais rien à foutre de son langage, non seulement sur sa couleur de cheveux. Rose bubble-gum, il n'y avait pas d'autre mot pour la décrire. A part peut-être flashy, et original … Et moche aussi.
La fille allait répliquer à cette insulte, quoiqu'un peu la vérité, quand Mr Hatake, de son petit nom Kakashi arriva. Choses que je sais sur lui : toujours en retard, mais arrive toujours au moment intéressant et, il trouve toujours une excuse bidon pour s'excuser. Bref, gros fainéant, pas pire que Shika, mais quand même, qui vient quand il veut.
-Excusez-moi, j'aidais un collègue qui avait fait tomber ses fiches de présentation et il devait les remettre dans l'ordre alphabétique. D'ailleurs sortez tous une feuille, et dessus, je voudrais …
Bla-bla-bla, toujours la même rengaine. C'est soûlant et absurde à la fin. Qu'ils demandent à un seul professeur de les faire faire, et qu'ils photocopient. On gaspille des arbres pour rien là ! Oui, je me suis trouvé une vocation écologique ! A bat le gaspillage ! Quoique, faire des photocopies reviens à couper des arbres pour faire des feuilles blanches. Je ne suis pas très doué comme écolo, faut le dire.
Je marquais des conneri*s cette fois. Ben quoi, j'ai bien le droit de m'amuser un peu, après tout il connaît déjà tous les trucs qu'il nous demande donc une petite blagounette ne fais pas de mal. Après avoir utilisé l'encre de mon stylo, trop à mon goût, mais, me direz-vous, que un stylo faut bien qu'il serve, mais pas à ce point, et surtout pas pour des broutilles, Kakashi a voulu nous faire passer à l'oral. Lui aussi est drôle tiens !
Mais, en enfant bien élevé, les élèves le firent, avec un sourire sur leurs lèvres. Tous mes camarades disaient leurs loisirs, leurs activités sportives préférées, ce qu'ils veulent faire plus tard, et j'en passe. Ce fut donc le tour du bubble-gum ambulant de se présenter, une énième fois, mais les fois d'avant je n'écoutais pas ce qu'il se passait autour de moi. Et surtout, je n'avais que faire d'eux.
Alors, elle s'appelait Sakura Haruno … Mouais … Ça collait à sa couleur de cheveux. Elle voudrait être mannequin … Comme on dit : l'espoir fait vivre ma vieille ! Déjà, elle n'a pas les formes et un mannequin à cheveux roses, ça ne s'est jamais vu. Ses loisirs, faire les magasins avec ses amies. Ah ?! Parce qu'une fille aux cheveux roses peut avoir des amis ? Je sais, je suis méchant, mais on a tous le droit de penser ! Et pour finir, elle répète ce que bon nombre de fille ont déjà dit : elle veut se marier avec, et je cite, « Mon Sasuke-Kun adoré » Voilà ! Vive la mentalité ! Le dit Sasuke-Kun soupira une énième fois à côté de moi.
Rapidement, et discrètement, j'envoyais un message à Kiba et à Shika pour savoir si, à la fin de ma journée, je pouvais passer, parce que là, j'ai besoin de me changer les idées. Et, ça ne fait pas encore un jour que je suis ici. Ben, ça promet. Je ne serais plus vivant à la fin de l'année. Adieu moi. Alors, pour mon testament, je lègue tout à Kiba et Shikamaru. Je note le tout sur une feuille, une de plus ou de moins peu importe.
Ce fut au tour de Sasuke de se présenter, ce qui signifiait bientôt à mon tour aussi. J'écoutais encore ce qu'il fallait dire, pour ne pas être trop bête une fois debout. Quoique, je pense que même si je me tape l'affiche, personne n'oserait rigoler de moi. Sinon je leur ferais regretter et ils en ont bien conscience.
Ouais, encore, et toujours, trucs basiques. C'est bon, je dois pouvoir faire ça. Allez, courage Naruto ! De toute façon tu t'en fous, il connaît tout de toi, mais mieux faut faire bonne figure, parce que j'ai le pressentiment que tout sera rapporté à Iruka. Et je ne veux pas trop m'attiré les foudres de celui-ci déjà qu'en ce moment ce n'est pas trop rose pour nous deux.
-Naruto Uzumaki, 16 ans, pas de loisir et de rêve particulier.
Ouah ! Encore plus rapide que l'autre. Faut dire que là, j'ai fait vraiment court. Alors que je me rasseyais, j'entendis bubble-gum pouffer de rire.
-Qu'est-ce qui te fait rire chewing-gum ?
Arrêt sur image s'il vous plait ! Merci. Alors, toute la classe avait la bouche pendante, chewing-gum avait arrêté de rigoler et s'est retournée pour me jeter un regard, soit disant noir, mais je suis désolé pour elle, je le fait mieux. Donc c'est elle qui a cédé et à baisser la tête en première.
-Bien Mr Uzumaki, je pense que ce sera tout, de toute manière j'ai tout ce qu'il faut dans votre fiche n'est-ce pas ?
Pour seule réponse j'hochais la tête et me rassis, cette fois pour de bon. Après moi, ce fut au tour d'une certaine Tenten, Tenten Yaoshiro pour être précis. Après ma petite réplique cinglante, tout le monde était attentif aux moindres bruits, aux moindres gestes que je ferais ou aux moindres mouvements de mes lèvres, de peur que je n'ouvre la bouche pour les remettre à leurs places. Mais, je ne fis rien. Après tout, je n'avais aucune raison de dire quelque chose. Cette fille faisait ce qu'on lui demandait, je ne vois pas pourquoi je serai méchant envers elle.
Alors que je m'ennuyais ferme, plus que 12 minutes avant la fin, et y avait plus personne à faire passer. Le prof nous dictait le programme qu'on verrait avec lui, cette année. Je recevais, enfin, la réponse de Kiba. Shika ayant sûrement la flemme de répondre à mon message. Il me disait que j'étais un pauvre petit chou d'être séparé d'eux et que je pouvais venir avec plaisir ! Ce n'était pas parce que j'étais plus dans le même lycée, que je devais couper tout contact avec eux !
De toute manière, ça n'aurait pas été possible ! C'est mes meilleurs, je les connais depuis la crèche et, durant notre enfance, on n'a été séparé que quelques fois, qui se comptent sur les doigts d'une seule main. C'est pour dire comme on est proche. Je renvoyais un simple, « rien au monde nous fera couper les ponts » et je rangeais mon portable dans ma poche.
5 … 4 … 3 … 2 … 1 … Sonnerie ! Enfin ! Je rangeais le peu d'affaires que j'avais sorti, et je me dirigeais d'un pas pressant vers la sortie. Enfin je pouvais prendre l'air et fumer ! Non, je ne suis pas un toxico, je me délasse, ce n'est pas du tout la même chose. Enfin bon, une fois dans la cour, j'allumais ma cigarette et marchais d'un pas pressé vers les grilles pour ensuite aller vers le lycée privé de Konoha. Pour, après avoir retrouvé mes amis, allé manger sans doute chez Ichiraku, notre restaurant préféré à nous trois. Hé oui, puisque c'est la rentrée, ce matin était consacré aux rentrées de secondes, cette après-midi aux rentrées de premières et demain, donc mercredi, aux terminales. Et c'était partout pareil dans la ville.
On avait donc notre après-midi pour flâner, et notre lendemain pour se revoir une nouvelle fois et pour … Roulement de tambours s'il vous plait flâner encore une fois. Je sais, nos activités sont variées. Enfin, là, c'est surtout que c'est là rentrée et qu'on ne veut pas trop s'user. Après quelques minutes de marche, pour ne pas dire de marche rapide tout en fumant. C'est que je sais faire deux choses à la fois moi ! J'arrivais devant des grilles familières … Plus pour longtemps certes, mais familière tout de même.
Je m'adossais à une des colonnes supportant le portail en attendant mes amis d'enfance, finissant tranquillement ma clope. Une fois cette dernière finit, j'écoutais ma musique que j'avais lancée quand je suis sorti de la salle de cours de littérature. Je sais, je suis hors du règlement intérieur je n'ai pas le droit d'écouter de la musique dans les étages, au rez-de-chaussée pas de soucis, mais interdit dans les étages. Et en cours aussi. Ça va de soi. Malgré le son émanant de mes oreillettes, je pus entendre le : « Naaaaaaarrruuuutttttooooo ! » De Kiba. Et le « Galère Kiba, crie pas si fort, on l'a vu hier… » De Shika, toujours fidèle à lui-même celui-là.
Ils arrivèrent doucement à ma hauteur, et on restait près de deux minutes comme des cons, à ne pas savoir quoi faire, avant de se prendre dans les bras pour un câlin à trois. Ce qui en soi est assez difficile, à chaque fois, il y en a au moins un qui se mange les cheveux des autres. Une fois cette étreinte terminée, Kiba se détacha de nous deux et proposa d'aller manger quelque chose autre que mes cheveux. On acquiesça directement, ou plutôt nos ventres acquiescèrent pour nous et on se mit en chemin pour aller au restaurant de ramens, comme je l'avais prédit.
Mais, avant ça, je posais furtivement mes lèvres sur celles de Shikamaru. Pour éclaircir quelque peu les choses : je suis bi, comme Kiba, sauf que moi je suis plutôt tendance gay alors que lui est tendance hétéro et Shika est 100% gay. Non, je ne sors pas avec mon meilleur pote, mais je ne couche pas seulement avec lui. Disons plutôt que nous sommes des love-friends. Terme inventé par moi, qui désigne des amis sortant ensemble et couchant ensemble, sans pour autant être des plans-culs, en clair, avec lui, on s'aimait plus que des amis, sans être de véritables amants.
Pour en revenir à nous, non on n'est pas vaniteux, seulement là, on parle de nous. Donc, comme je le disais, après avoir échangé baiser avec Shikamaru, on allait, cette fois c'était la bonne, au restaurant Ichiraku, spécialisé dans les ramens. Par contre, on n'allait pas s'éterniser, vu le soleil qu'il faisait, on allait en profiter vu que dans quelques mois il ferait froid. Enfin, si les températures saisonnières sont respectées.
C'est avec nos plats tout chauds de ramens dans des sacs plastiques qu'on se dirigeait vers un petit parc. Là-bas, on voyait bien que ce serait bientôt l'automne, la plupart des arbres perdaient leurs feuilles, ce qui donna un petit côté tranquille, parfait pour une petite balade en amoureux. Non, je ne dis pas ça parce que je suis avec mon « love-friends », je dis juste la vérité. Quoiqu'il en soit, on se posait sur une table de pique-nique afin de faire profiter nos bouches de ce succulent repas.
Même si l'on mangeait, on arrivait tout de même à papoter, donc le repas était animé. Et, c'est tant mieux. Un repas où il n'y a pas d'ambiance est un mauvais repas. Enfin, pour Kiba et pour moi, après je pense que le Shikamaru préférerait de temps en temps, un repas un peu près calme. Désolé chéri, avec nous c'est impossible. Dès que l'on a fini de manger, on jetait les petites boîtes qui ont servis à transporté ce festin jusqu'ici.
Avec Kiba, pas le temps de digérer que l'on voulait jouer sur les balançoires ou toboggans. Parce que, oui, les parcs à Konoha comportent souvent des airs de jeux pour les petits en bas âges. Ce qui nous correspondait parfaitement. Je suis désolé, mais sur les indications des âges maximum autorisés, il n'est jamais précisé si c'est de l'âge physique que le conseil municipal parle, ou de l'âge mental. On a une bonne excuse comme ça.
Mon « petit copain », fidèle à lui-même, voulait faire sa sieste digestive, donc on n'était que deux sur les jeux. Tous les jeux pour nous tout seul. Le paradis ! C'est ainsi que le temps passa, Kiba et moi à jouer dans l'aire réservée aux petits enfants, et le troisième à dormir à l'ombre d'un cerisier, à ce qu'il me semble. Quand on eut jugé qu'on s'était assez amusé comme ça, on retournait à l'endroit où était posé Shika. Il venait de se réveiller, et s'était mis en position assis, ce qui fit que tous les pétales qui étaient tombés sur lui pendant une heure, se retrouvaient par terre ou sur ses genoux.
Sans plus de cérémonie, je m'élançais contre lui, afin de l'enlacer par derrière. Qu'est-ce que je l'aime lui !
-Shika, je t'aime !
Et je le lui faisais remarquer … Ben quoi, même si on ne sort pas vraiment ensemble, les mots doux ne sont pas à bannir ! Non mais oh ! Sinon, ça s'appellerais un plan-cul. Tout ce que je déteste en soit.
-Oh, mais moi aussi je t'aime, mon naru d'amour !
Tout en disant cette réplique digne du fainéant qu'il est, il retourna sa tête, me laissant, ainsi, une belle vue sur ses lèvres. Ni une, ni deux, je m'empressais de les attaquer ! J'aime vraiment trop cette sensation pour m'en passer. Après cet échange des plus passionné, je me mis, à mon tour assis, en écartant les jambes afin qu'il puisse venir se blottir contre mon torse. Je passais mes bras autour de sa taille afin de mieux le caller contre moi. C'est une autre sensation que j'aime, la chaleur de quelqu'un contre moi. Je trouve cette impression reposante.
Je fermais les yeux et me laissait aller sur le tronc d'arbre juste derrière nous. Profitant de la bise qui s'engouffrait dans les cheveux de mon camarade, les faisant me chatouiller le visage. Rien à dire, j'adorais ces moments que l'on passait tous les trois. J'aimais être avec eux dans ce parc, j'aimais être en leur compagnie sous les cerisiers, à ne rien penser, seulement à profiter de l'instant qu'on est en train de vivre.
C'est ironique n'est-ce pas ? J'aime les cerisiers quand ils font tomber leur feuilles, j'aime les cerisiers quand ils sont dévêtus, j'aime quand ils montrent leur premier bourgeons, et je les aime lorsqu'ils sont en fleurs. Pourtant, je hais une fleur de cerisier bien précise : celle qui est dans ma classe. Je ne peux pas me la voir cette fille, trop sûr d'elle, trop superficielle. Mais, passons, je ne vais pas penser à elle, alors qu'en ce moment, j'ai tout ce qu'il faut près de moi.
Malheureusement, le temps fila, et on devait rentrer chez nous. Comme à l'accoutume dans ces moments-là, on raccompagnait Kiba chez lui, puisque Shikamaru allait passer la nuit chez moi. Non, je ne suis pas un dictateur, je lui ai demandé ! Donc, on se leva, et on se dirigeait vers la sortie du parc. Shikamaru et moi, se tenant toujours la main. Hé oui, tous les deux, on aime la provocation. Et puis, faut bien des personnes qui assument. Je ne dis pas que ceux qui s'aiment en secret sont des lâches, loin de là, avec tous ce qu'on voit de nos jours, c'est la meilleure chose à faire, justement. Mais, lui comme moi, on aime se montrer et attirer tous les regards sur nous. C'est juste un petit jeu … Jeu qui peut nous coûter la vie peut-être, mais jeu quand même.
Donc, comme je le disais, on se dirigeait tranquillement vers la sortie, toujours en train de parler, quand j'aperçus mon voisin de quelques matières et, plus loin, un nuage ressemblant à une horde de fille lui courant après … Le pauvre … Je le regardais, un peu, courir dans tous les sens cherchant un endroit pour être sans danger. Je sais, je suis un peu sadique. Mais, que sur les bords, je le jure, Monsieur le Juge ! Il tourna, de nouveau la tête dans tous les sens, cherchant une échappatoire, par n'importe quel moyen. Et là, je vis qu'il me remarqua. Et zut, pour ne pas être vulgaire. Je sentis que l'excuse, ce serait moi …
Il détourna son regard, et trouva un autre moyen de fuir … Youhou ! Je ne vais pas me faire harceler par des furies puisqu'il ne viendra pas vers moi, alors même si les folles me remarqueront, elles n'oseront pas venir vers moi. J'aime ce sentiment qu'on a quand on se sent puissant. En tout cas, cette petite altercation de regard, je continuais de marcher aux côtés de mes deux meilleurs amis.
Kiba n'habitait pas très loin du parc, donc on eut vite fait de se rendre chez lui. C'est pourquoi, on se trouvait tous les trois devant son portail, près de 5 minutes après être sorti du parc, se promettant de se revoir demain, dès que tout le monde serait réveillé. Ce qui, d'habitude, veut dire pas avant l'après-midi, vu le côté flemmard au lit, de Shikamaru. Mais bon, il l'assume et on l'aime comme il est.
Sur le chemin pour aller à chez moi, on discutait, de tout et de rien. Ce n'était pas une conversation, comme avec Kiba. Non là, c'était une conversation posée, et reposante. Bien que moi aussi je suis aussi « pile électrique » que mon ami, c'est vrai que du calme de temps en temps ça ne fait pas de mal. Et puis, faut bien recharger les batteries en fin de journée, pour qu'elles soient de nouveau opérationnelles le lendemain.
Une fois chez moi, j'annonçais à Iruka que j'avais un invité et que je mettais la table pour donc, 4 personnes. Me doutant un peu que Kakashi était ici, pour faire une sorte de « rapport » sur ma première journée, vu la paire de chaussure en plus. J'espère qu'il n'a pas parlé de l'incident que j'ai eu avec le chewing-gum …
-Naruto, j'aimerais que tu arrêtes de rabaisser tes camarades à cause de leur couleur de cheveux.
Bon ben, pour les prières, c'est louper … Franchement, Kakashi n'est pas du tout professionnel, ça doit rester en classe, normalement, ce genre de petit accrochage. Alors que je bredouillais un vague : « ça va, je le ferai plus si elle ne vient plus m'embêter » à mon tuteur, Shika, lui, était sur le point d'exploser de rire d'un moment à l'autre. Il se retenait de rire et ça se voyait. Il avait les joues enflées et les yeux fermés de concentration … Trop chou ! Je l'embrassais par surprise, lui enlevant toute envie de rigoler et, ainsi, il put participer à notre baiser.
Après le repas mouvementé finit, lui et moi, on se dirigeait vers ma chambre et on se mit sous les couettes, après notre toilette, évidemment !, pour seul pyjama, un simple boxer. Il avait le dos contre mon torse, comme dans le parc tout à l'heure, sauf que là on était en position couchée et non assise. Et, cette fois, j'avais un bras qui enroulait son corps, et l'autre qui faisait office d'oreiller sous sa tête. Et, c'est après quelques baisers et quelques câlins que l'on réussit à s'endormir. Hé non, rien de plus que des câlins, je l'avais dit qu'entre Shikamaru et moi ce n'était pas que du sexe …
