Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas.

Un one-shot, j'espère, sans trop de fautes. Excusez-moi si c'est le cas. Pour Aidez-moi je ne l'ai pas arrêté, c'est juste qu'avec la reprise des cours et des activités extra-scolaires et mon ordinateur qui est entré en réparation j'ai été un peu débordée. Mais le nouveau chapitre avance doucement mais surement.


C'était un jour d'été extrêmement beau. Un ciel d'un bleu éclatant sans nuages, un vent frais et un soleil vivifiant. C'était en ce jour qu'ils s'étaient rencontrés.

L'orphelinat avait décidé de profiter de ce temps pour emmener les enfants à la plage. Ils étaient tous monté dans un immense bus. Certains étaient heureux, comme le montrait les cris présents, d'autres maudissaient la directrice d'avoir eu cette idée. Ne comprenait-elle pas le principe de pudicité ?

Et dans tous ces enfants, deux frères, deux jumeaux sortaient du lot car ils étaient l'exemple même de ce bonheur et de cette attitude renfrognée. Le futur Gène Davis chantait, criait avec ses camarades tandis que Naru se demandait s'ils étaient réellement de la même famille au vue de leur mentalité si différente.


Pendant ce temps, dans une autre maison endeuillée par une mort inattendue, une mère tentait de distraire sa fille. Elle voulait sortir. Toutes les deux avaient besoin de changer d'air, d'oublier pendant quelques instants. Et bientôt, elles se retrouvèrent sur la route, effectuant un trajet rapide et silencieux.

Elles arrivèrent en même-temps que le car et purent ainsi assister à la joie de ces enfants à peine plus vieux que sa fille. Et dans son cœur, elle espérait… elle espérait que sa petite Mai puisse un jour, pas forcément bientôt, retrouver le sourire.

Mai, quand-elle, les fixait avec mépris presque haine. Comment pouvait-il être heureux alors que son père était mort ? Et pourquoi sa mère ne comprenait-elle pas qu'elle voulait rester seule ? Que la vision du bonheur la rendait malade ?

C'est à ce moment qu'ils apparurent devant ses yeux pour la première fois. Si semblables et pourtant si différents. Ils l'avaient attirée immédiatement et elle s'était approchée d'eux sans attendre l'autorisation de sa mère. Le soleil brillait et ils se rencontraient.


Les deux jumeaux avaient attendu que tous les autres descendent avant de faire de même. Gène serait bien partit en courant comme les autres, mais son frère ne l'aurait jamais fait et il ne faisait rien sans lui.

Dehors, il voulu observer le paysage mais une force mystérieuse lui fit tourner la tête et comme à chaque fois qu'un événement de ce chose se passait, il saisit la main de son frère. Ce dernier sans lui poser de question avait fixé son regard dans la même direction. C'est là qu'ils la virent. Ses cheveux bruns, déjà courts, ébouriffés par le vent. Ses grands yeux bruns vrillaient dans les leurs. Ils s'avancèrent vers elle. Le soleil brillait et ils se rencontraient.