Donne-moi ton cœur

Chapitre 1

Décadence

Qu'il m'est maintenant pénible de vivre dans Nosgoth ! Jamais avant ces évènements je ne l'aurais cru...

Je m'appelle Ange. J'ai vingt ans. Je vivais jusqu'à présent dans un petit village. Je ne pourrais jamais dire qu'il était charmant, mais je m'y plaisais tout de même. Tous les villageois et moi-même ne cherchions qu'une chose : le bonheur. Mais je vais finir par croire que le bonheur est une chose inaccessible à Nosgoth. Mes parents me manquent. Une maladie les a emportés quand j'avais quinze ans. Je suis seule au monde maintenant! Je dois remercier mes parents car ils m'ont donné les armes nécessaires pour affronter la vie, ne pas sombrer dans le désespoir et m'imposer dans ce triste monde. Mes parents m'ont aussi développé ma curiosité et mon bon sens, et cela m'a souvent permis de comprendre que les apparences sont parfois trompeuses.

Dans mon village, chacun avait une fonction, un métier. J'étais la seule exercer l'art de la maïeutique, c'est à dire d'accoucher. J'avais aussi de bonne connaissance dans les plantes. J'avais donc aussi une formation de soigneuse.

Nosgoth étais aux mains de terribles créatures : les vampires. J'avais lu beaucoup de choses sur eux. Leur maître incontesté s'appelait Kain. Six lieutenants étaient à son service. Et chacun des lieutenants était à la tête d'une légion de vampires. D'après le livre de messire Fanec, Kain et ses fils s'étaient partagé Nosgoth. Il semblait que le siège de l'empire de Kain était les colonnes. J'appris aussi que les vampires craignaient le soleil. Ils avaient défié le soleil et les cieux en érigeant une gigantesque fournaise à «l'aide» d'esclaves humains. Crachant perpétuellement sa fumée noirâtre, la cheminée remplissait parfaitement sa fonction et nous privait, nous humains, des bienfaits de l'astre diurne.

Nosgoth était bien ce sombre monde décadent où les hommes tentaient de survivre plus que de vivre, toujours à le recherche d'un éventuel indice trahissant une future attaque des vampires, toujours en alerte pour riposter aux éventuels assauts de ces créatures malfaisantes.


Notes : Voici le premier chapitre de ma toute première fanfiction. Bien que court, il fut assez difficile à écrire. Pour me lancer, j'ai pris la bonne vieille méthode du papier-crayon. Et miracle! Il y a eu quelques petites modifications mais rien de bien méchant. Ce chapitre est assez déprimant. Mais je l'ai écrit juste avant de passer mes rattrapages. Ce n'était pas l'euphorie. Puis je crois aussi que la chanson de Maxime Leforestier, Raymonde, m'a pas mal influencée. Je voudrais aussi remercier Vora d'avoir prit la peine de me lire et de m'avoir encouragée !

Nyarla