Auteur: bexi21
Traductrice: Gaabrielle
Disclaimer: L'histoire n'est pas la mienne et est tout droit sortie de l'imagination de bexi21. Je n'en fais que la traduction. Sinon, tout appartient à la merveilleuse Stephenie Meyer.
Synopsis: Une prophétie peut être une choses très intéressante. Spécialement quand elle se rapporte à Bella Swan.
Chapitre 1: Vera et le Mystérieux EC-
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« Le destin n'est pas une question de chance, mais une question de choix. Ce n'est pas une chose à attendre. C'est une chose à atteindre »
-William Jennings Bryan
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Edward se tenait devant moi, chaque centimètre du magnifique Dieu qu'il était. Ces yeux topaze ne montraient aucune émotion. Sa voix était calme.
-Et tes souvenirs ?
J'avais besoin de savoir s'il pourrait un jour m'oublier. S'il devait partir, je devais le savoir. Parce que je ne pourrais jamais l'oublier. Jamais.
-Eh bien... Je n'oublierai pas. Toutefois, ma... race se laisse facilement distraire.
Mon coeur chuta. C'était comme si je m'écrasait à la vitesse de la lumière – comme si j'étais dans la Tour de la Terreur à Disneyland, mais seulement ceci n'était pas amusant. Ce n'était pas une promenade de plaisir. C'était un cauchemar, et je devais trouver un moyen de m'en sortir.
-Voilà, c'est tout. Nous ne t'importunerons plus.
La vérité me frappa tout d'un coup.
-Alice ne reviendra pas.
-Non. Ils ne sont plus ici. Je suis resté pour te dire au revoir.
Ceci devait avoir été un rêve. Cela devait être un rêve! Edward ne me quitterait jamais. Il ne pouvait pas. Il m'avait fait une promesse. J'essayais de me pincer mais la sensation de picotement que je ressentis me fit réaliser que c'était réel. Tout était réel.
-Alice est partie?
Il dit quelques mots pour expliquer son absence mais je n'entendis presque rien. Sa voix était comme une douce musique transportée à travers les bois. Elle n'avait aucune diction, aucune syllabe que je ne pouvait entendre clairement. J'était gelée, immobile.
-Au revoir Bella.
-Edward!
Je criai alors que mon corps se relevait soudainement en position assise. La sueur dégoulinait sur mon cou, mon dos, mouillant ma camisole mince. Je haletai en reprenant mon souffle. C'était douloureux, ce serrement dans ma poitrine.
La pluie coulait sur ma fenêtre alors que je me tournai vers elle, regardant la foudre illuminer le ciel nocturne. Je pouvais sentir les larmes rouler le long de mon visage, mais cela m'importait peu. Il fût un temps où je pouvais me pelotonner contre un corps froid comme la pierre qui chasserait mes larmes. Mais plus maintenant. Le froid ne m'avait jamais quittée mais aujourd'hui, j'étais seule.
Je fixai devant moi, ne voyant rien en particulier. J'aurais voulu qu'il y ait une façon que mon cauchemar ne soit pas réel. Mais il l'était. Chaque nuit c'était réel.
Et la douleur... Elle était réelle aussi, courant à travers moi, me frappant de chaque angle. Je ne pourrais jamais y échapper. Même déménager à Jacksonville ne m'avait pas aidée. C'était presque comme si la douleur était pire. Parce que j'était si loin de l'endroit où Edward et sa famille avaient existé. C'était comme si j'essayais de les oublier, mais que mon coeur ne me laissait pas faire.
Et je détestais ça.
Je détestais me sentir comme ça tout le temps. Il ne restait plus rien de moi. J'étais creuse. Vide.
Un faible grincement résonna du couloir et je restai là, attendant que ma mère vienne.
Mais elle ne vint jamais.
Pas que je m'attendais à ce qu'elle le fasse. Je savais qu'elle était debout de l'autre côté de ma porte, écoutant attentivement pour tout gémissement ou pleurs. Lors des deux premières semaines de mon séjour, elle entrait et me tenait dans ses bras, me berçant jusqu'à ce que le sommeil me prenne de nouveau. C'était agréable, pour une fois, qu'elle prenne soin de moi au lieu du contraire.
Son attention était inutile cependant. Le même cauchemar toumentait mon esprit ces trois derniers mois. Peu importe qu'elle reste avec moi pour une heure ou plus. Elle n'était pas assez forte pour repousser les rêves.
Je soupirai. Ceci s'améliorerait-il jamais ? Tant de questions fusaient dans mon cerveau – un millier d'entre elles – toutes sans réponse.
Éventuellement, je m'autorisai à me recoucher sur le matelas. Mes yeux faisaient face au mur alors que je saisissait la couverture en la ramenant sur moi, recherchant désespérement son confort. Pendant des heures, je restai ainsi, fixant aveuglement le vide, permettant à mon esprit de s'arrêter complètement. À un certain moment durant la nuit, je dérivai vers le sommeil, rêvant d'yeux ambrés.
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Je m'étais réveillée du bon pied. Le soleil brillait par la fenêtre, ses rayons cascadant sur moi alors que je me relevais dans mon lit. J'ouvris les yeux et me cachais avec ma main, la lumière m'aveuglant momentanément.
Encore, j'étais assailie par le cauchemar et encore, ma poitrine se serra douloureusement avec chaque respiration. Cela faisait mal de savoir que j'allais devoir vivre le reste de ma vie sans lui. Et le fait que je n'avais personne à qui me confier me renfermait de plus en plus sur moi-même à chaque jour qui passait.
Avec regret, je sortis de mon lit et me trimbalai maladroitement vers ma salle de bain. J'ouvris la lumière, le regrettant instantanément. La lumière était aveuglante içi aussi. Ma tête me faisait mal, battant sans relâche. Mes yeux étaient rouges, bouffis et montrant les traces des larmes qui avaient échappé à mon contrôle. Me fixant dans le mirroir, je réalisai que je ne me reconnaissais plus. Ma peau avait pris une couleur grise, pâlement maladive. Mes os protubéraient plus que ce que j'étais sûre qu'il était normal pour mon corps. Encore, je regardai mon reflet, et je ne pouvais pas arriver à m'en soucier. Et alors que cela aurait dû m'embêter ...
Cela ne le fit pas.
Aujourd'hui était comme un autre jour. Je pris ma douche, m'habillai, descendit les escaliers comme si mon corps était sur un autopilote. Mes mouvements étaient robotiques. Mes phrases n'étaient que des murmures. Il ne restait rien de la vie que j'avais un jour vécue à Forks, Washington. Je survivai uniquement dans la coquille de mon corps, m'accrochant durant le trajet jusqu'à ce qu'il finisse.
Renée me jeta un coup d'oeil de son café lorsque j'entrais dans la cuisine. Je pris une banane et m'assis, la fixant comme pour me forcer à désirer son goût sucré, fruité. Mais comme chaque matin, je ne goutai que des cendres
Le faible raclement de gorge de ma mère m'alerta qu'elle voulait me parler. Toutefois, je n'y donnai aucune attention alors que je mangeais mon déjeuner en silence. Si elle voulait me parler, elle pouvait. Et j'écouterais. Mais si elle choisissait de ne pas me parler, alors c'était bien aussi. Je détestais le fait que j'agissais si mal en présence de ma mère, mais encore, je ne pouvais pas arriver à m'en soucier. Je prenais le confort de sa consolation lorsque les cauchemars me tourmentaient durant mon sommeil. Mais il n'y avait rien de plus que ça.
Cinq lentes et douloureuses minutes passèrent. Renée continuait de siroter son café en prétendant parcourir le journal du matin qui se trouvait en face d'elle. Phil prenait sa douche au premier étage et dans 10 minutes il entrerait dans la cuisine pour se préparer un café lui aussi. Seulement je ne le voyais jamais. Parce que dans exactement une minute, je me lèverais, jèterais mes déchets, prendrais mon sac, et partirais pour une autre journée à l'école.
Nous ne vivions qu'à quelques rues, donc je n'avais jamais besoin de conduire à quelque part. À part aller à mes cours, je restais à la maison.
-Je te verrai ce soir, murmurai-je, avant de marcher paresseusement vers la porte d'entrée.
L'air était tiède contre ma peau, mais cela ne faisait rien pour me soulager du froid glacial en proie à chacun de mes pas.
Içi le soleil brillait chaque jour, avec l'exception d'une tempête occasionnelle. Et quand le temps s'écartait de la normale estivale, il se montrait sans pitié, d'une manière où j'étais heureuse de voir la pluie, car le soleil me rappelait trop comment les Cullens n'étaient jamais là. Toutefois, je détestais aussi la pluie car elle me rappelait lorsqu'ils étaient effectivement présents.
L'école n'était pas très différente içi comparé à Forks High. C'était plus grand mais les gens étaient généralement les mêmes. Il y avait les Jessica Stanley et les Lauren Mallory. Occasionellement, je voyais quelques Mike Newton et Tyler Crowley. Et toujours, toujours, il y avait des Angela Weber dans chaque classe. Mais personne ne me parlait. Je restais seule, toujours assise dans le fond de la classe, prenant soigneusement des notes. Mon corps était là; mon esprit écoutait les leçons, recueuillant des choses qui ne valaient rien. Mais généralement, j'étais une forme sans vie, mécanique. Mes routines ne changeaient pas, ma vie était ennuyeuse, et plus important encore, j'étais seule.
Le dîner n'était jamais la partie la plus excitante de ma journée comme ce l'était pour la majorité de la population de l'école. Je m'assoyais seule à une petite table circulaire, sur le côté de la cafétéria. Personne ne me prêtait attention j'en faisait de même. Donc, je peux honnêtement dire que j'étais quelque peu choquée lorsque je sentis et vis la présence de quelqu'un debout devant moi.
Je levai les yeux de mon sandwich au jambon et au fromage peu attrayant pour rencontrer le visage d'une fille qui ne pouvait être plus vieille que moi. Instatanément, j'eus un hoquet de surprise, car excepté les longues cascades de cheveux noirs, elle ressemblait d'une manière étonnante à Alice Cullen.
Salut, gazouilla-t-elle, son sourire inutilement large. Ça te dérange si je m'asseois içi ? C'est plein partout ailleurs.
Je restai assise en silence pendant quelques instant, béate comme si j'étais un poisson, ouvrant et fermant ma bouche.
Euh ... Oui, bien sûr.
Elle sourit encore plus, si c'était possible, et s'assit dans la chaisse en face de moi. À part son apparence familière, il n'y avait rien d'autre de très spectaculaire à propos d'elle. Toutefois, les murmures qui flottaient dans la cafétéria me disaient que tout le monde semblait penser le contraire.
Mon nom est Vera. Je viens juste d'emménager, expliqua-t-elle, en me présentant sa main.
Hésitante, je serrai sa main, remarquant comment une forte sensation de picotement, presque comme une étincelle, traversait mon bras. Ce n'était rien comparé à comment je me sentais en quand j'étais avec Edward ou avec les autres Cullens. Cette sensation, quelle qu'elle soit, m'effraya. Au lieu de me comporter grossièrement et d'arracher ma main hors de la sienne, je levai mon regard pour rencontrer le sien.
Moi c'est Bella.
C'est à ce moment que je me rendis compte de ses yeux. Ils étaient violets. Un violet profond, hypnotisant. Encore une fois, j'ai ressenti le besoin de me cacher dans un coin. Quelque chose me disait qu'il y avait plus à propos d'elle que ce que je pouvais voir.
Enchantée de te rencontrer, Bella, dit-elle, souriant de son immense sourire une fois de plus.
Elle relâcha ma main et commença à chercher dans son dîner. Je pris cette opportunité pour étudier son apparence. Contrairement à Alice, elle ne portait pas de vêtements griffés, mais elle n'avait certainement pas mauvais goût. Elle ne portait qu'un chandail noir à manches longues et une paires de jeans bleus foncés normaux. Rien de remarquable, mais elle le portait comme si l'ensemble valait un millions de dollars.
Alors, commença-t-elle, prenant une bouchée de sa salade. Où habites-tu, Bella ?
Au bout de la rue, pas très loin d'içi.
Elle acquiesa, prenant une autre bouchée avant de se lancer dans une série de questions, auxquelles je répondis le plus simplement possible. Je lui posai quelques questions içi et là, découvrant qu'elle avait déménagé d'Italie et que son père était dans l'armée. Elle avait deux frères aînés, une grande soeur et vivait à a peu près 30 minutes de l'école.
C'était bizarre ... parler avec quelqu'un pour faire changement. Je n'étais pas entièrement sûre d'aimer ça. Mais comme Alice, elle parlait à 90 miles à l'heure, ce qui me permettait de continuer à me vautrer dans ma propre pitié avec aisance, mais aussi comme Alice, je ne pouvais arrêter de la regarder.
Vera, est-ce que je peux te poser une question ?, lui demandai-je, prenant nerveusement un morceau du pain de mon sandwich.
Elle a tenu sa fourchette dans les airs et m'a regardée avec des yeux larges, curieux. " Bien sûr "
- Et bien, je me demandais juste ... pourquoi tes yeux étaient de cette couleur. Est-ce des verres de contact ?
J'aurais pu me frapper pour la stupidité de cette question. Bien sûr que je savais que ce n'était pas des lentilles. De tout le monde, j'aurais dû connaître la réponse à cette question. Je grimaçai alors qu'une paire d'yeux fauves entrait dans mon esprit.
Mais Vera ne semblait pas trouver la question stupide et elle continua, mangeant joyeusement sa salade tout en parlant : " Non, quoique je me fais souvent poser cette question. C'est un défaut de naissance. Ça court dans la famille. " Elle souria, me hochant la tête avant de prendre une gorgée de son eau.
Je fis de mon mieux pour lui sourire en retour, mais je ne réussis qu'à produire une grimace plutôt constipée.
Donc, quelles autres cours as-tu ?, me demanda-t-elle soudainement. Peut-être que nous en avons ensemble.
Il s'est avéré que nous avions bel et bien un cours en commun. Le dernier de la journée en fait, et aussi celui que j'aimais le moins. Biologie.
Vera s'exclaffa à mon dégoût pour ce cours plus tard dans l'après-midi alors que nous marchions vers la salle de science ensemble.
Tu n'aimes pas la biologie parce qu'il y a trop de maths ? s'exclama-t-elle.
Je lui sortis une excuse désolée tout en passant un groupe de Jessicas Stanley.
Non, je veux dire, je me débrouillais avec mais à mon ancienne école, j'avais toujours quelqu'un ...
Un souvenir d'Edward s'approchant au dessus de la table de la cuisine pour m'aider avec les calculs passa devant mes yeux. Tout ce que je voyais était son sourire tordu.
... euh ... quelqu'un pour m'aider avec ça.
Oh... , gazouilla-t-elle. Eh bien, tu es chanceuse, je suis fabuleuse en bio.
Merveilleux. N'es-tu pas juste spéciale ?
Je la suivis dans la classe de Mr. Matthews, gardant ma tête baissée à tous les autres élèves qui semblaient être bouche bée devant Vera. Ma table de labo était comme toutes mes autres places. À l'arrière de la classe.
Soupirant, je laissai tomber mon sac et jettai un coup d'oeil à Vera, la regardant avec une légère curiosité alors qu'elle discutait vivement avec Mr. Matthews.
Il regarda la feuille des places de classe après lui avoir donné le manuel pour le cours.
Bien, Mlle. Rigas, vous pouvez prendre le siège à côté de Mr. Hines.
Je grimaçai au garçon boutonneux assis au côté opposé de la classe. Il était le seul sans partenaire de labo. Mais si ce n'était pas de la feuille des places, je serais probablement dans sa situation en ce moment et non pas assise à côté d'un des plus grands sportifs de l'école, Marty Andrews.
Je me tendis alors que Marty riait de bon coeur en éjectant une boule de papier hors d'un stylo vide qui atterit plus loin dans la classe. Non. Je pense que je préfèrerais être seule finalement.
Alors que je reportais mon attention au devant de la salle, je remarquais que Vera n'avait pas bougé de sa place. En fait, elle fixait Mr. Matthews ostensiblement, presque pour essayer de capter son attention. Immédiatement, il leva brusquement la tête de ses papiers sur son bureau et la regarda avec stupéfaction. Je regardai autour pour voir si quelqu'un d'autre remarquai cet échange silencieux, mais il semblait que je sois la seule.
Finalement, Mr. Matthews parla.
Mr. Andrews, beugla-t-il, reportant son attention sur ma table.
Tout le monde se retourna alors que Marty cachait hâtivement son stylo vide.
Oui monsieur ?
Vous changez de partenaires de labo. À partir de maintenant vous serez avec Mr. Hines et Mlle. Swan, vous serez partenaire avec Mlle. Rigas.
Marty et moi regardions notre professeur comme s'il lui avait poussé une seconde tête, toutefois je suis sûre que mon raisonnement était différent du sien.
Les minutes passent, Mr. Andrews. Tic tac. On bouge.
Je regardai sous le choc alors que Marty rammassait toutes ses affaires et s'en allait en trainant les pieds vers la table du garçon boutonneux. En quelques secondes, Vera était assise à côté de moi, un large sourire coléé sur son visage elfique.
N'est-ce pas excitant ? , murmura-t-elle, sortant un nouveau cahier de notes noir. Je peux t'aider avec les maths maintenant.
Je l'ai regardée dans le vide pendant quelques instants, incapable de penser à quelque chose d'intelligent à dire.
Elle me fixa en retour curieusement, les sourcils froncés. " Quoi? "
Comment ...
Je secouai la tête, essayant de discerver ce que je venais juste de voir.
Comment as-tu fait ça? Faire en sorte que Mr. Andrews change d'idée ?
Je lui ai juste demandé, Bella, dit-elle en haussant les épaules, déjà en train d'écrire la date du jour en haut d'une feuille vierge.
Mais je ne t'ai pas vue parler.
Elle s'exclaffa avant de finalement reposer son stylo et se tourner vers moi.
Et bien, je lui ai parlé. Par ailleurs, n'es-tu pas contente ? Je ne vois pas personne apprécier ce gars balourd comme partenaire de labo de toute manière, répondit-elle, pointant Marty qui maintenant s'assoyait aussi loin que possible de son partenaire.
Normalement, je suis une retardée socialement, mais aujourd'hui j'étais absolument sûre que j'avais l'air encore plus idiote que d'habitude en lui répondant : " Mais ... "
Alors tout le monde, parlons des liens carboniques.
La voix de Mr. Matthews explosa fortement dans toute la classe, signalant la fin de notre discussion.
Alors je restai assise là, essayant de mon mieux de rester concentrée sur la leçon du jour mais sans succès. Vera était différente. Elle n'était certainement pas un vampire, ça j'en était certaine. Mais je savais ce dont j'avais été témoin plus tôt. Je n'étais pas folle. J'avais peut-être agi de la sorte quelques fois, mais moi d'entre tous savais qu'il y avait d'autres êtres dans le monde autre que des humains. Était-il possible qu'elle ne soit pas humaine ? Je chassai cette pensée de ma tête et jurai de prendre une sieste bien méritée dès que je rentrai à la maison.
Occasionellement, je tentai un coup d'oeil dans sa direction, mais Vera était simplement en train de prendre des notes, comme tout le monde dans la salle. Juste sous son cahier de notes se trouvaient quelques feuilles de papier dont les coins étaient visibles sur la table. Fronçant les sourcils, je regardai de plus près, remarquant les lettres et symboles écrits à la main qui semblaient décorer les bords. Je les auraient écartés pour rien de plus que le produit d'un griffonnage inoffensif, si ce n'était que pour deux lettres qui firent enfler et exploser mon coeur tout d'un coup. Deux lettres qui me douchèrent d'une froideur glaciale que je n'aimais pas tant que ça.
" E.C. "
Lentement, je me tournai pour regarder Vera pleinement. À ma surprise, elle me fixait directement, avec un sourire simple et doux sur le visage. Ses yeux violets étincelaient sous l'éclairage des néons d'une telle manière que je reculai visiblement. Elle me fit alors un clin d'oeil et recommença à prendre ses notes comme si rien n'était jamais arrivé.
Je me tounai rapidement, prétendant que, moi aussi, j'étais intéressée à prendre des notes de biologie, déplaçant vivement mon stylo sur le papier. Alors qu'en réalité, je passai le reste de la période à me demander seulement qui était Vera Rigas et pourquoi elle semblait avoir un tel intérêt envers moi.
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S'il vous plaît, les reviews sont la seule manière que j'ai de savoir votre appréciation (ou votre non-appréciation) de cette histoire. Évidement ce n'est pas la mienne, mais je prends tous les commentaires que vous ayiez à émmettre, que ce soit sur la traduction ou sur l'histoire elle-même (dans ce cas, je serais heureuse de transmettre vos reviews à bexi21, l'auteure de cette histoire). Traduire ce chapitre m'a pris plusieurs semaines, mais laisser un mot prend deux minutes! À ce propos, je cherche un/une co-traducteur/trice, qui connait bien l'anglais et qui accepterais de traduire avec moi ! Cela m'aiderait É-NOR-MÉ-MENT, et je pourrais poster les autres chapitre beaucoup plus vite.
Si vous remarquez quelque erreur que ce soit, vous pouvez toujours m'en faire part et je me ferai une joie de la corriger!
Le bouton "review" est juste en bas, n'hésitez pas! :)
Gaabrielle xoxo
