Salut! Me revoilà avec une nouvelle histoire, qui sera une fanfiction cette fois-ci, Ange ou Démon? =)

Le personnage principal est Sakuno Ryuzaki, que j'ai tenu à faire moins niaise que dans l'anime ( ou du moins j'ai essayé ). Bien entendu, les personnages de Prince Of Tennis ne m'appartiennent pas, tout comme les OCs suivant : Kise Ryota (Kuroko No Basket), Asahina Azusa et Asahina Tsubaki (Brothers Conflict). Ils ont un nom de famille différent pour les besoins de ma fic, mais leur physique et leur caractère sont les mêmes. Il y aura encore quelques autres OC qui arriveront par la suite, mais je les annoncerai en temps voulu, pour ne pas gâcher le suspens :3

Cette fiction est un FujiSaku, parce qu'il en manque vraiment trop dans le monde de la fanfiction française ! Et puis, j'ai toujours trouvé ce couple particulièrement intéressant :)

Pour le rythme de publication, je vais essayer de publier un chapitre par semaine, dans la mesure du possible ( parce qu'avec les cours et tout ça). Je vous accorde que ce premier chapitre est assez court, mais les prochains seront plus longs =)

Je remercie enfin ma chère bêta-lectrice, Momii, pour son travail de correction, elle m'aide énormément =)

N'hésitez pas à mettre des reviews, cela fait toujours très plaisir ;)

Sur ce, assez de blabla et bonne lecture !


Chapitre 1.

POV Sakuno

Et voilà, je lui ai dit... Je lui ai enfin révélé mes sentiments. Et lui, lui, qu'avait-il répondu ?

« Je ne partage pas tes sentiments. » de son air froid et blasé.

Les larmes me montaient aux yeux, aussi ai-je voulu fuir au plus vite. Mais avant de m'enfuir comme une lâche, j'ai murmuré un simple « D'accord, merci quand même. ».

Merci ? Quelle pauvre idiote étais-je? Merci pour quoi ? Pour avoir écouté ma misérable confession ? Pour m'avoir rejeté comme une pauvre chaussette ? Décidément, je n'arriverai jamais à m'assumer et vaincre cette timidité quasi maladive qui, disons-le franchement, me donne l'air d'une vraie cruche. Maudit soit cet énorme défaut qu'est le mien. Maudit soit ce sale petit prétentieux de Ryoma. En fait, le mieux serait que je me maudisse moi-même...

Fin POV Sakuno

La jeune fille se trouvait dans une rue commerçante de Tokyo qui était remplie de monde en cette fin d'après-midi. Ses longues tresses se balançaient de gauche à droite tandis qu'elle courrait, semblant fuir quelque chose. Ou bien peut être était-ce la volonté d'oublier cette peine qui la traversait de part en part, laissant quelques larmes s'échapper de ses prunelles caramels. Submergée par la tristesse, elle fonça dans quelque chose, ou plutôt quelqu'un qui la rattrapa et qui demanda d'une voix inquiète :

« Excusez-moi, vous allez bien ? »

Sakuno releva la tête pour s'apercevoir que deux bras l'entouraient et que leur propriétaire n'était autre que Fuji.

« Oh bonjour Fuji-sempai, comment vas-tu ? Merci de m'avoir rattrapé. »

Elle avait débité cette phrase à une vitesse assez impressionnante, voulant rentrer chez elle au plus vite pour déverser toutes les larmes de son corps face à son meilleur ami dans ces moments là : le pot de Nutella. Elle ne souhaitait donc pas s'éterniser. Elle n'avait rien contre Fuji, au contraire, elle l'aimait bien, mais la collégienne souhaitait juste oublier sa mésaventure d'aujourd'hui en se consolant avec M. Nutella.

Elle lui fit un sourire forcé.

« Tiens, Sakuno-chan bonjour, c'est vrai qu'on ne s'est pas vu aujourd'hui. Moi ça va mais ça n'a pas l'air d'être le cas pour toi. » Tout en gardant son éternel sourire, il la questionna. « Qu'est-ce qui ne va pas ? »

Sakuno se contenta de baisser la tête pour éviter que son sempai ne remarque l'abondance de ses larmes. « Ça devient les chutes du Niagara là ! » pensa-t-elle ironiquement. Fuji, quant à lui, comprit le mal-être de sa kouhai et rajouta en lui tendant un mouchoir:

« Je vois… C'est à cause d'Echizen, pas vrai ? »

La collégienne hocha la tête tout en acceptant ce que lui offrait son sempai.

« Merci, mais je ne veux pas t'embêter avec mes problèmes.

- Mais tu ne m'embêtes pas, au contraire, je pense qu'en parler te ferai du bien. Et puis tu n'as rien à perdre en te confiant à moi, non ? »

Sakuno réfléchit quelques secondes. Après tout, pourquoi pas ? Ce n'était pas comme si elle allait déballer ses problèmes de cœur à un inconnu, ou encore pire, à Kikumaru ou Momo qui eux auraient alerté toute l'école. Non, elle s'adressait à Fuji Shusuke qui était beaucoup plus rassurant aux yeux de la brunette.

« D'a... D'accord, en fait... » Et elle lui raconta tout sur son cuisant échec relationnel avec le prince du tennis, pour finir son récit en déclarant « C'est sûrement parce que je ne suis pas assez belle et surtout trop idiote que je n'arrive pas à grand chose dans ma vie. » d'un ton mélancolique.

Le jeune homme, avec qui Sakuno s'était assise sur un banc, était resté silencieux et avait écouté le récit de la plus jeune avec attention. Il la rassura immédiatement:

« Ne te rabaisse pas Sakuno-chan. Crois-moi, ce n'est pas toi le problème, c'est juste que... » Il sembla chercher ses mots. « Disons qu'Echizen est bien trop immature et égoïste pour avoir une relation avec une fille. Et puis d'ailleurs, je trouve que tu es très jolie. »

Sakuno rougit très fortement à cette remarque, ce qui fit rire Fuji. Très gênée et ayant toujours pour objectif de rejoindre son cher M. Nutella pour lui confier sa peine désormais quelque peu allégée, elle bafouilla un vague

« Merci beaucoup pour m'avoir écouté. » puis s'enfuit en courant.

Les pupilles bleues électriques du collégien continuèrent de fixer la frêle silhouette de la jeune fille aux tresses jusqu'à ce qu'elle disparaisse.

« Kawaii ne… » Pensa-t-il. Puis il rentra chez lui.


Le lendemain, Sakuno se leva d'assez bonne humeur, à son grand étonnement. Fuji avait raison, parler à quelqu'un de ses problèmes soulageait énormément, bien que les siens fussent extrêmement futiles face à d'autres. Elle le savait bien. La nuit dernière, elle avait rejoint les bras de Morphée le cœur léger et ce sans même avoir fait appel au pot de Nutella. Elle avait quand même appelé Tomoka pour la prévenir de ses mésaventures mais ne s'était pas éternisée sur les détails, contrairement à ce qu'attendait sa meilleure amie. Et elle ne lui avait surtout pas parlé de sa discussion avec Fuji.

Tout en petit-déjeunant, ses yeux se posèrent sur le pot de pâte à tartiner devant elle. Elle lui déclara d'un air solennel:

« Désormais mon ami, je n'aurais plus recours à toi pour noyer ma peine, puisque j'ai décidé qu'il n'y en aura plus. »

Oui, fini les lamentations! Elle était résolue à oublier Ryoma! Et puis aussi à se débarrasser de cette timidité qui lui gâchait la vie, ce n'était vraiment pas pratique! Et enfin elle s'affirmerait pour devenir une belle femme et bien dans sa peau et...

« Sa-chan, c'est vraiment pas juste que tu prennes le pot de Nutella pour toi toute seule, comment oses-tu! » s'exclama son grand frère les larmes aux yeux. Sakuno soupira face à l'attitude de ce dernier. Du haut de son mètre 89, Ryuzaki Ryota, plus connu de la gente féminine sous le nom de Kise Ryota, pseudonyme de ce dernier en tant que mannequin, était un jeune homme de 16 ans qui s'amusait à se comporter comme un idiot la plupart du temps –ou presque.

« Ah pa...pardon, tiens. » Le jeune homme attrapa le pot et reparti tout content, mais recommença bien vite à chouiner lorsque les deux autres frères de Sakuno, qui étaient restés ici pour la nuit, le lui piquèrent. Sakuno soupira de plus belle; Tsubaki et Azusa ne cesseraient jamais d'embêter leur petit frère. Ils avaient pourtant 23 ans et étaient quasiment plus puéril que Ryota sur certaines choses, enfin surtout pour Tsubaki. Son jumeau, Azusa, était beaucoup plus réfléchi mais ne stoppait pas son frère dans ses bêtises pour autant.

Elle leur avait bien entendu caché le grand moment de honte qu'avait été le rejet d'Echizen Ryoma. Si ils avaient su, elle était sûre que Ryoma aurait disparu à jamais de la surface de la terre, protecteurs comme ils étaient.

Quoiqu'il en soit, Ryota avait complètement refroidi la jeune fille et ses grandes résolutions, aussi se dit-elle intérieurement :

« Bon, on va d'abord commencer par oublier Ryoma-kun. Le reste, on verra plus tard... »