Bonsoir les gens,
Voici une fic qui suit la lignée de la "merveilleuse" saga Fifty Shades (ironie bien sûr)...
Mais afin de rétablir certaines vérités et surtout d'avoir une autre héroïne avec plus de caractère et qui ne fasse pas niaise à souhait, j'ai décidé de centrée cette fic sur Kensi !
Point de Deeks donc. Mais rassurez-vous, il apparaîtra dans la suite de celle-ci... Et ce sera du pur Densi !
Attention : Je mets le Rating M ! Merci de s'abstenir de lire si vous n'aimez pas les fics NC-17, l'humiliation, la torture. Cette fic n'est pas "sympathique". Kensi va en prendre pour son grade... Et pas qu'un peu !
L'agent Kensi Blye se réveilla complètement groggy et avec un terrible mal de tête. Instinctivement, elle porta sa main au niveau de son front et gémit. Mon dieu qu'elle se sentait mal. Elle avait l'impression de revenir d'une soirée… Et d'avoir la légendaire gueule de bois qui s'en suit. Mais, elle ne se souvenait pas avoir fait la fête hier soir… Et encore moins avoir bu jusqu'à se saouler.
Puis, elle cligna plusieurs fois des yeux et prit conscience de la pièce où elle se trouvait. Elle n'était pas chez elle. Et ce n'était pas dans son lit qu'elle était allongée.
Péniblement, elle se redressa avant de se lever. Elle s'adossa aussitôt au mur. La pièce tangua dangereusement. Puis ce fut de nouveau le trou noir.
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- Tu penses qu'elle fera une bonne recrue ?
- D'après le patron, elle a tous les atouts pour le devenir.
- Sauf la volonté. Elle n'a pas choisi d'être ici. Quand elle découvrira ce qui l'attend, elle essayera forcément de s'enfuir.
- Ou alors elle restera.
Bien que nauséeuse, la conversation des deux hommes parvenait très bien aux oreilles de l'agent fédéral qui émergeait doucement de la brume. Et ce qu'elle entendait ne l'enchantait pas vraiment.
- Dis pas de conneries ! Elle nous causera que des emmerdes, j'te le dis !
- Le patron l'étudie depuis plusieurs mois. Si elle ne correspondait pas au profil, il ne l'aurait pas choisi !
- Parce que toi tu lui fais confiance aveuglement ?
- Oui. Il a toujours fait les bons choix jusqu'ici.
- Il vient alors de commettre sa première erreur.
Un bruit sourd la fit tressauter. Une chaise venait de s'abattre rudement sur le pavé froid de la pièce.
- Et qu'est-ce que t'en sais toi ?
- Elle est du Ncis ! Tu crois qu'elle va gentiment se laissait faire ? Ces personnes là ne se laissent pas commander ! C'est voué à l'échec !
Le cœur de Kensi s'emballa. Si elle doutait que sa couverture ait été découverte, c'était clair désormais. Ils savaient qui elle était. Comment d'ailleurs ? Elle l'ignorait. Elle ne savait même pas à qui elle avait à faire. De souvenirs, elle n'avait travaillé sur aucune enquête avant son réveil… ici.
- Elle apprendra, marqua-t-il une pause. Comme les autres.
- Sauf que les autres étaient consentantes.
- Elle saura vite à qui elle doit obéir.
- Pour ne pas être punie ? Parce que tu crois réellement qu'avec l'entraînement qu'elle a, elle se laissera manipuler de la sorte ?
Des pas résonnèrent suivit d'une chaise qu'on remettait en place.
- Il vaudrait mieux qu'elle le comprenne assez vite.
- Elle préférera mourir.
- Alors son souhait sera exhaussé à un moment ou à un autre.
- Ou alors, on s'en débarrasse maintenant et on évite les emmerdes.
Le déclic d'un pistolet qu'on arme vibra à travers le corps allongé –et inerte- de Kensi.
Bien qu'affolée, elle essaya au mieux de garder une expression neutre et de ne pas bouger.
Leur signaler qu'elle était réveillée était la dernière chose à faire. Son seul espoir reposait donc sur le deuxième type dans la pièce. Cependant, elle mourrait d'envie de prendre ses jambes à son cou.
Son pouls s'accéléra quand elle sentit le canon de l'arme frôler sa tempe.
Au prix d'efforts insurmontables, elle parvint à garder malgré tout une respiration régulière.
- Owen arrête, se blasa le deuxième homme. Le boss la veut en vie.
- Et alors ?
- Et alors si tu la tues, tu ne risques pas de voir le soleil se coucher ce soir.
Une minute interminable se passa avant que le dénommé Owen ne range son arme.
- Ouais, t'as raison. Mais n'empêche que je te parie qu'elle nous fera chier.
- Ce ne sera pas notre souci.
- Le boss veut la livrer directement ?
- Je crois qu'il veut l'entraîner avant.
- Sérieux ?
Un grincement retentit signe qu'une porte venait de s'ouvrir.
- Un problème, Monsieur Owen ?
Le ton ferme et plein d'assurance fit frémir Kensi jusque dans sa colonne vertébrale. Elle n'avait pas vu son visage que déjà ce troisième homme l'effrayait.
- Aucun Monsieur.
Et à la réponse formulée par « la grosse brute », elle comprit que lui aussi se méfiait.
- Parfait. Comment va-t-elle Steve ?
- Toujours dans les vapes, l'informa-t-il.
- Elle ne s'est toujours pas réveillée ?
La voix étonnée de l'homme la surpris. Était-ce de l'inquiétude qu'elle avait décelée ?
- Si. Une fois. Mais ça n'a duré que quelques secondes.
- Vous avez vérifié ses constantes ?
L'absence de réponse répondit à sa question.
- Bande d'incapable, lâcha-t-il avant de s'avancer.
En un éclair, Kensi le sentit s'emparer de son poignet. Sa poigne était ferme mais étrangement délicate.
- Amenez-là moi dans mon bureau.
Au vu de l'état dans lequel elle se trouvait, Kensi sut immédiatement que « le boss » avait compris qu'elle était éveillée. Et parfaitement consciente.
Mais elle ne bougea pas pour autant. Elle laissa un bras puissant se glisser sous ses aisselles tandis qu'un autre se positionnait sous ses genoux. Son corps se retrouva vite en apesanteur. La sensation de flottement lui prodigua l'envie de vomir. Dieu qu'elle détestait ça. Se faire porter et balader comme une vulgaire poupée de chiffon.
Elle se concentra alors sur une tentative d'évasion. C'était sûrement le moment le plus approprié pour tenter quelque chose. Elle ne se trouvait plus dans une pièce confinée, ses mains et ses jambes étaient libres et malgré un léger mal de tête, elle était apte à se battre.
L'occasion était trop belle.
Sans avertissement, elle ouvrit brusquement les yeux et donna un coup de coude dans le nez de son porteur. Il lâcha aussitôt un râle de douleur. Kensi en profita. Elle réussit à se défaire de son étreinte et entreprit de courir dans le sens opposé aux deux hommes.
Ses sens en alerte, elle entendit et ressentit les pas affolés et coléreux de ses deux poursuivants. Un escalier se dessinait devant elle. Accélérant sa course, elle bifurqua pour les emprunter.
Il devait forcément la mener à un rez-de-chaussée qui donnait sur le dehors. De là, il lui serait plus facile de se cacher. Ou de trouver de l'aide. Mais sa première priorité était de sortir d'ici.
Un coup de feu fut tiré. Par reflexe, son cœur lui intima l'ordre de mettre sa tête entre ses épaules pour se protéger. Mais elle n'eut pas le temps de le faire. Une douleur sourde et implacable lui mordit le flanc gauche. Sous le choc, elle trébucha et dégringola les marches jusqu'au premier palier.
A suivre...
Je vous l'accorde, ce premier chapitre est petit. Mais je ne pouvais pas faire autrement par rapport à la découpe.
J'espère que cela vous a quand même plu.
A la semaine prochaine ;)