Disclaimer : Le personnage de Freddy Krueger et toute la mythologie qui l'entoure est la propriété exclusive des studios New Line Cinema ainsi que celle de son créateur Wes Craven. Sinon en règle générale, les personnages sont à moi (sauf le concièrge du lycée, vous verrez)
NB : Je n'ai pas tenu compte en écrivant cette fic des films Wes Craven's New Nightmare/Freddy sort de la nuit et Freddy Vs Jason
A Nightmare on Elm Street
Resurrection
Chapitre 1er : Arrivée à Springwood !
Le ciel était bleu en cette belle journée d'Avril, sur la route, de nombreuses voitures convergeaient en un même point, une petite ville de l'Ohio, ne payant pas de mine, se voyait d'un seul coup remplie de nouveaux habitants. Alors qu'une Chrysler, un modèle de 1994, faisait route, comme d'autres, vers cette ville, elle passa un panneau sur lequel est représenté un parc de jeu pour enfants, où l'on pouvait lire "Welcome to Springwood". A l'intérieur de cette voiture, une femme était au volant, elle avait à peu près la quarantaine, blonde, les yeux verts. A côté d'elle, son mari, un homme un peu plus agé qu'elle, les cheveux poivre et sel, légèrement ventripotent. A l'arrière, leur fille de seize ans, aux longs cheveux roux, soyeux et ondulés, aux mêmes yeux verts que sa mère, semblait quelque peu renfrognée.
Fille : Je ne comprends pas pourquoi on doit absolument aller vivre dans ce trou paumé !
Père : Allons ! Ce n'est pas vraiment un trou paumé ! Il y a un cinéma avec une salle 3D, un cybercafé, l'ensemble de la ville est cablée, elle est très bien couverte par les divers réseaux de mobiles . Il y a un bowling, un laser quest, un complexe sportif, et puis, il y a une grande ville à une trentaine de miles !
Mère : Mmh ! Je ne pense pas qu'elle pensait à ça quand elle disait trou paumé. Allez Emily ! Je sais que c'est pas facile de quitter ses amis en cours d'année, mais tu t'en feras d'autres ici.
Emily : Mmmm ! N'empêche, on aurait au moins pu attendre la fin de l'année, ils ont surement pas le même programme scolaire ici qu'à Boston !
Mère : T'inquiète pas pour ça ! En fait, cette ville avait été désertée et elle ne rouvre ses portes qu'aujourd'hui ! Donc le lycéea prévu le nécessaire pours'adapter à tous les élèves.
Père : Et puis c'était une formidable occasion ! On a obtenu vingt-cinq pour cent de réduction sur la maison en emménageant immédiatement !
Emily : Ouais, enfin bon, j'ai pas trop le choix de toute façon !
Ils arrivèrent dans une jolie rue de banlieue. Le panneau indiquait Elm street. Ils s'arrêtèrent devant une maison blanche, au toît vert, avec une herse qui faisait remonter des rosiers jusqu'au niveau du porche. La porte de la maison était bleue et avait une petite lucarne en verre granifié.
Emily : Yeah ! Plus ringard tu meurs.
Mère : Voyons ! C'est ce qui fait le charme de cette ville, la conjuguaisons des maisons rebâties comme à l'origine et des dernières technologies. Le confort du futur, dans le charme du passé !
Emily : C'est pas la peine de me réciter ton prospectus, je m'y ferait ! Et puis je suis pas la seule dans ce cas.
Elle se retourna vers une voiture qui était arrivée en même temps qu'eux, en sens inverse, de l'autre côté de la rue. Il s'agissait d'une famille composée, du père, un homme bien enveloppé, à l'air fort sympathique, d'un jeune homme, brun et mignon, qui devait avoir à peu près le même âge qu'Emily. Et d'une petite fille, d'envirron 11-12 ans, aux cheveux châtains. Le garçon regarda vers elle et lui sourit, elle lui retourna son sourire.
Le père d'Emily lui demanda alors de prendre son carton et d'aller se choisir une chambre. Elle pénétra dans la demeure. En passant la porte, elle avait devant elle un escalier qui montait à l'étage sur le côté droit du couloir, à sa droite et à sa gauche, deux grandes pièces vides allaient probablement recevoir les meubles du salon et de la salle à manger. Son père derrière elle la pressait, les déménageurs n'allaient pas tarder à arriver. Elle grimpa à l'étage. Elle remarqua immédiatement, au mur de gauche, des placard, en face il y avait salle de bains et WC, à sa droite il y avait deux portes, la première donnait sur une pièce relativement grande, disposant de sa propre salle de bain. La deuxième n'était en fait qu'un placard. Donnant sur la rue, il y avait deux chambres, apparemment de même taille. Quand son père arriva en haut de l'escalier, elle lui sauta au cou et lui demanda en désignant la grande chambre.
Emily : J'ai choisi papa ! C'est cette chambre que je veux !
Père : Tu rêve toute éveillée jeune fille ! La grande sera pour nous ! Toi tu choisis entre les deux autres !
Emily : Pff ! Rabat-joie ! Dans ce cas je prends celle qui est sur le côté droit de la maison !
Alors qu'Emily déballait quelques unes de ses affaires, son père retourna à la voiture chercher le reste des affaires. Son voisin vint alors se présenter à lui.
Voisin : Bonjour ! Je m'appelle Ted Johnson ! Je suis votre nouveau voisin.
Père : Enchanté Ted ! Harry Jenkins ! Et… (regarde derrière lui pour voir sortir sa femme) Et voici Gillian, mon épouse.
M. Johnson : Ravi de vous rencontrer, madame Jenkins !
Gillian : Euh… oui, moi de même…
M. Jenkins : C'est Ted Johnson, notre voisin !
Gillian : Enchantée, M. Johnson !
Ted regarda derrière lui et appela ses enfants.
Ted : Laissez moi vous présenter ma petite famille : lui, c'est Thomas, il vous semblera un peu bizarre, mais il faut mettre ça sur le compte de l'adolescence. Et elle, c'est Karin, mon petit rayon de soleil !
Karin : Papa ! Je t'ai déjà dit de plus m'appeler comme ça !
Emily : Papa ! Y a pas de jus dans cette maison !
Harry : C'est normal ! Je suis pas encore aller au panneau électrique ! Laisse ça, et viens plutôt te présenter à nos voisins !
Gillian : Alors, vous vous occupez seul de vos enfants ?
Ted : Non ! Ma femme m'aide aussi, mais elle n'a pas finit son préavis à son ancien travail, alors elle ne nous rejoindra qu'à la fin de la semaine prochaine.
Emily arriva quatre à quatre.
Emily : Excusez-moi ! Et bonjour je m'appelle Emily.
Ted : Enchanté ! Je suis Ted Johnson ! Voici Karin et Thomas !
Thomas : Salut ! (sourire)
Emily : Salut ! (idem)
Harry : Tiens ! Voilà les déménageurs ! Désolé Ted, mais on va devoir vous laisser !
Ted : C'est pas grave ! Nous aussi, on a à faire !
La nuit était tombée et après un bon repas, épuisée par le déménagement, Emily alla se coucher et s'endormit en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Minuit passa, Emily dormait profondément et se mit à rêver. Elle se retrouvait dans une sorte d'usine, visiblement laissée à l'abandon, les tuyaux étaient froids. Elle progressa dans des méandres de couloirs, d'escaliers et de passerelles métalliques, une sorte de grincement la guidait. Elle trouva une sorte de chaudière, bien trop petite pour être celle d'une usine, c'était plutôt celle d'un maison particulière. La porte de la chaudière grincait dans un mouvement de va et viens du à son mauvais état qui la rendait totalement déséquilibrée, à l'intérieur il y avaient des cendres qui l'attirèrent. Elle mit la main dedans et trouva un objet solide, elle le sortit de là pour s'apercevoir qu'il s'agissait d'un crane humain. Surprise et horrifiée, elle lâcha le crane en hurlant. Elle se réveilla à ce moment. Ses parents, réveillés par son cri arrivèrent dans la chambre.
Harry : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Gillian : Qu'est-ce qui t'arrive ma chérie ?
Emily : R-rien, c'était juste un cauchemar.
Gillian : Ca va aller, tu es toute en sueur.
Emily : Oui, c'est rien, j'ai juste un peu chaud dans ce lit après avoir autant bougé aujourd'hui. Je vais me rendormir.
Le lendemain matin, elle se leva et, après avoir pris une douche et un petit déjeuner, elle se prépara un sandwich et mit de l'eau dans une gourde.
Harry : Tu vas où comme ça ?
Emily : J'vais me balader, faire le tour de la ville. Voir ce qu'il y a d'intéressant.
Gillian : Tu as bien dormi au moins ? J'ai vu que tu était debout tôt ce matin.
Emily : T'inquiète pas maman, j'ai dormi comme une souche !
Gillian : Je dois aller au lycée aujourd'hui. Si tu veux, je t'y emmène et de là, tu pourras te rendre en ville !
Emily : C'est bon ! Je vais marcher un peu, ça me fera du bien.
Elle ferma son sac et sortit aussi sec. Elle remonta Elm Street et tourna sur la gauche, au bout d'un kilomètre, elle eut atteint le lycée. Elle se dit que puisqu'il n'était pas loin, elle pourrait y aller à pied. Elle aimait bien ses parents, mais sa mère était la directrice du lycée, et elle ne voulait en aucun cas que ses futurs camarades la voient se faire amener tous les jours par sa mère. Elle marcha encore trois bons kilomètres avant d'arriver aux premiers bâtiments du centre ville, il s'agissait pour l'instant de HLM et de quelques boutiques, de l'alimentaire, un coiffeur, des restaurants…
Puis elle arriva au centre ville proprement dit, il était maintenant huit heures et quelques, et déjà une quantité non négligeable de personnes se rendaient à leur première journée de travail. Elle aperçut un complexe cinématographique. Il n'était bien sûr pas encore ouvert, et construit sur tout un ancien immeuble d'habitation. Il comportait une quinzaine de salles, d'après les affiches à l'entrée du bâtiment. Un peu plus loin, à un croisement en angle aigu, un bâtiment triangulaire attira son attention, ça avait l'air d'un vieu café rétro, mais il s'agissait du cyber café. Elle y pénétra pour commander un chocolat chaud et s'installa à une table pour surfer un peu. Alors qu'elle était concentrée sur son écran d'un site sur la mythologie grecque, quelqu'un se plaça derrière elle.
Thomas : Alors comme ça t'es une esclave des études !
Emily : Ah ! Salut Thomas ! Tu m'a fait peur.
Thomas : C'était pas mon intention. Alors, c'est pour l'école que t'es sur ce site ?
Emily : Hein ! Ah non ! C'est juste que je suis un grande passionnée de mythologie, particulièrement des mythologies grecques et nordiques.
Thomas : J'ai l'intention de visiter un peu la ville, voire ce qu'il y a d'intéressant. Ca te dit de venir avec moi ?
Emily : C'est justement ce que j'étais en train de faire ! Ok ! Visitons cette ville à deux.
Ils payèrent leurs consammations et sortirent du cyber café pour reprendre leur chemin. Ils passèrent par le musée, aperçurent le bowling, et après avoir visité le palais de justice, ils se mirent dans un coin de verdure pour manger.
Emily : Alors tu viens de l'Illinois ! T'es de Chicago ?
Thomas : Non, on vivait à Springfield, c'est seulement à quelques heures de routes d'ici.
Emily : C'est bien ça ! Si tu veux revoir tes amis, tu pourras te faire quelques week-end là-bas, genre un par mois. En ce qui me concerne, je pense pas qu'on puisse retourné à Boston aussi souvent !
Thomas : T'avais de bonnes amies là-bas ?
Emily : Les meilleures, c'est trop les nerfs d'avoir dû partir en cours d'année. En plus, mes parents m'ont appris la nouvelle que la semaine dernière, du coup, j'ai même pas eu droit à une fête d'adieu.
Thomas : C'est pas de bol. Moi j'ai pas ce problème, en fait, j'avais pas des masses d'amis là-bas.
Emily : Comment ça se fait ? T'es plutôt sympa !
Thomas : Ben en fait c'est parce que ma mère était la présidente de la compagnie qui employait la plupart des parents de ceux de mon lycée. Et elle en avait mis plusieurs à la porte dès le premier mois où elle est arrivée. Alors du coup, les autres se vengeaient sur moi.
Emily : Ouais, c'est un peu stupide de leur part !
Thomas : Tout ce que j'espère, c'est que cette fois-ci, elle ne virera pas les parents de mes camarades de classes ! Parce qu'en fait, sa boite va ouvrir une nouvelle succursale ici et elle en sera la présidente.
Emily : Bah ! Si ça arrive, tu pourras toujours compter sur moi !
Thomas : En espérant que tes parents bossent pas avec ma mère…
Emily : Je ne pense pas, ma mère, c'est la principale du lycée, et mon père est technicien en chef à la centrale électrique.
Thomas : Et bien tant mieux ! Ha ! Ha ! Ha ! Nan, sérieusement, ça à l'air d'être une ville sympa ! Comment ils disaient déjà dans le tract… ? Ha oui ! Un endroit de rêve !
Emily : Tiens en parlant de rêve j'ai fait un de ses cauchemars cette nuit !
Thomas : Qu'est-ce que c'était ! Ta mère était ta prof principale !
Emily : C'est pas drôle (lui donne une frappe amicale) ! Nan, c'était plutôt étrange : J'étais dans une sorte d'usine et j'ai ressortit un crâne humain d'un four !
Thomas : Je suis désolé, je ne peux rien pour vous mademoiselle, je vais appeler des gentils monsieurs qui vont vous mettre une de ses chemises avec les mains qui s'attachent dans le dos…
Ils terminèrent la journée, à parler de tout et de rien, mais essentiellement de leur passé, de leurs goûts, dont ils purent constater qu'ils en avaient pas mal en commun. Ils rentrèrent chez eux vers dix-sept heures. En rentrant chez elle, Emily était sur un petit nuage. Elle raconta sa journée à sa mère qui la taquina au sujet du jeune voisin. Son père rentra, ils passèrent à table, puis regardèrent un film le soir. Emily alla se coucher alors que ses parents restèrent en bas pour se faire quelques calins.
Le lendemain, c'était le jour des confirmations d'inscription au lycée. Emily s'y rendit avec sa mère, mais lui dit de la laisser à l'entrée. Elle attendit Thomas pour aller s'inscrire avec lui. Devant eux se trouvait un jeune homme assez baraqué, blond aux yeux bleus, il se présenta à eux, et sympathisa. Il s'appelait Kyle Gibbs et venait de Cincinnati. Ils s'inscrivirent après quoi Kyle, en apercevant une belle créature blonde s'empressa d'aller la courtiser. Visiblement la demoiselle n'était pas farouche et le laissa faire. Il s'agissait de Tara Roger, elle vint se présenter ensuite à Emily et Thomas. Elle ne savait visiblement pas parler de grand chose d'autre que de fringues. Kyle l'invita au cyber café. Emily et Thomas décidèrent de rentrer. Sur le chemin du retour, Emily se remit à parler de ses rêves.
Emily : Au fait ! Tu sais le rêve dont je t'ai parlé hier ?
Thomas : Le rêve… ? Ha oui ! L'histoire du crâne !
Emily : Et bien c'est dingue mais cette nuit j'ai refait exactement le même ! Mais il y avait un truc de bizarre, quand j'ai vu que j'étais de nouveau dans cette usine, je me suis dit que c'était encore le rêve.
Thomas : Et…
Emily : Et ben c'est bizarre ! Normalement quand tu rêves, tu sais pas que tu rêves !
Thomas : Effectivement, mais bon, c'est parce que t'avais fait le même la veille !
Emily : Oui, peut-être ! Enfin bon, je me suis de nouveau rendu devant cette chaudière. J'ouvre et je ramasse le crane, sauf que cette fois, comme je m'attendais à le sortir, je ne me suis pas effrayée, et le rêve à continué…
Thomas : Alors ! Qu'est-ce que t'as fait avec ce crane, une partie de foot ?
Emily : C'est ça rigole ! En fait le rêve n'a pas duré bien longtemps : le crane s'est mis à hurler comme si il était vivant ! Et là, je me suis réveillée.
Thomas : T'es vraiment pas banale !
Emily : J'te jure, c'est vachement angoissant, en plus, c'était pas un crane adulte, il était bien trop petit, et d'après le hurlement, je peux même dire que c'est celui d'une petite fille !
Thomas : T'as l'air de vouloir me dire quelque chose, alors arrête de tourner autour du pot et parle !
Emily : Tu te moques pas hein !
Thomas : Juré !
Emily : Je me demande si c'est pas ce genre de rêves que des âmes errantes nous font faire pour qu'on élucide leur décès, où qu'on arrête leur assassin !
Thomas : Okay ! Bon, écoute, je crois que tu réfléchis trop à ça ! Ce n'est probablement rien de plus qu'un rêve qui fait ressortir tes angoisses de te retrouver dans une nouvelle ville, dans un nouveau lycée. N'y pense plus, le rêve va disparaître de lui-même.
