Et voici pour première histoire : Mon monde à moi
Cela portera sur du Severus x OC !
Résumé : Heres Green est une nouvelle élève à Poudlard. Sang-mêlé, elle ne se doute en rien de l'avenir qui lui est réservé. Pourquoi le choixpeau l'a-t-elle envoyé à Serpentard ? Pourquoi parle-t-elle aux Serpents ? Pourquoi le professeur Snape est-il comme cela avec elle ? Et surtout, pourquoi est-elle la seule à pouvoir parler au portrait de Salazar Serpentard !
Bonne lecture !
P.S : Désolée pour les fautes T_T
« L'école de sorcellerie Poudlard est née d'un coup du sort. Il est évident que de nombreux éléments rendaient sa construction difficile, telle sa situation géographique sur une zone escarpée. Mais ce n'est pas cela qui nous intéresse pour notre étude.
Le petit burgh de Pré-au-Lard (nom donné par les voyageurs à cause des « jolies femmes poilues » pour citer Troy Le Bienheureux) est né, d'après les sources archéologiques, aux alentours des années 750. Il se situe le long d'une antique grande voie romaine établie pour des raisons de logistique. D'ailleurs, le Poudlard Express (voir IV, 3. 3 - 5) en sillonne ses contours.
Pré-au-Lard est d'abord un petit attroupement de fermiers – sorciers et moldus – de la région travaillant conjointement. Progressivement, des individus de nouveaux horizons les ont rejoints. Il était courant, à l'époque médiévale, que les réprouvés sociaux soient envoyés en purge dans des provinces lointaines du centre.
Dès lors, des arrivages de gens aux mauvaises mœurs débarquaient dans la vallée de Pré-au-Lard dans le but de se repentir ou de poursuivre la vie qu'ils menaient ailleurs. Très vite après l'arrêté préfectoral de 814, on observe d'après les registres municipaux un fort taux de prostituées dans la vallée.
Ces dernières se regroupent dans l'ancien centre-ville (désormais appelé le « Vieux pays ») et marchandent leurs services de chair aux voyageurs. En Ecosse, la rumeur court alors qu'un village autorise la prostitution (Notons que ce ne fut jamais le cas, mais que les responsables fermaient les yeux sur cette pratique contre quelques pot-de-vin).
Pré-au-Lard devient donc le fleuron de la prostitution et de nombreux foyers ont déserté la région pour ne pas y être associés. D'ailleurs, des sorcières se sont fréquemment retrouvées harcelées puisqu'on les pensait être des femmes aux mœurs légères. C'est une des raisons qui conduisit Helga Poufsouffle à revendiquer ses droits et à mener à bien la première cause féministe jamais racontée dans l'histoire sorcière britannique.
• Les femmes au créneau : une manifestation contre la prostitution à Pré-au-Lard menée par Helga Poufsouffle
Helga Poufsouffle avait immigré à Pré-au-Lard avec son père, veuf, et deux de ses jeunes frères ayant survécu à la famine de 806. Sa mère et trois de ses sœurs, quant à elles, avaient dépéri. Profondément marquée par cet épisode tragique, la jeune sorcière commença à travailler sur des sortilèges liés à l'alimentation.
Nous lui devons, entre autre, le sort d'apparition culinaire et de nombreuses recettes figurant dans Pâtisserie Magique. Elle vivait avec le restant de sa famille dans le vallon de Pré-au-Lard et y tenait une petite échoppe faisant vivre les dernières bouches à nourrir. Helga Poufsouffle avait hérité du fort sens de l'honneur de son père.
Dès lors, elle s'était toujours refusée de tomber dans le trafic lié au corps, même si on la disait tout à fait au goût d'une pléiade de sorciers (Nous ne divulguerons pas leur identité, marquée ici d'un sortilège pour ne pas froisser leurs héritiers directs encore en vie). De longues années durant, Helga était restée fidèle à ses principes et avait élevé ses frères pratiquement seule puisque son père emmenait paître les brebis dans les plus hautes collines bordant Pré-au-Lard.
Durant ses périodes, Ada – la meilleure amie de Helga – venait l'aider dans la petite hutte qu'ils occupaient. Mais les visites de Ada devinrent de plus en en plus rares. Ne voulant pas en tirer des conclusions trop hâtives, la brave Helga avait décidé de se rendre chez sa confidente, habitant quelques kilomètres plus loin. Une fois devant chez la concernée, Helga apprit qu'elle ne vivait plus ici, mais dans une taverne qu'on appelle la Tête du Sanglier.
Cet établissement était incroyablement malfamé et les échos qui parvenaient aux villageois n'auguraient rien de bon. En s'y rendant, Helga vit alors un spectacle effroyable : Ada qui se marchandait. Révoltée, Helga commença alors à faire du problème de la prostitution un de ces champs de bataille privilégié.
Elle commença par sortir Ada de l'organisation, puis scanda une myriade de slogans raffinés devant les auberges des environs. Néanmoins, ces hurlements eurent un réel impact puisqu'on en retrouve un extrait dans une lettre anonyme retrouvée dans une caverne bordant Pré-au-Lard (Nous supposons qu'à l'époque, une partie de la population était troglodyte). En voici un court extrait :
« (…) encor'ier que je partai sur la grand'place et la Poufsouffle qui beuglait comme une chèvre à propos de mœurs bien porchères. » (version non-conforme à l'anglais contemporain)
Après une fastidieuse lutte, celle-ci parvint à arracher une autorisation du maire afin de lancer un maléfice Crache Limace aux clients sortant des maisons-close. Malgré leur teint verdâtre et leurs ignobles haut-le-coeur, Helga Poufsouffle ne jugeait pas cela suffisant et pour cause : beaucoup de jeunes sorcières pleine de talent se voyaient embrigadées dans ce commerce sans qu'on ne leur demande leur avis.
Helga décida formellement de les rassembler afin de bouter hors de la ville les clients les plus voraces dans un premier temps. Historiquement, on considère que c'est la première école (faute d'un autre terme) exclusivement féminine et réservée à la défense en Grande-Bretagne côté sorcier. Les descendants de Ada revendiquent également le rôle de celle-ci dans la Bataille de la Vallée de Préau-Lard (voir 2. 2).
Quoiqu'il en soit, cette offensive marqua le brusque arrêt de la prostitution de Pré-au-Lard et Helga Poufsouffle bénéficia d'une renommée incroyable dans la région, après s'être illustrée par ses grandes capacités magiques.
Les fondateurs et leur histoire commune
Malgré le prestige dont bénéficie les quatre fondateurs de Poudlard, ces derniers ont un passé plein de zone d'ombre. Auréolée de gloire, l'image de ces derniers (et en particuliers Godric Gryffondor) n'a jamais été égratignée par les historiens.
La plupart de mes confrères n'ont pas osé s'attaquer à ces figures emblématiques du monde sorcier de peur de représailles ou d'être discrédités au sein même de leur communauté. Par exemple, ce n'est qu'en 1886 que l'école normalienne d'Histoire a reconnu l'union de Salazar Serpentard et de Salomé Chasterberry. Mrs Serpentard, née Chasterberry, était une moldue, fille d'un médecin de la région du Lockness.
C'est pour cette raison qu'il était impensable pour les Historiens sorciers rétrogrades et pro-sang-pur de considérer que Salazar fut attiré par une Moldue. Même si ces derniers n'eurent pas de descendance, ce simple mariage remet en cause bien des fondements de la culture extrémiste dans laquelle est plongée les hautes strates sociales de notre communauté.
Cette révélation parut dans une édition limitée de la Gazette du Sorcier eut un effet retentissant. D'ailleurs, quelques livres d'Histoire rayent cette information de leur page... Salomé Chasterberry ? Jamais entendu parler, selon certains spécialistes. Pourtant, c'est elle qui fut la première enseignante de Botanique à Poudlard...
Lors de mon étude, je me suis posée de nombreuses questions dont celles-ci : Rowena Serdaigle a-telle réellement fugué lors de sa grossesse ? Helga Poufsouffle se serait-elle rendue complice du meurtre mystérieux de Jack Timbarre ? Godric Gryffondor a-t-il volé l'épée sacrée à Ragnus Ier – roi Gobelin – ou s'agit-il d'un terrible malentendu ? Je suis toutefois sûre d'une chose, cependant : Salazar Serpentard eu des mœurs bien sulfureuses qui le conduisit à la Tête du Sanglier où il y rencontra son ami – et plus tard rival – Godric Gryffondor.
• La rencontre entre Salazar Serpentard et Godric Gryffondor à la Tête du Sanglier
Quelques années avant que Salazar ne s'unisse avec Salomé, le jeune sorcier parcourait une période assez obscure de sa vie. Il semblerait que durant ces quelques années de passage à vide que Salazar se serait aventuré à créer de nouveaux maléfices de magie noire et aurait mené quelques duels sanglants.
D'après quelques sources fiables, il aurait alors traversé l'ensemble du pays en effectuant des arrêts fréquents (dont quelques-uns dans des agglomérations moldues). C'est donc plein d'aigreur et de rancune que Salazar arriva dans la vallée de Pré-au-Lard. Il demanda à rejoindre la taverne la plus abordable et s'y installa.
Il est important de noter que, contrairement à la légende, Salazar Serpentard était un noble misérable, sans le sou ni aucune passion pour le travail. Il payait son loyer en se chargeant de la sécurité du lieu et en revendant des potions d'origines fort douteuses. Nous avons la chance d'avoir réussi à conserver un précieux document d'un artiste itinérant racontant cette première rencontre :
« (…) Et là, Godric Gryffondor est entré à la Tête du Sanglier. On le reconnaissait à sa longue chevelure et l'épée incrustée de rubis qu'il portait toujours à sa ceinture. Il s'est avancé, sa cape en velours traînant sur le sol couvert de saletés.
Il a jeté un regard d'épervier à la pièce et ses yeux se sont par deux fois arrêtés sur la silhouette de Salazar Serpentard, le nez pratiquement dans sa chope de bière. Des femmes peu vêtues passaient parmi les sorciers avec quelques plateaux de saucisses sèches et de fromage. Godric avait la réputation d'adorer se frotter aux magiciens étrangers ou redoutables afin de mesurer sa force. On racontait que c'était plus fort que lui.
Il ne connaissait pas encore Salazar Serpentard, un gars un peu louche, pas très bavard qui – de temps en temps – envoyait de sales maléfices à la figure. Il ne m'inspirait pas confiance et quand ces deux-là se dévisagèrent pour la première fois, je su que quelque chose de pas commun se déroulait juste sous mes yeux. (…)
Godric s'était approché avec nonchalance, le port princier, et avait planté son épée dans le fromage de Salazar. De la pure provocation. Le gérant faisait semblant de nettoyer les verres, la tête tournée vers les deux protagonistes. Lentement, Salazar s'est levé, faisant alors racler sa chaise. Ils étaient nez à nez, prêts à dégainer leur baguette. La porte s'est ouverte :
Deux sorciers avaient déjà pensé à fuir. Pourtant, ni Salazar ni Godric n'utilisa son arme. Ils restèrent là, à s'observer en chien de faïence, à gonfler leur gorge comme de vieux gros crapauds11. Puis Godric a dit : « J'aurais besoin d'un remède. On m'a dit qu'il fallait que je m'adresse à toi. »
L'autre n'a rien dit. Il a désigné du menton l'escalier où se trouvait sa chambre et son petit commerce bien nébuleux... Dès le lendemain matin, ils marchaient côte à côte dans Pré-au-Lard et il devint rare de les voir séparer. Ensemble, ils étaient puissants voire invincibles. À première vue, ils semblaient différents en tout point. Mais Gryffondor comme Salazar appréciait la grandeur et la magie spectaculaire. » (version adaptée à l'anglais contemporain)
C'est dans ce contexte bien hasardeux que Salazar se retrouva en contact de Godric ayant besoin d'une potion Revigorante extrêmement puissante juste avant un combat. Avec du recul, il est presque certain que Serpentard dopait ses performances et que c'est grâce à cela que Gryffondor tira sa réputation de sorcier imbattable.
Nous pouvons tout de même critiquer le texte sur un point : Seul Godric aimait les sortilèges impressionnant. Salazar, pour sa part, avait l'image d'un sorcier plus en retrait qui n'agissait que dans l'absolu nécessaire.
Une date approximative quant à la fondation de Poudlard
Après le ralliement de Helga Poufsouffle, les trois compères finirent par se mettre d'accord sur l'idée qu'il était nécessaire de bâtir une école. Les prémices furent quelque peu chaotiques et mirent à mal leur amitié à plusieurs moments. Godric – fils d'un grand notable de la région – avait réussi à obtenir de son père une vaste étable qu'ils réaménagèrent. Leurs premiers élèves, peu nombreux, arrivèrent avec énormément de réserve.
Salazar, rechignant de s'occuper d'enfants de fermiers, préféra peaufiner dans son coin ses propres sortilèges et laisser les tâches ingrates à Helga. Celle-ci, fière d'être enfin considérée comme une enseignante, pris en charge la dizaine d'apprentis sorciers venus pour recevoir leur enseignement. Ils apprirent avec elle des sorts permettant de multiplier le contenus d'une assiette ou encore de faire apparaître l'eau de nulle part (cf. Aguamenti).
Dès lors, les parents impressionnés par cette nouvelle forme de magie joignant l'utile à l'agréable déposèrent d'autres enfants. Lorsque la fille cadette du maire entra à l'école ambulante de Pré-auLard (c'était son nom au départ), Salazar se chargea personnellement de son éducation. À seulement onze ans, on racontait qu'elle était capable de faire apparaître de longues gerbes de feu ou de repousser un bataillon de goules.
Fort de son succès, Salazar s'intéressa à rallier auprès de lui des élèves des plus hautes sphères afin de les former vers les chemins de la victoire... De son côté, Godric adorait manier l'épée et avait déclaré que l'escrime et la joute était obligatoire pour ses élèves. Avant que les premières pierres de Poudlard soient posées, c'étaient les élèves qui choisissaient leur directeur et non le contraire.
L'apprentie sorcier pouvait, selon ses propres affinités, se tourner vers Helga, Godric ou Salzar (Notons que Helga avait toujours eu énormément de succès de son vivant). Beaucoup s'étonnent de la curieuse absence de Rowena dans les documents anciens. Mais celle-ci n'apparaît que quelques mois avant la construction de Poudlard, et donc, n'a pas encore sa place dans l'histoire que nous avons raconté jusqu'alors. Dès que celle-ci se joignit aux trois autres, le projet Poudlard devint plus concret.
C'est Rowena elle-même qui invoqua les pierres afin de former leur école. Au départ, celle-ci n'avait rien du faste qu'on connaît aujourd'hui. Les élargissements se sont fait au fur et à mesure. En ses débuts, l'école se limitait à la Grande Salle (où dormaient les élèves), les cachots (où se trouvaient les salles de bains et une partie des salles de classe) et les cuisines. Le reste a été ajouté pour des raisons de logistiques évidentes au fil des siècles. Toutefois, un long débat subsiste parmi les historiens : la date exacte de fondation de Poudlard.
• Pourquoi un si large débat sur une date ? Quelles sont les revendications sous-jacente ?
On connaît deux dates non-officielles à la création de Poudlard : celle de l'école Fauconienne (853) ; celle de l'école normalienne (992). Cette querelle des historiens pourrait paraître bénigne sauf que derrière ce voile d'incertitude se cache un profond débat anthropologique.
La date des Faucons (appelons-les ainsi) accorderait plutôt la paternité de Poudlard à Salazar puisqu'il était le seul vivant à Pré-au-Lard, alors qu'en 992, nous sommes sûrs que les quatre fondateurs habitaient dans les alentours. Ce débat peut paraître inutile, voire ennuyant, mais il serait important pour la culture générale du sorcier moyen de le savoir. Je ne m'étendrais pas davantage sur ce point puisque je risquerait d'y perdre mon lecteur qui – en général – est un étudiant moyen.
Les véritables raisons de la construction de Poudlard et de ses élargissements
Poudlard a été construit afin de donner une légitimité et une magnificence à l'enseignement délivré par les fondateurs. Un château (même s'il était petit à la base) est un signe de puissance et de prospérité.
En voyant l'établissement, les parents étaient donc plus enclin à mieux considérer les professeurs plutôt que dans une grange poussiéreuse, aussi vaste soit-elle. D'ailleurs, il était primordiale pour les futurs directeurs de trouver un endroit à l'abri des regards indiscret et de le rendre incartable dès 1692 (Code international du secret magique). Autre point important : Connaissant la réputation de Pré-au-Lard, beaucoup de parents s'inquiétaient de laisser une année durant leurs enfants dans la vallée.
De fait, les élèves n'étaient que demi-pensionnaires et rentraient chez eux chaque soir. Ce n'est que huit ans plus tard que les premiers dortoirs ont été établis. Les enceintes de Poudlard ont été érigées afin d'éviter que les élèves soient tentés de se rendre à Pré-au-Lard d'une manière ou d'une autre. Salazar (dans un unique souci de préserver les sorciers nobles par nature), surveillait scrupuleusement les dortoirs pour ne pas que ses élèves aient des relations approfondies avec les filles de joie des alentours.
Pour des raisons de logistique évidente – et se retrouvant confronté à des élèves imaginatifs, Serpentard mit au point un vaste plan d'élargissement de Poudlard avec de multiples succursales et passages secrets. D'après la légende, il y en aurait sept dissimulés ci et là.
L'actuel directeur, Albus Dumbledore, en connaîtrait deux mais m'a formellement interdit de l'inscrire ici de crainte que le secret tombe entre de mauvaises mains... A ce jour, nul ne sait où se trouve les cinq autres et s'ils existent vraiment. Les passages secrets servaient à Serpentard à se cacher, tapis dans l'ombre, afin de surprendre les élèves indisciplinés. Un de ses passages mènerait à une supposée Chambre des Secrets.
• Les succursales et le mythe de la Chambre des Secrets
Une des rumeurs persistantes concernant Salazar Serpentard concernerait sa perversion de premier ordre. C'est l'historien Galahad Nethom qui l'aurait affirmé dans le Mensuel de l'Archéologie après sa fouille approfondie des entrailles de Poudlard il y a deux mois après la découverte de la Chambre des Secrets. (voir Histoire de la Magie).
Ses lourdes accusations viendraient du fait que le fondateur aurait choisi comme voie d'accès à son refuge les toilettes des filles, lieu des plus suspects. Lors de son bilan, le chercheur Nethom a affirmé dans son rapport que « (…) ledit fondateur posséderait en lui bien des vicissitudes jusque là ignorées ». Ces petites remarques acerbes envers le fondateur de cette maison tombe à pic : Le gouvernement Cornelius Fudge peine jusqu'alors à s'imposer dans les strates supérieures du Ministère, à affirmer ses propositions et à assurer une économie stable et prospère pour le Marché Commun Européen Sorcier (MCES).
En diabolisant Serpentard, et – par extension – tous ses affilés, Fudge s'auto-légitime comme sauveur. Ainsi, on regroupe dans la même case les élèves étant allés à Serpentard, et ceux qui ont « malheureusement mal tourné » (Armando Dippet). Loin de moi l'idée d'avoir un discours que l'on pourrait mal interprété. Je ne fais que souligner les faits et les paradoxes de notre très Honorable Ministre. Ce dernier aurait visité récemment la Chambre des Secrets et aurait publiquement déclaré à la Gazette du Sorcier :
« La Chambre des Secrets est un ignoble traquenard. Il révèle toute l'ignominie de Salazar Serpentard et des actions qu'il a commise afin de détruire Poudlard de l'intérieur. C'est pourquoi, moi, Ministre de la Magie mandaté par l'ensemble des sorciers britanniques, je m'engage à sceller cette entrée grâce à de puissants sortilèges afin que la prochaine rentrée à l'école de sorcellerie se déroule dans le calme et l'ordre. »
En effet, de nombreuses Langues de Plomb se sont rendues sur place et ont fouillé les catacombes de Poudlard afin d'y dénicher de nouvelles informations concernant la magie noire exercée en ce lieu.
L'historienne que je suis est obligée de déplorer les moyens mis en œuvre qui ont saccagé à eux seuls un haut lieu de notre patrimoine. Un patrimoine contestable, certes, mais un patrimoine tout de même... Après que les services du Ministère eurent fini leurs expertises, il ne resta pas grand chose aux archéologues pour leurs études. »
TOC, TOC, TOC !
Heres qui, jusque là, était tranquillement allongée dans son lit, sur le ventre, lisant de ses grand yeux vairons pétillant « L'histoire de Poudlard », se redressa à l'aide de ses coudes pour fixer la porte de sa chambre fermée en cet instant. Sachant qu'elle n'avait pas besoin de répondre pour que la personne ayant toqué entre, la jeune fille se contenta d'attendre que celle-ci s'ouvre sur sa mère qui, en la voyant, lui offrit l'un de ses tendre sourire dont elle seule avait le secret. Lui rendant à sa manière, Heres se redressa en position assise sur son lit, tandis que sa mère, Madame Green, vint le rejoindre, s'asseyant au bord du lit. Pour le moment, le silence était roi. Ni la fille, ni la mère ne le brisait, ce contentant de se fixer du regard. Sa fille enviait la beauté dévastatrice de sa mère qui en avait beaucoup profité durant sa jeunesse. Brune aux yeux verts, elle n'avait besoin de rien pour faire craquer le pire de tous les criminels. Sa mère, elle, était nostalgique rien qu'en regardant sa petite chérie. Celle-ci ressemblait beaucoup à son père mort en effectuant son devoir avec ses cheveux cuivrés retombant souplement dans son dos et ses yeux vairons dont l'un était aussi noir que la nuit, et l'autre, aussi verts qu'une émeraude, comme les siens. Après un moment, Heres se décida de rompre le silence qui régnait dans la pièce, curieuse du pourquoi de la présence de sa mère dans sa chambre à coucher.
'' Un problème, mam' ? ''
Sa mère laissa échapper un doux rire cristallin avant de glisser sa main dans les cheveux soyeux de sa fille. Comme elle avait l'habitude de faire avec son feu mari lorsque celui-ci revenait du travail.
'' Ai-je besoin d'une raison pour venir voir ma fille dans sa chambre ? ''
Ce fut, cette fois au tour d'Heres de rire tout en savourant la sensation des fins doigts de sa mère sur son crâne.
'' Non. Bien sur que non. J'étais juste curieuse. En général tu annonces la raison dès que tu entres, c'est pour ça. ''
Oui, sa fille était douée. Dans beaucoup de chose. Principalement rusée et ambitieuse mais pas que. Elle se demandait même d'où cela lui venait. Son père avait un sixième sens et était calculateur, d'accord. Mais elle, était plutôt intelligente et studieuse, aimant se cultiver. Non pas qu'elle pense sa fille idiote et flemmard, loin de là. C'est d'ailleurs pour cela que Mme Green était allée à Serdaigle lorsqu'elle même était à Poudlard, l'école des sorciers car, oui, si le père d'Heres était un simple policier Moldu, sa mère, elle, était une sorcière.
D'ailleurs, lorsqu'un matin, Mme Green était allée prendre le courrier, et qu'elle avait vu la lettre d'admission pour Poudlard pour sa fille, la mère était au comble de la joie. Se rappelant elle-même lorsqu'elle avait reçus sa lettre. Aussitôt, elle était montée dans la chambre de sa fille pour lui annoncer la nouvelle.
Et aujourd'hui, ou plutôt ce soir, était la dernière nuit avant le grand départ. Demain, la mère d'Heres accompagnera sa fille jusqu'au Poudlard Express avant de la regarder s'éloigner pour l'école de magie la plus connu au monde.
w*w*w*w*
Le réveil fut particulièrement difficile pour Heres qui eu un mal fou à se réveiller le lendemain. Sa mère dû revenir par trois fois avant que sa fille daigne enfin avec la force et la volonté de lever son derrière de son lit si tentant pour retourner dans les bras de Morphée. C'est donc après un levé lent et compliqué que la demoiselle se prépara en vitesse, prit un bon petit déjeuné pour ne pas défaillir sous le stress énorme qui lui tordait l'estomac dans tous les sens avant de partir en direction de King's Cross, la gare où se trouvait le quai 9 ¾ et où le Poudlard Express partirait pour Poudlard.
Une fois les bagage dans la voiture, la mère et la fille partir excitée en direction de la gare. Dans la voiture, Heres ne cessait de jeter des regards en direction de la banquette arrière, là où se trouvait sa chouette Harfang des neiges, White. Oui, elle ne s'était pas foulée pour lui trouver un prénom.
'' Ne t'inquiète pas, il ne va rien lui arriver à ta chouette ! '' S'exclama sa mère accompagné d'un petit ricanement. Heres se tourna alors vers sa mère pour lui offrir un magnifique regard noir. '' Je te rappelle que j'ai moi aussi eu une chouette. Et crois moi lorsque je te dis qu'il ne va rien lui arriver. D'autant plus que tu peux la garder avec toi dans le train. '' Termina sa mère, arrachant à la jeune fille un regard rond comme une soucoupe.
'' Et c'est que maintenant que tu me le dis ?! Moi qui m'étais préparée psychologiquement à ne pas l'avoir avec moi. '' Se renfrogna Heres avant de bouder, son regard dirigé vers le paysage qui défilait sous ses yeux arrachant un nouveau rire amusé à sa mère.
'' Tu ne l'auras pas tout le temps à Poudlard. ''
'' Poudlard est sur. ''
Sa mère roula des yeux en gloussant avant de redonner au silence son titre. Mme Green savait sa fille stressée et inquiète mais à ce point. Elle qui était d'ordinaire si sur d'elle et optimiste, sachant contrôler son angoisse en toute circonstance. Ou presque et ce, malgré son jeune âge.
Une fois arrivé à la gare, Heres sortit presque en courant de la voiture, manquant d'ailleurs sous son empressement de s'étaler sur le sol devant toutes les personnes présentent sur le parking, ce qui fit exploser de rire sa mère. Lui assénant un regard-de-la-mort-qui-tue, Heres gonfla les joues comme un enfant de cinq ans boudant ses parents avant d'ouvrir le coffre où ses affaires étaient pendant que sa mère récupérait ce qui était sur la banquette arrière. La plupart des passants ralentissaient pour regarder avec surprise la mère et la fille sortir autant de bagage ainsi que la chouette qui émit un petit cris pour montrer son contentement quand au fait d'être enfin sortit de la voiture.
Prenant un chariot afin de mieux se déplacer, Heres et sa mère s'empressèrent de rejoindre l'endroit indiqué sur le billet, soit la voie 9 ¾. Seulement voilà, un détail chiffonnait Heres. Il n'y avait aucune voie 9 ¾ à sa connaissance. Sans pourtant le faire remarquer à sa mère qui marchait avec un sourire aux lèvres, elle arqua cependant un sourcil lorsque celle-ci s'arrêta devant un mur entre les voies 9 et 10. Lançant un regard à sa mère, celle-ci lui fit un clin d'œil avant de foncer vers le mur pour le traverser sans rencontrer d'obstacle. Bien qu'habituée à la magie, sa mère l'utilisant de temps à autre, Heres en fut tout de même surprise et ouvrit de grand yeux avant de sourire d'excitation et de l'imiter, fonçant vers le mur. Rouvrant ses yeux qu'elle n'avait pas eu conscience d'avoir fermé, la jeune fille tomba sur sa mère souriant qui se tourna alors vers une magnifique locomotive rouge le long du quai où se pressait une foule compacte. Relevant la tête,la bouche ouverte et les yeux emplit d'étoiles, Heres vit une pancarte où était écrit : « Poudlard Express – 11 heures ».
Laissant s'échapper un petit rire, elle revint sur sa mère qui déjà, s'enfonçait dans le troupeau de gens qui couraient ici et là. Essayant de la suivre du mieux qu'elle pu, la jeune fille fini par se stopper lorsque sa mère en fit de même, parlant avec un homme qui prit ensuite les bagages d'Heres, ne lui laissant que White qui hululait dans sa cage. Se tournant ensuite vers sa mère, elle lui offrit un gros câlin, essuya une larme qui coulait sur la joue de Mme Green et monta dans le train, non sans un dernier signe de la main.
Heres eu du mal à trouver un compartiment vide, mais après un moment, fut récompensé en, en trouvant un vide. Sans attendre, elle s' engouffra et rangea ce qu'elle avait à ranger avant de s'asseoir côté fenêtre en posant sa chouette à côté d'elle. Là, elle vit sur le quai sa mère lui sourire avant de lui envoyer un bisou. Lui souriant, elle fut interrompu par un garçon, blond aux yeux bleu, l'air arrogant, accompagné par deux gros singes à l'air débile. Arquant un sourcil, elle esquissa néanmoins un petit sourire que le garçon lui rendit de manière arrogante. Bien que trouvant cela agaçant, elle ne laissa rien paraître.
'' Salut ? '' Finit-elle par demander en voyant qu'il ne faisait rien pour engager la conversation.
'' T'es à ma place. '' Lui répondit le garçon blond, ce qui manquant de la faire grogner. Non. Elle n'allait pas du tout l'aimer.
'' C'est quoi ton nom ? '' Demanda Heres de manière innocente, ce qui surprit malgré tout le garçon qui ricana avant de lui répondre d'un '' Drago Malefoy '' hautin.
Se redressant, le jeune fille fit mine de chercher quelque chose avant de se tourner vers le dit Drago Malefoy qui fronça les sourcils d'incompréhension. Puis, dans un sourire innocent, elle lui répondit :
'' Désolée, je vois ton nom écris nul part. Tu vas devoir trouver un autre compartiment. ''
Elle ne prit même pas la peine de rajouter '' ou de voyager avec moi '', ne le souhaitant pas elle-même. Si elle restait trop longtemps avec lui, elle savait qu'elle allait le tuer. Ce genre de personne avait le don de la faire sortir de ses gonds.
La fusillant du regard, le blond ouvrit la bouche, prêt à répliquer quelque chose, mais se ravisa et referma la bouche avant de repartir, suivit par les deux autres toutou. Ricanant face à cela, la demoiselle tourna sa tête vers la fenêtre où elle découvrit avec surprise que le train était déjà partit. Son regard se voilà de tristesse avant qu'une autre voix masculine ne lui face tourner la tête. Cette fois-ci, elle tomba sur un garçon aux cheveux brun et aux yeux marron qui lui sourit avant de prendre la parole.
'' Cela te dérange si je me met avec toi ? ''
Lui indiquant que non, le garçon s'installa à son tour avant de s'asseoir en face d'elle pour lui tendre la main et de se présenter sous son sourcil arquait.
'' Je m'appelle Edward. Edward Amoon. ''
Souriant en lui serrant la main, elle se présenta à son tour, avant que le regard d'Eward ne se fixe sur elle. Ses sourcils se froncèrent alors que celui de la demoiselle se leva. Le remarquant, le jeune garçon s'excusa pour expliquer le pourquoi de sa fixation sur elle.
'' Désolé, c'est la première fois que je rencontre quelqu'un avec des yeux de différente couleur. C'est... ''
'' Bizarre. '' Déclara Heres en acquiesçant pour terminer sa phrase.
'' Spécial. '' Reprit aussitôt Edward, avant de rire de concert avec Heres.
Le reste du voyage ce passa tranquillement. Edward et Heres parlait de tout, d'eux, de leur famille sans trop s'étendre sur le sujet pour la demoiselle qui avait du mal à parler de son père décédé ce que comprenait Edward qui changea aussitôt de sujet, partant sur les animaux. Il lui présenta son chat Evy, un magnifique chat noir comme il sont décrit dans les comtes de sorcières Moldu ce qui fit rire la sang-mêlée qui lui présenta alors White. Contrairement à la jeune fille, lui était ce que l'on appelle un sang pur. Un sorcier né de deux parents eux-même sorcier. C'est là qu'elle lui posa une question qui venait juste de lui passer par la tête.
'' Tu connais un Drago Malefoy ? ''
Ouvrant grand les yeux, Edward ne comprenait pas pourquoi elle lui demandait cela, mais lui répondit tout de même.
'' Tout le monde connaît les Malefoy. Du moins, tout sang pur. Les Malefoy font partit des familles les plus riches et les plus puissantes du monde magique. Drago est le dernier. Pourquoi ? ''
'' Il cherchait un endroit où s'installer tout à l'heure. '' Répondit-elle tandis qu'Edward hochait la tête, l'air de dire : Je vois parfaitement ce que tu veux dire. '' Ce gars est arrogant et hautin. J'avais qu'une envie, lui faire goûter les parois du compartiment tant il m'énervait ! '' Termina-t-elle sous le rire d'Edward.
Lorsqu'enfin ils furent arrivés, Heres dût se séparer à contre cœur de White et de ses affaires pour suivre les premières années qui se postaient devant un Demi géant qui impressionna autant Heres qu'Edward. Celui leur expliqua qu'il allait prendre un chemin différents et se dirigèrent vers des barques. Restant ensembles, Edward et Heres se retrouvèrent dans la même barque que le demi géant prénommé Hagrid. Celui-ci s'avérait être très sympathique et plu tout de suite à Heres et Edward qui discutèrent avec l'homme. Du moins, jusqu'à ce que les deux jeunes gens ouvrent grand la bouche à gober les mouches en observant Poudlard qui s'élevait en haut d'une colline sous les étoiles de la nuit.
'' C'est... '' Commença Edward.
'' Trop génial '' Termina Heres avant que les deux amis ne s'offre un sourire sous le regard du demi géant qui sourit face à la scène.
Par le suite, les élèves durent attendre qu'un professeur viennent les chercher pour la répartition.
'' Je me demande où le Choixpeau va m'envoyer. ? '' Fit Edward plus pour lui-même.
'' Oh, moi je m'en fou. J'espère juste qu'on sera ensemble. '' Lui répondit Heres en lui souriant avant qu'une dame vienne à leur rencontre, l'air sévère et ses lunettes sur le nez. Heres entendit soudain une voie derrière murmurer un '' Professeur MacGonagall ''. N'y prétend pas vraiment attention, Heres et le reste des élèves la suivirent à travers le château. Autant dire Heres était comme un gosse de quatre ans dans un magasin de jouer. C'était d'ailleurs assez drôle à voir. Puis, ils arrivèrent dans une grande salle que la jeune fille reconnu comme celle où se trouvait le plafond magique. Levant les yeux, elle en eu la confirmation et sourit. Il traversèrent l'allée central sous le regard des autres élèves et des professeur qui étaient assit derrière la table des professeur. Se stoppant, les élèves écoutèrent de manière attentif l'instruction que le professeur McGonagall leur dictée avant de dérouler une liste et de commencer l'appelle, après avoir eu droit au chant du Choixpeau qu'Heres trouva plus ridicule qu'autre chose. L'appelle commença et Edward et Heres discutait gentiment jusqu'à ce que le nom du garçon ne ce fasse entendre. Lui glissant des encouragement, le jeune homme sourit à Heres avant de partir s'asseoir. Une fois le Choixpeau sur la tête, celui-ci s'exclama comme si il était dans un profond dilemme pour ensuite s'exclamer : '' SERDAIGLE ! ''.
Sous les applaudissement de la maison, le jeune homme partit s'asseoir à leur table et jeta un regard à la demoiselle qui lui sourit avec un clin d'œil.
'' Heres Green. '' Appela la dame et la jeune fille sentit l'angoisse grimper en flèche. Soufflant doucement, elle s'avança et manqua de sursauter lorsque le Choixpeau s'écria avant même d'être sur sa tête : '' SERPENTARD ! '' sous le regard surprit de beaucoup de monde. Se dirigeant vers sa table qui la félicitait, elle jeta un regard désolé à Edward qui leva les mains en haussant les épaules. Tant pis, ils ne seront pas ensemble. Tournant la tête vers la table des professeurs, elle accrocha le regard de l'un d'eux qui, habillé tout en noir, la fixait avec insistance. Ce n'est que lorsque quelqu'un vint s'asseoir à côté d'elle, qu'elle tourna la tête pour grimacer de mécontentement. Elle ne serait, serte, pas avec Edward, mais elle allait devoir supporter pendant sept année l'autre blond arrogant, Drago Malefoy. Génial.
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