Auteur : Rycola
Disclamer : Tous les personnages appartiennent à la géniallissime J. K. Rowling. Bin non, je ne suis pas un génie ! J'essayerai de respecter le plus possible l'œuvre original, parce que sinon ça serait plus de la fanfiction.
Remise en contexte : Ma fanfiction se passe dans les environs de Janvier 1997, alors que notre héros mondial Harry Potter et tous ses camarades vivent leur sixième année à Poudlard. Ginny sort avec Dean, donc elle ne sort pas encore avec Harry, Ron sort avec Lavande et donc pas avec Hermione qui, elle, ressent déjà quelque chose pour cet idiot de Weasley ! En parlant de Weasley, les jumeaux ont leur boutique de farces et attrapes. Harry a son manuel qui appartenait au Prince de Sang-Mêlé, mais ça n'est pas vraiment important ici. Il a commencé à suivre les leçons avec Dumbledore, et a pour mission de rapporter à celui-ci le souvenir de Slughorn, qu'il doit mettre dans sa poche. Draco quant à lui a pour sangsue Pansy Parkinson mais ne sort pas avec (de toute façon dans l'œuvre originale il ne sort pas avec), il a sa mission auprès de Voldy à accomplir. En bref rien n'a changé hormis une petite chose qui m'a bien arrangé : notre blond préféré est Préfet-en-Chef. C'est une petite entorse à la version J.K. Rowling, mais j'aurai eu du mal à faire autrement.
Chapitre 1 – Fait comme un rat…
- Fais ce que j'te dis ou tu vas passer un sal moment !
Comment Harry aurait-il put passer un plus mauvais moment que celui-ci ? Même une journée entière de retenue avec Snape était une pure partie de Quidditch à côté de cet instant ! Il faut dire que personne n'aimerait se retrouver piégé dans l'antre de Draco Malefoy, la baguette magique de ce dernier pressée tout contre sa gorge. Ce n'était pas quelqu'un de sensé en tout cas ! Mais comment donc le sorcier le plus célèbre de tout le monde magique, comment l'Elu, a-t-il bien put se retrouver dans une telle situation ?
C'était en pleine nuit, alors que le Gryffondor le plus populaire de Poudlard se rendait aux toilettes des garçons. Il n'avait pas osé utiliser ceux adjacents à son dortoir car l'un de ses très chers camarades avait gentiment vomi tout son dîner juste à l'entrée. Certes, un sort de nettoyage avait vite réglé l'affaire du vomi en question, mais l'odeur semblait s'être incrustée dans les murs et dans le carrelage pourtant redevenu d'un blanc immaculé. La porte avait été officiellement condamnée par les garçons qui devaient, comme le Survivant cette nuit-là, se lever et aller jusqu'aux toilettes collectifs.
Malheureusement pour les pauvres lions, les rondes de Rusard, des professeurs, et des préfets n'avaient pas été annulées juste parce que certains élèves n'avaient plus d'endroit agréable pour se soulager la nuit. Chacun faisait donc attention à ne croiser personne et à se faire discret, ce que fit le jeune Potter cette nuit-là.
Ce fut le cas pour l'aller en tout cas car, poussé par l'envie de retourner au chaud dans son lit, au creux de ses couettes, il trébucha sur quelque chose qui trainait sur le carrelage déjà bien désagréablement froid. Le brun ne tomba pas mais se rattrapa de justesse à la première chose qui se trouvait à sa portée. Il aurait très bien put s'accrocher à la rambarde d'un escalier, ou se plaquer contre un mur ! Mais non, il se trouva que la première chose sur laquelle son corps se projeta fut une de ces armures toutes grinçantes qui longeaient le mur du couloir.
Le tas de ferraille explosa au sol dans un fracas épouvantable et, comme si cela ne suffisait pas, le casque fit basculer l'armure d'à-côté, qui fit passer le mouvement de domino çà son voisin, et ainsi de suite jusqu'au bout du couloir, là où le mur formait un angle droit, vers la lumière éblouissante qui éclairait la catastrophe. Cette lueur étincelante prenait sa source à la pointe d'une baguette magique, mais pas n'importe laquelle. En effet, cette baguette appartenait au préfet en chef de Serpentard, le plus redouté des élèves de l'école de sorcellerie, le jeune Malefoy, digne fils de son père richissime mangemort.
Il avait entendu un tel vacarme dans les couloirs, alors qu'il partait se coucher après sa dernière ronde, qu'il avait oublié sa fatigue et avait couru vers l'origine du brouhaha qui aurait même réveillé un troll en plein sommeil. Et voilà qu'il se trouvait devant le balafré au milieu d'un champ de bataille entre les armures, aussi effrayé que lui était étonné.
Les deux ennemis de toujours se faisaient face, le brun en simple pyjama à rayures, et l'autre encore en tenue scolaire, la baguette pointée sur sa Némésis désarmée. La première chose que le blond eut envie de faire fut de rire, mais son visage resta neutre, puis un côté de sa bouche s'étira en un sourire narquois.
- Tiens tiens tiens, Potter ! Je vois que tu te fais toujours aussi discret, même en pleine nuit !
- Et moi je vois que tu mets toujours ton nez de fouine partout où tu peux !
- Mon nez de fouine vient de détecter un Cracmol qui arrive à toute allure vers le délinquant Potter ici présent qui n'est pas dans son lit à une heure aussi tardive.
- Mais je ne suis pas le seul, Malefoy !
- Seulement tu oublies un détail, Môsieur le Survivant, c'est que moi, mon titre de Préfet en Chef est officiel !
Comme pour appuyer ses dires, il prit un air fier, bomba le torse et brandit majestueusement son insigne vert collé à sa poitrine. Le Gryffondor était foutu ! Il se voyait déjà renvoyé et retourner chez les Dursley pour les sept mois suivants en attendant sa majorité.
- S'il y a bien une chose qui ne me manquera pas lorsque je serai renvoyé de Poudlard, ça sera bien toi Malefoy !
- Ce que tu peux être barbant comme gars ! Allez viens, suis-moi avant que l'autre Sang Impur n'arrive.
Harry ne comprenait plus rien mais, foutu pour foutu, il avait suivi Malefoy jusqu'à l'entrée de ses appartements de préfet en chef. Alors que la statue de Sombral pivotait pour laisser passer les deux adolescents, le rouge et or remercia pour la première fois de leur scolarité son ennemi juré.
- Potter, pauvre balafré, tu crois que j'ai fais ça pour que tu restes dans cette école à te la couler douce avec la Sang de Bourbe et le Traître à son Sang ? Tu te mets la baguette dans l'œil !
- Ne les appelle pas comme ça !
- Je crois que tu n'es pas en mesure de protester.
En effet, Draco était armé et près à se servir de sa baguette alors que son ennemi avait négligemment laissé la sienne sur sa table de chevet. Autant dire qu'il s'était fourré dans un sacré pétrin !
- Bonne nuit Malefoy !
Ce n'était aucunement une formule de politesse, juste une phrase qui marquait pour le brun la fin de la discussion, mais aussi de l'affrontement. Seulement son interlocuteur ne l'entendait pas de cette manière. Il ricana d'une façon dont lui seul connaissait le secret, une façon purement et simplement Malfoyenne.
- Je crois que tu n'as pas très bien compris le bigleux. Tu ne crois tout le même pas que j'ai perdu autant de mon précieux temps pour quedal ! J'aurai très bien pus te laisser aux mains de Rusard qui t'aurait sûrement… je ne sais pas moi… dénoncé au vieux citronné pour avoir saccagé la moitié d'un couloir. Je me demande combien de temps ça lui aurait prit de renvoyer son petit chouchou…
- Qu'est-ce que tu veux à la fin, Malefoy ?
Ledit Malefoy ne répondit pas mais fit un pas de côté pour qu'Harry accède à l'entrée de ses appartements, ce qu'il fit après quelques instants d'hésitation et un long soupir d'exaspération. Il n'avait pas vraiment le choix. C'était soit ça, soit essayer de s'enfuir mais il ne pariait pas cher sur ses chances de s'en sortir contre le Serpentard, surtout sans sa baguette et avec le concierge à ses trousses.
Il entra dans une pièce de la taille d'une salle de classe aux murs blancs simplement décorés de tentures aux couleurs de sa maison. Au fond, un lit à baldaquin trônait sur une petite estrade. Il était lui aussi paré de vert et argent. Devant les deux garçons se trouvaient un mini-bar, un canapé, ainsi qu'un jeu d'échec sorcier en bois. Tout ceci était éclairé par des bougies blanches qui flottaient au dessus de leur tête.
Draco dépassa Harry pour sortir une bouteille de FireWhisky du bar et deux verres.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Une Butterbeer.
L'hôte ricana.
- Petit joueur !
L'invité ne releva pas et resta devant la porte de sortie. Il se retourna et la fixa. Elle était fermée et il n'y avait ni serrure, ni clenche. Il comprit qu'il s'était bien fait avoir !
- Ne pense même pas à t'échapper, elle n'obéit qu'à ma voix. Assieds-toi, tu vas en avoir marre à force de rester debout comme ça.
Explication du titre : « Etre fait comme un rat » signifie que l'on est capturé, ou prit en flagrant délit.
Voilà pour le premier chapitre ! Qu'en pensez-vous ? Le second arrive bientôt, il est déjà tapé, manque plus qu'à vous le poster. En attendant, j'ai un souci technique.
Avis à mes chers lecteurs : Comme vous avez dût le remarquer, ma fanfiction n'a pas de titre encore bien définit. Je ne vais pas vous mentir, l'inspiration me manque. Je n'ai jamais été très douée pour trouver des titres. Donc voilà, Tout au long des cinq ou six premiers chapitres que je vais publier, je vous demanderais de m'écrire une petite Review pour me proposer des titres. Celui qui me tapera à l'œil sera le gagnant. Et pour vous motiver un petit peu, j'autorise le ou la gagnant(e) à m'imposer un sujet de fanfiction (sur le thème d'Harry Potter toujours) que je posterai sur bien sûr ! Alors, à vos claviers !
Mais surtout, n'oubliez pas de me dire ce que vous pensez de ce premier chapitre. Je compte sur vous, gros bisous.
Rycola !
