Salut mes petits cocos me revoilà avec une toute nouvelle fic! J'ai longtemps hésité avant de commencer à l'écrire parce que je sais déjà que je vais avoir beaucoup de mal à l'écrire... Comme d'habitude je sais pas trop dans quoi je m'embarque alors n'hésitez à me donner votre avis!
« Bonjour Yale! Il est 7h du matin et nous sommes 12 décembre! Tiens c'est marrant, ça fait 12/12/12! Ils auraient du choisir cette date là les Mayas pour la fin du monde, c'est bien plus classe! Si vous n'êtes pas encore sortis de chez vous, eh bien sachez qu'il a neigé, alors enfilez vos plus belles moufles et rendez-vous à 9h30 devant la bibliothèque pour la bataille de boules de neige géante! Et tout de suite on écoute... »
D'un geste plus ou moins précis j'écrasai le bouton d'arrêt de mon radio réveil. De la neige, il ne manquait plus que ça. La plupart des gens adoraient la neige mais pas moi. Tout devient plus compliqué, l'organisation normal de la société est sans dessus dessous, tout le monde devient fou et passe son temps à jeter des boules de neige. Puérile...
Moi rabat-joie? Peut-être un peu... Surtout à cet instant. Qu'est-ce que je faisais réveillée à cette une heure pareille alors que je n'avais pas cours le mercredi matin?
Santana...
La brune m'avait appelé la veille en pleure. J'avais d'abord été étonné de voir son numéro s'afficher. Je ne pensais pas avoir de ses nouvelles avant un bon moment étant donné la manière assez violente dont s'était terminé notre dernier échange.
C'est donc intriguée que j'avais décroché:
« J'espère que c'est pour t'excuser pour la gifle que tu appelles parce que de mon coté je n'ai vraiment aucun remord... »
Je m'attendais à une réplique cinglante de sa part mais pas à ce qui avait suivit.
« Quiiiiiiin! Brittany sort avec Saaaaaaaaaam » avait-elle lâché dans un sanglot.
Devant sa détresse, j'avais vite oublié ma fierté et avait tenté de la calmé.
J'avais vite compris qu'une conversation téléphonique ne suffirait pas à lui remonté le moral et lui avait proposé de venir me voir à Yale. Je ne pensais vraiment pas qu'elle sauterait dans le premier train, passerait la nuit à voyager pour arriver à une heure aussi indécente.
Je me levai malgré tout. Ma relation avec Santana avait toujours été ainsi, on pouvait se battre un jour et accourir à la rescousse le lendemain.
Je me dirigeai vers ma cafetière tout en vérifiant mes mails sur mon téléphone quand je heurtai violemment le coin de mon bureau.
La douleur fût si vive que je lâchai mon portable pour saisir mon pied endolorit en m'écroulant au sol.
Selon moi, les orteils sont attirés par les coins de meuble autant que le côté confituré d'une tartine par le sol.
Après quelques minutes à insulter copieusement mon bureau, la douleur s'était un peu calmé et je me sentis un peu minable d'avoir rejeté toute la faute sur un pauvre objet incapable de se défendre.
Après tout, je n'avais qu'a regarder où je m'étais les pieds plutôt que de geeker.
Il faut dire que vérifier mes mails était la première chose que je faisais en réveillant. Depuis mon entrée à l'université, j'avais tout fait pour rapidement m'intégrer mais le lycée et surtout mes amis du Gleeclub me manquaient plus que je n'aurais voulu l'admettre et surtout leurs admettre.
Ainsi, je communiquais beaucoup par écrit avec eux et étais toujours à l'affut du moindre signe de vie qu'ils m'accordaient.
En grognant, j' empoignai donc le responsable de ma douleur et constatai que j'avais un nouveau message de Rachel.
Un sentiment de culpabilité m'envahit. Elle m'écrivait toute les semaines avec la régularité et la rigueur qui lui était propre, me demandant à chaque fois quand viendrait le moment où je me déciderais à venir la voir.
Bien sûr, ce n'était pas l'envie qui manquait mais je savais que elle n'hésiterait pas à m'envoyer à la figure tous les mauvais choix que j'avais pu faire depuis mon entrée à Yale. Venant de Santana, je pouvais faire face mais avec Rachel, j'avais rarement su garder mon masque de marbre très longtemps.
Je décidai donc de reporter la lecture de son message à plus tard. Mon objectif de la journée étant de soutenir la latina, je n'avais vraiment pas besoin de me prendre la tête avec quoi que ce soit d'autre.
L'heure avançait et je doutais que Santana supporte un retard de ma part. C'est en boitant que je me préparais à la hâte. De toute façon, je ne trouvais aucune utilité à me pomponner en sachant pertinemment que la folie ambiante provoquée par la météo allait me valoir quelques boules de neige dans la tronche...
Malgré tous mes efforts, j'étais en retard. C'est donc d'un pas vif que je sortis de mon bâtiment et comme prévu, je dus esquiver les premiers assauts neigeux dès les premiers mètres que je parcourrai.
J'amorçai un gracieux pas de côté pour éviter un des nombreux projectiles qui volaient dans tous les sens. J'allai presque m'auto-congratuler de ma dextérité quand une plaque de verglas eu raison de moi. Je me retrouvai donc ventre, ou plutôt dos, à terre. Je me relevai en maudissant à peu près tout ce qui existait cette terre et repartis avec beaucoup moins de confiance en mon équilibre légendaire d'ex cheerios...
Quand j'arrivai à la gare, Santana me réservait déjà son si célèbre regard « personne ne fait attendre Santana Lopez dans le froid », ce à quoi je lui répondais par mon regard « on embête pas Quinn Fabray un jour de neige ». Cet échange de regards terminé, elle se jetait dans mes bras. Peu habitué à ce genre d'accolade, surtout venant d'elle, je réalisais à quelle point elle était en détresse.
Pour détendre l'atmosphère, je lançais:
« Attention où tu mets les mains Lopez!
-Comme si ton cul d'anorexique avait quelque chose de tentant... »
Son ton mordant me rassura un peu sur son état.
« Tu veux en parler tout de suite où on passe direct à mon plan pour te changer les idées?
-Définitivement le plan B... »
Le plan B consistait à l'emmener à la fête foraine... Rien de bien original mais je n'avais pas eu vraiment beaucoup de temps pour le préparer en même temps...
Étant donné qu'il était 9h du matin, je doutais fortement de l'ambiance de la fête foraine à cette heure.
J'eus alors une idée de génie. Ok, la neige n'était pas mon truc mais je savais que Santana ne pourrait pas dire non à une bataille digne de ce nom.
Je l'invitai donc à me suivre jusqu'à la bibliothèque.
Les organisateurs avait fait ça bien. De nombreux étudiants faisaient la queue afin de récupérer un bandeau à la couleur de leur équipe.
Effectivement les participants étaient répartis en deux groupes. Le but du jeu, mis à part se lancer de la neige dessus (puérile...), était de réussir à franchir les lignes ennemies sans se faire attraper le fanion accrocher à la taille afin de subtiliser le drapeau du camp adverse.
Lorsqu'elle s'aperçut de ce qui se tramait ici, Santana se métamorphosa en gamine de 8 ans. Comme beaucoup de monde, la neige l'avait fait régresser. Je soupirai d'appréhension en songeant à ce qui m'attendait mais après tout, c'était pour elle que nous étions là, pour lui changer les idées, donc autant faire mon possible pour qu'elle s'amuse.
Un des organisateurs nous donna une brassière de couleurs jaune ainsi qu'une bande de tissus du même coloris à accrocher à la taille. Je n'écoutai que d'une oreille les stratégies que mon amie m'était en place, étant beaucoup plus occuper à me chercher un endroit où me cacher discrètement lorsque la bataille aurait commencée.
Les premiers arrivés avaient déjà commencé à construire de véritables palissades. Santana m'emmena derrière l'une d'elle et se mis à confectionner minutieusement ses munitions, les empilant avec soin.
« Quinn! Arrête de faire cette tête et aide moi un peu! »
Je bougonnai mais m'exécutai.
Quand le coup d'envoi fût donner, un véritable chaos s'empara du champs de bataille.
Santana me regarda avec un air beaucoup trop sérieux et me dit:
« Il va falloir que tu me couvres! Je pars au front!
-Que je te couvre? Mais qu'est ce que ça veut dire? »
Mais elle était déjà partit en courant tête baissée vers le camp adverse, esquivant les projectiles qui fusaient de partout.
Elle se retourna et me hurla:
« Qu'est-ce que tu fous Fabray! Tire! »
Je me saisis d'une boule de neige que je lançais avec force et qui toucha la brune à la cuisse. Zut...
« Pas sur moi stupida! »
Elle était beaucoup occupé à m'insulter en espagnol pour avoir prit conscience de la fille en furie qui lui fonçait dessus et qui la plaqua au sol avant même que je n'ai pu la prévenir.
NON MAIS OH!
N'écoutant que mon courage, je sautai par dessus le mur de neige et courus jusqu'à mon amie. Son assaillante était déjà partit faire d'autres victimes. Je me penchai vers Santana qui avait prit un air faussement dramatique.
« J'suis touchée Q! Va falloir continuer sans moi... »
J'éclatai de rire et lui répondis sur le même ton:
« Non San! Tu as encore une belle et longue vie devant toi!
-C'est trop tard, je suis foutue...aaarg, arrrg, aaarg...(N/A: En mode Cotillard dans Batman Rises)
-Je te vengerai Santana! »
Si ça pouvait lui faire plaisir, je pouvais peut-être faire un effort. Je me levai et chargeai en direction du drapeau rouge en hurlant « VENGEANCE! ».
Plus que quelques mètres et mon équipe gagnait!
Puis soudain, le choc. Une boule de neige me frappa de plein fouet à l'oreille gauche.
Je m'écroulai, sonnée. Ma tête bourdonnait. Je sentis qu'on me tirait sur plusieurs mètres.
« Quinn! Ça va? »
J'ouvrai les yeux et la suppliai:
« Allons-nous en s'il te plait, je déteste la neige... »
Nous étions donc rentrées chez moi, changées et réchauffées avec un chocolat chaud salvateur.
Nous parlâmes de beaucoup de choses mais pas de Britanny. Je savais que quand Santana serait prête, elle me ferait savoir.
Cela faisait une éternité que nous ne nous étions pas retrouvées ainsi, avec rien d'autre à faire que de papoter de tout et de rien.
En milieu d'après-midi, bien que pas très motivée à l'idée de retourner dans le froid extérieur, je lui proposai de nous rendre à la fête foraine de Noël.
Une fois sur place, la brune me supplia de venir avec elle chez la voyante. Je savais que mon amie croyait dur comme fer à toutes ces conneries et refusais en premier lieu.
« S'il te plait! Peut-être qu'elle pourra me dire comment récupérer Brit... »
Face à cet argument, je n'eus pas d'autre choix que d'accepter.
L'odeur d'encens bon marché me donna instantanément mal au crâne. Je me reteint de rire en me rendant compte que nous étions entourées d'animaux empaillés. Chouettes, renards, tête de cerf... je laissai malgré moi échapper un gloussement en m'apercevant que la collection disposait aussi d'un caniche.
« Arrête Q! Tu vas nous attirer le mauvais œil »
Santana écarta un rideau et nous entrâmes dans une pièce éclairée de bougies. Ces charlatans savaient y faire niveau mise en scène. Je commençai à me sentir mal à l'aise.
« Il y a quelqu'un? Appela la latina
-Moins fort mademoiselle! Vous allez faire fuir les esprits! »répondit une voix d'outre tombe.
Santana se répandit en excuses tandis que je levai les yeux au ciel.
Elle me fit un signe de tête, m'invitant à la suivre.
« Une seule à la fois! Intervint la voix
-Parfait! Je t'attends dehors! Dis-je en me dirigeant vers la sortie.
-Non Q! Reste dans le coin, je ne suis pas très rassurée... »
Je croisai les bras et acquiesçai en soupirant, lui indiquant que je ne bougerai pas de là.
Rassurée, elle pénétra dans la pièce sombre.
Pendant quelques minutes, je n'entendis que des voix étouffées, j'essayai d'écouter ce que cette vieille folle pouvait bien lui raconter mais je n'arrivai pas à comprendre la moindre de leurs paroles.
Je me rapprochai du rideau en tendant l'oreille quand Santana déboula, en larme.
« Partons Quinn! C'était une erreur de venir ici » lâcha-t-elle en se dirigeant avec hâte vers la sortie
Je la regardai partir, perplexe. Une colère sourde m'envahit et je ne pu m'empêcher d'entrer dans la pièce aux bougies pour dire à cette arnaqueuse ce que je pensais des gens comme elle.
Une vieille femme, habillée de grands châles, fumait un gigantesque cigare. Elle ne sembla pas le moins du monde concernée par ma présence.
« VOUS! Est-ce que je peux savoir ce que vous avez dit à mon amie pour la mettre dans cet état? » lançai-je d'un ton sec.
Elle leva son regard vers moi et répondit d'un ton calme:
« La vérité peut parfois faire mal jeune fille.
-La vérité? Mais qu'est-ce que vous pouvez bien savoir de la vie de Santana! Comment est-ce que vous pouvez vous permettre de prodiguer des conseils sans vous soucier de la fragilité des personnes qui viennent vous voir! »
Elle me regardait à présent avec intérêt et me faisait un peu peur.
« Je sens une grande peur en toi Quinn. Tu as un passé difficile et tu n'oses plus ouvrir ton cœur...
-Haha! Bien joué le coup du « je connais ton prénom ». Je me doute bien que Santana a du vous parler de moi! » la coupai-je
Elle poursuivit en élevant la voix:
« Tu as fait beaucoup de mauvais choix, préférant écouter ta peur plutôt que ton cœur. Tu cours à ta perte en continuant sur ce chemin.
-Espèce de vieille cinglée! Lancez-moi un sort pendant que vous y êtes! »
Sa bouche se tordit en un sourire édenté qui se voulait mystérieux.
« C'est bien ce que je compte faire Quinn Lucy Fabray! La journée d'aujourd'hui comme toutes les autres de ta vie aurait pu être celle où tu décidas de tout changer et de vivre ton destin. Mais pourtant, encore une fois, tu n'as rien fait! Tu dois réessayer! HAGADOUDOUDOU...
-C'est vraiment n'importe quoi, me dis-je en me pinçant l'arrête du nez
-POUSSLABANANÉMOULCAFÉ!
-Bon je vais vous laisser! Surtout n'oubliez pas de bien prendre vos médicaments ce soir! Dis-je en sortant
-On se reverra bien plus tôt que tu ne le penses! » Cria-t-elle pour que je puisses l'entendre du bout du couloir
« compte la dessus! » lui répondis-je criant moi aussi
A l'extérieur, je tombai nez à nez avec Santana, les yeux rougis par les larmes.
« Bar, alcool, tout de suite! Réussit-elle à articuler
-Mais San, il est 16h30...
-M'en fout »
Elle tourna les talons et je me résignai à la suivre.
Elle s'engouffra dans le premier bar que nous croisâmes et commanda une bouteille de vodka avec deux verre avant d'aller s'assoir à une table dans le fond de la salle.
Affalée sur la banquette, elle nous servit un premier verre, elle vida le sien cul sec.
« Je ne pense pas que je vais te suivre sur ce coup là, je vais m'abstenir et te ramener quand tu seras assez saoule pour te laisser faire.
-N'y compte même pas! Si tu veux que je te parles, il va falloir que tu m'accompagnes Fabray! »
Alors c'était donc ça la solution qu'elle avait trouvée pour se confier? Soit!
« Qu'il en soit ainsi... » Capitulai-je en vidant mon shot d'un trait.
Après quelques verres bus dans le silence le plus complet, Je tentai de lancer la conversation:
« Quelle vieille folle ta voyante! Si tu avais vu le numéro qu'elle m'a fait après que tu sois sortie!
-Dans quel genre?
-Le genre je te lance un sort et tout! Alors tu vas me dire ce qu'elle t'a dit? »
Santana s'enfonça un peu plus dans son siège, s'enfila un nouveau verre, me regarda avec insistance jusqu'à ce que je fasse de même et répondit:
« Elle m'a dit la vérité... Que c'était ma faute si j'avais perdu Brit et qu'il ne tenait qu'à moi de la récupérer...
-Ça m'embête vraiment de le dire mais elle n'a pas tout à fait tord...
-Je sais, je regrette de l'avoir quitter. Mais c'est trop tard maintenant, elle ne voudra jamais quitter Sam...Britanny ne quitte pas les gens. Le problème c'était déjà posé avec Artie... se lamenta-t-elle
-Alors tu vas rester comme ça sans rien faire! A regarder ta vie sentimentale partir en cacahuète! Tentai-je de la faire réagir
-Oh tu peux parler mademoiselle « je sors avec tout ce qui bouge pour éviter de me poser de vrais questions »!
Je ne voyais pas du tout où elle voulait en venir mais je sentais qu'il n'était pas dans mon intérêt de poursuivre cette conversation. Je n'avais vraiment aucune envie de parler de ma vie amoureuse avec Santana.
Je noyai donc le poisson:
« Brit ne restera pas avec Sam, elle est amoureuse de toi. Quand elle en aurait finit avec lui, ce sera à toi de jouer! La rassurai-je
-Et crois-moi, ce jour là, je ne laisserai pas passer ma chance me dit-elle avec un pâle sourire
Je remplis une nouvelle fois nos verres, levai le mien en l'air et proposai
« A l'amour?
-A l'amour... »
Nous ne parlâmes plus de Britanny mais Santana insista pour finir la bouteille.
Vers 21h nous rentrâmes chez moi, complétement pétées et il ne nous fallut pas longtemps avant de sombrer toutes deux dans un sommeil sans rêves que seul l'alcool est capable de fournir
…...
Je crus que ma tête allait explosé quand mon radio réveil se mit en marche le lendemain matin.
« Bonjour Yale! Il est 7h du matin et nous sommes 12 décembre! Tiens c'est marrant, ça fait 12/12/12! Ils auraient du choisir cette date là les Mayas pour la fin du monde, c'est bien plus classe! Si vous n'êtes pas encore sortis de chez vous, eh bien sachez qu'il a neigé... »
Voilà pour le premier chapitre! Alors qu'est-ce que vous en pensez mes coquinous? Je continue?
