Série : Weiss kreuz
Pairing : Crawford x Schuldig
Disclamer : Les personnages de cette histoire appartiennent à Koyasu Takehito, Miki Shinichirou, Seki Tomokazu et Yuuki Hiro. Je les ai empruntés pour écrire cette courte fiction. Je ne fais aucun bénéfice dessus.
Cruelle Destinée
Chapitre 1 - Le bonheur parfait.
La chambre était éclairée d'une douce lumière tamisée bleutée provenant d'une petite lampe de chevet posée sur une table de nuit. Allongé sur le lit se trouvant juste à côté, on pouvait apercevoir la silhouette de deux hommes tendrement enlacés, leurs regards plongés l'un dans l'autre. Le calme de la pièce était troublé par leur respiration plutôt rapide. Crawford était allongé sur le corps de son amant Schuldig. Les deux hommes se regardaient, en tentant de reprendre leur souffle. Leurs yeux brillaient d'une passion hors du commun tandis qu'un magnifique sourire illuminait leurs visages. Ils avaient l'air plus qu'heureux, ils semblaient comblés. Ce n'était pas uniquement grâce à ce qu'ils venaient de faire. C'était simplement parce qu'ils étaient ensemble.
Cela faisait trois ans qu'ils s'étaient mis en couple, qu'ils étaient amants, qu'ils s'aimaient. Aucun des deux ne se lassait de cette relation. Au contraire, leur amour ne cessait de grandir. Ils ne pouvaient plus se passer l'un de l'autre.
Brad s'écarta de son amant et s'allongea à ses côtés. L'allemand se tourna vers lui puis posa sa tête sur son torse musclé. Le brun lui caressa délicatement les cheveux.
— Brad !
— Quoi, mon cœur ?
— Je t'aime !
— Moi aussi, Schu… Je t'aime.
Le rouquin attrapa les couvertures et les remonta sur leurs deux corps enlacés. Il se blottit ensuite un peu plus contre Crawford en soupirant.
— Schuldig…
— Oui, Brad, qu'est-ce qu'il y a ?
— Tu veux déjà dormir ?
— Pourquoi ? Pas toi ? Ce que nous avons fait, ne t'as pas suffit ? Tu en veux encore ?
— Devine…
— Je n'ai pas besoin de le deviner, je le lis dans tes pensées.
Les deux hommes s'embrassèrent passionnément. Puis Crawford s'écarta juste un instant, fixant son amant de son regard moka. Il venait de prendre une fausse expression de mécontentement.
— Je t'ai déjà dit de ne pas lire mes pensées… Il va falloir que je te punisse pour ça.
L'allemand ricana avant de reprendre possession des lèvres de son amant pour le faire taire. Ils se donnèrent une nouvelle fois l'un à l'autre, rendant leurs ébats plus sensuels, plus enivrant alors que la nuit s'écoulait.
Le lendemain, Brad se réveilla le premier comme d'habitude. Il était du genre matinal. Il s'étira doucement et observa son amant qui dormait encore, admirant sa beauté et cette impression de fragilité qui émanait de lui. L'oracle soupira, attendri. Il déposa un tendre baiser sur ses lèvres puis quitta la chaleur des couvertures. Il les rabattit sur Schuldig avant de se diriger vers la salle de bain. Là, il prit une bonne douche avant de s'habiller et d'aller déjeuner. Dans la cuisine se trouvait déjà Nagi. Le jeune garçon l'observa.
— Bien dormi Nagi ?
— Oui et toi ?
— Comme d'habitude lorsque je dors avec Schu.
Un sourire étira les lèvres du télékinésiste. Il avait parfaitement compris le sous-entendu de son leader. Il était ravi de les voir ensemble. Cela avait d'autant plus resserré les liens de son groupe. Ils étaient bien plus proches encore maintenant.
— Ne me dis pas que cela te dérange ? » S'écria à ce moment une voix nasillarde derrière le brun.
— Schuldig… Déjà levé mon cœur ?
— Réponds-moi ! » Insista le rouquin faussement fâché.
Brad s'approcha de lui et l'enlaça doucement. Il savait très bien comment calmer son compagnon et surtout comment le faire taire.
— Tu sais très bien que cela ne me dérange pas. Je ne peux pas me passer de ton corps plus qu'appétissant… » Déclara-t-il en lui mordillant le cou.
— Allons Brad ! Pas devant un enfant ! » Protesta Schuldig en se laissant néanmoins faire.
— Je peux vous laisser seuls si vous le voulez. » Proposa Nagi affichant toujours le même sourire.
L'américain s'écarta alors de son amant et observa son jeune compagnon. Il était content de le voir enfin sourire, lui qui l'avait perdu il y a bien longtemps. Mais son leader avait quand même réussi à lui redonner une certaine joie de vivre. Nagi était encore jeune, il ne devait pas se refermer ainsi sur lui-même.
— Ce ne sera pas nécessaire Nagi. De toute façon, je n'ai pas trop le temps ce matin pour ça. J'ai un rendez-vous important pour un contrat.
— Ce qui veut dire que tu pars en mission ce soir ?
— Non. Pas ce soir. C'est apparemment une grosse affaire qu'on nous propose donc je pense que l'équipe sera nécessaire. Il faudra très certainement étudier le dossier.
— Hmm ! Alors on fera comme d'habitude !
— C'est-à-dire ?
— Et bien, tu t'occupes d'étudier le dossier et tu nous donnes ensuite tes instructions !
— Ben voyons…
L'allemand ricana devant l'expression exaspérée de son Oracle. Crawford ne fit aucun commentaire. Il termina sa tasse de café puis quitta sa maison pour se rendre à son rendez-vous.
Brad revint en fin de matinée avec un épais dossier sous le bras. Schuldig était assis dans le salon et lisait un magazine quand il le vit entrer. Le brun lâcha le dossier sur la table basse. L'allemand lâcha un « waouh » impressionné.
— Tu vas devoir lire tout ça ?
— Je te rassure, les trois quarts, sont des clichés photos.
— Ca me rassure… Enfin, tu vas mettre du temps pour t'occuper de tout ça…
— C'est pour cela que je vais commencer dès cet après-midi.
— Pourquoi ? Quand cela doit être réglé ?
— Pour dans un mois. C'est raisonnable.
— Oui, ça va. Ca nous laisse un peu de temps pour tout préparer !
— Tu as l'intention de me donner un coup de main ?
— Oui. Mais à ma manière…
Tout doucement, Schuldig glissa ses mains sur le torse de son aîné. Il approcha son visage du sien et l'embrassa doucement. Il sépara leurs lèvres au bout de quelques longs instants avant de le fixer de son regard vert perçant, son sourire étrange étirant ses lèvres.
— Hm… Je sens que je vais aimer ta manière de me donner un coup de main… » Avoua l'oracle en enlaçant l'homme de sa vie.
Il l'attira plus contre lui et le poussa doucement pour l'allonger sur le canapé tout en reprenant ses lèvres alors que ses mains se glissaient sous le haut de l'allemand.
L'après-midi arriva rapidement. Crawford était assis à son bureau, feuilletant les divers documents qu'on lui avait remis, pour remplir la mission qui lui avait été confié. Il avait décidé pour s'y retrouver plus facilement de les trier. Il mit donc tous les cliché d'un côté et le reste des papiers à sa droite. Il saisit ensuite les photos et les regarda une à une. Elles montraient plusieurs prises de vue d'une importante usine pharmaceutique. Brad posa devant lui toutes les images concernant les lieux pour se concentrer ensuite sur la cible à éliminer. La personne en question était le directeur de cette entreprise. Il travaillait pour Rosenkreuz. C'était la raison pour laquelle Crawford avait décidé d'accepter la mission. Il voulait détruire tout ce qui était en rapport avec Este.
En début de soirée, une personne frappa à la porte. Le brun leva le nez de ses papiers en se demandant qui pouvait bien venir le déranger alors qu'il expressément demandé à ne pas être interrompus dans son travail.
— Entrez !
L'allemand pénétra dans le bureau de son amant tout sourire, s'avançant vers lui. Crawford ne put cacher son étonnement en le voyant.
— Schuldig ? Depuis quand frappes-tu avant d'entrer ?
— Depuis que j'ai décidé de te laisser travailler sérieusement.
— C'est gentil de ta part. Que veux-tu ? » Demanda Crawford en remontant ses lunettes.
— Et bien… J'ai jugé que tu avais besoin de te détendre un peu…
— Comme c'est gentil. De toute façon, j'allais m'arrêter pour aujourd'hui. Je suis donc maintenant tout à toi.
Crawford quitta son fauteuil puis se dirigea vers son canapé et s'assis dessus en enlevant ses lunettes. Il laissa échapper un léger soupir de soulagement tandis qu'il se massait les yeux, histoire de se détendre un peu. Le brun fut rejoint par Schuldig qui le fixa en souriant toujours.
— Que dirais-tu d'un petit massage ?
— Pourquoi pas ! » Accepta l'américain en souriant.
— Alors enlève ta chemise et allonge toi !
Brad s'exécuta. Il s'allongea sur le ventre et laissa son amant lui masser doucement les épaules et le dos. Il appréciait l'attention que lui portait son compagnon. Il aimait tellement être avec lui. Depuis qu'ils étaient devenus amants, Crawford ne pouvait pas imaginer être séparé de lui plus d'une journée. Cela lui était insupportable. Il avait besoin de la présence de son partenaire, besoin de le sentir à ses côtés, de l'avoir dans ses bras, de l'embrasser. Vivre sans son Schuldig lui était inimaginable. Il en était éperdument amoureux. Il n'avait jamais ressenti pareil sentiment pour quelqu'un. Il vivait le bonheur parfait, celui qu'il avait toujours espéré. L'allemand était devenu comme une drogue pour lui. Il mourrait s'il venait à le perdre de quelque manière que ce soit. C'était pour l'oracle une certitude.
Cependant, il ne pensait pas à ça. Il connaissait le futur. Il avait vu le sien avec l'allemand. Ils allaient faire leur vie ensemble, rien ne les séparerait jamais.
A suivre…
