Coucou tout le monde! Me voici à nouveau avec une histoire Parrish/Lorne. Elle vient d'un prompt mais comme elle comporte 3 chapitres, j'ai voulu la poster à part.
Fandom : Stargate Atlantis.
Pairing : Lorne/Parrish
Genre: Fluff, Romance, Humour, Drama, Lemon... un beau pot pourri.
Disclaimer : La franchise « Stargate Atlantis » ne m'appartient pas ni aucun de ces beaux hommes… Je ne touche pas d'argent pour mes écrits.
Remerciements : Merci à dexash de me soutenir, de me corriger, de me porter. Merci d'être là, simplement. Merci à mes lecteurs pour vos gentilles reviews qui donnent envie d'écrire.
Notes : Le prompt était à la base « Après une mission, l'équipe de Lorne se change/se douche. Lorne aperçoit un tatouage sur l'épaule de Parrish. Il commence à s'interroger sur celui-ci »
*Tatoue-moi*
Lorne revenait de mission avec son équipe. Ils avaient passé la porte en quatrième vitesse, un groupe de Wraith aux fesses. Cadman et Parrish étaient tombés dans un marais, et Lorne et Coughlin avaient eu toutes les peines du monde à les en sortir.
Une fois passé la porte, Lorne jeta un regard à son équipe. Ils étaient tous en un seul morceau et Beckett, qui vint à leur rencontre, jugea qu'il ne fallait pas les emmener à l'infirmerie tout de suite.
-"Je propose que nous allions prendre une douche et nous changer. Rendez-vous en salle de débriefing dans une demi-heure" annonça Lorne. Les membres de son équipe acquiescèrent avant de se diriger vers l'étage des résidences.
-"Un instant Major. Il semblerait que nous ayons un problème de plomberie, l'eau a du être coupée à l'étage résidentiel" dit Woolsey en rejoignant l'équipe de Lorne.
-"Bien, nous utiliserons les parties communes" se résigna le Major. Il était habitué aux douches communes avec ses coéquipiers mais il préférait ses quartiers pour paresser sous l'eau chaude.
Cadman se rendit dans la partie commune aux femmes tandis que le reste de l'équipe se déshabilla dans le vestiaire des hommes. Les douches étant assez larges, chacun prit un coin et se décrassa, de petits soupirs de contentement se faisant entendre lorsque l'eau chaude parcourut leur peau. Le Major ferma les yeux dès qu'il fut sous le jet, la vapeur ne lui permettant de toute façon pas de distinguer quoi que ce soit.
Lorne, comme à son habitude, passa du temps sous la douche. Lorsqu'il sentit sa peau devenir complètement flasque, il décida qu'il était temps pour lui de sortir.
En remettant son t-shirt, Lorne remarqua subrepticemment de l'encre sur l'épaule de Parrish qui se tourna pour prendre son pantalon resté sur le banc. Intrigué, le Major regarda à nouveau son collègue avant de décréter qu'il n'avait pas la berlue. C'était bien un tatouage qui ornait l'épaule de son botaniste. Il essaya d'en voir plus mais Parrish remit son t-shirt. Il avait pu distinguer une aile mais ne savait pas ce que cachait le reste du tatouage. Le botaniste sortit des vestiaires, probablement pour se rendre dans ses quartiers ou son laboratoire.
Lorne n'arrivait pas à détacher ses pensées de ce qu'il avait vu. Lui-même avait voulu se faire tatouer, plusieurs fois, mais à chaque fois le courage lui avait manqué. Il n'avait pas particulièrement d'affinités avec les aiguilles. Parrish, sous ses airs sensibles et naïfs, avait réussi à surmonter une peur que Lorne n'arrivait pas à maîtriser.
Il se demanda ce que le tatouage de Parrish représentait. Il n'en avait vu qu'une seule partie, une aile. Un ange, peut-être? Plus probablement un oiseau. Il s'était attendu à voir une plante.
Lors du déjeuner, ainsi que durant la réunion, il n'arrivait pas à détacher son regard du botaniste et ses pensées spéculaient sur le fameux tatouage. Il voulait en avoir le coeur net, par simple curiosité. Le soir venu, il se rendit dans la pépinière de Parrish. Il était certain de l'y trouver, le botaniste lui ayant dit qu'il rempotait une espèce nocturne.
Il entra et trouva le botaniste à genoux dans la terre, en train de creuser un trou plus grand pour y planter l'espèce nocturne.
-"Bonsoir, Doc" lança Lorne détendu, en vêtements civils. Parrish se redressa et voyant son hôte, le salua.
-"Bonsoir, Major. Vous avez besoin de quelque chose?" demanda le scientifique en fronçant les sourcils.
-"Oh non non. Je passais juste vous faire une visite de courtoisie"
Parrish haussa un sourcil perplexe mais ne dit rien, ne croyant pas un mot de l'excuse de Lorne. En général, le Major ne venait dans sa pépinière que lorsqu'il avait besoin de lui ou qu'il avait passé une mauvaise journée. Le botaniste continua à rempoter ses spécimens et un silence confortable les entoura.
-"En fait Doc... je voulais vous demander un truc" lança Lorne après quelques minutes et Parrish ne put s'empêcher de sourire, pensant qu'il avait eu raison.
-"Je vous écoute, Major"
Il arrêta sa besogne et regarda Lorne qui triturait ses mains, apparemment nerveux. Il ne savait pas s'il avait le droit de demander à Parrish ce que son tatouage signifiait. Peut-être étais-ce trop personnel pour qu'il lui en parle. Mais la curiosité était la plus forte.
-"Voilà... Dans les vestiaires..." commença-t-il, tandis que Parrish se levait, frottant ses cuisses pour en faire tomber la terre. Il s'approcha de Lorne, attentif. "... j'ai remarqué quelque chose, sur votre épaule".
Le visage de Parrish se fendit d'un doux sourire. Il manoeuvra pour se retrouver dos à Lorne.
-"Ah, vous parlez de ça" dit-il en tirant son t-shirt jusqu'à son omoplate, dévoilant le tatouage en entier. Lorne put enfin l'admirer. Il s'agissait d'un oiseau, dont les ailes étaient étendues vers le haut, comme s'il allait prendre son envol. Le tatouage était simple, l'encre noire contrastant avec la peau pâle de Parrish. Les plumes de l'oiseau étaient travaillées et une longue queue terminée par trois plumes s'enroulait autour de l'omoplate du botaniste.
Mu par l'irrépressible envie de toucher du bout des doigts le tatouage, Lorne n'eut pas le temps de stopper son élan. Il passa précautionneusement la main sur la peau de Parrish, comme si le tatouage avait été fait la veille. Il traça l'oiseau du bout des doigts, sentant le botaniste frissonner sous sa caresse.
-"C'est magnifique... qu'est-ce que c'est?" murmura-t-il, son souffle se répercutant sur la peau laiteuse.
Parrish relâcha son t-shirt qui reprit sa place et se tourna vers Lorne.
-"Un phénix."
Lorne se souvint brièvement de ses cours d'histoire au lycée. Le phénix était un symbole de renaissance dans la plupart des cultures.
Voyant le regard interrogateur du Major, Parrish lui expliqua l'origine de ce choix.
-"J'ai survécu à un cancer. Une leucémie pour être exact." commença le botaniste et Lorne sentit sa tête tourner lorsqu'il entendit l'information et la façon détachée dont Parrish en parlait, comme s'il avait s'agit d'un évènement banal de sa vie.
-"Je l'ai contractée quand j'avais dix ans. J'ai fait deux ans de chimio avant d'être en rémission. Puis j'ai fait une rechute à quinze ans. J'ai recommencé la chimio jusqu'à mes seize ans. Pendant trois ans, j'ai craint que le cancer ne revienne. Mais ça fait un bon moment que je suis hors de danger" sourit-il en finissant son récit sur cette unique note positive. Lorne déglutit avec peine. La courte histoire de Parrish venait de lui glacer le sang. Il essaya de contenir son émotion.
-"Mais vous êtes hors de danger maintenant... n'est-ce pas?" demanda-t-il d'une petite voix étranglée, comme s'il avait peur que le simple fait d'en parler pourrait rendre Parrish à nouveau malade. Il ne s'était jamais fait la réflexion qu'un jour, peut être, il pourrait perdre le jeune botaniste. Ce dernier acquiesça, lançant à Lorne un sourire rassurant.
-"J'ai voulu marquer cet évènement dans ma chair, marquer ma victoire. Quoi de mieux qu'un phénix qui renait de ses cendres? J'avais dix-neuf ans quand j'ai fait faire celui-là"
Lorne procéda avec peine l'information, son cerveau encore voilé par la nouvelle de la maladie qui avait touché Parrish de plein fouet. Puis, il comprit.
-"Celui-là? Vous voulez dire que vous en avez d'autres?" demanda-t-il, commençant à imaginer les potentiels dessins qui pouvaient encore orner le corps de Parrish. Il espéra que ceux-ci étaient liés à un souvenir plus heureux. Avec un petit sourire espiègle et intéressé, il demanda:
-"J'peux les voir?"
Parrish eut un petit rire cristallin qui plut à Lorne, qui ne l'avait jamais vu aussi détendu, ce qui était paradoxal étant donné la révélation qu'il venait de lui faire.
-"J'ai bien peur que ce soit impossible, Major" dit le botaniste avant de s'écarter, prenant une caisse de graines et d'outils sous les bras avant de se diriger vers la porte de la pépinière.
-"Pourquoi?" demanda Lorne, un peu déçu et confus. Le botaniste avait titillé sa curiosité et maintenant, il désirait savoir. Parrish se retourna, lui lançant un sourire qu'il n'avait jamais vu sur le visage du scientifique.
-"Parce qu'il faudrait que nous soyons beaucoup plus que de simples amis pour que je vous les montre..." insinua Parrish, un petit sourire espiègle s'étirant sur ses lèvres.
Ce fut lorsqu'il quitta la pièce que Lorne comprit ce à quoi il venait de faire allusion et le rouge lui monta aux joues. Désormais, il souhaitait plus que tout découvrir les secrets cachés de David Parrish.
