Bonjour! Je suis Magda-kun et voilà ma première fic, j'espère que vous allez aimer. Je ne vous raconte pas comment j'ai hésité pour mettre ce prologue. Mais maintenant je suis là et vous présente mon bébé: Jusqu'à l'au-delà (pitié ne faites pas la blague à laquelle je pense, j'ai vraiment ramé pour trouver ce titre et c'est tout ce qui m'est venu -_-").
Bref en rating je mets T parce que cette histoire est vraiment dépressive et qu'il y a quelques meutres.
C'est une histoire yaoi, Kanda/?. Il n'y aura rien entre Lavi et Kanda, je préfère le préciser puisqu'ils sont amis et les deux héros de ma fic. Mais il y aura des soupçons d'autres couples comme du Cross/Allen.
Disclamer: Dommage mais D. Gray-Man n'est pas à moi et c'est mieux pour tout le monde.
Je sais que ce prologue est court mais je ne peux pas faire mieux, j'ai vraiment du mal à dépasser les 3000 mots. Enfin, trêve de bavardages et à l'histoire!
Prologue : Lumière et ténèbres.
Je me demande quand pourrais-je croire en ceux que j'aime… Le bonheur passe, ma vie s'efface de leur mémoire et moi je cherche une confiance à qui m'accrocher. Si tu savais comment je t'aimais. J'aurais tant fais pour toi… Toutefois, aujourd'hui, tels les autres tu m'oublies, bientôt je n'existerai plus, peut être est-ce déjà le cas ?
Je cherche une échappatoire à mon destin, une échappatoire pour annihiler mes démons et pour te revoir.
Ridicule ! Ce n'est plus possible, la vie n'a fait que nous séparer et maintenant elle me quitte. Elle s'en va, moi qui l'ai tant haïe je ne fais que courir après elle pour la rattraper, l'empêcher de me laisser seul. Parce que la mort me fait peur. Qui y a t-il après elle ? Rien ou simplement tout : une commémoration de ses regrets, ses fautes et ses réussites ?
Je tremble… Le temps où tous ceux qui m'étaient chers tournaient autour de moi est loin.
Je pleure… tout cela ne reviendra jamais et moi qui croyais que cela m'était acquis.
Je sais que tu n'étais pas bien différent des gens qui te répugnaient. En fait, tu n'aimais personnes et tu voulais rester seul. Pourtant j'ai tout fais pour briser ta carapace afin de t'atteindre toi l'inaccessible. Que de présomption ! Nous étions trop différent pour nous aimer et à chaque rencontre il y avait des étincelles et contre toutes attentes cette attitude nous rapprocha de plus en plus jusqu'à la passion. C'était une époque heureuse et je me sentais si bien avec toi, dans l'amour, sans appréhension sur notre avenir. Je pensais que l'on pourrait être ensemble toute notre vie et mourir tranquille en sachant que l'on en avait profité. Mais nous voilà séparés et toi tu as perdu mon souvenir. Qu'est-ce ma vie si plus personne n'est là pour savoir si mon existence a réellement touché un cœur ? Le tien ? Si après, je laisserais une quelconque nostalgie à l'entente de mon nom pour une personne que j'ai connue et à qui j'ai compté. Je ne veux pas qu'on m'oublie et je voudrais que l'on me regrette un tant soit peu.
Surtout toi.
Le temps passe toujours, encore et encore, inlassablement : des heures des mois des années, a-t-on atteint les siècles ? Je ne sais pas, j'ai oublié la notion du temps. Je m'essouffle, bientôt je disparaîtrai, je le sens, une sorte d'intuition. Tu ne viendras pas, n'est-ce pas ? Ca fait longtemps que je ne ressens plus ta présence mais je ne t'en veux pas. Je t'aime trop pour cela et vivre mes derniers instants dans la rancune ne me plait pas. Je souris tranquillement, apaisé et mon monde éternellement noir s'éclaire. Il y avait du bon dans la mort car oui je savais que la vie m'avait abandonnée. Dans les romans fantastiques que durant mon vivant je dévorais, narraient parfois un fantôme ignorant de sa condition et qui errait parmi les vivants. Moi, je ne venais que de la remarquer ou plutôt de l'accepter mais je ne hantais pas mes proches. Les années m'englue infatigablement dans cet univers trop sombre, trop froid et trop vide.
Où es-tu ? Quelle vie mènes-tu ? Je voudrais te revoir et te prendre dans mes bras. Puis toi, tu me serrerais quelques instants avant de me donner ce surnom ridicule et me reprocher ma trop grande sensibilité avec un sourire indicible sur les lèvres que seul moi pouvais repérer pas même toi. C'était ces moments qui me manquaient le plus.
Solitude, un isolement devenu insupportable et je ne te souhaite cette sensation pour rien au monde. Mon amour pour toi me l'empêche. Ce sont mes dernières volontés on dirait. Je m'en vais et je sais que pour toi ça fait déjà une éternité que je suis partie mais je ne m'en souviens plus. Soudain je me rends compte avec horreur que je t'ai oublié : ton visage, ton odeur seul tes geste étaient présent je les ais gardés dans le fond de mon cœur comme un naufragé s'accroche à sa bouée. Je m'y suis agrippé sans remarquer pourtant que je m'éloignais de la côte pour ne jamais y revenir. En ce moment, la dure vérité me faisait particulièrement mal. Tant pis il me reste trop peu de temps pour m'appesantir. La fatigue me pèse, je crois que je vais dormir un peu. Quel ironie alors qu'avant je n'arrivais plus à fermer un œil, en cet instant je n'ai plus le mental pour lutter contre ce sommeil ! Celui-là même qui allait sceller mon destin tant haï. Fatalité qui avait osé me séparer de toi, m'avait tout pris dont ma vie. Il était abject et insupportable à toujours me détruire dans mon bonheur. Je criais vengeance contre une chose invisible et dont on pouvait douter de son existence. Je voulais tout récupérer : ce sourire que j'avais perdu, ma famille, toi, mes souvenirs et surtout ma liberté. Pouvoir enfin respirer, bouger parce que la vie me manque. Avec tout ça que ferai-je ? Le passé ne peut être changé et l'on ne peut revenir en arrière. Peut être que tout a changé et ceux pour qui je comptais étaient morts. Leur droit du repos éternel accordé, contrairement à moi.
Si le destin diffère entre les personnes, le temps lui n'oublie personne et il atteint tout le monde à la fin, du simple clochard au plus bon des empereurs. Alors si c'est le cas je me bats pour rien. Triste constatation…
J'ouvre un œil, puis deux et un silence assourdissant, pas une suite d'actions répétitives qui m'est inconnue, je fais comme d'habitude malgré cela il y a un changement. Une lumière devant moi, splendide et des larmes de joie coulent sur mes joues face à cette vision miraculeuse. Ainsi, j'ai donc droit, à la pitié de ce Dieu que je haï tant. Je m'approche de ce Soleil qui va m'embraser et irrémédiablement me tuer, je le sais pertinemment mais il m'attire. Je croyais avoir perdu la sensation de chaleur mais ce cadeau me prouve le contraire. Mon réconfort me rend cendre et peu à peu je disparais. Mais je n'ai plus peur, une sérénité m'enveloppe, je peux enfin oublier toute la douleur que m'infligeait le fait d'être ici, dans ce néant. Il ne restera plus rien de moi dans quelque secondes. J'ai tellement hâtes et pour accélérer le processus je m'enfonce plus profondément dans cette boule d'énergie.
Un courant d'air froid, malsain qui m'enlève à mon bonheur et me ramène au néant glacial. Une main gelée et invisible se pose sur mon épaule je sens que son propriétaire est en train de se réjouir et qu'il ne la lâchera en aucun cas. N'ayant pas la capacité de distinguer le visage de l'intrus, ni le courage et de toute façon j'ai trop peur de me retourner. Soit je n'apercevrai personne, chose quelque peu inquiétante, soit je découvrirai une sorte de monstre ou quelqu'un de terrifiant. Bref ses éventualités ne me ne m'intéressaient pas vraiment.
Soudain, mes réflexions prennent fin : la main s'évapore dans la pénombre.
Une voix…
Celle d'une femme, elle est magnifique et bouleverse mon âme et je me sens voler presque vivre. Mais c'est illusoire contrairement à la clarté devant moi. Bien moins désirante face à l'ancienne, néanmoins elle fera l'affaire. Je n'en peux plus de ce chemin obscure que j'arpente depuis une éternité sans m'arrêter. Je refuse de subir cette noirceur abyssal une minute de plus, je veux une lueur pour enfin voir droit devant moi quitte à me diriger vers les flammes de l'enfer et m'y brûler.
La mélodie est plus forte là-bas et il y a un homme grand ou petit je ne sais pas, j'ai oublié mon apparence et les normes de grandeur des personnes.
Par mes yeux fatigués par le sombre de cet endroit je n'arrive point à le considérer comme laid ou beau. Ses longs cheveux écarlates faisaient trop d'épis pour être considérés comme coiffés. Il portait des lunettes ainsi qu'un masque blanc cachant la moitié droite de son visage même si sa chevelure s'en chargeait déjà. Il fumait et cette odeur oubliée inonda mes narines comme si j'étais vivant. A ses côtés la femme qui chantait depuis que j'avais entraperçus la lumière. Elle flottait dans un halo indéfinissable sa tête entière était recouverte d'une sorte de cagoule noire ne laissant visible que sa bouche articulant les paroles d'une chanson dans une langue inconnue. Une sorte de papillon trônait sur son front, rouge sang, gigantesque. Sa robe noire comme l'habit de l'homme seul ce carmin transcendait avec le ébène de leurs vêtements, insupportable à mes yeux qui désiraient la couleur. Ses cheveux et l'insecte ailé en tissus, les deux seules choses qui m'empêchaient de fuir. Elle se tût et l'homme parla, je ne le comprenais pas. J'avais oublié comment comprendre le langage puis tout me revint pour savoir ce qu'il racontait : il suffisait de comparer ses mots et les miens, ceux dans ma tête m'aidant à penser. Il me parlait d'une voix grave et fière racontant comment il avait été compliqué de me trouver et je ne comprenais pas ce qu'il voulait insinuer par « compliqué ». Je siège ici depuis toujours puisque ma vie d'avant n'existe plus. Il se gratte la tête et sourit. Son sourire était différent de cette personne dans mes songes, il était intéressé.
A nouveau je me rends compte de la nature humaine. Moi qui avais presque oublié leur perfidie. Il me dit qu'il était arrivé à temps et qu'un peu plus je disparaissais. Il n'utilise pas le mot mort et cela me surprend. Cependant, je préfère ne pas le lui faire remarquer, je ne le connais pas et que je ne me rappelle plus de ma voix et j'hésite à l'utiliser. Il demande si je veux faire un pacte avec lui, je ne sais qu'est-ce mais si je peux rester hors de l'endroit où je suis alors je l'accepte. Sans doute pour me rassurer il m'avoue que je serai tout le temps avec lui, que je devrais lui obéir et en contrepartie je pourrai revoir le monde et je serai libre.
« Libre ». Rien que ce mot me donne des frissons. Je peux quitter ma prison, je peux vivre et je pourrai me souvenir de ce que c'est que d'être heureux. Enfin, j'ai une chance de récupérer des choses que je n'espérais plus retrouver et cet homme me les offrait sur un plateau seulement contre un pacte. Je ne réfléchis pas, je n'en ai pas besoin ma décision est déjà toute faite. Je veux être heureux même si il n'est plus là sur cette terre, il y a toujours l'espoir d'aimer est d'être aimé par d'autre personnes. De changer de vie. Il doit voir ma résolution car il prend un air satisfait et la cantatrice se met à chanter un autre chant bien plus prenant que la première. Alors je vois mon corps de cendre redevenir chair. Il parle dans la même langue que la femme. Un long discours incompréhensible qui pourtant me passionne. Soudain cette langue devient cohérente et j'arrive à la déchiffrer. Comme si la cérémonie du pacte me donnait le don de comprendre ces mots si différent de ceux que je pensais depuis des lustres, seul dans mon monde.
« Toi, âme désespérée qui n'a pas retrouvé le repos éternel. Deviens en ce lieu et cet instant mon fidèle serviteur ! Mes yeux, mes oreilles et les bras de ma vengeance et de mon destin ! Je serais ton maître et tu me devras toute obéissance alors incline-toi ! »
Mon corps bouge tout seul et je lui réponds avec une voix presque éteinte tant elle n'a plus parlé depuis longtemps. J'obéis alors à son premier ordre.
« Oh mon maître, devant toi je me prosterne. Je t'obéirai tant que tu le désireras par le pacte sacré du nécromancien à sa fidèle âme. Donne moi ton nom mon maître !
- Je suis le nécromancien Cross. Marian Cross qui te soumet à sa volonté et te donne un corps vivant afin de pouvoir séjourné dans son monde !
- Marian Cross avec toi je conclus ce pacte. Puisse Dieu en être témoin. Mon maître je t'obéirai ! »
Des écritures tournant dans le vide de l'air autour de sa main se dirigèrent vers moi et s'incrustèrent sur mon nouveau corps. Je sentis la brulure dans mon dos. La preuve de ce contrat est sur moi et à partir de cet instant je ne pourrais aller à son encontre. J'avais juré fidélité pour l'éternité…
Je m'écroule au sol face à toutes ses sensations dont la plus impressionnante et celle de sentir sa poitrine se soulever dans un besoin vital d'engouffrer un air réparateur. Le corps totalement dénudé devant ces deux personnes pourtant je n'ai aucune honte. Je me relève l'air est doux et caresse ma peau. Tant de sensation en si peu de temps. La vie est aussi merveilleuse que dans mes souvenirs. Elle n'a pas changé. L'homme enlève son manteau et me le tend. Sa chemise est blanche. Il n'est donc pas que de noir vêtus. Je le reprends avec un faible merci aussi fort que je le peux et je me chape du vêtement encore chaud. Moi aussi je dégage de la chaleur pas seulement cet homme parce que je suis en vie. Je me relève et je fais un pas, je ne tombe pas alors j'en fais un autre et ainsi de suite. Mais je me retourne une dernière fois. Derrière moi il ya un cercueil mal en point ouvert, dedans plus rien. Nous sommes dans un caveau il y a plusieurs tombes mais une seule est ouverte et c'était la mienne. Cross et la chanteuse partent je les suis.
Cet endroit ne me reverra en aucun cas telle est la raison que je ne veux plus jamais y revenir: à la prison des morts.
Ma tombe…
Et voilà! On se revoit bientôt, j'espère et des reviews s'il vous plait je suis atteint d'une maladie particulièrement rare dont le seul remède sont des reviews alors pitié T-T…
Mata ne !
