Titre : Un " Plus tard " heureux.

Auteur : Akina-bou

Catégories : Romance, slash, voyage dans le temps, action, fantaisie, d'humour.

Couples : Drago/ Harry (pour le moment il n'y aura qu'eux).

Rating : M / R

Les livres ne sont pas totalement pris en compte car je change le scénario à ma sauce. OOC et UA

Disclaimer : Cette histoire est basée sur des personnages et des faits crées et appartenant à J.K Rowling. Aucun argent n'en est retiré. L'histoire de cette fic m'appartient. Ainsi que certains personnages qui apparaîtrons au fur et à mesure que l'histoire avance.

Bêta : Tenshi, Squisse et Leyla KTK. Donc un GrandMerci à elles !

Avertissement : Cette histoire est un slash . Si cette idée vous choque ou vous rebute, passez votre chemin, cette fic n'est pas pour vous. En bref cassé vous ou asseyez de comprendre en lisant ma fic que se n'est en rien dégoûtant.

Note de l'auteur : Bonjour (ou bonsoir) à toute et à tous. Je tiens à précisée que ceci est ma toute 1er fic, donc je ne sais pas si elle sera à la auteur de votre attentent. Quoiqu'il en soit, tout plein de chose me passent par le tête et je voulais mettre ça sur écrit pour le partager avec d'autres personnes tout comme plein d'autres auteurs le font déjà.

BONNE LECTURE !

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Chapitre 1 : Mauvais sort et conséquences.

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- « Tu es mon fiancé. » déclara fermement, mais avec douceur le petit garçon blond aux cheveux couleur lune.

- « Fiancé ? » interrogea de sa voix d'enfant le petit garçon brun, couleur corbeaux, en face de lui.

- « Oui. Ça veut dire que tu es à moi » expliqua le blond en souriant avec tendresse.

- « À toi ? Pourquoi ? » Demanda, les yeux brillant de curiosité, le tout petit brun.

- « Parce que tu es mon amoureux. » fit fièrement le garçon blond en bombant son petit torse les deux mains sur les hanches, un sourire fier et heureux aux lèvres.

- « Ton amoureux ? Pourquoi ? » Questionna encore le brun plus petit que lui de taille.

- « Parce que je t'aime. Donc tu es mon amoureux à moi et mon fiancé à moi. »

- « Je suis ton fiancé, je suis ton amoureux et je suis aussi à toi. » dit le tout-petit, semblant réfléchir, puis il déclara avec un magnifique sourire aux lèvres « Je suis beaucoup à toi alors ! »

Un sourire tout aussi beau illumina le visage du blond.

- « Oui. Tu es beaucoup à moi » rigola-t-il avec amusement « Mais ont dit plutôt ''je suis tout à toi . »

- « Et toi ? »

- « Moi ? » Le petit blond ne comprenait pas la question.

- « Oui. Toi, tu es quoi pour moi ? »

- « Je suis moi aussi ton fiancé. »

- « Mon fiancé ? Pourquoi ? » Questionna une fois de plus le petit garçon brun en penchant la tête sur le côté.

- « Parce que je suis aussi à toi » expliqua calmement le petit garçon.

- « À moi ? Pourquoi ? »

- « Parce que je suis ton… ton… » le petit blond hésita ses joues devenant légèrement roses.

Il tortilla le bout de son costume de haute qualité, de couleur blanche, qui devait coûter une fortune. Lui qui était si sûr de lui. Il était maintenant inquiet. Peut-être que son petit fiancé n'était pas vraiment de son avis. Peut-être qu'il ne l'aimait pas.

Ledit fiancé ne comprit pas l'embarras du blond. Il lui prit la main, qu'il emprisonna de ses deux petites mains à lui, et le regarda droit dans les yeux.

Reprenant courage, le blond lui posa la question qui lui trottait dans la tête avec une voix faible, mais impatiente et inquiète de connaître la réponse.

- « Tu m'aimes aussi ? »

- « Bien sûr que je t'aime aussi. » fit clairement savoir le brun comme si c'était un fait universel, et donc une question stupide « Tu es mon fiancé parce que tu es à moi et que tu es mon amoureux. Tu vois, j'ai tout compris. »

Le garçon blond rougit complètement cette fois. Son petit fiancé était magnifique. Le blond sourit d'un air légèrement niais. Son chéri l'aimait aussi. Roh Roh Roh. Il était tout content. Tout était clair entre eux maintenant. Ils pouvaient se dire au revoir dans ce cas. Oui, mais comment les amoureux se disaient au revoir déjà ? Il regarda ses deux parents qui les regardaient avec attendrissement et amusement. Ah oui ! Il se rappelle. Un bisou. Ses parents se faisaient un bisou. Le petit blond rougit encore plus en pensant que le bisou était sur la bouche. Son fiancé et lui allaient faire comme les grands. Wouwooo.

- « Fermes les yeux s'il… s'il te plaît. » demanda-t-il au petit brun qui lui tenait toujours la main.

- « Pourquoi ? » interrogea perplexe et curieux le garçon en face de lui.

- « Roh arête avec tes pourquoi. Juste… ferme tes yeux. S'il te plaît. »

- « D'accord » déclara simplement son petit fiancé en fermant docilement ses yeux.

Le blond approcha alors lentement sa tête, puis ses lèvres et déposa délicatement les siennes sur celle de son amoureux. Le brun, lui, ouvrit brusquement les yeux de surprise, mais ne se recula pas. Au contraire, il referma ses yeux et pressa un peu plus leurs petites bouches, alors qu'ils partageaient tous deux leur premier baiser. Le blond détacha ses lèvres de son chéri pour les reprendre juste après. Il refit la même chose plusieurs fois.

- « Hum hum » toussa faussement une voix sur leur gauche.

Les deux enfants sursautèrent de concert et rougirent jusqu'aux oreilles devant les deux adultes aux cheveux tout aussi blonds que leur fils l'était. Ils souriaient, et l'homme parla d'une voix douce.

- « Les enfants… il est temps de vous dire au revoir. » il reçut en échange deux regards larmoyants « Je sais que vous ne voulez pas vous séparer… mais il le faut… et… » L'homme blond, et savamment habillé, regarda sa femme d'un air presque suppliant.

Celle-ci soupira. Mais décida de continuer à la place de son mari.

- « Mon poussin… Si tu veux que ton fiancé soit, en sécurité… tu sais ce que l'on doit faire… je te promets que tu le reverras… ça c'est certain… tous les deux… à 16 ans, mon bébé, vous vous souviendrez de tout, d'accord ? »

- « Pourquoi à 16 ans ? Pourquoi il ne peut pas venir vivre avec nous ? Pourquoi il faut qu'il reste ici ? Il m'a dit que sa famille ne l'aimait pas. Et je ne veux pas que vous effaciez notre mémoire. Ce n'est pas juste. » sanglota le petit blond en refermant avec possessivité ses bras autour du tout petit brun qui ne comprenait pas tout, mais qui cala tout de même sa tête sur l'épaule du blond entourant lui aussi la taille de son petit amoureux.

Ils étaient, à ce moment-là, adorables, on ressentait leur force et leur innocence. Eux si petits mais déjà remplis de merveilleux sentiments. La blonde soupira encore une fois. Elle ne pouvait pas tout leur dire non plus. Ils n'étaient que des enfants de 7 ans. Plus tard, ils comprendraient le pourquoi du comment. Elle n'avait de toute façon pas le choix. Pour leur bien à tous les deux il fallait qu'elle le fasse. Et puis elle n'avait jamais dit qu'ils se reverraient qu'à leurs 16 ans. Elle avait seulement dit qu'ils se souviendraient de tout ça à leur seizième année. Car c'était sûr qu'ils allaient se revoir bien avant.

- « Un dernier au revoir mes petits anges. »

Les deux enfants se regardèrent une dernière fois. Ils ne se reverraient pas avant quelques années. Mais ça, ils ne le savaient pas encore. Ils se serrèrent un peu plus encore l'un contre l'autre. Le tout petit brun leva sa tête vers son amoureux. Ils avaient tous les deux les larmes aux yeux. Le blond pencha sa tête vers l'avant et déposa un chaste baiser sur les lèvres de son tout petit brun.

- « Je t'aime » déclara-t-il dans un murmure les yeux ancrés dans ceux de son mini fiancé.

Le brun l'embrassa lui aussi.

- « Je t'aime aussi. » murmura-t-il.

- « Ne m'oublie pas. Parce qu'on va se revoir et qu'on pourra faire comme les grands. Tu es à moi. Tu es mon fiancé. Tu es mon amoureux à moi. Rien qu'à moi. »

Le petit brun sourit.

- « Toi aussi ne m'oublie pas. On se reverra. J'en suis sûr. »

Et une lumière blanche et bleu glace les entoura provenant des baguettes des deux parents qui les rattrapèrent avant qu'ils ne se fracassent la tête sur le sol.

- « Je suppose que je vais devoir aller rendre visite à ce vieux fou de directeur pour que notre fils et son fiancé puissent vivre en paix… enfin plus ou moins… » Maugréa le père blond en regardant ledit fiancé qu'il avait dans les bras. Salazar ! Pourquoi Lui.

La jeune femme eut un sourire en coin, visiblement amusée.

- « Notre enfant ne choisit vraiment pas la facilité ça c'est sûr. Mais regarde, il a trouvé la perle rare. Enfin… » Soupira-t-elle « Il ne l'a pas vraiment choisi, et tu le sais tout aussi bien que moi. Il a ça dans le sang. Je suis fière de lui. Il a déjà trouvé son amour. C'est bien le premier de notre lignée à l'avoir trouvé alors qu'il est aussi jeune. Cela prouve que leur destinée sera grandiose. »

- « Bien sûr. De toute façon avec ce fiancé-là, il est certain que cela sera grandiose en effet. Deux illustres familles qui s'unissent avec force grâce à deux petits êtres de seulement 7 ans. Eh bien, eh bien, je prévois les années suivantes hautes en émotion. »

- « Oui, mais ils auront besoin d'aide. » Elle se tut quelques secondes en regardant les deux visages endormis dans leurs bras et elle eut tout à coup comme une illumination « Hoooooo… Je viens de penser à une chose très importante… chéri je suis certaine qu'on aura de merveilleux petits enfants. Hoooooo… je les vois déjà… rien que de regarder ces deux visages endormit me donne de doux rêves. Ils seront magnifiques. » Roucoula-t-elle.

- « Et puissants… vu leurs parents » argumenta lui aussi, tout de même ravis son mari.

- « Et bien éduqué » dit aussi sa femme.

- « Et intelligents »

- « Et courageux »

- « Et plein de classe »

- « Chéri je crois qu'on agatisé déjà alors qu'ils ne sont même pas encore nés. Et ne le seront pas avant encore des années. … Bon, il est temps de réellement ramener ce petit ange chez sa famille. »

Juste quelques minutes plus tard ils étaient devant la maison du tout petit brun qui se boudinait confortablement dans les grands bras forts de l'homme blond. Celui-ci secoua légèrement son petit paquet aux cheveux noir corbeau, pour le réveiller. Sa femme en fit de même avec son fils. Les deux enfants se réveillèrent en se frottant les yeux. Le petit brun eut un sursaut effrayé quand il comprit où il était. L'homme lui fit un gentil sourire et le déposa par terre sur ses deux jambes.

L'enfant prit un peu peur, mais bizarrement ne courut pas jusqu'à la porte qu'il savait être sa maison. Il regarda tour à tour les deux adultes et vit alors un petit garçon d'environs son âge qui le regardait avec intensité. Ses joues se teintèrent de rose, mais il rendit le sourire que le blond lui envoyait.

Le blond avait l'air d'un ange. Tout vêtu de blanc. Même sa peau était d'un blanc magnifique. Et ses cheveux si clairs, si brillants. Et puis il tomba sur deux yeux d'un gris perle. Deux perles argentée semblant luire dans le coucher de soleil. Sans s'en rendre compte le petit brun s'était avancé de quelque pas vers cet… cet…

- « Ange » murmura-t-il les yeux hypnotisés.

- « Hum ? » ne put que dire l'ange lui aussi envoûté par deux sublimes émeraudes.

- « Tu es un Ange ? » demanda le brun à voix basse comme s'il craignait de le voir s'envoler.

Il y eut un petit silence puis le blond sourit.

- « Pour toi je pourrais être un Ange… ton Ange. » sa voix était sérieuse et douce.

- « Tu t'appelles comment ? »

- « Je- »

- « BON… » Coupa avec un enthousiasme presque feint le père du blond aux yeux argents « C'est pas tout, mais ton ami doit rentrer chez lui. Il se fait déjà tard et le soleil se couche. Sa famille doit s'inquiéter de son absence. Allez petit, sonnes chez toi. » Dit-il en le poussant un peu vers la porte.

La sonnette se fit entendre dans la maison et une femme cadavérique ouvrit la porte avec un air agacé au visage. Elle vit tout d'abord le père du blond. Il était imposant. Son visage avait pris un rictus de dégoût non feint, mais reprit bien vite un visage froid qu'il avait l'habitude de porter quand il était en présence autre que sa femme et son unique fils. Il semblait d'autant plus supérieur avec sa carrure et son costume de soirée mondaine.

Que voulait cet homme… d'affaires, avocat ou plus sans doute, devant sa porte. Puis la femme aux joues creuses baissa son regard vers le sol pour voir le petit brun qui se cachait un peu derrière le grand blond. Elle fronça alors les sourcils. Ce petit morveux avait encore fait des siennes ? Il allait encore lui donner plus de problèmes qu'il ne le faisait déjà. Elle eut une moue méprisante à l'égard du petit enfant qui se cacha un peu plus derrière l'homme.

- « Que fais-tu dehors toi ? » argua-t-elle pour le petit « Et puis-je savoir qui vous êtes ? » sa voix était criarde et aigu. Vraiment désagréable.

- « Je vous ramène… l'ami… de mon fils. Il semblerait que vous n'avez pas remarqué sa légère absence jusqu'ici si je m'en tiens à ce que je viens d'entendre. Pourtant, cela doit bien faire trois heures que la soirée commerciale organisée par M.Falandre a pris fin. Et ce n'est pas la porte d'à côté. Comment un enfant de 7 ans peut-il rentrer seul ? Dites moi êtes-vous stupide ou c'est naturel d'être inconsciente à ce point. Personnellement, je pense que c'est génétique. » dit-il d'un calme effrayant l'homme blond.

La femme eut l'air outrée.

- « Comment osez vo- »

- « Que se passe-t-il ? » demanda alors un homme gros comme pas possible, avec un cou inexistant une grosse moustache frémissante à chaque parole. Les sourcils froncés. Il ressemblait à un taureau bien gras prêt à charger.

« Ridicules et totalement misérables. Les Moldus toujours aussi désagréables. » Pensa froidement le grand blond.

- « Comme je l'ai dit à votre… femme… je suis venu ramener le petit. Il se faisait tard. Et il aurait pu lui arriver n'importe quoi. Vu qu'il s'est lié d'amitié avec mon fils, nous l'avons donc ramené. » Son ton était toujours aussi froid. Ses yeux bleus perçants.

- « Ah oui ?… Vous attendez peut-être un dédommagement pour le déplacement ? » Grinça le personnage à la moustache tremblante.

« Ne pas le tuer ! Ne pas le tuer ! Surtout ne pas le tuer ! Rester calme. Toujours rester calme et réfléchi. » Se dit mentalement le grand blond en serrant sa baguette dans sa poche. Les yeux fermés. « Ne pas l'étriper, le mutiler, l'écarteler, le brûler à petit feu, lentement, trèèèèèès len-te-ment. Et- »

- « Je vous parle ! » aboya le gros personnage « Ne vous prenez pas pour plus que vous ne l'êtes. On ne m'ignore pas. Je connais parfaitement le genre de personne que vous êtes. Vous ne faites rien sans y gagner quelque chose en retour. Vous voulez combien qu'on en finisse ? »

- « Cissa ! » s'étrangla à moitié le grand blond sous tension, en se retournant vers sa femme qui s'était éloignée, mais qui se rapprocha immédiatement avec Drago.

Quand son mari avait ce timbre de voix, c'est qu'il était à bout et qu'il se retenait vraiment comme il le pouvait. Quand elle passa à ses côtés et que lui s'éloignait, elle put distinctement l'entendre dire les dents serrées « je risque de commettre un meurtre » Elle ne put s'empêcher de sourire. Habituée à l'entendre dire ce genre de choses sous l'énervement.

Les deux adultes la regardaient avec des yeux légèrement écarquillés. Elle savait qu'elle était une femme magnifique, mais la regarder de la sorte était indécent… les moldus, aucune éducation. Remarque avec le genre de vêtements qu'elle portait on aurait pu dire une reine. Avec ses longs cheveux blonds, ses yeux pénétrants d'un bleu virant au gris sous l'énervement. Elle était sublime. Mais tout de même…

- « Bonsoir. Nous venons seulement ramener le petit chez lui. Bien. Mon poussin nous allons y aller… petit ange » dit-elle en s'agenouillant à la hauteur du petit brun qui ne savait plus où se mettre depuis que sa cachette c'était fait la male. « On se reverra. Prend soin de toi. » fut tout ce qu'elle lui dit en lui embrassant le front.

Il rougit. Personne ne lui avait fait ça. Et en plus, elle l'avait appelé Petit Ange. Il sourit deux fois plus. La madame était gentille. Il ne se souvenait pas l'avoir déjà vu, mais elle ne semblait pas méchante et en plus elle était si jolie. On aurait dit une reine.

- « Fils ! » appela l'homme blond déjà au bout de la rue.

Le garçon blond s'approcha des Dursley. Il se planta pile devant la porte grande ouverte, les poings sur les hanches, le regard de la mort qui tue (nda: j'adore cette expression mdr). La femme toute plate le regarda intriguée, mais agacée. Que croyait ce petit microbe ? Leur faire peur ? Pff.

- « Mon père a été assez aimable pour épargner vos misérables vies. Mais sachez qui si vous toucher de près ou de loin à mon ami… » il laissa un temps de quelques secondes s'écouler et repris « Vous aurez creusé vos tombes par vous-même. Ceci n'est pas un conseil, mais un avertissement à la limite de la menace. Ai-je été assez clair ? »

Merlin en soit témoin le petit avait quelque chose d'étrange. Et pas seulement étrange, il dégageait vraiment quelque chose qui vous prenait aux tripes. De menaçant, et de terrifiant quand on se disait que devant soit on avait seulement un gamin de 7 années. Et pourtant sans même s'en rendre compte les deux adultes hochèrent la tête lentement. Et comment diable un gosse comme lui pouvait-il parler de la sorte ? Ils relevèrent la tête et virent les deux parents blonds regarder leur fils avec fierté et amusement. Brrr… quelle famille étrange. Et si c'était des … Non… non pas de personne anormal ici. Et puis ils avaient été eux aussi invités à la grande soirée commerciale de Falandre. Donc…

- « Et toi, tu ne m'as pas dit ton prénom ? » demanda alors d'une voix totalement contraire à il y avait deux secondes le petit blond qui se tourna vers le brun.

- « Je- »alla répondre le brun.

- « Toi, rentre immédiatement. Tout de suite. » Beugla la femme squelettique.

Le petit blond la foudroya du regard. Mais ses parents l'appelèrent une nouvelle fois et il leur répondit qu'il arrivait tout de suite. Il se retourna juste à temps pour voir la porte se refermer comme au ralenti sur le tout petit brun, qu'il ne connaissait pas, mais qu'il avait déjà apprécié en un seul regard.

- « Drago » dit-il alors presque désespérément en espérant que le garçon l'avait bien entendu. Il l'avait à peine murmuré.

Quand la porte se ferma complètement, Harry cligna des yeux comme s'il venait tout juste de rêver.

« Dragon ? » se demanda-t-il « De quoi Dragon ? Il s'appelle Dragon ? Mais c'est… bizarre oui…, mais assez marrant comme prénom. » Le brun sourit.

« Mon Ange Dragon reviendra me prendre avec lui… un jour »

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Des années plus tard...

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Le jour se levait aux portes de la célèbre école de sorcellerie d'Angleterre. Poudlard se réveillait doucement aux rayons du soleil matinal.

Il était sept heures pile quand le réveil de Drago Malfoy sonna. Le jeune blond grogna de mécontentement et se tourna de l'autre côté de son grand et magnifique lit. Si doux, si chaud, si moelleux et si confortable. Non, décidément il n'avait aucune envie d'en sortir.

Pourtant l'avis de son, ô combien génialissime réveil magique, était tout autre. Ce maudit objet volant, qui avait la forme de la tête de Narcissa Malfoy aussi petite qu'un vif d'or, tournoyait sournoisement (d'après un certain blond somnolant) au dessus du lit en poussant des cris perçants où l'on pouvait comprendre des phrases comme « Drago Lucius Malfoy, il est l'heure de se lever » ou encore « Lève toi fils. Il est maintenant sept heures passées. Un Malfoy ne paresse pas au lit » ou bien « Cela va nuire à ton teint. Debout ! ».

Par Salazard ! Qu'avait-il donc fait pour mériter tant de haine. Bon OK, il n'était pas quelqu'un de très social, mais cela ne valait pas un réveil cruel à la voix et au visage de sa mère dès le matin. D'ailleurs, cette chose diabolique n'allait pas tarder à aller dire bonjour au mur d'en face s'il n'arrêtait pas de piailler dans ses oreilles.

- « C'est bon, c'est bon. Regardes » dit-il avec agacement, les yeux grands ouverts « Tu vois, je suis réveillé, alors tu peux t'éteindre maintenant ».

Puis il rajouta en marmonnant tout bas « Putxxx de réveil de merxx à la con ». Drago Malfoy n'était pas du matin. Quiconque à Serpentard le savait, et personne n'osait se mesurer à lui de peur de perdre un membre ou de recevoir un maléfice.

- « Merlin ! » s'écria scandalisée la tête miniature « Quelle vulgarité. Jeune homme, si j'avais été votre vraie mère, je vous aurais coupé la langue. Un Malfoy se doit de rester poli et non d'être un jeune délinquant, paresseux de plus. Et je vous ferai dire que vous êtes peut-être réveillé, mais pas levé et moi j'ai dit : DEBOUT ! ».

Il était maintenant 7:10 et dans la chambre privée du blond (on est un Malfoy ou on ne l'est pas) on pouvait voir un objet non identifié voler à travers la chambre pour s'écraser, ou bien comme le pensait si bien le Serpentard « dire bonjour au mur d'en face » avec un gros « bang » suivi pars des « Dra...Cius... Foy... Bout...Lever... fils ». Bref, la madame Vif d'or rendait son dernier souffle.

- « Je ne reçois d'ordres de personne et encore moins d'un stupide objet. D'une : tu es trop bruyante. De deux : je suis très bien élevé donc je ne suis pas un délinquant ni paresseux, il ne manquerait plus que ça, tiens. Et de trois : tu me saoules et ma mère ne me couperait jamais la langue ». Il termina pour lui même avec un « Elle m'est beaucoup trop utile de toute façon ».

Il fit un sourire étrange et se leva finalement pour se diriger vers la salle de bain.

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Du côté des Griffondors, un petit brun aux yeux émeraude ne semblait, lui aussi, ne pas vouloir sortir de son lit. Par contre, lui n'avait pas de chambre privée. Et en ce moment même il en payait les frais.

- « Harry, aller debout là ! » cria un roux du nom de Ronald Weasley un peu (beaucoup) agacé par la forme en boule sous les couvertures qui disait toujours « Non », « Encore 5 minutes » ou « Laisse moi dormir ».

- « Tu es devenu pire que moi. » continua-t-il « Avant c'était toi qui te plaignais que je ne me réveillais pas assez vite et maintenant regards toi ! ».

Mais la petite boule de couverture ne bougeait pas d'un poil. Alors, le roux dut user de toute sa patience pour ne pas taper cette tête de mule d'Harry Potter. Il décida de jouer autrement. Très bien ! Le brun ne voulait pas sortir du lit, c'est ce qu'on allait voir. Avec un sourire de détraqué, il retira brusquement les couvertures d'Harry, révélant un petit brun aux cheveux plus qu'en bataille, les yeux grands ouverts de surprise, mais encore un peu endormis. Le jeune garçon aux yeux émeraude se recroquevilla encore plus sur lui-même à cause du brusque changement de température. Tremblant de tout son corps il jeta un regard glacial au rouquin qui avait un énorme sourire banane pendu aux lèvres.

Ron, voyant qu'Harry ne bougeait toujours pas, décida de jouer le grand jeu. Il prit sa baguette magique et jeta le sort « Aqua » sur la figure du brun qui était en train de repartir au pays des rêves.

Harry poussa un cri aigu digne de la plus charmante jeune fille en détresse et écarquilla les yeux, ne semblant pas croire que Ron avait osé lui faire ça. Mais les rires de Neville et Seamus le ramena à la réalité. Et là, il vit rouge. Se levant rapidement il se jeta sur le roux et l'écrasa au sol pendant que Nev' et Seam' disaient « T'as vu sa tête ! », « Pour quoi Colin n'est jamais là aux bons moments ? » tout en se marrant comme des baleines.

- « TOI ! » rugit Harry en plaquant Ron encore plus au sol bien que le rouquin mesurait bien 2 têtes de plus que lui « Faux frère ! Me faire ça à moi. Et quand je suis sans défense en plus. Tu n'as pas honte ? Tu mérites une punition ».

Il fit un sourire qui ne présageait rien de bon. Et la bataille d'oreillers commença. Harry était petit et paraissait fragile, certes, mais quand il tapait avec son coussin, ça ne faisait pas des caresses.

Le roux après un nombre incalculable de coups d'oreillers, qui semblaient venir de partout, (il n'avait même pas remarqué que Neville et Seamus s'étaient eux aussi attaqués à lui) avait la tête qui tournait.

Au bout de 5 minutes (un siècle d'après Ron) tout s'arrêta. Harry riait en pointant du doigt le rouquin qui avait l'air complètement perdu et quelque peu souffrant. Ron reprit tout de même ses esprits et cria à Seam' et Nev' un « TRAITRES » et il se tourna vers Harry qui reprenait peu à peu son sérieux, les joues rougies, les yeux rieurs et la respiration saccadée.

- « Tu devrais te préparer Harry. Il est déjà 7:30 et on a cours de potion à 8 heures. De plus, je tiens à manger mon petit déjeuner » déclara Seamus.

- « Ouais mec » rajouta Ron, maintenant calme et souriant « J'ai faim moi. Et je ne voudrais pas être en retard au cours de l'autre chauve-souris ».

Il frissonna à l'idée d'être en retenue avec « le méchant prof de potion » comme le nommaient les premières années. À ce moment-là, Dean sorti de la salle de bain tout habillé.

- « Tu peux y aller Harry » dit-il. Puis, il sourit « Hey ! Que c'est-il passé ici ? » il désigna du menton toutes les plumes au sol et sur les lits.

Seamus et Neville lui racontèrent tout pendant qu'Harry se faisait entraîner dans la salle de bain par un roux impatient de pouvoir aller manger.

Dix minutes plus tard ils sortirent tous précipitamment de la Salle Commune pour se diriger vers la Grande Salle.

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Drago était déjà attablé quand les portes s'ouvrirent en grand et que les 5 Griffondors entrèrent en se bousculant bruyamment comme des enfants de douze ans alors qu'ils en avaient quinze passés.

- « Pathétique » marmonna le blond avec une moue dédaigneuse.

Puis il porta son attention sur le petit brun qui disait maintenant bonjour à Granger.

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Harry sentit que quelqu'un le regardait depuis un petit moment déjà et leva la tête pour tomber sur un regard gris argenté. Les deux princes se défièrent du regard par pure habitude pendant quelques secondes (ils n'avaient même pas remarqué qu'à chaque repas c'était toujours pareil depuis le début de leur cinquième année) et reportèrent leur attention sur leurs assiettes comme si de rien n'était.

Le petit déjeuner se passa calmement et les Griffondors ainsi que les Serpentards se dirigèrent vers leurs salles de cours. Arrivés devant la porte ils entrèrent avec comme « bonjour » de jolies petites insultes habituelles. Le cours débuta avec une potion qui agissait comme une fusée de détresse quand on jette la fiole au sol.

- « Cette potion peut être dangereuse si on n'y fait pas attention lors de la préparation. Et donc, bien évidement les Griffondors seront en binôme avec les Serpentards. Vu la médiocrité de certains. » Snape regarda Neville puis Harry avec dégoût « Il me semble studieux de les mettre avec des élèves plus doués… bien, à votre nom vous changerez de place ».

À tous les coups, Harry sera avec la fouine bondissante.

- « Je suis certain que je vais encore devoir me payer Saint Potter. » maugréa Drago mécontent.

- « Harry Potter et Drago Malfoy » déclara Snape.

« Ben tien, qu'est-ce que je disais ? Je devrais penser à faire prof de divination » pensa le blond.

Puis il se tourna vers le fond de la classe, là, où il savait que Potter était et ordonna au brun de sa voix traînante de venir.

- « Potter, ramène toi ».

- « Tu me prends pour qui Malfoy ? Je ne suis pas ton chien de garde. » S'emporta Harry en prenant tout de même place à côté du blond.

- « Oh ! Mais tu es bien plus qu'un simple chien de garde Potter » Il sourit narquoisement « Tu es mon chien personnel qui me rapporte tout ce que je veux, et qui d'ailleurs va me chercher les ingrédients et se taire comme le bon chien-chien à son maître que tu es. »

- « Tu rêves Malfoy. Tu vas bouger Ton Royale Postérieur de snob, fils à papa, et chercher toi même les ingrédients ».

- « Professeur ! Professeur ! » Appela Malfoy tout sourire « Potter ne veut pas coopérer. Déjà qu'il n'est pas compétant en potion il ne veut même pas aider un tant soit peu son coéquipier. Il ne veut pas non plus se déplacer pour aller chercher les ingrédients. » Déclara Malfoy avec une moue méprisante en regardant Harry.

- « Oh, je vois que M. Potter est toujours aussi peu reconnaissant envers ses camarades de classe. Vous voudriez peut-être un trône Sir Potter. Mes cours ne sont pas à votre hauteur sans doute ? … Quoi qu'il en soit 20 points en moins pour Griffondors. Potter, allez chercher les ingrédients, tout de suite. » Son ton était froid, méprisant et sans aucune réplique.

Il tourna les talons et se dirigea vers Neville. Harry fulminait.

- « Tu me le payeras Malfoy. » Grogna Harry.

- « Oui c'est ça Potty. Allez vas chercher. » Dit-il en faisant un geste nonchalant de la main.

Il eut un sourire victorieux en voyant qu'Harry se levait de sa chaise les poings serrés.

Le cours se passa au début calmement jusqu'à ce que Harry jette dans la potion 8 verres de poudre de Lilûm au lieu de 3 et tout ça, avant d'avoir mis les 6 morceaux de bousin d'Allemagne. La potion commença à bouillir furieusement. Drago arrêta tout de suite de couper les branches de Chatoneige. Il tourna sa tête vers le chaudron et écarquilla les yeux d'horreur.

- « POTTER » hurla-t-il en paniquant « Putain, mais t'es trop con toi ! Ce n'est pas possible d'être aussi stupide ! Tu es vraiment inconscient ma paro… »

Mais il ne put terminer sa phrase que le chaudron explosa. Il y eut plusieurs cris venant de toute la classe.

- « Mais bon sang ! » s'écria Snape en se relevant du sol où il avait plongé en entendant Drago hurler sur Harry.

La salle était remplie de fumée rouge et quelques étincelles rougeâtres se faisaient voir par-ci par-là. Les élèves se cognaient contre les chaises ou bien les tables. Certains petits gémissements de douleur s'entendaient du côté où l'explosion avait eu lieu.

- « Vos chaudrons ! Faites attention à vos chaudrons bande d'incapables ! Ne vous détournez pas d'eux ou il n'y aura plus de classe cette fois. » Gronda Snape devenu d'une humeur massacrante.

Il jeta un sort d'aération pour faire partir toute la fumée. Ils purent tous respirer convenablement. Quelques élèves retournèrent à leur place tandis que d'autres se relevaient difficilement. L'explosion les avait poussés vers l'arrière. Snape avança rapidement entre les tables pour arriver à l'endroit où devait normalement se tenir Drago et Harry. Mais quand il arriva sur le lieu de l'accident, Potter et Malfoy ne s'y trouvaient plus. Il regarda dans tous les sens, mais rien. À ce moment, Ron se leva d'un bon de sa chaise qui bascula en arrière. Il avait l'air d'avoir vu un fantôme.

- « Harry » murmura-t-il la voix tremblante « Harry il… où est arrise ? Il ne reste plus rien… Rien du tout… même pas… même pas un… un morceau de cape… il… non, Harry ? »

Hermione s'était elle aussi levé, tout comme Pansy Parkinson, sa coéquipière qui ne semblait pas, elle aussi, au meilleur de sa forme. Elle ne répétait plus que « Drago ».

Un cri alarmant (une fille apparemment) se fit entendre tout au fond de la classe, suivi de près par d'autres plus discrets.

- « Que se passe-t-il ? » demanda Snape d'une voix autoritaire où perçait un léger ton d'inquiétude.

Il se dirigea vers les élèves qui avaient tous les yeux et la tête tournés vers un même endroit. Il arriva devant une scène qu'il aurait bien voulu ne pas voir, surtout dans sa classe.

Là, à moitié assis et allongés contre le mur se trouvaient Drago et Harry en mauvais état. Ils avaient été projetés par le souffle de l'explosion contre le mur. Harry avait mis trop de poudre de Lilûme et au lieu de faire trois litres de potion qui n'aurait fait qu'étinceler comme un feu d'artifice, il avait rendu la potion explosive au même caractère qu'une petite bombe, mais qui faisait quand même des dégâts. Leurs vêtements étaient en lambeaux. Harry, tout comme Drago, avait la chemise (du moins ce qu'il en restait) tachée de potion rouge, mais il était assez difficile de savoir si c'était bien de la potion ou du sang mélangé, sans doute un peu des deux. Leurs cheveux, surtout ceux de Drago, prenaient une teinte rougeâtre à quelques endroits. Tous les deux avaient les yeux douloureusement fermés, la bouche légèrement entrouverte dans une grimace qui faisait comprendre qu'ils souffraient.

Le professeur Snape reprit bien vite ses esprits (qui avait inconsciemment fait un Bug) et leur jeta un sort d'immobilisation et un autre de lévitation puis il se tourna vers ses élèves.

Il n'y avait plus un seul bruit mis à part les chaudrons qui émettaient quelques petits sons.

- « J'emmène Mr Malfoy et Potter à l'infirmerie » annonça-t-il « Mr Zabini et Miss Granger, je vous charge de garder cette classe intacte jusqu'à mon retour. »

Sans plus, attendre, Snape se tourna vers la sortie avec derrière lui les deux corps blessés flottants dans les airs. Il arriva rapidement à l'infirmerie, entra et y déposa les deux garçons chacun sur un lit, puis appela Mrs Pomfresh.

- « Nom d'un vampire ! » s'écria-t-elle en voyant Drago et Harry « Que c'est-il passé Severus ? Ne me dites pas qu'ils se sont encore battus… et dans votre cours en plus ! »

Snape eut un air outragé pendant une seconde, mais se reprit et répliqua sèchement.

- « Bien sûr que non ! Le jour où des élèves oseront perturber mon cour de cette façon, je leur donnerais tellement d'heures de colle que cela sera leur nouvelle matière scolaire. Quant au pour quoi de leur état actuel, c'est parce que Mr Potter a fait exploser leur chaudron » il grimaça et ajouta de sa voix méprisante « Encore ».

Elle acquiesça, lui dit qu'il pouvait repartir terminer son cours, et s'activa autour de ses deux patients. Après une dizaine de minutes à les soigner, elle partit dans son bureau rassurée sur la santé du blond et du petit brun.

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-

Quelques heures plus tard Harry fut le premier à se réveiller. Il ne sut pas immédiatement où il se trouvait. Il ouvrit un œil, mais le referma aussitôt. La lumière lui faisait mal aux yeux. Il réitéra son geste et vit du blanc partout. Puis ça fit tilt dans sa tête et il se rappela la scène.

- Cours de potion, binôme Malfoy, mauvais dosage, Malfoy qui l'insulte puis un gros « Boum » suivi d'une douleur intense et… et le noir total.

Bon OK, il se souvenait. Maintenant, il se trouvait dans l'infirmerie. Il la connaissait presque par cœur maintenant. Combien de temps était-il resté là ? Il tenta de lire l'heure sur sa montre moldu mais abandonna bien vite cette idée en sentant une douleur au niveau de son épaule. De plus, il ne voyait pas très bien sans ses lunettes. D'ailleurs, elles devaient être cassées quelque par sur le sol froid de la salle de potion.

Harry tourna sa tête du côté droit et y vit allongé le blond. Comment savait-il que c'était le Serpentard ? Tout simplement parce qu'il pouvait distinguer des cheveux blonds très clairs et une peau blanche comme la neige. Apparemment son état n'était pas super pour avoir un teint encore plus blanc que d'habitude.

- « Mr Potter » Harry vit Mrs Pomfresh se précipiter vers son lit « Vous êtes réveillé. Bien, comment vous sentez-vous ? » Questionna-t-elle.

- « Hum… eh bien, pas très en forme, mais ça devrait passer. J'ai mal un peu partout, mais surtout à la tête… Ah, mais rien de très grave je vous rassure. » Ajouta-t-il rapidement en la voyant froncer les sourcils « Et pourrais-je avoir quelque chose pour mes yeux s'il vous plaît » demanda-t-il timidement alors qu'il essayait de ne pas trop loucher en la regardant.

Il pensait avoir l'air d'un idiot comme ça, à chercher un point d'attache pour se fixer et non regarder un peu partout sur le visage de l'infirmière pour y trouver les yeux.

- « Bien sûr. Soit je rétablis votre vue, soit je vous donne d'autres lunettes. C'est comme vous voulez Mr Potter. » Expliqua-t-elle.

Rétablir sa vue ? Il n'y avait jamais vraiment pensé. Mais… ça serait… oui, ça serait bien.

- « Je voudr… voudrais bien, merci. » répondit-il dans un murmure.

Il savait bien que l'infirmière lui faisait une faveur en lui offrant ses services gratuitement, alors que ce genre d'intervention aurait été payante à Saint Mangouste. Pomfresh le regarda d'une façon interrogative et il comprit qu'il ne lui avait pas dit laquelle des deux solutions il avait accepté.

- « Oh, je voulais dire ma vue… rétablir ma vue s'il… s'il vous plaît. »

Elle lui sourit gentiment et s'approcha de lui. Elle tendit sa baguette entre les deux yeux du petit brun et formula « Optiliûm ». Deux fins filaments bleuâtres sortirent de la baguette et rentrèrent chacun dans un œil pour ressortir trois secondes plus tard et disparaître en fumée. Harry n'avait rien senti à par un léger picotement pendant les quelques secondes passer. Il cligna plusieurs fois des yeux puis fit un énorme sourire à la sorcière à côté de lui. Pomfresh le lui rendit.

- « Woh ! Je n'ai jamais vu aussi bien. » Dit Harry « Ça fait tout de même bizarre de bien voire sans sentir mes lunettes sur mon nez. Comme un manque, après tout je les ai eus il y a des années déjà, j'y suis habitué. Ah mais, plus pour longtemps. »

Il regarda dans tous les sens, mais s'arrêta quand son mal de tête revint en force. L'infirmière lui dit qu'elle allait chercher les potions nécessaires et revint quelques minutes plus tard avec quatre verres.

- « Mrs Pomfresh, merci pour ma vue. »

- « Mais de rien. Allez, buvez-moi cette potion elle vous donnera des vitamines. Vu qu'il est 13 h passé, vous n'avez pas mangé. Et puis vous prendrez aussi celle-ci, c'est pour mieux dormir, car vous avez encore besoin de repos. »

Elle donna la première potion à Harry, posa l'autre sur la petite table de chevet à côté du lit et partit vers le blond qui dormait toujours. Elle réveilla celui-ci, lui demanda si tout allait bien, le blond lui répondit oui, et elle lui donna les deux autres verres qu'elle avait apportés.

Harry venait de terminer son deuxième verre et tourna sa tête pour voir le blond qui commençait son deuxième verre de potion. Harry se sentait déjà partir vers le pays des rêves quand deux magnifiques perles grises s'accrochèrent à ses deux émeraudes. Le brun ne voulait pas s'endormir tout de suite, mais ses paupières papillonnèrent doucement jusqu'à se fermer.

Drago continuait de boire lentement, plongé dans la contemplation du visage du petit brun endormi. Il trouvait ça bizarre de le voir comme ça, l'air si calme. De plus, juste avant de s'endormir le brun l'avait regardé normalement sans le fameux regard « Malfoy je te déteste ».Les paupières de Potter s'étaient tout doucement fermées puis rouvertes pour se refermer lentement. C'était quelque chose de troublant, tout de même, que de voir son ennemi depuis presque cinq ans s'endormir comme ça, à peine à deux mètres de lui sans craindre un mauvais coup.

Bah… venant d'un Griffondor ça ne l'étonnait pas trop. Soit Potter était stupide, naïf ou inconscient (oui sans doute) soit il était courageux et plein de confiance en soi pour ne rien craindre pendant son sommeil alors que lui, Drago Malfoy, était à deux mètres de lui. Non décidément, les Griffondors étaient parfois incompréhensibles.

Drago termina vite son verre et se coucha plus confortablement sur son lit. À peine avait-il touché son oreiller qu'il s'endormît.

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Vers 20 heures du soir, ils se réveillèrent presque en même temps. Drago tourna la tête vers le lit voisin et vit Harry qui émergeait lentement de son sommeil en se frottant les yeux avec ses petites mains. Il avait les cheveux tout ébouriffés et bâilla doucement. Cette scène aussi troubla le blond. Son regard resta fixé sur Harry jusqu'à ce que celui-ci tourne aussi sa tête vers son voisin.

Malfoy le regardait… bizarrement. Harry fronça les sourcils, mais Malfoy ne réagissait toujours pas et continuait de le fixer sans rien lui dire de blessant ni même lui faire un petit sourire méprisant. Peut-être que le blond avait reçu un mauvais coup en pleine tête ? Cette idée aurait dû le réjouir, mais étrangement il se sentait coupable. Après tout, c'était lui qui avait fait exploser le chaudron, sans le faire exprès, certes, mais c'était lui quand même.

- « Malfoy ? Tu… tu vas bien ? » Demanda-t-il doucement en hésitant.

Le Serpentard reprit instantanément ses esprits. Que lui avait-il prit de regarder Potter pendant au moins cinq bonnes minutes ? Et ce crétin qui ne disait rien lui non plus. Oui bon, c'était Potter qui venait de parler en premier, mais ça ne comptait pas (Nda : quelle mauvaise fois. ). Pour cacher son malaise, il lui lança son regard Made in Malfoy.

- « Le Héros du monde sorcier se fait du souci pour moi maintenant ? Quel honneur ! J'en suis flatté, vraiment. » Ironisa-t-il.

- « Oh, la ferme Malfoy » soupira Harry (de soulagement ? D'agacement ? Des deux peut-être.) « Je tenais juste à savoir si tu avais encore toute ta tête. Parce qu'un Malfoy « normal », si je peux te qualifier comme ça, c'est pas supez, mais alors un Malfoy qui te regarde comme un con, comme tu l'as fait, et à qui il manque en plus un cerveau, là, on court au drame. Et vu que c'est moi qui t'es mis dans cette situation ba … » il laissa sa phrase en suspend.

- « C'est bien ce que je disais. Saint Potter culpabilise. Et pour moi en plus. » Malfoy ricana « Tu as voulu que je face le hibou voyageur à travers la classe Potter ? Désolé de te décevoir, mais j'avais déjà fait mon baptême de l'air sur un balai. »

- « C'est vrai, je me souviens bien qu'en deuxième année tu avais volé une fois au cours du match de Quidditch pour atterrir lamentablement et une autre fois au cours du duel de Défense Contre Les Forces Du Mal. Et tout ça, de tes propres ailes. Tu as pris ton envol grâce à moi. N'est-ce pas merveilleux ! » Harry fit un gros sourire à Malfoy.

- « Je te signale que toi aussi tu as volé au cours de notre duel de deuxième année et que toi aussi tu as fait un vol plané en cours de potion, pauvre crétin. » répliqua Malfoy.

Le sourire de Harry disparu alors que celui du blond apparaissait en voyant le brun furieux contre lui-même. Il décida de continuer sur sa lancée. Depuis le temps qu'il voulait être seul à seul avec Potter pour le faire un peu plus souffrir.

- « Tu sais Potter, je ne sais pas si je dois te le dire, mais… » Malfoy fit semblant d'hésiter « Tu es un danger public. Je suppose que la belette et tête de castor n'osent pas te dire ce qu'ils pensent vraiment de toi. Tu les embarques toujours dans tes plans foireux. Ils risquent chaque fois leur vie. Les pauvres. » Il fit un sourire désabusé « Tu sais, la Gazette Du Sorcier parle souvent de tes « exploits ». Je me demande toujours qui sera le prochain à mourir. Qui sera le prochain sur la liste ? Il y a déjà le professeur Quirel, dès tes onze ans, vraiment, chapeau Potter, puis, il y a eu Cédric Diggory mais avant tout, tes deux parents, surtout ta mère, et aussi - »

- « TAIS-TOI ! » Rugi Harry « Je t'interdis de parler de ça Malfoy ! Tu ne sais rien ! Rien du tout ! Alors la ferme ! »

Harry se leva rapidement de son lit en tenant sa baguette fermement entre ses mains après l'avoir pris de sa table de chevet. Malfoy fit de même. Ils se regardèrent froidement. Baguettes levées sous le menton de l'un comme de l'autre. Malfoy esquissa un sourire méprisant.

- « Tu vas peut-être me dire que tout ce que je viens de dire est faux ? Que Quirel et tous les autres sont encore vivants et en bonne santé ? Potter ne te voile pas la face. Tu es maudit et tu le resteras. Toutes les personnes de ton entourage risquent leur vie avec toi. Tes petits lèches bottes vont crever eux aussi et tu - »

Malfoy fut coupé encore une fois par Harry de plus en plus furieux. Son aura magique se faisait sentir. Quelque chose comme un courant d'air plus ou moins violent entourait le petit brun, lui balayant les cheveux comme prit dans une tempête. Son regard était effrayant et… hypnotisant, oui, son regard était presque envoûtant tout en restant effroyable. D'un vert tellement sombre, presque noir. Malfoy ne savait plus quoi dire pendant quelques secondes. Mais il se reprit bien vite.

- « Voyez-vous ça ! Saint Potter se déchaîne. Tu comptes me tuer moi aussi ? Vas-y Potty, je n'attends plus que toi. » Dit-il d'un ton confiant.

Quiconque aurait eu peur devant Harry à ce moment-là. Mais pas Drago. Non, lui, il était toujours là pour le pousser à bout. C'était le seul qui lui tenait vraiment tête et en redemandait encore plus chaque fois. Le seul qui voulait bien se battre en duel avec lui. Mais là, il le poussait vraiment à bout de nerfs. Surtout quand il avait ce sourire prétentieux et sûr de lui.

- « Pourquoi tu… Pourquoi agis-tu de cette façon Malfoy ? » Harry tremblait de rage « Tu es toujours obligé de te conduire comme tu le fais ? C'est sans doute pour faire plaisir à ton père. Mais tu sais, depuis que - »

Malfoy le coupa.

- « Maintenant, c'est à toi de te la fermer Potter ! » Cracha Malfoy.

- « Que se passe-t-il ici, messieurs ? » demanda d'un ton qui se voulait autoritaire Mrs Pomfresh, mais rien qu'en regardant Harry elle en eut des frissons.

De toute façon, aucun des deux garçons ne faisait attention à elle. Elle recula de quelques pas ne voulant pas recevoir un sort perdu au cas ou ils se mettraient à se battre.

- « Qu'y a-t-il Malfoy ? Tu ne veux pas que l'on parle de ton cher papa ? » Demanda Harry sur un ton doucereux.

- « J'ai dit la ferme Potter! »

D'une même voix, les deux adolescents crièrent.

- « El rianûm tempus »

Une lumière dorée et aveuglante les entoura. Ils avaient l'impression de tourner sur eux-mêmes à une vitesse folle. Impossible d'ouvrir les yeux pour voir ce qu'il se passait. Heureusement qu'ils n'avaient pas mangé depuis des heures sinon ça aurait été un vrai désastre, écoeurant. Puis tout s'arrêta brusquement. Ils avaient maintenant l'impression de flotter dans les airs. Puis cette sensation s'arrêta elle aussi et ils se retrouvèrent dans le noir complet. Les deux sensations étranges n'avaient duré que quelques secondes. Ils pouvaient tous les deux entendre la respiration saccadée de l'autre. Ils n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Leurs épaules pouvaient presque se toucher. Mais ils ne faisaient rien pour s'écarter.

D'une : ils ne se sentaient pas très bien, leurs têtes tournaient encore un peu, et de deux : ils avaient tout deux un mauvais pressentiment. Ils ne devaient pas être là.

Drago avança sa main devant lui et toucha une paroi. Il fit glisser sa main et en déduisit qu'ils étaient dans une sorte de boîte ou un cube assez grand pour eux deux. Ne voyant toujours rien il décida d'écouter plus attentivement, mais aucun son ne venait. C'était calme, trop calme. Et toujours ce sentiment désagréable comme si quelque chose allait arriver.

Drago entendit Harry respirer de plus en plus vite. Comme s'il manquait d'air. Puis tout à coup, un couinement se fit entendre.

- « Potter ! » S'écria faiblement Drago « Tu marches sur mon pied crétin ! »

- « Oh !… Pendant une seconde j'avais crus que tu t'étais métamorphosé en fouine et que je venais de t'écraser Malfoy » ricana lui aussi faiblement Harry.

Encore et toujours ce sentiment étrange de ne pas devoir se faire remarquer. Mais la voix d'Harry était tremblante. Comme s'il… paniquait. Mais de quoi ? Se demanda le blond. Potter n'avait pas peur du noir tout de même. À moins que…

À ce moment-là, le petit brun qui levait son pied pour le reposer ailleurs trébucha sur quelque chose de rond (une balle ? Une boule ?) et tomba en avant.

Deux portes s'ouvrirent devant lui quand il percuta la « paroi ». Harry s'étala de tout son long sur... le sol.

- « HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa » firent plusieurs voix.

Harry et Drago qui étaient jusque-là habitués au silence pesant, sursautèrent violemment et crièrent eux aussi.

- « HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa »

Harry se releva à une vitesse incroyable pour détaler illico presto du sol et retourner s'enfermer dans… l'armoire ? Il n'avait pas vraiment pris le temps de regarder, mais ça avait l'air d'une armoire. Il s'en foutait bien de passer pour un peureux, mais sur le coup il n'avait pas vraiment réfléchi. Et maintenant il se retrouvait là… comme un con dans une… heu… armoire semblait-il… en train de calmer sa respiration… presque collé à Malfoy et… toujours dans le noir.

- « Et bien Potter, tu me surprendras toujours. Moi qui croyais que les Griffondors étaient courageux, surtout toi. Je suis presque déçu. » Chuchota Drago d'une voix mal assurée. Lui aussi avait eu peur.

- « La ferme Malfoy, tu n'étais pas mieux toi. En plus, tu cries comme une fille. »

- « Quoi ? Non, mais je vais te - »

- « PÈRE ! PAPA ! » Hurla une voix d'enfant en coupant Drago sans le savoir.

- « PAPAAAAAAA » cria une autre voix d'enfant qui semblait être en train de pleurer.

« Oh! Non » pensèrent en même temps les deux ados cachés. Maintenant, le sentiment négatif grandissait de plus en plus. Leurs gorges étaient serrées et ils avaient chaud tout à coup, très chaud, mais des sueurs froides coulaient tout le long du dos. Harry continuait de respirer bizarrement comme s'il étouffait. Le blond se demandait vraiment si Potter n'était pas…

Des bruits de pas précipité se firent entendre. Drago arrêta net ses pensées sur Harry et tendit l'oreille.

« Papa, Père ! » s'écrièrent trois voix apparemment soulagées.

« Que se passe-t-il ? Vous n'avez rien ? Pourquoi vous vous êtes mis à hurler en pleine nuit ? Et pourquoi - » le jeune homme, si l'on en déduisait grâce à sa voix, se fit couper par un autre jeune homme qui venait sans doute tout juste d'arriver.

« Dragon ! »

Notre Drago caché sursauta en entendant son prénom. Il se mit à paniquer.

« Qu'est-ce que je fais ?Qu'estcequejefais ?Qu'estcequejefais ?Qu'estcequejefais ? » se répéta-t-il à vive allure.

« Une question à la fois. » continua le jeune homme sur un ton réprobateur.

Notre Drago souffla de soulagement comprenant qu'il ne parlait pas de lui. Par contre, Potter ne semblait pas reprendre se respiration normale. Il respirait de plus en plus mal. Non décidément Le brun devait être…

- « Oui bien sûr, tu as raison. Mais tu sais aussi bien que moi qu'ils n'ont pas l'habitude de faire des cauchemars ou même de crier comme ils l'ont fait… alors mes petits-anges, que vous est-il arrivé ? » Demanda-t-il d'une voix douce.

- « Y a deux monstres cachés dans l'armoire toute neuve. Y en a un qui est sorti et a rampé par terre. Quand on a crié ils ont crié aussi » dit une voix de petit garçon.

- « C'était Hoooorrible » s'exclama une petite fille.

- « Ouais, et le monstre qui rampé par terre il est re-rentré dans l'armoire. Je crois qu'il y a un monstre fille et un monstre garçon.» dit une troisième petite voix de garçon.

- « Ouais moi aussi j'ai entendu un cri de fille. Dit père tu crois que c'est Monsieur et Madame Ogre ? » Demanda la toute première voix de garçon.

- « Des monstres, vous dites ? … Chéri, regarde le résultat des histoires des jumeaux Weasley. Ils racontent n'importe quoi aux triplés. À cette allure ils vont devenir aussi stupides que les Griffondors ou sinon ils vont finir à Poufsouffle. » Déclara le « Drago » père.

On entendit un petit « boum » puis un léger gémissement de plainte.

- « Tiens, ça t'apprendra à dire du mal sur les Griffondors. » reprit la voix du jeune homme qui était rentré en 2ème « Bon, les enfants, ce que Fred et George vous ont raconté est faux. Il n'y a pas d'ogre et encore moins dans votre nouvelle armoire. »

- « Mais c'est vrai ! » bondit la voix de la petite fille.

- « Oui, on les a vu Papa ! » dit un deuxième petit.

- « Celui qui rampait sur le sol était tout poilu de la tête ! » dit un autre petit.

Pendant que la « famille », si l'on comprenait tout, parlait, nôtre très cher Prince de Serpentard commençait à s'échauffer un peu plus.

« Comment ça « Une fille » ? Et comment ça « Madame Ogre » ? Je ne suis pas une fille bande de morveux. Et je suis encore moins une madame. Et puis d'abord c'est quoi ça, une Ogre ? Encore un truc Moldu ? Et je ne crie pas non plus comme une pauvre fille. Quand je crie, c'est un cri très viril, merde. Pas un cri de Donzelle en détresse. Je suis Drago Malfoy, tout de même. » Maugréa dans son petit coin noir le blond.

- « D'accord, d'accord ! » dit calmement le « Drago inconnu », aux enfants « Vous voulez que j'aille m'occuper des deux méchants Ogres cachés dans l'armoire ? » demanda-t-il.

- « VOUIII » se réjouirent les triplés.

- « Bien » on entendit un petit grincement de lit signifiant sans doute que « Drago père, inconnu » se levait.

- « NonNonNonNonNonNonNonNon » pensait Drago sans remarquer qu'à quelques centimètres de lui Harry ne tenait presque plus debout et avait le teint beaucoup plus pâle que tout à l'heure. Bien sûr dans le noir on ne pouvait pas le voir. Sa respiration c'était comme arrêtée d'un coup, mais pas pour les mêmes raisons que Drago.

- « Harry allume la lumière de ce côté s'il te plaît. Comme ça les enfants pourront bien voir qu'il n'y a rien à craindre. »

« Hein ? » se demanda notre préfet blond qui paniquait comme un malade pour plusieurs raisons « Papa… Drago… Jumeaux Weasley… Fred et George… Chéri… Les enfants… les tri... triplés… et Har… Harry. Par Salazard c'est impossible… hein ? Où c'est juste un cauchemar ? Oui c'est un - »

La porte devant les deux ados s'ouvrit en grand.

Gros blanc…

Plus un seul bruit…

Le silence total…

« Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? »

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A SUIVRE ! ...TBC !...

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J'ai droit à une review de votre part ? Oui ? Non ?

Je ne sais pas si vous aimez ou pas alors j'avoue je flipe. Peut-être que je suis nul à chier comme auteur. Franchement vue que c'est ma 1ere fic (et donc 1ere chapitre) bas je ne sais pas si je dois continuer ou pas. Se sera à vous de voir. Je n'ai pas trop envie d'écrire pour que personne ne lise.

Bisou

Akina-bou