Chapitre 1 : "Prologue",
« Personne ne s'intéresse à moi, même mes « amies » n'ont pas remarqué ma disparition. »
Voila ce à quoi pensait Léa.
Elle était toute seule dans « sa chambre » - oui, entre guillemet car, depuis sa naissance, elle vivait dans un orphelinat. Ses parents n'avaient jamais voulu d'elle d'après le directeur du centre. Léa avait grandi seule, sans personne pour se confier, ni pour lui expliquer les tourments de la vie. Elle n'avait pas d'amies, à part ces filles avec lesquelles elle partageait sa chambre ou plutôt son dortoir. Elles lui reprochaient souvent sa passivité, car elle pensait tout le temps, pour échapper au quotidien ou tout simplement pour éviter d'avoir mal quand on la frappait.
Soudain, un gros coup se fit entendre sur la porte du dortoir. Toc ! Toc ! Toc !

- J'espère que ce n'est pas encore toi, Marc, car ma réponse est toujours non. Je ne veux pas sortir avec toi, cria-t-elle.

Mais personne ne répondit. Elle alla donc ouvrir, mais comme elle le pensait, il n'y avait personne.

« Encore des gamins » pensa-t-elle.

- Si jamais j'en attrape un, je l'étrangle, c'est clair ? cria-t-elle.

Elle voulut refermer la porte, mais une lueur au sol lui fit baisser la tête. Il y avait une petite boite de la taille d'un œuf au sol. Léa se baisser et le prit. Sur le paquet, il y avait une petite carte, avec écrit son nom :

Léa-Elisa Brown
Chambre n° 333, étage 4
59000 Lille
France

Léa prit le risque de l'ouvrir en se disant que ce devait être encore un des nombreux cadeaux de Marc, un garçon de seize ans également qui était arrivé un an plus tôt et qui s'était épris d'elle dès qu'il l'avait vue. Depuis, il lui offrait des cadeaux et des fleurs presque tous les jours avec écrit :

En espèrent que ça te plaira.
Marc 3

Il était pourtant beau, mais elle n'était pas intéressée. Dans ce paquet-ci, il y avait un collier en or avec un pendentif en forme de cœur. Il y avait aussi un petit mot avec écrit :

Un amour vrai ne s'éteint jamais.
GBL

Qui était GBL ? Mais, soudain, une lumière l'éblouit, ce qui la fit reculer et elle se cogna la tête contre le mur. Un liquide chaud coula sur sa joue, la douleur lui prit et elle perdit connaissance.