Bonjour à tous je suis le RETARD DANS TA FACE ! Je suis tellement désolée du temps que ce premier chapitre m'a pris à écrire TwT en plus il est court et tout TwT Je suis désoléééééééééééééée TwT Enfin, il est à vous, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !


MILLE ANS PLUS TARD


Chapitre Zéro : les plaines dorées.

Shukaku croisa les bras derrière la tête et ferma les yeux, appréciant en silence les cris des âmes torturées dans son domaine. Comme tous ses frères et sœurs ainsi que sa mère, il régnait sur un des dix domaines des Plaines Dorées. Le sien n'accueillait que des âmes dangereuses, et il avait pour devoir de les faire souffrir. La plus longue peine possible était mille ans dans son domaine. Après cela, l'âme avait le droit de se réincarner. Alors qu'un cri de douleur émanait de la bouche de Zabuza, au grand plaisir de Shukaku, il entendit quelqu'un s'approcher de lui. Ouvrant ses yeux, il fit face à sa sœur jumelle, Kokuo. Il fronça les sourcils et se redressa, appuyant son bras droit sur son genou replié.

– Qu'est-ce que tu fous là ? Cracha-t-il.

Kokuo était comme les autres. Elle le détestait, parce qu'il était fou et dangereux. Sauf que tous, y compris sa mère, semblait avoir oublié quelque chose. Il était comme ça. Il avait été créé pour être sadique. Comment pourrait-il gérer son domaine s'il ne l'était pas ? Fronçant les sourcils, il attendit impatiemment que sa calme et douce sœur jumelle lui répondît.

– Mère nous appelle. Ta présence est requise, déclara Kokuo.

– Super, grommela Shukaku en se relevant. J'avais justement envie que vous me cassiez tous les couilles.

– Ne peux-tu pas faire attention à ton langage ? Siffla Kokuo alors qu'il époussetait son pantalon brun.

– Non.

Et avec ces mots, ils se téléportèrent au centre des Plaines Dorées, là où la déesse Erin vivait. Shukaku fourra les mains dans ses poches, les dents serrés il n'avait aucune envie de revoir sa famille. Pourtant, ils étaient tous là. Matatabi, vêtue de son splendide kimono bleu, Isobu et ses trois neurones actifs tous les trente-six février, Son Goku, le guerrier honorable et son éternelle épée, Kokuo la petite chérie d'Erin, Saiken, qui avait l'air constamment saoule, Lucky Seven Chômei et son nom pourri, Gyuki l'homme viril, et Kurama le débile. Mais c'est que ça va être super fun, dis-moi ! pensa Shukaku en s'approchant de l'immense table ronde qu'ils partageaient lors des « réunions de famille ». Sa chaise était marqué de son sceau, qui se lisait « Ichibi », rappelant qu'il n'avait qu'une queue sous sa forme de Tanuki géant. Bah ! C'est toujours mieux que les six tentacules de Saiken, elles sont trop perturbantes. Alors que Shukaku écopait des regards méfiants et haineux de ses frères et sœurs, Erin apparut. Magnifique, superbe, comme toujours. Deux de ses yeux aussi purs qu'un diamant et le troisième semblable à un rubis, et ses longs cheveux blancs tombaient au niveau de sa taille tandis que ses cornes s'élevaient vers le ciel toujours bleu de son domaine.

– Mes enfants… Les humains sont devenus arrogants… Ils m'ont oubliée – reniée. Allez sur terre et rappelez-leur mon existence.

– Oui mère.

– Je peux raser des villes ?

– La fin m'importe, Shukaku. Pas les moyens.

– Je prends ça pour un oui.

Kokuo frémit devant le regard de son frère. Ses yeux étaient légèrement écarquillés, et son sourire carnassier. Il ricanait faiblement, marmonnant des paroles incohérentes, ou répétant « du sang » en boucle. Elle déglutit et jeta un coup d'œil à Son Goku à côté d'elle. Il avait une main sur son épée, prêt à calmer les délires sadiques de leur frère par la force s'il s'avérait trop instable. Il faisait ce qu'il voulait dans son domaine, mais ici, il n'était pas libre d'agir comme sa folie le lui dictait. Soudain, Shukaku se leva, les bras ballants, souriant cruellement et la tête penchée sur le côté. Kokuo se tendit, et un petit click lui indiqua que Son Goku avait commencé à sortir son épée.

– Bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien ! J'sais pas vous mais moi j'me casse ! Vous êtes tous trooop mignons, unis dans la haine du fou dangereux que je suis, alors j'vais partir et vous laisser à vot' p'tite réunion à la mords-moi-le-nœud ! Ça vous va ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ?

– Shukaku calme-toi ! Tonna Son Goku en se levant. Tu partiras lorsque Mère t'en auras donné l'autorisation !

La tête de Shukaku roula vers Erin, qui le regardait faire, silencieuse, ses petits sourcils blancs froncés.

– Alors, je peuuux ? Maman, je te parle ! Eh, je te parle ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh !

Soudain, Erin fit un léger mouvement de poignet et Shukaku décolla du sol, s'écrasant quelques mètres plus loin dans une fenêtre qui se brisa. Kokuo étouffa un petit cri de peur et de surprise avant de se figer et de pâlir lorsqu'un rire retentit. Shukaku riait aux éclats, son rire étrange qui ressemblait à un caquètement. Il riait. Kokuo observa son frère jumeau se relever sans aucune égratignure, hilare. Le regard de la Biju se tourna vers sa mère, qui soupira.

– Pars Shukaku. Tu n'es plus nécessaire ici.

– Compris ! Ricana le Biju avant de disparaître dans un tourbillon de sable.

– Un fou… soupira Son Goku en se rasseyant.

– Mais c'est nécessaire, sourit Erin. Serais-tu de tenir son domaine ? De punir des âmes ?

– Non, avoua le Biju.

– Alors tu sais.

Kokuo frissonna, repensant au jour où elle avait vu le « travail » de son frère la première fois. Elle en faisait encore des cauchemars, même après six mille ans d'existence.

Elle rejoignait son frère jumeau pour jouer. Ils n'avaient pas plus de douze ans, le monde humain était encore tout jeune, et eux encore plus. Ils apprenaient donc à gérer leur domaine, même si pour l'instant, c'était Erin qui s'en occupait réellement. Alors qu'elle pénétrait dans l'immense désert de son frère, elle fit face à une vue qui la marqua pour toujours. Des dizaines d'âmes corrompues étaient étalées au sol, suppliant pour qu'on ait pitié d'eux alors que Shukaku, haut comme trois pommes, étaient assis sur l'une d'entre elle. Il arrachait les yeux de l'âme d'un tueur en séries avec un couteau rouillé et riait beaucoup, clairement amusé par les hurlement de douleur de l'âme. Kokuo hurla, horrifiée. Aussitôt, son frère jumeau se leva d'un bond, se tournant vers elle pour la protéger d'une quelconque danger. Il avait toujours fait ça. La protéger de leurs autres frères et sœurs, de la colère de leur mère, des orages qui l'effrayaient… Mais, cette fois-ci, il était ce dont elle avait besoin d'être protégée.

Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il, étonné.

Pourquoi tu as fait ça ?! Cria-t-elle.

C'est un nouveau jeu. C'est Maman qui m'a dit de le faire. C'est super drôle, tu veux essayer ? Proposa-t-il en lui tendant le couteau.

Ce n'est pas drôle ! Hurla Kokuo, en larmes. Tu leur fait du mal ! Ce n'est pas bien ! Tu, tu ! Tu ne dois pas faire ça !

Mais… Maman m'a dit que je pouvais, répéta Shukaku, perdu. Si maman le dit, alors c'est bien, non ?

Je m'en fiche de ce maman a dit ! Je n'aime pas que tu fasses ça ! Rétorqua Kokuo en lui arrachant le couteau plein de sang des mains pour le jeter par terre.

Soudain, une grande lumière les aveugla et ils fermèrent les yeux, protégeant leurs pupilles sensibles. Lorsqu'ils les rouvrirent, Erin était là, resplendissante. Elle s'accroupit sans un mot, ramassa le couteau et le rendit à Shukaku. Il le prit souriant mais, soudain, il fut violemment gifler par sa mère. Ses yeux n'exprimaient aucune douleur, juste de la surprise. Kokuo cria de son surprise.

Shukaku, je ne veux pas que tu proposes à Kokuo ce genre de chose. Je t'ai déjà dit que ce jeu ne concernait que toi.

Pardon…

Kokuo, nous partons. Tu reverras ton frère plus tard.

Plus tard quand ? Demanda innocemment la petite fille.

Disons quelques décennies.

Kokuo voulut répliquer mais sa mère les téléporta loin du domaine de Shukaku. La Biju, naturellement soumise à sa mère, fondit en larmes mais ne se rebella pas, ignorant que, de l'autre côté des Plaines Dorées, son frère répétait son nom en boucle encore et encore, achevant sa lente chute dans la folie…

Shukaku entra dans le domaine de Lucky Seven Chômei, une immense forêt luxuriante, et finit par trouver les âmes qui l'intéressait. L'Akatsuki. Ils approchaient du jour de leur réincarnation, et Shukaku soupira. Sa chère Hinata ne se souviendrait pas de lui. Comme à son habitude, il fit les gros yeux à Oz – l'époux d'Himawari, un gamin qui ne la méritait pas le moins du monde – avant de saluer Hinata.

– Yo ! Lança-t-il.

– Bonjour, répondit poliment la jeune femme.

Elle était aussi belle que le jour de son mariage avec Gaara, qui faisait actuellement la sieste sous un arbre, Himawari endormie sur lui.

– Réveille ton incapable de mari. J'ai un truc à lui d'mander.

Elle hocha la tête et s'approcha de Gaara, le réveiller doucement. Il ouvrit les yeux, se redressant sur ses coudes et bailla.

– Shukaku veut te voir.

Aussitôt, l'ancien Assassin Royal se leva et s'approcha de Shukaku, les mains dans les poches, ses sourcils inexistants à moitié froncés.

– Tu veux quoi ?

– J'vais être envoyé sur terre.

– Cool ta vie.

– Ferme-la gamin j'ai pas fini, gronda Shukaku. Sauf que ! Le temps que tout mon bordel soit fini, vous vous serez réincarnés, et ça pue la merde comme plan, parce que tu pouvoir te re-taper Hinata et moi je vais tenir la chandelle depuis ici, ce qui me va pas du tout. J'ai eu une idée.

– Déjà, ça part mal.

Shukaku fulmina intérieurement mais décida d'ignorer le commentaire de Gaara. Au lieu de ça, il colla son poing fermé contre le plexus de son ancien Jinchuriki qui fronça les sourcils, s'attendant clairement pire. Shukaku sourit en coin. Il n'avait pas idée.

– On va fusionner !

– Ouais… non.

C'est quoi cette réaction blasée ? se dit le Biju en roulant des yeux.

– C'était pas une question. Hinata, ça te va ?

Elle haussa les épaules, et secoua légèrement la tête, ses longues mèches noires bougeant légèrement. Shukaku faillit rougir en la voyant sourire légèrement. Qu'elle était belle. Qu'il était amoureux. Il pensait qu'en mille ans, son amour pour Hinata aurait disparu, mais à chaque fois qu'il ne faisait ne serait-ce que penser à elle, son coeur battait la chamade et il comprenait qu'il aimerait probablement cette femme pour l'éternité. Elle était sa pierre précieuse, son trésor, qu'il aimait plus que tout au monde. Avant de la rencontrer, il avait oublié le sens du mot aimer, en tout cas pour quelqu'un. La seule chose qui lui procurait du plaisir était répandre la mort et la destruction. Maintenant, il y avait aussi Hinata. Hinata. Sa belle, sa précieuse, sa chère, sa splendide, sa puissante, sa courageuse, sa sadique, sa cruelle, sa tueuse, sa combattante, sa guerrière, sa têtue, sa forte Hinata.

– Je ne pourrais pas me souvenir de ma vie précédente, alors je n'ai pas mon mot à dire, dit-elle, et sa voix extirpa Shukaku de ses pensées. De plus, j'aimerais avoir l'occasion de vous revoir dans ma nouvelle vie.

– Hinata, il est passé où le soutien entre époux ? Gémit Gaara.

Il n'eût qu'un sourire innocent en réponse, et soupira, découragé. Shukaku sourit cruellement, heureux de sa victoire. Néanmoins, il avait un argument qui saurait convaincre Gaara de fusionner avec lui. La mémoire. Toutes les âmes perdaient leurs anciens souvenirs en se réincarnant - certains les perdaient à leur mort, mais c'était beaucoup plus rare. Mais lui ne pouvait les perdre. S'il fusionnait pour donner naissance à un nouveau Biju qui serait un mélange de leurs deux êtres, alors la nouvelle créature, le Biju qui viendrait de naître, se souviendrait de tout, et aurait toute la puissance de Shukaku.

– Nous, par contre, on se souviendra de tout, dit-il à Gaara. Dès le début, pas besoin de déclic ou je sais pas quelle merde. Même ma si-puissante mère ne peut rien y faire, ajouta-t-il en ronronnant presque.

– Pourquoi tu l'as pas dit plutôt ? Je suis pour ! Hinata, je viendrai te chercher, promit Gaara, et Hinata sourit.


1 mois plus tard, monde des hommes.

– C'était une idée de merde ! Hurla-t-il alors qu'il se faisait sceller.

C'était génial. Rebelote. Scellé par Kokuo la Traîtresse et d'autres humains dans lesquels ses frères et sœurs étaient scellés. Il était coincé dans une théière. Oh bordel de merde c'est quoi ce sceau de merde ! Rugit mentalement Gaara. Il avait longtemps hésité sur son nom. Gaara ? Shukaku ? Était-il l'un plus que l'autre ? Il ne savait pas. Il se souvenait de ses deux vies, des deux identités dont il était la fusion, mais il ne savait pas laquelle le définissait le plus. Il avait hérité de traits de l'un comme de l'autre, comme un enfant récupère les traits de ses parents. Finalement, il avait opté pour Gaara. Le démon qui n'aime que lui-même. Non seulement cela lui correspondait plutôt bien, mais c'était le nom de celui qu'Hinata avait aimé. Et il aimait Hinata. S'il y avait bien une chose dont il avait hérité de ses deux pères (en plus d'une soif de sang et d'une absence de santé mentale), c'était l'amour pour Hinata. Il se souvenait parfaitement de qui elle était, de chaque moment passé avec elle. Il pouvait se remémorer le goût de ses lèvres, la sensation de ses mains sur « son » corps, le son de sa voix, la couleur de ses yeux et celle de cheveux, chaque fois qu'il lui avait dit qu'il l'aimait. Tout cela était ancré dans sa mémoire.

Hinata… Je te retrouverai, je te protégerai…


Voilà voilàààà... N'hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire ce que vous pensez de ce chapitre ! Il est plutôt léger et court, mais c'est juste pour lancer le tout début de la véritable histoire.

Bisous !