Tout un tas de choses ne m'appartiennent pas, mais sont à J. . Je ne fais que les emprunter pour mon propre plaisir en premier lieu, et j'espère aussi, pour celui d'hypothétiques lecteurs.
Blabla de l'auteur : Je reprends cette fiction. Après des mois en friche, j'ai apportée quelques corrections et améliorations à ce chapitre-ci. Et le chapitre 2… ben, va arriver à la suite. C'est pour toi, m13a, qui voulez connaitre la suite de cette petite histoire. ( Petite… je n'en sais rien en fait ) Il ne me reste plus qu'à souhaiter : Bonne lecture !
C'est tout et c'est rien
Chapitre I
Dans les ruelles de Londres se faufilait un petit vent sournois et glacial qui annonçait déjà la neige et les fêtes de fin d'année. Pourtant c'était une fin de novembre plutôt morose pour Deirdre Londubat. Avec les années Noël semblait avoir perdu un peu de son éclat. Depuis qu'elle vendait des accessoires de quidditch dans une petite boutique du chemin de traverse cette période là rimait plus avec affluence et chaos qu'avec chaleur humaine et allégresse générale.
Deirdre venait d'avoir 25 ans, elle travaillait 10 heures par jours pour un salaire pas vraiment fameux et vivait dans un studio miteux et exigus dont la seule véritable fenêtre donnait sur des rails de métro. Tout ce qui restait de son brio ne servait qu'à faire des rangés parfaites de souafles sur une étagère ou enfiler une cape de sport dernier cri sur un mannequin de cire ensorcelé.
Une fois par semaine Deirdre mangeait avec ses parents et son frère Fergus, de trois ans son cadet, au chaudron baveur. En réalité ce n'était pas un repas de famille commun, cela consistait plus à aider la mère Londubat en tenir l'auberge en beuglant ce qu'on avait à dire sur sa vie privé, au vu et au su de tous.
Comme la grande majorité des gens elle avait beaucoup de connaissances et peu d'amis. Alvin Jordan, Journaliste sportif pour Quidditch mag et Roxane Weasley, employée du ministère au bureau des brevets saugrenus. Dans moins de deux semaines Roxane allait s'unir à Irwin Goldstein, un écrivain trentenaire et barbu.
Puis, il y avait James Potter, le quatrième membre du groupe, qui s'était malheureusement dissout au sortir de l'école. James courait aux quatre coins du monde pour la confédération internationale des sorciers. Dans une autre vie Deirdre et James étaient meilleurs amis, ils savaient tout l'un de l'autre et se comprenaient sans parler. Dans la réalité la jeune femme n'avait pas vu le sorcier depuis des années et c'était à peine si elle avait eu des nouvelles par Roxane, qui était sa cousine.
Deirdre n'avait pas spécialement changé depuis l'âge d'or de sa majorité. Elle portait toujours le même pull rouge, les mêmes bottines plates, le même pantalon de velours élimés, la même coupe au carré mal peigné, le même regard vert de gris indéchiffrable. Sous ses yeux cependant s'étaient creusés quelques minces cernes et sa chevelure jadis blé mur tirait à présent sur le roux.
Deirdre ne réfléchissait jamais véritablement à la vie qu'elle menait. Parfois, il lui arrivait se remémorer le passé ou d'envisager ce qu'aurait été sa vie si elle avait fait d'autres choix. Depuis qu'elle avait 15 ans, la sorcière avait toujours travaillé pour le vieux Tweeds durant les vacances d'été. Cette antique et minuscule boutique prenait un peu la poussière et avait un toujours un peu de mal à rivaliser avec la concurrence. Pourtant, elle n'était pas arrivé à quitter cet endroit, presque rassurant. Ce job d'été était devenu un travail à temps plein. Avant qu'elle s'en aperçoivent elle avait laissé passé toutes opportunités, par caprice, par désintérêt, par insouciance.
Ces questions là n'avaient pas de réponse. Le problème c'était les autres.
Il y avait toujours des gens pour attendre des choses de vous: La famille, les professeurs, la sociétés de façon générale. C'était d'autant plus le cas lorsque vous étiez brillant. Deirdre était de ces gens là, du moins à une époque. De ces personnes qui réussissent tout ce qu'elles touchent, les premiers de classe, au dessus du commun des sorciers, promis aux plus merveilleux des avenirs, avec de l'argent et de la renommé.
Alors quand les promesses finissaient aux ordures il ne restaient qu'une étrange rengaine, de la déception, de la moquerie, une mesquine vengeance de la part du monde alentour. C'était le genre d'anecdote plutôt sympathique à glisser lors d'un dîner entre amis. Le major de promotion si parfait qui mettait des vif d'or en boite ça faisait assurément sourire.
