Bonjour à tous !

Je vous avais dit que j'avais plusieurs idées pour continuer Till the end et voilà la première : une série d'OS connectés entre eux mais sans forcement de lien chronologique.

Il seront tous d'un point de vue différent de Steve et Bucky et suivront l'histoire principale (D'ailleurs vous aurez du mal a comprendre ces textes, si vous ne lisez pas Till the end avant ceux-ci)

J'ai déjà plusieurs idées de texte mais si vous avez envie que je développe un moment particulier, n'hésitez pas à m'en faire la demande. Je serai ravie de vous écrire quelque chose.

Je préfère également vous prévenir que, comme je vois cette fic comme des OS connectés, je ne vous promet rien question attente entre deux chapitres. mais promis je fais au mieux.

Et pour finir par le plus important : merci Louisana pour ton aide ! On ne peut rêver meilleur bêta.

J'arrête de vous embêter ! Profitez bien !


Les commandos hurlants étaient installés autour d'un feu de camp. Ils étaient au milieu d'une petite clairière, dans une forêt autrichienne à plusieurs dizaines de kilomètres des restes d'une base de l'HYDRA qu'ils avaient fait exploser quelques heures auparavant.

Cap avait jugé qu'ils étaient assez loin et qu'il y avait peu de risque à allumer un feu et à manger chaud pour la première fois en trois jours. Jacques Dernier était ravi de pouvoir avaler autre chose que des haricots froids, directement servis dans leur boite. Les autres membres des commandos le charriaient souvent au sujet de son palais délicat, mais ces ignares ne savaient rien de la vraie cuisine. Ils avaient l'habitude de manger des trucs ignobles, mais lui était français : il attendait certaines choses d'un repas, même s'il était simple.

C'était lui qui était chargé de cuisiner quand ils en avaient le temps et que le lieu où ils logeaient leur procurait assez de victuailles ou de gibier pour avoir quelque chose à préparer.

Par chance, leur sergent avait réussi à tirer deux lapins sur le chemin et tous les hommes attendaient avec impatience que le ragoût finisse de mijoter. En temps normal, la perspective d'un bon repas et une mission réussie suffisait à donner une atmosphère de fête à leurs soirées.

Mais à cet instant, la situation était tendue et c'était uniquement la faute de Barnes. Ce dernier était sur les nerfs depuis qu'il avait abattu un agent d'HYDRA juste après que celui-ci ai failli tuer leur capitaine. Seule la chance et les réflexes de leur sniper avait permis à leur meneur de ne s'en sortir qu'avec une égratignure. Les armes qu'utilisaient leurs ennemis ne laissaient aucune chance de survie, même à un super soldat. Malgré le fait que Rogers soit en vie et en pleine forme, le danger était passé trop près. Et comme toutes les fois où Cap avait failli y rester, bien souvent à cause de sa propre stupidité - pas les mots de Jacques, ceux du sergent - Barnes était incapable de se poser, ni de se débarrasser de la colère que tous les hommes sentaient en lui. C'était un miracle qu'il arrive à se tenir et n'explose pas sous la pression.

Les commandos avaient l'habitude de ces soirées maintenant, même si elles étaient rares. Rogers était doué, il n'était que rarement en difficulté ou en réel danger et Barnes l'était encore plus. A croire qu'il était né pour protéger leur capitaine. Jacques et les autres savaient maintenant que le mieux à faire était d'ignorer la situation et d'attendre. Parfois leur sergent se calmait après avoir discuté à voix basse avec Captain, mais d'autres fois leurs deux officiers supérieurs disparaissent quelques heures. Quand ils revenaient la crise était passé, quoi que fassent les deux hommes lorsqu'ils étaient seul.

C'était définitivement une drôle de relation qu'ils entretenaient ces deux là. Ils étaient proches, comme deux frères, ce qui ne choquait personne parce qu'ils avaient pratiquement grandi ensemble, mais cela n'expliquait pas tout. Cela n'expliquait pas leur puissant instinct de protection, au détriment de leur propre sécurité, ni cette façon qu'ils avaient de toujours graviter l'un autour de l'autre, ni le fait qu'ils étaient capable de se retrouver en quelques secondes que ce soit sur un champ de bataille ou un bar bondé.

Certaines rumeurs commençaient à parcourir les rangs et il n'y avait rien de surprenant à cela, pas avec tous ces petits gestes, discret mais présents quand même : deux épaules qui s'effleurent en marchant, une main serrée quelques secondes autour d'un poignet, les regards qui restent en contact un peu trop longtemps ….

Bien entendu, personne n'en parlait lorsqu'ils étaient en mission, ni ne faisait des remarques quand les deux hommes étaient présents, mais à la base ou lors des rares soirées libres en ville, les commandos étaient de plus en plus souvent questionnés par des soldats. A plusieurs reprises, ils avaient eu la compagnie d'hommes ivres discutant avec Dum Dum de la nature exacte de la relation entre Rogers et Barnes. Jacques refusait systématiquement de participer à la discussion. Quelle importance cela avait-il ? Ils étaient deux adultes consentants et personne ne devrait être jugé pour qui il aimait ou avec qui il préférait passer ses nuits. Mais Dum Dum et sa grande gueule adorait être au centre de l'attention et il racontait anecdote sur anecdote, poussant les hommes à spéculer sans fin.

Le ragoût était prêt et Jacques fit signe à ses camarades de tendre leurs bols. D'un commun accord, ils avaient tous décidé de se rationner un peu afin de laisser une plus grande part à leur capitaine. Aucun d'entre eux ne comprenait vraiment l'expérience qui avait été menée sur leur chef, mais ils savaient que ses capacités le laissaient avec une faim qui ne le quittait pratiquement jamais.

Le repas fut une affaire tendue, avec Cap jetant des regards inquiets à Barnes assis à côté de lui auprès du feu. Le petit mètre de distance que ce dernier imposait entre eux n'était pas habituel et, plusieurs fois, Rogers tenta de se rapprocher avant d'être arrêté par un regard noir. Ses mains étaient crispées sur ses genoux, serrant le tissu entre ses doigts, comme pour se retenir de la tendre et de toucher son ami. Mais cela ne l'empêcha pas de commencer le geste à de nombreuses reprises.

De son côté, le sergent fixait les flammes, la mâchoire serrée, ne répondant que par des grognements et refusant obstinément d'interagir avec le pauvre Steve. À peine avait-il vidé son assiette qu'il se leva et attrapa son fusil, s'enfonçant dans la forêt sans dire un mot. Barnes s'occupait toujours du premier tour du périmètre, choisissant avec soin le chemin de leurs rondes nocturnes. Mais ce soir était différent, alors aucun des hommes ne fut surpris de voir Rogers se lever à la seconde où son ami disparu et se diriger à son tour entre les arbres. La tension autour du feu redescendit d'un coup, comme s'ils avaient tous poussé un immense soupir de soulagement.

Ils finirent leurs assiettes, et la conversation recommença normalement. Une heure plus tard, quand leur radio reprit vie avec un message, ils étaient encore tous éveillés : ils devaient se déplacer vers l'ouest, une compagnie de soldats alliés était en route vers un village à la sortie de la forêt au milieu de laquelle ils campaient. Ils allaient avoir besoin d'aide une fois arrivés.

Le commando, minus leur capitaine et leur sergent, se regardèrent. Dum Dum brisa le silence le premier, comme à son habitude.

"Il faut les prévenir."

Gabe répondit :

"On leur dira quand ils reviendront. Ils rentrent toujours après quelques heures."

Sauf les rares fois où il n'étaient réapparus qu'au petit matin. Quand Jacques en fit la remarque, ils se regardèrent à nouveau tous, l'air plus mal à l'aise les uns que les autres.

Il ne fallut que quelques secondes pour que Dum Dum intervienne :

"Vous connaissez les rumeurs. Il y a pas moyen que je me mette à leur recherche. Ce n'est pas le genre de chose que j'ai envie de voir."

Morita prit une voix sévère quand il parla :

"Tu ne devrais pas participer à ces rumeurs Dum !"

"Allons, ne me dis pas que tu ne trouves pas qu'il y a quelque chose de bizarre dans leur relation, qu'ils soient amis d'enfance ou pas. Les hommes parlent."

"Et tu les encourages en leur répondant. Cela n'a aucune espèce d'importance. Ce sont les meilleurs officiers supérieurs que j'ai eu et je n'ai absolument pas envie de les perdre. Surtout parce qu'une bande de mégères ne savent pas tenir leur langue."

Dum Dum leva les mains en signe de paix.

"Je m'en fiche s'ils sont ensemble. Pas de différence pour moi, je suis juste curieux. Mais pas au point de risquer de les trouver en train de jouer à la bête à deux dos. Comptez pas sur moi pour aller les chercher."

Ils en avaient pour des heures à se décider et Jacques avait envie de se coucher, car ils pourraient sûrement prendre quelques heures de repos avant de partir. Il se leva donc, attrapa son arme et se dirigea dans la même direction que les deux hommes. Il se contenta d'hausser les épaules quand Gabe lui demanda s'il partait prévenir leur capitaine. Évidemment qu'il allait les chercher, sinon pourquoi est-ce qu'il s'enfoncerait dans cette forêt, avec la nuit qui tombait ?

Il avait fait quelque mètres entre les arbres quand les voix de ses camarades disparurent enfin. Il adorait faire partie des commandos hurlants, mais cela ne lui laissait que peu de temps seul et il appréciait d'autant plus les quelques instants de calme. Le reste des commandos étaient encore certainement en train de spéculer sur la relation entre leurs deux officiers supérieurs, mais Jacques ne se posait pas autant de question, car il avait une bonne idée de ce qui se passait.

Il venait d'un petit village où les histoires de bonnes femmes étaient légions et étaient passées de bouche à oreille lors des soirées au coin du feu. Beaucoup étaient de véritables contes, mais certaines étaient vraies. Comme celle de ces hommes avec des capacités surhumaines, des sens plus aiguisés que la normale. Au départ, Jacques les avait mis dans le même panier que les hommes-loups ou les spectres habitant la caverne aux ossements. Mais sa sœur aînée était rentrée un jour avec un jeune homme capable d'entendre une brebis égarée à des lieues à la ronde ou d'apercevoir des bêtes sauvages bien avant que quiconque ne les détecte, y compris les chiens.

Elle avait épousé cet homme le même été, à peine trois mois après leur rencontre et tout le temps que dura leur histoire, leur relation fut fusionnelle. Jeanne, de deux ans son aînée, semblait toujours savoir quand quelque chose contrariait son Henri et elle était capable de l'apaiser en quelques mots et gestes tendres. Elle avait toujours eu cette faculté, cette possibilité de calmer les gens autour d'elle, d'apaiser les sentiments et les foules, mais rien ne s'approchant de l'effet qu'elle avait sur son mari.

Jeanne avait quitté le domicile familial et était partie vivre de l'autre côté de la forêt. Jacques passait beaucoup de temps chez elle, à aider sa nouvelle famille, aux champs ou avec leurs bêtes.

Un soir alors qu'il était rentré particulièrement tard, sa grand-mère était en train de l'attendre dans leur pièce à vivre. Elle lui avait parlé des vieilles légendes : des personnes aux sens surdéveloppés, ayant pour mission de protéger les villages, et d'autres qui pouvaient contrôler les sentiments des gens.

Elle lui raconta que, parfois, il se passait quelque chose entre ces deux personnes, un lien se formait et ils devenaient inséparables. Sa grand-mère lui avait demandé de faire attention à sa sœur et son beau-frère, le prévenant que l'un ne pouvait vivre sans l'autre. Il avait mis les paroles de son aïeule dans le même panier que toutes ses autres histoires. Il était prêt à accepter que Jeanne et Henri aient des capacités hors normes, mais il ne croyait pas au concept de lien entre deux âmes.

Il n'était toujours pas prêt à accepter l'idée, même s'il avait été témoin de plusieurs faits troublants dans les années qui suivirent.

Comme la fois où il était avec Henri en train de réparer une barrière à plusieurs kilomètres de leur maison et que, d'un seul coup, ce dernier était parti en courant, criant au dessus de son épaule que Jeanne était blessé et que Jacques devait aller chercher le docteur. Quand il était arrivé, vingt minutes plus tard, sa sœur étaient allongée sur son lit, la jambe visiblement cassée.

Il y avait également cette fois où elle avait laissé son mari et son frère à la taverne du village afin de rendre visite à une amie quelques rues plus loin. Une heure plus tard, Henri était sorti de l'établissement comme si le diable était sur ses talons. Jacques l'avait retrouvé, serrant une Jeanne en pleurs dans ses bras, et la peau de ses phalanges toutes ouvertes et en sang. Trois hommes étaient allongés au sol, des traces évidents d'une violente bagarre partout sur leur corps.

Il aurait peut-être dû y croire, peut-être qu'il aurait pu empêcher la tragédie de s'abattre, ou peut-être qu'il n'aurait rien pu faire du tout. Il y repensait souvent. Il aurait dû accompagner Henri, les voyous auraient sûrement hésité à attaquer deux hommes, même si Jacques n'était pas bien grand, ni costaud. Mais il était fatigué et il était resté avec Jeanne. Ils discutaient et riaient dans la cuisine jusqu'à ce que Jeanne s'écroule au sol, pleurant et hurlant, lui criant d'aller sauver son mari, qu'il était sur le chemin qui passait entre les bois et les champs du vieux Magra. Il avait couru le plus vite possible, les poumons en feu, mais Jacques était arrivé trop tard, il ne put que recueillir le dernier souffle de son beau-frère. Quand il rentra plusieurs heures plus tard, il trouva sa sœur où il l'avait laissé, morte également.

Lors de leur enterrement, il entendit sa grand-mère dire à sa mère que les âmes liées ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. Il avait fait son deuil, maudissant cet homme de lui avoir pris sa sœur et l'avoir mené à sa perte. Par la suite, il avait beaucoup plus prêté attention aux dires des anciennes. Avec le temps, il s'était créé auprès des autres soldats une réputation légèrement mystique, celui qui connaissait des choses que la plupart des gens ignoraient.

Plusieurs années plus tard, il retrouva une sensation identique quand il observait leur capitaine et leur sergent interagir. Il reconnut la façon dont Barnes regardait son ami, la manière dont il se mettait entre Rogers et le danger, dont il faisait passer les besoin du blond avant les siens, allant jusqu'à lui laisser toutes ses barres de chocolat et la majorité de sa viande, alors qu'ils crevaient pratiquement tous de faim. Il y avait également la sauvagerie avec laquelle il avait tué tous les ennemis ayant réussi à atteindre Rogers.

Donc oui, Jacques avait une assez bonne idée de la relation que leurs deux officiers supérieurs entretenaient, mais ce n'était pas à lui de l'expliquer aux autres commandos.

Il avait parcouru une bonne distance dans la forêt. Les deux hommes ne devaient plus être loin. Il ralentit son pas, ne voulant pas les déranger. Il les trouva tous les deux assis à même le sol, le dos du sergent appuyé contre le tronc d'un arbre et leur capitaine installé entre ses jambes. Le blond avait la tête posée sur la poitrine de Barnes, calée juste en dessous de son menton. Sa position, le dos rond et les jambes repliées, le rendait plus petit et Jacques se demanda si c'était une position qu'il prenait avant que le sérum ne le fasse grandir de plusieurs dizaines de centimètres.

Ils dormaient tous les deux et Jacques ne savait pas s'il devait les réveiller ou les laisser seuls. Il pourrait toujours dire qu'il ne les avait pas trouvé et envoyer l'ensemble des commandos pour les chercher. Ils feraient certainement assez de bruit pour les réveiller et leur permettre de se relever avant d'être vus dans une position compromettante.

Il était encore en train d'hésiter quand les yeux de Barnes s'ouvrirent. Ils s'arrêtèrent immédiatement sur lui, le fixant avec un air indéchiffrable. Un de ses bras serra Rogers un peu plus contre lui, la main glissant sur son dos alors que la seconde s'approcha de son arme. Il ne bougea pas plus, ni ne parla, ne voulant pas réveiller l'homme endormi contre lui, mais Jacques comprit parfaitement ce que son sergent essaya de lui dire : "fait quelque chose contre lui et je te tue".

Jacques leva les mains au ciel et haussa des épaules. Il n'y avait pas besoin de le menacer, il ne dirait jamais rien. Ce n'était déjà pas dans sa nature de nuire aux autres mais en plus, il appréciait les deux hommes, quelque que soit leur relation. Il fit un signe, prévenant leur sergent qu'ils étaient attendu au camps puis fit demi-tour.

Il mit moins de cinq minutes à rentrer et annonça à ses collègues qu'il les avait trouvé et qu'ils les rejoindraient d'une minute à l'autre. Il ignora scrupuleusement les regards curieux de Dum Dum et Gabe. Malheureusement cela ne suffit pas à les empêcher de lui demander si les deux amis étaient dans une position compromettante quand il était arrivé.

Jacques repensa aux deux hommes, à la façon dont ils s'étaient endormi, l'un contre l'autre. Il n'y avait rien de sexuel dans leur position mais si cela s'apprenait, personne ne comprendrait et ils perdraient tout. Jacques aimait ce qu'il faisait et, un peu égoïstement, il ne voulait pas perdre la famille que les commandos formaient.

Il arriverait sûrement à couper court aux rumeurs s'il faisait taire Dum Dum. Il pouvait se servir de sa réputation pour cela. Personne ne lui posait plus de questions quand il sous-entendait qu'il y avait une raison magique à certains événements. Il se tourna donc vers Dungan et parla sur le ton de la conspiration :

"Ce n'est pas comme ça entre eux. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus, croyez moi."

"Encore quelque chose qu'il vaut mieux pour nous que nous ignorions ?"

Il sourit à Morita avant de lui répondre :

"Exactement. Et chacun d'entre nous y gagnerait à ce que tout le monde les laisse tranquille."

Il regarda chacun de ses camarades droit dans les yeux jusqu'à ce qu'ils acquiescent, même cette tête de mule de Dum Dum. Quand Barnes et Rogers réapparurent cinq minutes plus tard, ils avaient déjà remballé la moitié du campement.

La semaine suivante, les soldats qu'ils avaient secouru ce matin-là les invitèrent à boire un verre. Tous avaient entendu les rumeurs et, après avoir vu leurs officiers supérieurs travailler ensemble, ils ne tardèrent pas à se montrer curieux et à poser des questions. Chaque membre du commando tint sa parole et réfuta chaque insinuation. Dum Dum se montra même spécialement convainquant quand il cria à plein poumon - les gens à l'extérieur du bar avait dû l'entendre - qu'il s'occuperait lui-même de ceux assez bêtes pour colporter ces mensonges.

Les rumeurs, même si elle ne disparurent pas totalement, baissèrent en intensité, puis se turent définitivement quand Barnes ne revint jamais d'une mission.