C'est ma première histoire longue et elle me tiens vraiment à coeur. Je compte la faire en trois parties, mais les fan de PWP vont être contente le premier arc consiste à mettre Ichigo avec à peu près tout le monde =D J'espère que vous apprécierez malgré tout l'histoire en elle même.
Discamer: Tout les personnages de Bleach appartiennent à Tite Kubo
Rating: M, M et triple M
Paring: Ichigox...(surprise)
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_ « Allez Nii-San ! Dépêche-toi, on va être en retard ! »
Yuzu trépignait d'impatience. Elle tentait tant bien que mal de transmettre un peu de son enthousiasme à son frère qui pour le moment n'avait pas particulièrement envi de bouger. Surtout si bouger signifiait quitter l'agréable cour ombrager de leur hôtel pour allez s'entasser dans un bus pendant des heures sous la fournaise uniquement pour allez admirer des vieux cailloux.
_ « Nii-San ! »
Ichigo soupira :
_ « C'est bon j'arrive ! »
Ichigo se leva du banc sur lequel il était. Il regarda une dernière fois la fontaine au centre de la coure flanquée de grandes fougères qui apportaient une fraîcheur bienfaitrice et se prépara à affronter la chaleur de l'extérieure.
Il rejoignit son père et ses sœurs sur le perron de leurs hôtel où le bus devait passer prendre les fous qui sous couvert de « visite touristique des monuments historiques » acceptaient allègrement la torture du voyage. Il se rapprocha et souffla à Isshin :
_ « Baka de père. Tu n'aurais pas pu choisir un pays où il fait moins chaud ? »
Isshin parti dans un rire tonitruant et claquant violement le dos de son fils dans ce qu'il croyait être une bourrade affectueuse il lui dit :
_ « Fils, un Kurosaki est un homme fort qui ne craint ni le froid ni la chaleur ni la douleur. En tan qu'homme nous nous devons de protéger la gente féminine de notre tribu et dans l'adversité de nous montrer aussi brave que le lion, aussi inébranlable que le roc, aussi…. »
Ichigo se désintéressa du monologue de son père et choisi plutôt de parler avec Yuzu, feignant de ne pas remarqué la miniature du poster de sa mère qu'Isshin avait emporté et devant lequel il pleurait un « Mazaki mais pour nos enfants sont ils si durs ! ».
_ « Tu sais Ichi-Nii, c'est un très beau voyage que l'on fait. Tu t'imagine on est en Egypte ! Tu devrais plutôt remercier papa de nous avoir offert ce voyage. »
Ichigo grommela qu'il aurait préféré un pays où les températures étaient normales. Karin intervint :
_ « Tu ferais mieux d'accepter, et avec le sourire. Les pyramides, ce n'est pas donner à tout le monde de les voire ! Alors tu vas me faire le plaisir d'arrêter de râler où je ferais en sorte de t'envoyer à l'hôpital où la clime est mise non-stop. »
Devant la lueur meurtrière dans les yeux de sa sœur Ichigo recula prudemment. Parfois il se demandait si Yuzu n'était pas la seule personne normale dans sa famille. C'est avec résignation qu'il monta dans le bus, départ pour Gizeh.
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Comme prévu le trajet avait été interminablement long et désagréable. Ichigo avait passé la majorité du temps à s'éventer frénétiquement avec l'éventail que Yuzu lui avait donné, ce qui fait que l'exercice l'avait plus mis en sueur que s'il s'était contenté de ne rien faire. « Les éventails c'est vraiment un attrape couillon » pensa-t-il. Enfin ils arrivèrent à destination, le bus les lâcha juste devant les étales tendus des marchands du souk postés prés des pyramides.
Ichigo gémit quand en sortant une vague de chaleur l'assaillit, remplie d'odeurs puissantes et étranges émanant du souk. Les poissons qui grillaient, les sacs d'épices couteuses serrer en rang, les animaux, ânes, volailles, dromadaires, chiens, bétails… toutes ces choses créaient un mélange d'odeurs qui agressaient le nez du rouquin mais qui en même temps lui apportaient un curieux sentiment d'exaltation. En fait il devait avouer que l'agitation du souk lui plaisait.
Isshin interpella sa petite famille :
_ « Bon les enfants nous avons toutes la journée devant nous. Ichigo je vais rester avec tes sœurs, si tu veux tu as carte libre pour te balader dans le souk. Fait juste attention de ne pas te perdre et on se rejoint dans deux heures ici pour aller voir les pyramides d'accord ? Tu as ton portable allumé ? »
_ « Oui oui le vieux c'est bon j'ai tout ce qu'il faut. »
_ « Alors à toute à l'heure Ichi-Nii ! »
Il regarda son père et ses sœurs s'enfoncer dans cette entité presque vivante puis les perdit de vue dans la foule. Il frissonna pris d'un mauvais pressentiment puis chassant loin dans son esprit cette image il entra à son tour dans le marché.
Ichigo déambulait sans but précis entre les étales, rassasiant ses sens de cette explosion de couleurs, de sons, et d'odeurs, jetant parfois un regard sur des articles qui lui semblaient intéressants. Une dague en particulier attira son attention. Elle était toute simple, avec un fourreau en cuivre martelé et des incrustations de nacre sur la garde noire. Au final il abandonna l'idée de l'acheté en pensant au problème que cela poserait à l'aéroport. Il soupira et reposa la dague sous le regard déçu du marchand qui tentait de l'amadouer. Ichigo haussa les épaules et leva les bras dans un geste impuissant pour lui signifier qu'il ne comprenait pas la langue.
Il marcha encore un peu, ses pensées toujours focalisées sur le poignard, si bien qu'il percuta violement quelqu'un. Le choc le fit tomber en arrière. Il se releva et paniqué s'excusa maladroitement :
_ « Excusez-moi je ne faisais pas attention. Vous n'avez rien ? »
En se relevant il vit une demi-douzaine de personnes qui s'étaient regroupées autour de celui qu'il avait percuté dans une attitude de protection et qui le menaçait clairement lui !
L'inconnu parla brièvement dans une langue qui semblait arabe pour Ichigo et aussitôt le groupe reprit une attitude normale. Le roux observa la personne qu'il avait bousculé. Il était plutôt grand et bien bâti, avec des cheveux bruns tiré en arrières dont seule une mèche s'échappait. Il observa Ichigo avec un regard bienveillant, puis il lui parla en japonais :
_ « C'est moi qui m'excuse jeune homme. Mes compagnons sont un peu trop vifs, j'espère qu'ils ne vous ont pas inquiété ? »
Ichigo, d'abord éberlué de rencontrer quelqu'un qui parlait sa langue ici, se reprit bien vite et en souriant le rassura :
_ « Non ce n'est rien. »
L'autre insista :
_ « Peut être pourrais-je me faire pardonner en vous offrant quelque chose. Puis-je vous invité à boire un verre … en guise d'excuse. Monsieur… ? »
_ « Ichigo Kurosaki. Mais ne m'appelez pas monsieur. Merci mais je dois décliner votre proposition, il faut que je rejoigne ma famille. Au revoir. »
Ichigo se détourna et se dépêcha de rejoindre l'entré du souk. Il ne sentit pas le regard brulant du brun qui s'attardait sur son dos. Celui-ci ordonna quelque chose à un des hommes qui le suivaient avant de repartir dans l'autre sens. L'homme à qui il avait parlé se détacha du groupe et silencieusement il prit la même direction que le roux.
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Ichigo s'étendit sur un des transats de la piscine de l'hôtel, encore mouillé de sa précédente baignade. Des gouttes perlaient à la pointe de ses cheveux et il s'ébroua comme un chien. Il repensa à son séjour en Egypte. Demain ils repartiraient vers le Japon et il devait avouer que le voyage avait été agréable au final. Il se demanda s'il n'avait pas été trop ingrat envers son père et se promis de le remercier quand qu'ils seraient de retour chez eux.
Dans son esprit défilèrent des images de ce pays, les pyramides, la médina, le sphinx, les immenses temples chargés d'histoire, les balades dans le désert en 4x4, le thé à la menthe saturé de sucre…oui ça avait été un beau voyage. Il repensa au souk et au sentiment étrange qu'il avait ressenti à l'intérieur puis ses pensées dérivèrent vers le brun qu'il avait percuté entre les étalages.
Il fronça les sourcils : il avait recroisé le brun une fois, le lendemain alors qu'il était au restaurant avec Isshin et ses sœurs. Il avait remarqué le brun accoudé au bar et vu que celui-ci l'observait. Il avait souri et levé son verre pour saluer Ichigo. C'était un évènement anodin mais Ichigo avait l'étrange impression d''avoir été suivi. Il se força à ne plus pense à l'inconnu et se concentra sur le soleil qui lui picotait la peau, répandant une douce chaleur dans son corps.
Ichigo était dans un état entre le sommeil et l'éveil, assommé de soleil quand son père déboula à toute allure et lui balança un kick dans la figure en beuglant :
_ « Ichigo debout ! C'est notre dernière après-midi ici ! On m'a proposé une balade dans le désert en dromadaire, on va faire tous ça en famille ! Allez fils ! »
Ichigo grogna en se massant la mâchoire. Il engueula copieusement son père mais celui-ci se contenta de siffloter joyeusement. Au final il soupira :
_ « Bon allons-y. Laisse moi juste le temps de m'habiller et j'arrive. »
Ichigo redescendit, habillé d'un pantalon militaire en toile kaki et d'un T-shirt blanc, des lunettes de soleil vissées sur son nez. Il s'était aussi copieusement enduit de crème solaire en prévision du soleil mais en faisant bien attention à ne pas laisser de marque blanche. Il retrouva Yuzu, Karin et leur père devant un mini-van en compagnie d'un homme, incroyablement grand, qui semblait être leur guide.
Avisant Ichigo qui arrivait il lui prit le bras et le présenta d'autorité :
_ « Nnoitra-san je vous présente mon fils Ichigo. Ichigo voici Nnoitra-san qui nous servira de guide. »
Ichigo marmonna un vague bonjour avant de fixer leur guide. Son froncement de sourcil s'accentua. Il était persuadé d'avoir déjà vu cet homme mais il ne saurait pas dire où. Il entra perplexe à la suite de ses sœurs dans le van, fouillant sa mémoire en vain.
Quand ils arrivèrent à la limite de la civilisation, dans un petit village qui servait de relai pour les dromadaires, ils débarquèrent et Nnoitra les amena la où ses hommes gardaient les bêtes. Ichigo sentait bien le regard du guide peser sur lui et il fut encore plus perturbé quand il remarqua que certaines personnes du groupe éveillaient sa curiosité de la même manière que le grand échalas brun. Il était certain de les avoir déjà rencontrés. Et ne plus s'en souvenir le contrariait. Surtout que cela semblait très bizarre, trop pour être une simple une coïncidence.
Après un petit topo sur la manière de guider leurs montures ils partirent pour une traversé du désert jusqu'à Yuba, une petite oasis où un rafraichissement les attendaient avant de reprendre la route en sens inverse. Seul Nnoitra montait aussi un dromadaire. Les autres tenaient fermement la longe de ceux que montaient Ichigo et sa famille pour éviter d'en perdre le contrôle.
Yuzu et Karin s'amusaient comme des folles et Ichigo eu un sourire de revanche quand il vit que le roulement de l'animal rendait malade son père.
Au bout d'une heure de voyage ils arrivèrent enfin à Yuba, au grand soulagement d'Isshin qui se précipita pour aller s'allonger. Sous une petite cabane de papyrus, avec un tapis à même le sol on leurs servit le traditionnel thé à la menthe avec des dattes et des pâtisseries au miel. Ichigo sirota son thé en observant un des hommes attacher le dromadaire.
Soudain il remit enfin ses guides dans ses souvenirs. C'était les hommes qui accompagnaient le brun qu'il avait croisé au souk et au bar. Il se demanda si cet homme était une sorte d'organisateur et s'il se trouvait ici. Il s'apprêtait à poser la question à un des serveurs quand il entendit la voix de Nnoitra l'appelé :
_ « Ichigo pouvez-vous venir s'il vous plaît ? Votre dromadaire à un problème. »
Le roux se leva et se dit qu'il pourrait demander à son guide des éclaircissements. Il sorti de la cabane et la contourna pour allez voir ce qu'il lui voulait. La grande perche se tenait à côté de sa monture et lui faisait signe d'approcher. Ichigo le rejoignit et lui demanda :
_ « Au fait Nnoitra-san nous nous sommes déjà vu non ? Au souk. Vous étiez avec l'homme que j'ai percuté. »
Il vit la face de son guide blêmir et murmurer un vague « je ne m'en souviens pas » avant de se pencher près du dromadaire et de lui demander de faire de même. Ichigo s'inclina, voulant voir ce que Nnoitra voulait lui montrer. Puis il sentit un grand choc à l'arrière de son crâne et sombra dans le noir.
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Ichigo se réveilla avec un horrible mal de tête. Il se sentait vaseux et gluant de transpiration. Il avait l'impression que quelqu'un s'amusait à lui vriller le crâne de l'intérieure. Il était allongé sur une paillasse et se leva précautionneusement. Le roux passa sa main délicatement à l'endroit où il avait le plus mal et l'énorme bosse qu'il senti lui fit comprendre que ce n'était pas seulement à cause du soleil qu'il s'était évanoui. Il essaya de remettre de l'ordre dans ses souvenirs. Difficile avec un marteau-piqueur dans la tête.
Soudain tout lui revint. La balade en dromadaire, le désert, l'oasis, Nnoitra qui l'appelait ! Ichigo jura. Mais pourquoi Nnoitra l'avait assommé ? Parce qu'il l'avait reconnu en tant que compagnon du brun ? Il n'arrivait pas à comprendre.
Il s'allongea à nouveau, se forçant à se calmer. Peu à peu la douleur s'atténua et il pu à nouveau réfléchir normalement. Il observa la pièce dans laquelle il était : c'était un endroit exigu de pierre blanche, avec juste une paillasse sur le sol pour tout mobilier et une fenêtre trop en hauteur pour l'atteindre comme unique source de lumière.
Ichigo se leva et s'acharna sur la porte, mais elle était fermée à clefs. Il se rassit sur son « lit » et ordonna ses pensées. C'était quoi ce délire ? Il était prisonnier ? Mais il n'avait pas les mains attachées. Pourquoi l'avait on attaqué ? Quel rapport avec l'homme brun ? Où étaient sont père et ses sœurs ? Est…est ce qu'on leur avait fait du mal ?
La gorge d'Ichigo se serra à cette pensé et il retint tant bien que mal ses larmes. L'image de Karin et Yuzu, seules dans une même cellule que la sienne eut raison de ses nerfs et il s'écroula en pleurant avant de tomber dans un sommeil comateux, lourd et dépourvu de rêves.
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Ichigo fut réveillé part le bruit d'une clef que l'on tournait et de la porte qui s'ouvrait. Il chercha à se lever et à se jeter sur ses agresseurs, mais il ne savait pas depuis combien de temps il n'avait pas mangé, son dernier repas étant composé de datte et d'un peu de thé, et son épuisement plus la fatigue nerveuse étaient tels qu'il fut rapidement maîtrisé.
Reconnaissant Nnoitra dans le lot il lui cria :
_ « Qu'est ce que vous voulez ? Pourquoi vous nous avez agressés ? »
Mais leur « guide » resta insensible à la détresse du jeune homme. Il lança quelques ordres en arabes et Ichigo fut bâillonné, les pieds et les poings liés et les yeux bandés. Des mains le jetèrent rudement sur une surface plane et Ichigo sentit le mouvement d'une voiture qui se déplaçait. Il ne savait pas où on l'emmenait ni qui ils étaient. Paniqué il essaya de se tortiller pour se libérer avant de tomber à nouveau dans l'inconscience.
Un peu plus tard la voix de Nnoitra retenti à ses oreilles, l'arrachant du sommeil de l'oubli.
_ « Ichigo pouvez-vous marcher? »
La voix était dure, sans aucune compassion. Aussi Ichigo décida de ne pas facilité la tache de ses kidnappeurs. Il hocha négativement la tête. Il entendit Nnoitra parler à quelqu'un d'autre et Ichigo fut soulever puis transporté ailleurs. Il senti qu'il entrait dans une maison par la fraicheur caractéristique qui avait remplacé la morsure du soleil. Le roux ne sut pas combien de temps il fut baladé ainsi, comme un sac, il sentait l'humiliation et la détresse lui mouiller à nouveau les yeux. Impuissant à retenir ses larmes, il essaya au moins de ne pas sangloter pour éviter une humiliation supplémentaire.
Enfin après un interminable parcours on le déposa délicatement sur le sol. Ichigo entendait des chuchotements autour de lui. On enleva son bâillon, ainsi que le tissu qui lui recouvrait le visage et il ouvrit les yeux sur le spectacle le plus incroyable qu'il eu jamais vu.
_ « Bienvenu au Harem Ichigo Kurosaki. »
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Ichigo: Je la sens pas ton histoire de harem là...
Oka-kun: Mais non tu vas A-D-O-R-E-R! Dites moi ce que vous en pensez.
