Après avoir écrit une fic très sérieuse, j'ai eu envie de quelque chose de plus loufoque. En espérant que cette seconde fiction plaira. Pour ceux qui ont aimé la première, pas de panique je la termine, : dans cette fic Lancelot est toujours vivant.

En attendant neuf mois !

Cela faisait déjà deux ans que Merlin et Arthur était ensemble, bien qu'au début le peuple et les chevaliers avaient trouvés cela étrange et parfois dérangent, le fait que le blond était un très bon roi, juste, et protecteur que le pays vivait dans une relative opulence car les cultures était bonne, la terre était riche et les attaques quasi inexistante grâce à leurs enchanteur, tout cela avait contribuer au fait que désormais chacun acceptais le choix d'Arthur, si le roi était heureux le peuple l'était aussi. Mais malheureusement le blond cachait quand même un grand désir, celui d'avoir un enfant, un héritier, une part de lui-même. Jamais il ne l'aurais avoué cela devant quiconque, c'était remettre en question sa relation avec Merlin et de cela il ne pouvait être question. Cette nuit-là alors qu'il s'endormait, son sorcier serré dans ses bras, il se mit à rêver d'un enfant courant dans le château, celui-ci avait ses cheveux blonds et les yeux bleus de Merlin. Quelque part dans la vallée des rois déchus, la grotte aux cristaux se mis à scintiller de plus en plus fort, un nuage brillant s'éleva alors, en le voyant on l'aurait cru composer d'une multitude de diamants. Le nuage quittât la grotte et pris le chemin de Camelot. Arriver près de la cité, celui-ci fila vers la chambre d'Arthur, il n'eut même pas besoin d'une fenêtre ouverte pour rentrer se fondant littéralement dans cette dernière pour réapparaitre à l'intérieur, il survola le lit, s'arrêta un instant au-dessus du blond et continua jusqu'au sorcier endormi. A cet instant le blond relâcha sons étreinte et se retourna, le nuage enveloppa Merlin jusqu'au petit matin. Lorsque les premiers rayons du soleil pointèrent le bout de leurs nez, les cristaux se transformèrent en poussière qui tombèrent sur le jeune sorcier avant de disparaitre. Arthur se leva le premier, il regarda un instant son sorcier toujours profondément endormi et souri. A ce moment-là un serviteur frappa à la porte et rentra avec le petit déjeuner, le roi s'empressa de lui faire signe de ressortir, sans faire de bruit. Lui-même s'habilla en essayant de faire le moins de bruit possible et quitta la chambre. Merlin se réveilla vers midi et encore, uniquement parce que Gaius vint le secouer.

-Merlin, il est plus que temps de te lever mon garçon !

-Gaius ! Mais quelle heure est 'il ?

-Déjà midi ! Tu avais promis de venir m'aider et j'attends toujours.

Le jeune sorcier ne comprenait pas, il avait dormi depuis la veille et se sentait toujours aussi fatiguer, mais il promit au vieux médecin de le rejoindre très vite. La journée passa à une vitesse folle Merlin oublia sa fatigue jusqu'au soir, mais celle-ci se rappela à son bon souvenir durant le diner. Il était littéralement épuiser et c'était un miracle qu'il ne s'endorme pas le nez dans son assiette. Les chevaliers se mirent à sourire et à faire des allusions discrètes sur l'état de fatigue du magicien. Arthur ne comprenait pas que son sorcier soit à ce point fatiguer, c'est vrai qu'il avait pas mal de travaille à effectuer durant la journée et que faire appel à sa magie durant un temps trop long l'épuisait, mais ici ce n'était pas le cas. Et la nuit bien qu'il était assez actif tous les deux, rien ne pouvait expliquer un tel état d'épuisement. Il se promit de tenir ça à l'œil et à demander l'aide de Gaius si nécessaire. Au bout de deux ou trois jours la fatigue disparut comme elle était venue, et rien ne laissait à penser que quelque chose de spéciale était sur le point d'arriver. Deux semaine s'écoulèrent sans incident spéciale jusqu'à un certain matin ou Arthur décida d'apporter lui-même son petit déjeuner à son sorcier préférer, il avait attendu près de la porte qu'un domestique lui apporte le plateau, ensuite il avait tenu à venir le déposer lui-même sur le lit. Débarrasser du plateau, il fit le tour du lit pour venir embrasser la nuque de Merlin, ce dernier se réveilla et sourit au contact des lèvres de son roi sur sa peau. Alors qu'il se redressait, le blond vint déposer le plat sur ses genoux, l'odeur de nourriture pris Merlin à la gorge, si il restait sur place il était sûr d'être malade, rejetant le plateau, il se rua hors du lit et courut derrière un grand paravent ou se trouvait une bassine d'eau. Arthur totalement pris au dépourvus par la réaction du brun, resta planter là, quand il entendit les bruits produit par le sorcier, il décida courageusement de ne pas intervenir et d'attendre que cela se termine. Quand Merlin apparut de derrière le paravent, il était blanc comme un linge.

-Arthur s'il te plait ! Sort ce plateau !

Le roi déposa immédiatement le plateau dans le couloir, et retourna immédiatement dans la chambre.

-Merlin comment te sens tu ?

-Honnêtement dis c'est pas terrible !

-Ecoute recouche toi, je t'envoie Gaius.

Le magicien retourna se couché sans se faire prier, dix minutes après le vieux magicien frappa a la porte.

-Alors Merlin, que se passe-t-il ?

-Je ne sais pas Gaius, tout allait bien. Mais quand j'ai senti l'odeur de la nourriture, mon estomac a très mal supporté !

-Tu couves peut-être quelque chose, comment te sens tu à présent ?

-Parfaitement bien !

Gaius vérifia s'il avait de la température, mais ce n'était pas le cas.

- Ecoute-moi bien Merlin, si cela devait se reproduire tu viens me trouver immédiatement ! C'est compris !...Merlin !

- ok c'est promis !

-Bien ! Puisque je ne peux rien faire de plus je retourne à mon laboratoire.

Merlin resta donc seul dans la chambre, au bout d'un quart d'heure se sentant parfaitement bien, il se leva et s'habilla afin de rejoindre le roi. Ce dernier était avec plusieurs de ses chevaliers sur le terrain d'entrainement. Il fut soulager en voyant apparaitre le sorcier, de toute façon il avait demandé à Gaius de le tenir au courant, dès qu'il s'agissait de Merlin il avait toujours tendance à s'inquiéter. Contrairement à ce qu'il avait dit au vieux médecin, les malaises était présent tous les matins, le seul problème avait été de faire croire au roi que déjeuner trop tôt lui retournai l'estomac et c'était étrange vu la façon qu'il avait d'engloutir quasiment un repas complet deux heures plus tard ! Cela faisait maintenant plus de deux mois que ses habitude alimentaire avait changé. Certain aliments qu'il adorait auparavant lui devenait insupportable et vice et versa. Merlin se fatiguait aussi beaucoup plus vite, tout ça ne lui disait rien qui vaille. Il aurait bien été trouvé Gaius pour lui en parler, mais quelque chose l'en empêchait. La seul autre personne à qui il pouvait en parle était Kilgharrah, ce n'était pas à proprement parler une personne, mais si la magie était à l'œuvre, le grand dragon serait le mieux placer pour vérifier ! Le magicien alla donc aux écuries et quitta discrètement Camelot. La seule chose qu'il n'avait pas vu c'était Lancelot qui le suivait. Arriver dans la clairière, Merlin appela Kilgharrah dans l'ancien langage des dragonniers, au bout de quelque minutes, un bruit de battement d'ailes se fit entendre et le grand dragon se posa dans la clairière.

-Tu m'as appelé Merlin ?

-Oui ! Je ne sais pas ce qui se passe, mais quelque chose n'est pas normale ! Dès que j'utilise ma magie, je m'épuise très vite, je ne supporte pas certaine odeur, inversement j'ai parfois l'impression de mourir de faim et je pourrais dormir une semaine et toujours être aussi fatiguer ! J'ai peux être attrapé une maladie ou alors on m'a jeté un sort !

Le dragon avait consciencieusement écouté le jeune sorcier. En le regardant, Merlin avait presque l'impression idiote de le voir sourire.

-Je peux te rassurer, jeune sorcier tu n'es pas malade !

-Alors c'est un sort !

-Oui et non !

-Comment ça oui et non !

-Ce n'est pas à proprement parler un sort ! Mais plutôt un changement d'état ! Dison que tu as été quelque peu… modifié !

Merlin ne trouva rien à dire et le faite que Kilgharrah parlait par énigme avait le don de l'énerver !

-Comment te dire ça jeune sorcier ! Disons que tu n'as plus d'un homme que l'apparence extérieur !

Le grand dragon regarda l'information faire son chemin dans l'esprit du magicien. Toute les émotions du brun était inscrite sur son visage.

-Non ! Non ! Ce n'est pas possible ! Cela ne peut être vrai !

-Dite moi que je rêve, C'est un cauchemar n'est pas ? Rien de tout ceci n'est réelle !

-Dis-toi que tous cela est bien réelle, et puis cela ne durera que quelque mois !

-Mais comment cela a pu arriver ?

-Bien que tu sois un enfant de la magie, Arthur lui est né grâce à elle, il a toujours eu un contact spécial avec elle, principalement à travers toi. Grace à vous deux elle est désormais libre de circuler, elle est reconnue comme quelque chose de bénéfique. Je pense qu'elle a voulue en quelque sorte remercier le roi en lui offrant ce qu'il désirait le plus, un enfant ! Merlin avait besoin de s'assoir, il n'arrivait toujours pas à y croire ! Mais pourquoi moi !

-Qui est le plus proche d'Arthur ?

La réponse était évidente !

-De combien je…. ? Le sorcier n'arrivait pas à finir sa phrase.

- Deux mois Merlin.

-Va tu en parler à Arthur ?

-Pas immédiatement ! Il faut d'abord que je me fasse à l'idée, après on verra !

-Je te conseille alors de demander à sire Lancelot, de ne pas ébruité ce qu'il vient d'entendre !

-Lancelot !

Le chevalier sorti de sa cachette et vint près de Merlin.

-Désolé, je ne voulais pas être indiscret ! Mais en te voyant quitter Camelot seul et aller vers la forêt j'ai préféré te suivre pour le cas où il y aurait eu du danger !

Merlin savait que cela partait d'un bon sentiment, mais maintenant que le chevalier était au courant il devait s'assurer de son silence, du moins pour l'instant.

-Lancelot tu vas me jurer sur ton honneur de chevalier, que tu ne diras pas un mot de ce que tu viens d'entendre !

-Pourquoi veut u cacher cela à Arthur ! Tu sais pourtant qu'il serait fou de joie !

-J'ai encore besoin de temps Lancelot ! Promet le moi !

Et Lancelot promis que tant que Merlin l'exigerai rien de ce qui avait été dit dans la clairière ne franchirait ses lèvres.

A suivre ou pas. A vous de décider !