Timides émois et baiser indirect
Bonjour à tous et à toutes, me revoici après une absence longue de…Combien de temps ? Trop probablement. Qu'ai-je à dire pour ma défense ?Euh… Une fanfiction en cours sur Harry Potter ainsi qu'un projet personnel très prenant. Malgré tout cela, je n'ai pas perdu la flamme pour Hana Yori Dango, loin de là !
Me voilà donc de retour avec une nouvelle fanfiction pleine de romance et de fanfreluches, douce et sucrée comme un parfait au caramel. Enfin, je l'espère…
Bonne lecture pour ce premier chapitre,
Emma-sama
L'air sec et froid fait voleter ses cheveux fins autour de son visage, et vient chatouiller le bout de son nez. La jeune fille vient placer ses deux mains sur le bas de son visage, elle éternue doucement. Yûki sort de sa poche un mouchoir brodé avec lequel elle essuie délicatement les quelques larmes qui ont perlé à ses yeux.
- Mais… Tu pleures ? Yûki ! Nakatsuka est un nul, tu ne dois pas avoir de regret à son sujet.
Yûki écarquille ses grands yeux avant d'éclater de rire, devant la mine pince-sans-rire et les poings serrés de sa meilleure amie. L'expression de Tsukushi est si drôle ! Elle en rit tellement qu'elle finit par se tenir les côtes des deux bras, jusqu'à ce qu'un nouveau courant d'air traître ne la fasse éternuer à nouveau et provoque un nouvel afflux de larmes à ses yeux. Yûki renifle dans son mouchoir avant de lentement bouger la tête de droite à gauche.
- Je ne pleure pas Nakatsuka, rassure-toi. Je me suis simplement enrhumée. Vraiment, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
- Tant mieux ! Enfin, je veux dire que je suis heureuse que tu te sois remise de ce que Nakatsuka t'a fait, pas que tu sois enrhumée. Euh ! Tu comprends ce que j'essaye de te dire n'est-ce pas ?
Yûki sourit. Bien sûr qu'elle comprend. Oui, elle s'est remise de sa rupture avec Nakatsuka, mais pas de ce qu'il a brisé en elle : le peu d'assurance qu'elle avait réussi à gagner. Ce type est un nul, abject, le pire des goujats. Mais c'est ce même nul, qui l'a traitée de gamine, qui s'est moqué d'elle, du temps passé avec elle et des activités qu'ils ont partagées. Pourtant, elle, elle avait aimé cela. Les révisions d'examen à la bibliothèque, les essais en skate-board dans le parc de Yoyogi ou encore les séances de shopping dans les magasins de vêtements d'occasion. Quand elle songe qu'elle a réfléchi à s'engager davantage avec lui ! Heureusement que les morceaux de verre lui sont tombés des yeux avant qu'elle ne commette une erreur plus grande encore.
- Je suis contente d'avoir appris à temps quel genre d'individu il était réellement mais cela est quand même difficile. C'est amusant, quand j'y repense… Je trouvais qu'il n'était pas fiable, il n'était pas du tout de mon genre, avec ses cheveux longs et son allure de playboy.
C'est vrai, Nakatsuka ne lui inspirait pas du tout confiance et puis elle ne sait plus trop pourquoi, elle lui a donné son numéro de téléphone. Elle ne pensait pas qu'il l'appellerait, et a été véritablement surprise de se voir contactée quelques jours après. Il l'invitait à boire un verre quelque part après les cours. Elle hésitait à lui donner une réponse favorable, lorsque sa sœur, le pouce levé, lui a fait signe d'accepter. Pourquoi pas ? Après tout, un seul verre ne l'engageait à rien. Ce jeudi-là, il pleuvait à verse, la pluie recouvrait l'ensemble de la ville et elle était heureuse de n'avoir pas oublié son parapluie. Nakatsuka se protégeait du mieux qu'il le pouvait sous sa veste en cuir. Elle s'est alors dirigée vers lui et a levé son parapluie au-dessus de sa tête. D'une petite voix, elle lui a dit qu'il était sauf à présent. Nakatsuka a refait surface de sous sa veste, et lui a sourit. Et là, étrangement, son visage lui a paru attirant sous la pluie battante. Sans un mot, ils ont cheminé de la sorte jusqu'au salon de thé le plus proche où ils ont pu se réchauffer. Ils ont discuté tranquillement et il lui a semblé découvrir Nakatsuka sous son jour véritable. Il était posé, sérieux dans sa réflexion. Et il avait l'air sincère quand il lui a demandé de sortir avec lui. C'était tellement soudain et inattendu, qu'elle est restée silencieuse une longue minute. Nakatsuka est demeuré assis, à attendre sa réponse. Il avait dans les yeux, quelque chose de pétillant, de persuasif qui lui a fait dire « oui. Alors, il lui a souri et l'air soulagé, a passé une main dans ses cheveux longs. Après avoir payé leurs consommations, ils ont refait le trajet en sens inverse, toujours sous la pluie. Plus grand qu'elle, Nakatsuka tenait le parapluie et lorsqu'ils sont arrivés devant chez elle, sans crier gare, il s'est penché au-dessus d'elle et a posé les lèvres sur les siennes. Toutes ses pensées se sont tues, sa tête s'est trouvée étrangement vide. Nakatsuka s'est redressé, lui a souri puis est reparti sous la pluie, voûté dans sa veste en cuir. Sous son parapluie, elle est restée à le regarder jusqu'à ce que sa silhouette ne devienne plus qu'un petit point indétectable à l'horizon. Une fois rentrée chez elle, ses pommettes roses ont tout révélé à sa sœur aînée qui s'est mise à danser de manière folle sur son lit : « Yûki a eu son premier baiser ! » Elle n'a pas eu la force de la faire taire, elle était… heureuse. C'était donc cela, un baiser. Elle s'est passé doucement la langue sur les lèvres et elle a cru y déceler quelque chose de différent. Un goût dont elle faisait l'expérience pour la première fois. Suite à ce baiser, Nakatsuka et elle en ont échangé d'autres. Au détour d'un rayon à la bibliothèque, cachés par des portants de vêtements ou même après une chute de skate-board. Nakatsuka se montrait très demandeur et affichait ouvertement son désir d'aller plus loin avec elle. Mais elle n'était pas prête. Ils ne sortaient ensemble que depuis un mois ! Elle avait l'impression que la situation lui échappait, que les choses allaient trop loin, trop vite. Un jour, alors qu'ils étaient au cinéma, il lui a murmuré à l'oreille qu'il aimait l'embrasser et qu'il souhaitait avoir le loisir de poser ses lèvres partout sur son corps. Son souffle s'est suspendu instantanément, et elle a prétendu n'avoir rien entendu. Nakatsuka semblait attendre une réponse d'elle et face à son mutisme, il est retourné à l'écran, son profil plissé dans une moue de mécontentement. C'est à ce moment-là, qu'elle a eu besoin de Tsukushi. Avant de prendre la décision d'obéir à ses hormones adolescentes en ébullition, elle avait besoin de s'entendre dire que Nakatsuka était fait pour elle. Alors, elle a proposé à sa meilleure amie, un double rendez-vous. D'une pierre deux coups, Tsukushi pouvait mettre Dômiôji à l'épreuve et elle pouvait avoir l'opinion de son amie sur Nakatsuka. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle a alors été servie. Nakatsuka s'est montré discourtois, grossier, odieux. A l'opposé de ce qu'il lui avait montré jusque-là. La sortie à quatre a été un véritable fiasco. En y repensant, elle se demande si le comportement de Nakatsuka n'était pas volontaire, comme s'il voulait la punir. Et elle a été punie de la plus cruelle des manières, lorsqu'elle et Tsukushi les ont vus, lui et cette Mika. Il se moquait d'elle, de son inexpérience. Elle a été submergée par un mal d'estomac épouvantable à cet instant, elle a même cru mourir sur place lorsqu'il prétendit en la voyant –alors qu'il enlaçait Mika – qu'il ne la connaissait pas mais qu'elle fréquentait peut-être le même lycée. Faux. Avec Nakatsuka elle a eu faux sur toute la ligne. En inspirant profondément, Yûki revient au présent.
- Oui, quand je pense que j'ai osé te donner des conseils façon psycho-magasine, sur la façon dont tu devais mener ta relation avec Dômiôji alors que je n'ai même pas été capable de lire en Nakatsuka…
- Tu n'as pas à t'en vouloir, tu es victime dans cette histoire, pas coupable. Nakatsuka avait bien caché son jeu. Ecoute, cela aurait pu arriver à n'importe qui, même à moi et…
- A toi ? Non, je ne le pense pas. Pourquoi crois-tu que je te l'ai fait rencontrer ? Tsukushi, j'ai confiance en ton jugement alors aies confiance en tes sentiments en ce qui concerne Dômiôji. Finalement, il faut croire que le proverbe est vrai, et que la première impression est la bonne ! La prochaine fois qu'un chevelu à l'air louche s'approchera de moi, je me méfierai d'avantage.
- C'est bien Yûki, sage décision. Nakatsuka n'était pas fait pour toi et à mon avis il n'est fait pour aucune jeune fille convenable. Ne t'en fais pas, tu vas bientôt te trouver un vrai petit ami, j'en suis sûre !
- J'aimerais bien…
Yûki lève la tête et fixe le ciel gris. Elle aimerait bien avoir comme Tsukushi, la chance d'avoir un jeune homme amoureux fou d'elle et prêt à toutes les extrémités pour le lui prouver. Mais elle n'est pas Tsukushi elle a encore sa propre route à tracer et ses choix à faire. Ses propres rencontres à faire aussi.
Les deux amies franchissent les portes de la pâtisserie Lapinou et Yûki retire son manteau avec un soupir de plaisir. Oui, elle ne doit pas perdre courage. Elle n'a pas perdu sa vertu dans les bras de ce coureur de Nakatsuka, l'honneur est sauf ! Elle va faire la connaissance d'autres personnes et parmi eux il y aura celui qui sera son Prince. La jeune fille commande un parfait au caramel pendant que Tsukushi répond à son téléphone qui sonne.
- Dômiôji ? Oui… Qui ? Quoi ? Ça suffit ! J'ai le droit de sortir encore, d'aller où je veux avec qui je le veux ! Je n'ai pas de compte à te rendre. Nous ne sommes pas mari et femme à ce que je sache !
Yûki pouffe devant la face soudain cramoisie de son amie. Elle a pu entendre la réponse de Dômiôji : « pas encore ». De toute évidence, le jeune homme est, on ne peut plus sérieux dans ses intentions envers elle.
- Je n'ai pas à te dire où je suis… J'en ai assez !
Dans son agitation, Tsukushi fait tomber son téléphone et Yûki a juste le temps de le saisir au bond.
- … je sais que tu es avec un autre, si je l'attrape, je…
- Euh ! Excusez-moi Dômiôji, mais vous faîtes erreur. C'est Matsuoka a l'appareil, la meilleure amie de Tsukushi. Nous nous trouvons actuellement à la pâtisserie Lapinou et…
- Je suis là dans dix minutes !
Yûki cligne des yeux et rend le téléphone à Tsukushi.
- Dômiôji dit qu'il sera là dans dix minutes.
Tsukushi hausse les épaules et sans se démonter attaque sa propre pâtisserie. Yûki sourit, Tsukushi est heureuse cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Alors qu'elles terminent presque leur commande, la porte de la pâtisserie s'ouvre et Yûki oublie de respirer. Dômiôji n'est pas venu seul, derrière lui elle peut voir se profiler les silhouettes des trois autres membres du F4. Elle ne pensait pas le revoir aujourd'hui et elle ne peut le quitter du regard, sa démarche déliée, son allure décontractée sa chevelure noire et brillante. Nishikado… Depuis qu'il l'a vengée de Nakatsuka, elle pense souvent à lui, à ses yeux sombres qui l'étourdissent. Elle n'a pas osé le dire à Tsukushi, mais si elle a bien tiré un trait définitif sur Nakatsuka, il n'a pas été difficile pour Nishikado de le remplacer. Elle se languissait de le revoir sans pouvoir le formuler à voix haute, et de se trouver de manière aussi impromptue dans la même pièce que lui fait grimper sa température de plusieurs degrés.
- Dômiôji ! Que viens-tu faire ici ?
- J'ai prévenu que je serais là sous dix minutes, de quoi te plains-tu ? Et puis, tu ne le dis pas, mais je sais que tu es heureuse de me voir….
Tsukushi grommelle des paroles inintelligibles pendant que les membres du F4 s'installent à leur table. Le cœur battant, Yûki voit Nishikado s'asseoir à sa droite, le rouge lui monte aux joues.
- Qu'est-ce donc ?
- Un parfait au caramel…
- Je peux goûter ?
Le sourire étincelant qu'il lui adresse fait ses synapses se déconnecter. Et elle n'a pas le temps de demander une deuxième petite cuillère que le Prince de ses rêves plonge sa petite cuillère dans son assiette. Bouche bée, elle le regarde manger.
- Hum ! C'est trop sucré à mon goût.
Yûki ne répond pas et accepte la petite cuillère que le jeune homme lui redonne.
- Si tu le veux, je peux demander une nouvelle cuillère, je peux comprendre que tu n'aies pas envie de partager un baiser indirect avec moi.
Les yeux de Nishikado se plient dans une moue désarmante, elle sent sa bouche s'assécher. Un baiser indirect…
- Eh ! Ne t'approche pas de Yûki, Nishikado. Et qu'est-ce que c'est que cette histoire de baiser indirect ? Ne l'écoute pas Yûki, sa perversion est sûrement contagieuse !
- Tsukushi… Tout de suite les grands mots ! Ne t'en fais pas Yûki, je serai incapable de te faire le moindre mal. Tu me crois n'est-ce pas ?
Nishikado emploie un ton badin, mais elle ressent quelque chose derrière son affirmation. Elle n'est pas en mesure de réfléchir plus avant, la main que le jeune homme pose sur la sienne lui fait perdre tous ses moyens. Où se trouve t'elle déjà ? Ah ! Oui. Elle est assise à côté d'un homme sorti tout droit d'un rêve. Elle opine du chef et laisse Tsukushi continuer à sermonner Nishikado. Lorsque la main du jeune homme se retire de la sienne, une chaleur persistante demeure, entêtante. Elle fait mine de remettre en place une mèche de cheveux derrière son oreille mais ne peut se décider à utiliser cette petite cuillère qui a touché les lèvres fines de Nishikado, pour terminer son parfait au caramel.
- Eh ! Où vas-tu Sôjirô ?
- Les affaires m'appellent, on se voit plus tard les amis.
- Les affaires ? Elle ne s'appellerait pas Eri par hasard ?
- Bonne mémoire Akira, c'est bien elle ! Je te raconterai… Sur ce, je vous laisse. Yûki, j'ai été content de te revoir, à une prochaine fois peut-être ?
Rien de plus. Aussi vite qu'il est apparu, Nishikado s'en est allé vers les bras d'une chanceuse appelée Eri.
- Yûki ! Ne te laisse pas embobiner par lui, il n'y a pas pire coureur de jupon !
- Tsukushi a raison, Sôjirô n'est pas du tout un homme sérieux, il te briserait le cœur aussi sûrement que le soleil se lève à l'est.
Yûki regarde Hanazawa Rui qui s'exprime pour la première fois depuis que le F4 est entré dans la pâtisserie.
- Mais… Je n'ai pas…
Elle ne termine pas sa phrase, le regard du jeune homme lui dit qu'il a lu à travers elle et cela lui fait peur. Nishikado a-t-il lui aussi compris ? Non… Elle ne pense pas. Du moins, c'est ce qu'elle espère. Elle ne tient pas à se ridiculiser une nouvelle fois auprès du jeune homme. Heureusement, Tsukushi n'a rien suivi de ce court échange avec Hanazawa, trop occupée à se chamailler avec Dômiôji tandis que Mimasaka joue le rôle de médiateur entre les deux amants terribles. Yûki ravale sa salive et joue avec sa petite cuillère. Elle ignore comment faire pour étouffer les sentiments qui l'habitent depuis ce moment où Nishikado lui a dit en la regardant droit dans les yeux : « Moi ? Tu vois, je suis un type beau mais je ne suis pas un type bien ».
L'adition est payée par Dômiôji, grand seigneur, et les trois membres du F4 conviennent de reconduire les jeunes filles jusque chez elles. Toujours intimidée, Yûki décline l'invitation, elle prétexte souhaiter rentrer à pied. Tsukushi menaçant de l'accompagner et ainsi de laisser Dômiôji seul, Mimasaka intervient de nouveau. Il argue ne décemment pas pouvoir laisser la jeune fille rentrer seule tandis que de son côté, Hanazawa semble dormir debout. Finalement, Yûki salue Tsukushi, Dômiôji et Hanazawa avant de se retirer flanquée de Mimasaka. C'est la première fois qu'elle se trouve seule avec lui et la situation lui paraît étrange. Elle n'a pas la moindre idée de ce qu'elle pourrait dire afin de rompre le silence qui les entoure.
- Qu'y a-t-il, Yûki ? Tu as l'ai bien sombre. Ce n'est pas moi qui en suis la cause j'espère ?
Le jeune homme a l'air réellement concerné, et l'intérêt qu'il semble lui porter lui donne envie de se confier à lui. Yûki se mord les lèvres. Elle ne devrait pas être si naïve et idiote au point de se dévoiler au premier venu qui se montre un petit peu gentil. N'a-t-elle donc rien retenu de la leçon Nakatsuka ? Mais… Mimasaka la regarde alors…
- C'est seulement… J'ai vécu, il y a quelques temps, une expérience très déplaisante. Blessante. J'y ai beaucoup réfléchi et… Comment dire ? Je sais que je ne devrais pas me dévaloriser sans cesse et que moi aussi j'ai des qualités. Comme tout le monde ? Le problème est que je ne les vois pas. Comment le pourrais-je, après cela ?
Yûki ravale les larmes qui menacent de couler et Mimasaka se penche vers elle.
- Ne pleure pas, Yûki. Des qualités tu en as, bien évidemment. Par exemple, tu supportes Tsukushi et rien que pour cela tu mériterais une médaille !
La jeune fille renifle le plus discrètement possible et esquisse un petit sourire.
- Peut-être. Mais en quoi cet exploit peut-il m'aider dans mes relations amoureuses ? Les hommes se moquent de ce genre de petits détails. Par exemple… Nishikado ne sort qu'avec des mannequins, de splendides filles d'après Tsukushi. A côté de ces créatures de rêve, qu'aurais-je à offrir ?
Yûki soupire doucement, cache ses mains dans ses poches. Mimasaka la regarde longuement, rêveur.
- Tu ne devrais pas être aussi sévère avec toi-même. Les rencontres que tu feras t'aideront à te découvrir, progressivement et à t'apprécier.
La voix du jeune homme est très douce, réconfortante. Elle lui donne envie de le croire, de croire qu'une fille banale comme elle peut se révéler intéressante aux yeux de celui qu'elle aime en secret. Mais déjà ils sont arrivés devant chez elle et après qu'elle le remercie des ses paroles gentilles, Mimasaka lui sourit et s'en va sans se retourner.
