Titre de la fiction : Double vie
Titre du chapitre: Miroir inverse
Auteur : Azerty a rapport
Beta lectrice : Sermina
Genre : Yaoi - romance-humour-hors univers
Disclaimer : Les personnage du manga Naruto son l'oeuvre de Masashi Kishimoto, l'univers et Annia sont de moi. Quand aux quatres folles, elles n'appartiennent qu'à elles même.
Chapitre 1 : Miroir inverse
Naruto Uzumaki, dix-neuf ans, était ce que l'on peut appeler un « beau gosse ». Rayon de soleil de son université, aimant surpuissant à filles, d'une intelligence rare et d'un humour à toute épreuve ! Enfin, dans ses rêves. Non, en réalité il était un élève parmi tant d'autres, juste un peu plus con que la moyenne. Et pour cela Naruto, comme tous les garçons de la ville, détestait cordialement un certain Sasuke Uchiwa.
Sasuke Uchiwa, dix-neuf ans, était ce que l'on peut appeler un « beau gosse ». Idole incontestée de son université, aimant surpuissant à filles, d'une intelligence rare et d'une froideur à toute épreuve. Pour lui, un cauchemar éveillé ! Car lui ne recherchait que la solitude et le calme. Et pour cela, Sasuke détestait cordialement un certain Naruto Uzumaki.
Il n'y avait pas plus opposé que ces deux là. Pour les mèches qui encadraient leur visage, rayon de soleil contre nuit sans lune. Pour les pupilles, mer du sud contre mer d'encre. Pour le caractère, emporté et tout sourire contre calme et glace. Jusqu'à leur manière de s'habiller contrastait en tout point : le jeune Uchiwa se fournissait chez une marque peu connu mais chère, très sobre et vraiment classe, dans des tons allant du noir au bleu foncé (en gros, y'a que noir et bleu foncé !) Quand à Naruto … Il était absolument orange de la tête aux pieds ! (Vous aviez deviné ? Pas possible !) Tout ce qui était flashant et fluo et accessoirement de très mauvais goût revêtait pour lui un charme fou. Pour ce qui aurait besoin d'une traduction, il se couvrait de ridicule dans les tenues les plus extravagantes possible.
Donc, tout séparait ces deux garçons, tout juste entré dans le monde des hommes. Ils étaient le parfait exemple de : « je te déteste, tu me détestes, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles».
C'était ainsi et ça ne changerait pas de sitôt.
Fin de l'histoire.
… Comment ça, « ça ne peut pas se terminer comme ça » ? Ah oui ! Le sasunaru ! … bon, alors faisons appel à notre très cher ami le « Mais … ».
Mais comme Sermina-sempai menace de me découper en rondelles et que vous sembliez tous vouloir un sasunaru, les sentiments qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre devaient peu à peu vaciller, puis se métamorphoser. Pour le meilleur, et pour le pire. Et il y avait une raison évidente à cela (autre que le poignard que sempai maintien sur ma gorge ! ) : ni l'un, ni l'autre ne semblait être ce qu'il était vraiment. Et c'est ce que je vous invite à découvrir au fil de mes lignes.
Tout commença un soir d'automne, un mois après la rentrée scolaire de la prestigieuse université de Konoha. Ou plus précisément, un vendredi en fin d'après midi.
17 H 58, cour principale :
Calme plat sur le campus, les mouches volant en tout sens semblaient être la seule source de bruit des environs.
17 H 59, même endroit :
Tiens, un moineau vient de passer.
18 H 00, deux centimètres sur la gauche (oui, j'ai bougé je commençais à avoir une crampe !) :
Un cri strident et absolument insupportable déchira l'air, couvrant même le bruit des mouches et tuant le moineau d'une crise cardiaque ! (Pauvre bête ! Une minute de silence s'il vous plait…).
18 H 01 :
Le sol de la cour fut soudain parcouru d'un tremblement incertain, alors qu'un bruit sourd s'élevait des bâtiments de bétons. Et dans un accord parfait, quatre hystériques répondant au doux noms de Luna, Sermina, Chamalot et Moi-même (oui, oui, je m'appelle Moi-même !) défonçaient les portes en crient comme des déments, les yeux exorbités et les bras tendus vers la sortie. En un mot : Week-end ( Ben quoi ? Oui j'ai inclus mes copines dans ma fic, et non, on ne peut pas être mature et normal : on est a Konoha ! Si les choses ayant un quelconque rapport avec moi où cette belle ville se passaient de façon « normal », ça se saurait !)
Au même instant dans les couloirs, une boulette de chewing-gum cherchait frénétiquement des yeux l'homme qui faisait battre son cœur de sucre d'orge. Un sourire parfaitement niais étira ses lèvres quand elle aperçu soudain une touffe de cheveux d'ébène dans la foule en furie.
- Sasuke-kuuu…uuuuuuuuun !! s'écria t'elle en se précipitant dessus.
« Oh non pas elle ! » s'exaspéra mentalement le malheureux élu de son cœur.
Mais pour les apparences, il se contenta d'un reniflement dédaigneux.
- Sasuke-kun, tu as prévu quelque chose pour ce week-end ? tenta la désespérante demoiselle rose bonbon.
- Oui, répondit le jeune homme d'un ton neutre.
- Ah bon ? Tu ne restes pas sur le campus cette fois ci ?
- Si
- Alors on pourra se voir ?
- Non.
- Mais pou…
Elle ne termina jamais sa phrase : une boulle orange fluo venait de fondre sur elle en hurlant un « Saakuuuraaaa-chaaaan !! » digne de Tarzan à la saison des amours. Le boulet de canon (et boulet tout cour, par la même occasion) cessa subitement de crier quand un phénoménal coup de poing l'envoya faire connaissance avec le carrelage du couloir.
- NARUTO, BAKA, TU REMARQUES PAS QUE JE SUIS EN TRAIN DE PARLER ??
- Si, mais c'est juste cet idiot de Sasuke, et comme il est encore en train de te jeter, j'ai cru que …
Quelques étudiants se réunirent autour du corps sans vie de Naruto alors que la jeune fille reprenait de son ton mielleux :
- Il y a une fête demain au vieux gymnase. Tu veux y aller avec moi ?
- Désolé, je dois réviser mes cours.
- Pourquoi faire ? A chaque fois tu en sais quasiment plus que les profs !
- Moi je veux venir !! s'écria le blond en ressuscitant miraculeusement.
Ainsi ce vendredi là ressemblait à tous les autres. Sauf qu'aujourd'hui, une certaine Azerty avait décidé de mettre son nez dans les affaires qui ne la regardait pas.
18 H 23, résidence des garçons :
Les résidences étaient une bonne idée de la directrice de l'université : deux bâtiments au sein même du campus, contenant une suite de chambres avec salle de bain commune, louées pour presque rien à ceux qui n'avaient pas de quoi se payer un appartement. D'ailleurs, tout le monde se demandait ce que Sasuke foutait là. Vu la qualité de ses vêtements, le jeune Uchiwa ne devait pas vraiment manquer d'argent. Alors pourquoi accepter de vivre dans une pièce minuscule en attendant son tour pour aller se laver ? Et pourquoi y loger-il également le week-end ? Un certain blondinet avait soumis l'hypothèse qu'il soit maso. Cette remarque lui avait valu d'être confondu à un pouch-in-ball par toutes les fans du beau brun.
Mais le principal concerné se fichait complètement de ce que les autres pouvaient bien dire. A l'heure actuelle, il se dirigeait tranquillement vers sa chambre, profitant au maximum du fait que ce bâtiment soit interdit aux filles. Il arrivait devant sa porte lorsqu'il fut à moitié renversé par un de ses camarades. Se redressant, il reconnu son voisin de chambre. Leurs regards se croisèrent. La température ambiante se mit soudainement à flirter avec le zéro Kelvin. Aujourd'hui comme toujours, Naruto et Sasuke se détestaient et se le faisaient savoir.
Dans la vie, il y a deux sorte de choses : celles qu'on exhibe et celles qu'on cache. Certains métiers font partis de la seconde catégorie. Quelques un de ceux que l'on ne pratique que la nuit par exemple.
19 H 05, l'entrée de l'université :
Tous les soirs, et notamment ceux de week-end, Sasuke Uchiwa sortait de l'enceinte de l'université. Mais c'était son droit : il était majeur et personne ne viendrait lui demander de comptes. Peut être que quelqu'un se poserait il des questions si on s'apercevait de l'heure à laquelle il rentrait … Mais personne n'était encore debout à cette heure là, même dans un campus universitaire. D'ailleurs, il pourrait toujours prétendre revenir d'une fête. Non, sortir la nuit n'était vraiment pas un problème !
19 H 06, métro de Konoha :
Quelques employés accros aux heures sup. hantaient encore la rame. L'heure de pointe était passée, et les stations semblaient presque désertes. Assit sur un siège à l'équilibre précaire, l'esprit brouillé pour le vrombissement incessant des routes projetées à des centaines de kilomètres heures, Naruto ne regardait même plus les noms qui défilaient. Il avait fait ce chemin tant de fois qu'il aurait pu le faire à cloche pied, avec une orange dans la bouche (non, les yeux fermés il avait déjà essayé, mais il avait raté une marche à l'entrée du métro !).
Le bruit des portes qui s'ouvrent le tira de sa pseudo réflexion. Il était arrivé.
Il devait se dépêcher : il était en retard.
20 H 47, rue malfamée de Konoha :
Sasuke poussa un soupir désespéré. Quelle idée de lui donner rendez-vous dans un tel endroit ? Au dessus de lui, le nom de la boîte clignotait de manière insistante. Vraiment, cette affaire avait intérêt à être intéressante ! Avec une grimace répugnée, il poussa la porte de l'établissement.
03 H 18, chambre Universitaire.
Naruto s'effondra littéralement sur son lit. Il n'avait même pas touché la couette mœlleuse qu'il dormait déjà. Comme toujours, son boulot l'avait épuisé. Il avait fini moins tard que d'habitude, surtout pour un vendredi soir. Des mots résonnaient en boucle dans sa tête : « quatre fromages », « royal », « à l'ancienne », « merci de votre visite ! », … Vraiment, ce boulot commençait à lui taper sur les nerfs.
07 H 02, rue commerçante de Konoha.
L'idole de ces dames n'avait pas dormi. Il lui avait fallu plus de trois heures pour se mettre d'accord sur le prix de ses honoraires avec celui qui allait bientôt les lui payer, puis plusieurs heures encore pour apprendre tous les détails du dossier. Autour de lui, les boutiques commençaient à s'ouvrir. Parfait : il avait des achats à faire ! Cette affaire semblait plus intéressante que prévu. Bien plus intéressante. Et il aurait besoin de matériel.
07 H 02, rue commerçante de Konoha.
Le jeune blondinet poussa un bâillement à s'en décrocher la mâchoire. Il n'avait pas assez dormi. Comme d'habitude. Mais il avait rendez-vous avec toute la bande, et il était déjà en retard. La barbe !
07 H 03, centre de la rue.
La foule indifférente avançait d'un pas pressé et désordonné. Les gens se croisaient mais ne se voyaient pas, perdu dans le monde leurs préoccupations personnelles et de leurs petits problèmes. Et parmi eux, deux garçons. Même âge, même manque de sommeil, et même détermination à tout faire, tout sacrifier pour parvenir à leur fin. Lorsqu'on est opposé et que l'on marche droit devant soit, il y a forcement un moment où l'on se croise. Face à face, perdus dans la foule, pendant un bref instant d'éternité. Semblable et opposé, comme les deux faces d'un miroir. Leurs regards se croisèrent une fraction de seconde. Puis le miroir se brisa. Les gens continuaient leur course, et eux également.
Pourtant, au moment où leurs épaules se frôlèrent, une même pensée traversa leur esprit embrumé de sommeil :
« Et s'il savait lui ? Que penserait-il ? ».
Fin du chapitre 1 : miroir inverse.
Sasuke : …
Moi :
Sasuke : C'est … particulier !
Moi : Merci !
Sasuke : C'est pas forcément un compliment ...
Naruto : C'est moi ou … on apprend vraiment rien dans ce chapitre ? 0.0
Luna-hime (qui ne se tape pas l'incruste du tout) : C'est bien ça, on apprend rien !!
Sasuke : Mais c'est que tu réfléchirais ! Pour ta gouverne, on apprend quelque chose : l'auteur est une sadique qui aime faire mariner tout le monde !
Moi : Merci !
Sasuke : C'est pas un compliment ...
